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En 1992, l’URSS s’effondre et les Estoniens fête le départ des occupants russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute cette liesse et vit terrée chez elle. Aussi, quand elle trouve dans son jardin la jeune Zara, en grande détresse, elle hésite à l’accueillir. Les deux femmes vont cependant faire connaissance, et un lourd secret se révélera, lié au temps de l’occupation soviétique. Aliide a en effet aimé et protégé un résistant, Hans. Quarante ans plus tard, c’est au tour de Zara de venir chercher protection, et la vieille femme va décider de la lui accorder, quel qu’en soit le prix. En prêtant leur voix l’une aux deux femmes que réunit le roman, l’autre à Hans, l’homme aimé, Marianne Epin et Frédéric Meaux restituent l’émotion et l’intensité de ce « dialogue » entre les êtres qui résiste aux pires inhumanités.
Si elle recevait, en se mariant avec Martin, une sorte de sécurité, il y avait une autre chose importante qu’elle obtenait par le mariage. Elle devenait tout à fait comme n’importe quelle femme, ordinaire. Les femmes ordinaires se mariaient et faisaient des enfants. Elle en était devenu une.
On suit principalement dans ce roman le destin de deux femmes qui sont Zara et Aliide. L'intrigue se déroule essentiellement en Estonie sous occupation de l'URSS et post-URSS. Ça a été intéressant de m'immerger dans cette époque et ce pays qui m'est si mal connu et apprendre un bout d'histoire de ce pays. L'ambiance plutôt "froide" du roman nous immerge bien dans le récit et les protagonistes sont réalistes. Finalement une belle découverte, très captivante aussi bien d'un point de vue historique, mais aussi sur la vilenie humaine qui a tendance à immerger des cœurs à cause de la jalousie, du profit et de l'idéologie.
Ce roman végétait dans ma PAL depuis un bon nombre d'années, déjà et ne m'inspirait pas spécialement. Je me suis quand même décidée à l'en sortir, et j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Le contraste entre la vie simple et rythmée par des activités manuelles d'Aliide et le drame vécu par Zara était tout à fait poignant. Je me suis vraiment attachée à ces deux femmes à l'histoire et au destin tellement différent et pourtant semblable.
Il faut parfois sortir de sa zone de confort en matière de lectures aussi : c'est comme ça que l'on découvre parfois de vraies pépites.
positif : intéressant de connaître l'évolution de la population Estonienne depuis 1992 - on reconnaît que ce pays est resté dans la misère de nombreuses années et la corruption s'y est implantée.
négatif : dommage mauvaise traduction et l'auteur revient sur le passé de la guerre et bascule sur les années 1990 d'une page à l'autre - difficile de suivre
Un livre assez ennuyeux. Des détails, trop de détails pour pas grand chose. Une chronologie mélangée qui m'a fait perdre le fil trop facilement. Des passages qui devenaient soudainement vulgaires à souhait et d'autres ,qui, dans des scènes horribles ne racontent absolument rien.
La fin est vite fait bien fait je m'attendais un minimum à plus.
Très bon livre, mais très difficile à lire. Certains passages sont insoutenables et j'ai eu du mal à ne pas arrêter sur ces passages. Mais la fin est tellement stupéfiante, que j'encourage à le lire jusqu'au bout.
Estonie 1992. Une vieille dame découvre une jeune femme recroquevillée dans sa cour. Mais comme elle-même a un passé chargé et veut se faire oublier, elle met du temps à la faire entrer. Est-ce une rencontre de hasard ?
Entre la méfiance, la peur, le besoin de se soulager, elles vont, peu à peu, se dévoiler. Retour sur différentes époques et lieux. On apprend que la vieille dame, pour garder son beau-frère, dont elle était amoureuse, et après s'est débarrassée de sa soeur, le cachera dans la maison sous les yeux de son mari. Zara, quant à elle, fuit un proxénète. le tout entremêlé avec le passé stalinien et communiste avec, toujours ça et là, les odeurs qui sont toujours présentes. le tout en fait un roman historique qui dénoncent la souffrance des femmes et ce qu'elles ont subit, mais aussi leur combativité, leurs bassesses. Un début de roman qui demande un effort au lecteur. Une écriture de délicatesse et de brusquerie. Une histoire forte, noire, qui laissera son empreinte.
CE e roman a autant de qualité , que de défauts. Deux histoires, deux époques, mais ou les liaisons sont saccadés. on découvre l'horreur de l'urss, et redécouvre l'horreur de la prostitution. Malgré ces maladresses, le roman reste agréable, et je le recommande au moins pour son originalité
Résumé
En 1992, l’URSS s’effondre et les Estoniens fête le départ des occupants russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute cette liesse et vit terrée chez elle. Aussi, quand elle trouve dans son jardin la jeune Zara, en grande détresse, elle hésite à l’accueillir. Les deux femmes vont cependant faire connaissance, et un lourd secret se révélera, lié au temps de l’occupation soviétique. Aliide a en effet aimé et protégé un résistant, Hans. Quarante ans plus tard, c’est au tour de Zara de venir chercher protection, et la vieille femme va décider de la lui accorder, quel qu’en soit le prix. En prêtant leur voix l’une aux deux femmes que réunit le roman, l’autre à Hans, l’homme aimé, Marianne Epin et Frédéric Meaux restituent l’émotion et l’intensité de ce « dialogue » entre les êtres qui résiste aux pires inhumanités.
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