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Le Cœur des ténèbres s’inspire d’un épisode de la vie de Conrad en 1890 dans l’État libre du Congo mis en coupe réglée au profit de Léopold II. De cette expérience amère, l’écrivain a tiré un récit enchâssé dont chaque élément, à la façon des poupées russes, dissimule une autre réalité : la Tamise annonce le Congo, le yawl de croisière la Nellie le vapeur cabossé de Marlow, truchement de Conrad. Ces changements d’identité sont favorisés par les éclairages instables au coucher du soleil ou par le brouillard qui modifie tous les repères et dont émerge Kurtz. Présenté par de nombreux personnages bien avant d’entrer en scène, celui-ci fait voler en éclats toutes les définitions et finit par incarner le cœur énigmatique des ténèbres : le lieu où se rencontrent l’abjection la plus absolue et l’idéalisme le plus haut.
Je reverrai ce spectre éloquent aussi longtemps que je vivrai, et je la reverrai, elle aussi, une Ombre tragique et familière, ressemblant dans ce geste à une autre, tragique aussi, et ornée d'amulettes impuissantes, tendant la nudité de ses bras bruns par-dessus le scintillement du fleuve infernal, le fleuve des ténèbres. Elle dit soudain très bas, "Il est mort comme il a vécu".
Livre mythique dont la trame inspira Apocalypse Now, j’ai plutôt eu la surprise de lire un conte métaphorique sur les tréfonds de l’âme humaine alors que je m’attendais à n’y trouver qu’une dénonciation de la violence coloniale au Congo.
Certes, la colonisation y est dépeinte pour la saloperie qu’elle était et sert de trame à cette remontée du fleuve. Mais on pourrait presque y lire que Conrad voyait ces ténèbres comme celles qui se trouvent au fond de chacun de nous, que cette jungle n’est que notre âme lorsque nous plongeons dans nos tréfonds.
Un livre à nombreuses facettes permettant foule d’interprétations et qui mérite amplement de multiples lectures
noid.ch
On ne peut pas retirer à ce livre qu'il est magnifiquement écrit. La narration est vraiment belle, les images qui s'en dégagent sont superbes. Cependant, c'est pour moi tout ce qu'il y a de positif à dire sur ce roman. Je n'ai pas du tout accroché avec le récit lent et terne, qui m'a paru incroyablement plat et long, et pour lequel je n'ai absolument rien ressenti d'autre que de l'ennui. Le contexte colonial ne m'a pas du tout accrochée, les personnages non plus, et l'histoire encore moins.
C'est un de ces romans bien écrits, un brin poétique, mais qui ne m'embarque pas du tout. Je pense que l'envie de bien écrire la dénonciation de l'esclavagisme s'est faite aux dépens de ce qui est dit : il n'y avait pas assez de suspens pour me donner envie de continuer. Je retiendrai certaines phrases, mais pas le roman.
Je connaissais de nom le prestige et la reconnaissance porté à cet auteur. Et je peux confirmer tout cela après ma lecture. J'ai été bouleversé par la version des faits du personnage et le chemin de pensée qu'il a parcouru.
Ce livre peut paraître au premier abord peu engageant. L'écriture de Conrad trop convenue, trop classique (?) mais la magie opère, cette description de ce voyage empirique, "maudit", presque initiatique est fascinante. Toutes les sensations sont là. C'est bien le coeur de ténèbres. On se surprend à trouver en fait ce livre bien court et la fin tout en amertume vous donne envie de prolonger ce voyage empoisonné.
Je n'ai pas tout compris et j'aurais abandonné la lecture si ce n'était pas pour mon cours de littérature. Aussi, c'est peut-être un vieux livre, mais il en reste toujours que je n'apprécies pas particulièrement lire des propos racistes. Je déconseille.
Après avoir bourlingué sur toutes les mers du monde, Charlie Marlow obtient, par l’entremise d’une vieille tante, un engagement comme capitaine d’un vieux vapeur sur un grand fleuve africain. Mais à son arrivée à l’embouchure du fleuve, il apprend que son navire a coulé. Il va lui falloir le renflouer et le réparer. Non sans peine, il finit par y parvenir. Sa première mission consistera en une remontée du fleuve jusqu’à atteindre un poste lointain fondé par un certain Kurz qui a obtenu de belles réussites dans le trafic de l’ivoire. Mais, encore à l’approche, Marlow et son équipage sont accueillis par des volées de flèches et de sagaies projetées par des autochtones déchainés. Le poste semble en fort piteux état. Qu’est devenu donc leur correspondant ? Est-il même encore en vie ?
« Au cœur des ténèbres », ouvrage publié en 1899, est à la fois un roman d’aventures et un roman noir, tant le propos est sombre et négatif. L’intrigue simple voire basique a sans doute été inspirée par l’expérience de Conrad qui fut lui-même capitaine d’un steamer et qui remonta le fleuve Congo. Sa description de la réalité des débuts de la colonisation peut fortement déplaire à certains. C’est du « Tintin au Congo » puissance dix ! Les Africains ne sont que de grands enfants apeurés par le timbre impérieux d’une voix d’européen. Lequel est arrivé quasiment seul à se tailler une place de potentat local aussi cruel que divinisé. Les personnages sont pour la plupart pleins de failles, de désenchantement, malades, au bout du rouleau, à la limite de la folie, voire de purs mégalomanes. Le style a pas mal vieilli. Il est très descriptif et un brin « filandreux ». Pas le meilleur ouvrage de Joseph Conrad !
Résumé
Le Cœur des ténèbres s’inspire d’un épisode de la vie de Conrad en 1890 dans l’État libre du Congo mis en coupe réglée au profit de Léopold II. De cette expérience amère, l’écrivain a tiré un récit enchâssé dont chaque élément, à la façon des poupées russes, dissimule une autre réalité : la Tamise annonce le Congo, le yawl de croisière la Nellie le vapeur cabossé de Marlow, truchement de Conrad. Ces changements d’identité sont favorisés par les éclairages instables au coucher du soleil ou par le brouillard qui modifie tous les repères et dont émerge Kurtz. Présenté par de nombreux personnages bien avant d’entrer en scène, celui-ci fait voler en éclats toutes les définitions et finit par incarner le cœur énigmatique des ténèbres : le lieu où se rencontrent l’abjection la plus absolue et l’idéalisme le plus haut.
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