The Danilov Quintet, Tome 1 : Douze

Je ressors assez mitigée de ma lecture ...

J'aime beaucoup l'époque napoléonienne, surtout la campagne de Russie, donc j'attendais beaucoup de ce livre (et puis Spoiler(cliquez pour révéler)Dracula à l'époque de Napoléon, c'est terrible non ?!) mais je me suis globalement assez ennuyée ... cela dit tout n'est pas à jeter.

Commençons par le commencement : Napoléon fond sur la Russie, prêt à conquérir Moscou. Pour stopper l'invasion française, Dimitri, un camarade du narrateur Alexeï Danilov, fait appel à un groupe de soldats qui ont combattu avec lui dans les Carpates quelques années plus tôt. Ces douze mercenaires seront appelés les "Opritchniki", des guerriers sans peur et surtout sans morale, qui n'hésitent pas à user de toute la violence nécessaire.

Mais, comme Alexeï va bientôt s'en rendre compte, si ces guerriers aiment tant faire souffrir, c'est parce qu'ils ne sont pas humains : ce sont des Spoiler(cliquez pour révéler)vampires.

Ils sont la plus maléfique version de leur espèce, des bouchers assoiffés de sang et de chair fraîche (miam les descriptions dégueu qui accompagnent chacun de leurs sanglants festins ... ne lisez pas en mangeant, moi je l'ai fait, c'est vraiment pas top ...)

Et malgré tout ça, oui, je me suis ennuyée ... j'ai trouvé qu'il y avait beauuuucoup (trop) de longueurs. Certes (et c'est pour ça que je dis que tout n'est pas à jeter), on voit que l'auteur a fait des recherches (il est anglais), qu'il connaît son terrain (à la fois la guerre, les stratégies militaires, Napoléon, la Russie ...). Du coup, ça rend quand même l'écriture assez riche et c'est appréciable d'un certain côté parce que les descriptions sont vraiment très vivantes : on sent presque le froid nous geler les os (et les Opritchniki nous croquer un morceau ...).

En plus de ça, je n'ai que moyennement apprécié les personnages ... celui que j'aurais probablement pu le plus apprécier, c'est Alexeï, parce qu'il regarde la vérité en face (pas comme Dimitri ...), mais son histoire avec Domnikiia a, à mon goût, tout plombé ... Parce que oui, j'ai absolument DETESTE la prostituée Domnikiia. Je ne vois pas ce qu'elle apporte à l'histoire mais on la voit TOUT LE TEMPS ! (alors qu'elle sert à rien sérieux !)

En plus de ça, Vadim et Max sont gravement sous-exploités quand même ...

Sinon, j'ai aimé la narration (du point de vue interne d'un soldat russe, Alexeï Danilov). Il s'interroge beaucoup sur le bien, le mal, la foi, Dieu, la mort, l'âme ... j'ai trouvé qu'en filigrane, au travers de ce que vit Alexeï et de son débat intérieur, on a de vraies questions, de vraies interrogations sur des sujets existentiels. Et donc, à cause même de ces questions soulevées en filigrane par l'auteur, je n'ai pas trouvé la "révélation" concernant Iouda si étonnante que ça, au contraire, c'est une des nombreuses autres questions que l'auteur soulève.

Enfin bref, dans l'ensemble, j'ai vraiment eu du mal donc dans l'idée : non, je ne conseille pas.

J’aime d’amour la fantasy historique et j’étais toute frétillante à l’idée de lire ce livre au titre génial. Le début est captivant : le personnage d’Alexeï est extrêmement vivant et attachant, j’ai pris plaisir à l’écouter nous raconter la guerre, la vie, l’amitié, l’amour…

Et puis sont arrivés les Douze.

N’importe qui avec un peu de jugeote comprendra rapidement qui ils sont : entre la couverture, le quatrième de couverture, certains détails de leur arrivée…

Sauf que ce brave Alexeï ne fait le rapprochement qu’à la moitié du livre.

J’ai donc trouvé dès le tiers du livre que le récit s’essouffle et tourne en rond. J’ai lu la fin en traînant les pieds et puis bon. Voilà.

Un livre que je recommande néanmoins aux amoureux d’histoire : voir les Guerres napoléoniennes du point de vue russe est très intéressant. L’époque est aussi assez bien retranscrite, la mentalité de l’époque aussi.

Cela peut aussi être un excellent moyen de s’initier à la fantasy historique.

Enfin, j’ai trouvé la plume de Jasper Kent extrêmement vivante, talentueuse et drôle.

Quand j'ai lu le résumé, je me suis dit : "Wouah ! Ça doit être trop chouette !". En plus, j'étais dans ma période fantastique pure et dure.

Mais j'ai été vraiment déçue. En fait, je n'ai pas accroché du tout et j'ai eu du mal à le terminer. J'ai lu ce livre il y a quelques années déjà mais en y repensant, le sentiment qui en ressort c'est que cette histoire m'a paru malsaine. Pleine de vengeance qui engendre la tuerie même au sein du groupe.

Un livre intéressant, on accroche assez vite.

Douze... une couverture sublime avec douze silhouette peu rassurante, marchant dans la neige... un livre dévoré il y a deux nuits et qui me hante encore.

Alexei Ivanovitch Danilov est mal au point : son armée est sur le point d’être battu par Napoléon (et donc par les français !) et son pays, la Russie, risque d’être occupé par cet empereur. Il fait appel aux Opritchiniki, des mercenaires redoutables. Douze d'entre eux arrivent et font des prouesses dans les batailles. Or, ils ne sont pas humaines : ce sont des vampires et Alexei devra rapidement les éliminer...

Oui, je balance vite la révélation parce qu'elle est elle-même prévisible. Mais ceux-ci (les vampires) sont à des années lumières de ceux de Twilight. Ici, ils sont démoniaques, ils tuent et mangent, ils vivent de la guerre... du coup, les scènes de dévorations sont assez gore.

Le cadre de l'histoire est très original et là ou beaucoup d'auteurs auraient donné le point de vue à un français, Jasper Kent le donne à un russe. Un héros pas 100% héroïque même s'il oeuvre pour le bien.

Je me suis sentie dans le froid, au milieu des soldats... la apparaît un défaut : il y a des moments ou on se noie des données militaires... mais nous sommes dans une guerre !

Autre défaut : je sais pas si c'est la traduction ou l'écriture mais certains passages sont médiocre au niveau du texte. Le reste est pourtant correcte.

J'ai apprécié les personnages, notamment Dominikiaa la catin et Iouda, un des douze mercenaires... dont la révélation finale le concernant est à tomber par terre !

En bref, un très bon livre vampirique. Quel dommage qu'on n'aura pas la suite. Mais c'est une lecture que je vous conseille absolument !

pas vraiment été embalé par cette histoire.

Je suis assez mitigée sur cette oeuvre . D'un côté , nous avons un contexte qui aurait pu offrir une bonne histoire et de l'autre , l'auteur tombe dans la simplicité et le téléphoné. Je trouve ça un peu dommage.

Un savant mélange entre les guerres napoléoniennes et le mythe du vampire . Ici, on brise les codes, fini le temps des vampires sensuels, attirants . Avec douze, nous devons faire face à des renégats, des vampires plus parias que dandys . Une histoire un peu convenue mais qui se laisse tout de même lire . Un rythme un peu lent mais une écriture qui compense . Bref, une œuvre convenable mais qui manque d'un je -ne- sais- quoi qui ferait toute la différence .