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Avec la collaboration de Clarisse Francillon et de l'auteur
Aussi quand tu partis, Yvonne, j'allai à Oaxaca. Pas de plus triste mot. Te dirai-je, Yvonne, le terrible voyage à travers le désert, dans le chemin de fer à voie étroite, sur le chevalet de torture d'une banquette de troisième classe, l'enfant dont nous avons sauvé la vie, sa mère et moi, en lui frottant le ventre de la tequila de ma bouteille, ou comment, m'en allant dans ma chambre en l'hôtel où nous fûmes heureux, le bruit d'égorgement en bas dans la cuisine me chassa dans l'éblouissement de la rue, et plus tard, cette nuit-là, le vautour accroupi dans la cuvette du lavabo ? Horreur à la mesure de nerfs de géant !
C’est un livre très complexe à lire, les phrases sont parfois très longues, il faut bien saisir le sens de chaque phrase, à la fois pour en comprendre le sens, mais aussi parfois quelques sous-entendus. Aussi, il y a pas mal de phrases dans d’autres langues, en espagnol, en allemand, en français, voire en italien, et parfois les traductions ne sont pas données, alors que bon, le sens n’est pas forcément évident, c’est un peu énervant, je n’ai pas osé demander les traductions à internet. Les lieux sont aussi très importants aussi, et encore une fois, je m’y suis perdue, bien qu’il y ait une description des lieux assez détaillée tout au début du roman. Enfin, il y avait aussi certaines références culturelles, dont j’ai su reconnaître la plupart, mais encore une fois, ce n’est pas forcément évident pour n’importe quel lecteur.
J’ai réussi globalement à comprendre ce qui se passait dans le roman (encore heureux !) mais je n’ai pas su apprécier toutes les digressions, je n’ai pas trop saisi l’essence du roman, où l’auteur voulait nous mener. Ce que je retiens surtout, c’est que « l’alcool, c’est mal », mais c’est évident que l’auteur voulait dire autre chose que ça.
Je n’ai pas trop eu de sympathie pour le personnage de Geoffroy, il me paraissait peut-être un peu trop « spaced out » pour être crédible. Certaines scènes avec lui sont assez touchantes en revanche. Je me suis un peu plus attachée à Yvonne, qui semble être vraiment à plaindre, assez sensible. Je n’ai pas eu l’impression de connaître bien la personnalité des deux autres personnages principaux, Jaques et Hugh.
Il y a de très beaux passages, à lire certains passages à voix haute (en anglais), on se rend compte qu’il y a une véritable poésie, une véritable esthétique dans l’écriture. J’ai l’impression d’être passée à côté de l’essentiel dans ce livre, tout m’a semblé assez amer, assez critique, mais très flou Je vais sans doute relire certains passages pour ancrer ce livre dans ma mémoire quand même, les lire à la lumière de ma première lecture, les lire un peu plus lentement.
J'ai tenté de lire ce livre pendant des années sans jamais parvenir à dépasser au mieux la page 100. Emporté dans le tourbillon d'une écriture pleine de symboles et de lumière. Celle du Mexique, celle de l'auteur, celle de l'amour dont je sais enfin qu'il trace l'irrémédiable nécessité de se convaincre, de nous convaincre, de son éternelle puissance. Quelque chose à laquelle on aspire et qu'à la fois on rejette tout en la désirant fermement... un premier cercle.
J'ai lu enfin la préface. Je ne lis jamais les préfaces, pensant, idiot, qu'elles gâchaient le plaisir de la lecture. Je voulais découvrir le livre par moi-même. Idiot. Encore une fois. Idiot de m'être ainsi refuser la lecture de ce livre depuis des années. Pour sûr, certains penseront que je fais là acte de pensée magique? Mais la magie réside dans ce long poème en prose qu'est "Au dessous du volcan". On pourrait n'y voir que l'histoire d'un alcoolique en quête de rémission. Rémission de ses péchés, rémission de son addiction, rémission de son amour. Mais on est entrainé dans l'enfer, peu à peu. On se laisse porter par la nonchalance, le destin, sur des chemins qu'on imagine concentriques jusqu'à nous écrouler, vain, remis, complet.
J'ai lu chaque mot. En manquer un eut été échouer dans la musicalité des phrases, dans la description des paysages, des scènes, de ces à-côtés qui règlent le roman comme un véritable univers auquel on cherche, l'auteur, les personnages, le lecteur, à se connecter pour retrouver de notre caractère entier et renaitre enfin dans ce jardin perdu, éden particulier, éphémère si l'on n'y prend garde.
On en revient avec une sorte d'insécurité mâtinée d'un plaisir incompréhensible: entre la mystique de la mort, omniprésente, et une manière de rêve qui parfois s'immisce dans le chapitre qu'on croit volontiers à l'irréalité du monde qui nous entoure tant les descriptions sont d'une telle précision que seul un rêve en puisse donner l'expression.
Il y a peu de livres aujourd'hui qui nous remplissent à ce point de sentiments, d'émotions, de connaissance, de passion. Peut-être parce qu'un tel livre, comme d'autres tout aussi puissants, est impraticable pour bon nombre, et c'est bien dommage de tout réduire de façon si superficielle.
Que l'on lise ce roman à 18 ans ou à 50 ans, l'effet reste d'une certaine manière similaire en ce sens que l'on reste à la fois émerveillé et stupéfait par sa richesse subjective et la profondeur de son analyse de la réalité humaine.
Sachant que dans cette histoire se déroulant au Mexique et comme le dit lui même Lowry, les xopilotes (les vautours) planent tout au long du livre.
Résumé
Traduit de l'anglais par Stephen Spriel
Avec la collaboration de Clarisse Francillon et de l'auteur
Aussi quand tu partis, Yvonne, j'allai à Oaxaca. Pas de plus triste mot. Te dirai-je, Yvonne, le terrible voyage à travers le désert, dans le chemin de fer à voie étroite, sur le chevalet de torture d'une banquette de troisième classe, l'enfant dont nous avons sauvé la vie, sa mère et moi, en lui frottant le ventre de la tequila de ma bouteille, ou comment, m'en allant dans ma chambre en l'hôtel où nous fûmes heureux, le bruit d'égorgement en bas dans la cuisine me chassa dans l'éblouissement de la rue, et plus tard, cette nuit-là, le vautour accroupi dans la cuvette du lavabo ? Horreur à la mesure de nerfs de géant !
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