Star Wars, Épisode III : La revanche des Sith

"Tout meurt, Anakin Skywalker. Même les étoiles se consument"

Je ne m'attendais pas à recevoir une telle gifle. J'ai vu le livre et je me suis dit "ça ne peut pas être pire niveau souffrance que le film de toute façon" ben tient quelle grossière erreur de ma part.

Matthew tu m'as détruite, je ne suis plus qu'un bonhomme de neige en plein soleil.

Ani est un personnage que j'aime énormément, sa souffrance le rend si touchant si humain... et puis je confesse: on a tendance à aimer beaucoup trop les perso bien torturés par ici... Quoiqu'il en soit sa chute est d'autant plus terrible retranscrite en mots. Certains passages sont magnifiques.

je ne m'en remettrai pas sur le champ.

Cet ouvrage est d'une beauté tragique et je n'exagère qu'à peine.

Je n'ai plus de cœur mais en tant que fan de Star Wars je suis habituée. Allez bisouss

"Dans votre tête, il n'y a que du feu. Autour de votre cœur, le dragon chuchote que tout meurt. Voilà ce que ça fait en ce moment précis, d'être Anakin Skywalker"

Alors que j'avais peu aimé les tomes 1 et 2, écrits par d'autres auteurs, j'ai adoré ce tome 3. On plonge dans les pensées des personnages dans des évènements qu'on connaît bien, ce qui permet de mieux comprendre leurs motivations. On comprend donc mieux Anakin, on voit à quel point il avait peur, à quel point il était manipulé par Palpatine (d'ailleurs, si je ne savais pas qu'il était Sidious, je pense que je me serais faite avoir également... il parle incroyablement bien...), à quel point il a été isolé de tout le monde.

Matthew Stover, en plus de réécrire des scènes du film et mieux nous les faire comprendre (on voit pourquoi Anakin était autant en colère quand il n'est pas devenu Maître par exemple) en rajoute bien d'autres. On comprend l'amour que Padmé a pour Anakin. On voit encore plus l'amitié entre Anakin et Obi-Wan. On voit le pouvoir qu'avai Palpatine sur Anakin.

Bref. A lire pour tous les fans de Star Wars.

Je dois dire que, cette conclusion est très triste. L'histoire d'Anakin est désolante et ça m'est impossible de ne ressentir aucune compassion pour ce personnage. C'est profondément ressentis dans le jeux des acteurs et dans les dialogues.

Énormément décevant également pour la perte totale d'Anakin. De sa mère, à Padmé, à Obi-Wan et à lui-même. Tout. Il a tout perdu. Et pour quelle raison? Parce qu'il voulait plus, parce qu'il n'avait jamais assez, ça l'a pourtant mené à ne plus rien avoir. Parce qu'il était contrôlé par sa vanité, son arrogance. Jeune il était pourtant pour devenir aussi puissant en un rien de temps. Jeune il était pourtant pour que sa vie entière ne se détermine de la sorte.

Palpatine savait qu'Anakin était fébrile et il en a profité pour jouer dans son esprit affaiblie et le faire tomber du mauvais côté. Palpatine possède cette énorme responsabilité dans la création de Darth Vador et ce n'est pas Obi-wan qui méritait d'être détesté par celui-ci, c'aurait dû être ce terrible Chancelier qui lui a tout enlevé en le manipulant.

Je me sens désolée pour Obi-wan. Parce qu'il a véritablement perdu un ami, un frère, un fils. Il l'aimait, ça oui. Aillant lu le livre, je peux mieux comprendre les émotions à l'égard de celui-ci et c'est si dommage.

Anakin était celui qui allait rétablir l'équilibre dans la force, c'était ce que disaient les Jedi. Pourtant, jamais ils ne lui ont laissé la possibilité d'en faire autant. Ils se méfiaient tant de lui qu'ils ont inconsciemment porté Anakin à se tourner vers Palpatine. Les jedi ont une responsabilité dans sa tombée, le comportement natif d'Anakin en a une autre, l'influence de Palpatine encore une autre. L'amour, en a-t-il également une place dans cette destiné ? Si Anakin ne serait pas tombé amoureux, n'aurait-il pas voulu devenir plus puissant pour sauver Padmé? Si Padmé ne serait pas tombée enceinte, ne serait-elle pas morte à l'accouchement? Tant de souffrance, tant de participation, tant de désespoir. C'est obscur, oui, obscure est cette finale.

Quel gaspillage pour cet Anakin Skywalker. Il était le plus gentil des petits garçons qui pouvait exister, le plus ambitieux des jedi qui pouvait exister, et le voilà dépourvu de toute moralité, de tout ce qu'il aimait et de ceux qui l'ont aimé. Destiné à de grandes choses, pour finir comme cela? Je suis chamboulée, scandalisée, outrée.

Il y a un côté que j'apprécie du côté obscur chez Kylo Ren, pour une simple raison : jamais nous ne voyons Kylo Ren d-e-v-e-n-i-r méchant. L'on le voit immédiatement en tant que mauvais, brièvement son histoire est raconté, mais pas autant que celle de Skywalker qui est raconté sur un laps de 14 ans. Tant de signes sont démontrés, de sous-entendus. Tant de bien l'on voit de lui, d'espoir. C'est difficile de l'imaginer devenir ce monstre, mais vraiment. Je ne veux simplement pas le voir ainsi, l'imaginer aussi vil. Je ne cesse de l'imaginer bon, remplis de courage, un héros.

Darth Vador n'est pas Anakin Skywalker. Pas pour moi. Je dirai comme Padmé, je dirais comme Luke. Il y a encore du bon en lui. Il s'est perdu, il n'a jamais voulu ça.

Et il passa le reste de sa vie à penser qu'il a tué Padmé, par les dires de Palpatine... Alors que c'est faux. Imaginez devoir vivre avec ce mensonge, n'en n'aillant pas conscience, vous croyez avoir tué l'être que vous aimiez le plus au monde.

[spoiler] Certainement un de mes épisodes préférés. La Revanche des Sith nous plonge dans le paroxysme le plus élevé de tension et d'appréhension. Il s'y déroule les combats les plus épiques et les évènements les plus marquants tels la transformation d'Anakin Skywalker en Dark Vador, la naissance des jumeaux Luke et Leia et la chute de la République et de l'Ordre Jedi.

J'ai adoré découvrir ce film par son écrit !

Je le conseille mille fois !

Au risque de me répéter, le livre, même s'il est tiré du film et suit bien évidemment la trame existante, apporte des éléments supplémentaires, pertinents et essentiels.

Il est vrai que dans le film on a l'impression que tout se passe en une poignée d'heures et que les événements s’enchaînent à la vitesse de la lumière. Au contraire le livre propose au lecteur une immersion totale et rend hommage une fois de plus au formidable talent de Palpatine en terme d'intelligence, de manipulation et de persuasion.

Là où le film nous montre un Anakin basculant rapidement et facilement du côté du chancelier et donc du côté obscur, le roman lui, délivre minutieusement les insinuations de Dark Sidious, et cette propension à insister sur les faiblesses d'Anakin qui vont l'amener à embrasser la cause des Sith.

On pourrait énumérer de nombreuses situations où l'œuvre écrite prend l'ascendant : le déchirement de Obi-Wan qui perçoit le doute chez son ami, les interrogations de Mace Windu et de Yoda quant au voile d'obscurité qui étreint la Force, l'amour inconditionnel qui unit Padmé et Anakin, etc.

L'avantage du roman est incontestable, et ce à pratiquement tous les niveaux. Seules les scènes d'action, peut-être, restent supérieures tant elles nous en mettent plein la vue au cinéma, et que les coucher sur papier reste un exercice difficile.

Un bon livre.

Bien aimé, le scénario est tellement prenant comme le film.

Il n'y a pas toutes les scènes du film et les parties orales sont plus ou moins assez poche du film.

De toute façon, les personnages sont prenant et maître Yoda toujours égale à lui-même.

Il a des phrases un peu décaler ou inversé.

Cela dit, c'est à la hauteur du film.

Pour ceux qui aime la Science-Fiction ne passez pas à coté.

Ce roman complète parfaitement le film et m’a donc pleinement satisfaite. J’ai apprécié son côté psychologique qui permet de comprendre les personnages. Cependant, j’ai trouvé le début un peu long -il faut dire que ce n’est pas le moment le plus palpitant du film…- et des modifications apportées à plusieurs scènes m’ont parfois beaucoup perturbée.

En revanche, les ajouts ne sont pas dérangeants car permettent de mieux comprendre certaines choses et donnent plus de consistance à l’histoire là où le film semblait parfois un peu trop rapide.

Pour moi donc, ce livre n’a rien de superflu. Reste à voir pour les autres adaptations livresques de la saga…

Ce livre m'a brisé le cœur, histoire vraiment belle, conforme au film

J'avais tendance à préférer les films aux livres, n'aimant pas trop les scènes ajoutées par les auteurs. Les adaptations de la prélogie de "Star Wars" sont cependant les meilleures, à mon avis, car les auteurs prennent la peine de rentrer à l'intérieur même de l'intrigue, au lieu de rester en surface, comme c'est le cas pour les adaptations des épisodes IV, V, VII et VIII.

Cependant, des trois tomes de la prélogie, la version écrite de "La Revanche des Sith" est de loin ma préférée. En dépit de beaucoup de descriptions très longues (en particulier dans les premiers chapitres) et de quelques scènes rajoutées, voire totalement différentes du film, cette adaptation est la plus bouleversante, la plus sensible ; en bref, la plus réussis. Matthew Stower sait entrer au cœur des personnages de George Lucas : (avec une certaine distance, tout de même) il les comprend, les prend en pitié et les pleure. En aucun cas il ne les juge.

Dans le film, le spectateur assiste deux heures durant à l'inexorable et progressive chute d'Anakin Skywalker vers le Côté obscur de la Force. En un peu moins de 500 pages, Stower surmonte l'exploit de dépeindre une descente aux enfers d'une lenteur et d'une cruauté déchirantes, sans tomber dans le mélodrame.

A la limite du roman psychologique, il est mis en scène un Anakin Skywalker plus cynique et froid qu'il ne l'est dans la version originale, mais plus intime et démuni. De manière générale, le lecteur effectue une véritable plongée dans les réflexions des personnages, d'Obi-Wan à Mace Windu en passant par Yoda. Pour ce qui est d'Anakin, son basculement est décrit de son propre point de vue, mais de manière indirecte (le personnage lui-même ne semble pas s'en rendre compte). On le sent alors s'enfoncer malgré lui dans le néant, manipulé par le Chancelier, pris dans une toile d'araignée dont il ne sait se dépêtrer, et brisé par l'amour qu'il porte à ceux qu'ils aiment. Il est conscient d'être manipulé, mais inconscient des sacrifices qu'il fait sur l'autel de ses ambitions et de ce qu'il croit être son devoir ; il contribue alors à creuser sa propre tombe.

Devenu Dark Vador, on croit un instant Anakin délivré, mais il n'en n'est rien : l'amour, devenu haine entre temps, est remplacé par la culpabilité, qui le ronge jusqu'à l'os et lui fait perdre la raison. D'où la très belle métaphore du dragon caché dans sa poitrine (alias sa peur de voir mourir Padmé), qu'il croyait être parvenu à écraser de son talon lors de son passage du Côté obscur, mais qui a eu le temps de le mordre et de répandre son venin dans son corps avant de mourir. Anakin Skywalker n'est plus alors un simple héros d'écran et de papier : il devient un humain à part entière, sinon une image de l'humanité mise à l'épreuve.