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Commentaires de livres faits par claudiamgt

Extraits de livres par claudiamgt

Commentaires de livres appréciés par claudiamgt

Extraits de livres appréciés par claudiamgt

- Les empires naissent et meurent, grogna-t-il en se redressant de toute sa taille, mais peu importe. Ce qui compte, c'est qu'ils sont apparus, et qu'en leur temps des hommes ont vécu avec honneur et se sont battus pour ce en quoi ils croyaient. Ce qui compte, c'est ce que nous faisons du temps qui nous est donné.
Morath se retourna au de sa voix et équarquilla les yeux de surprise. Une main se tendit vers Sigmar et des éclairs de feu jaillirent de ses doigts. Des rideaux de flammes apparurent autour de l'empereur, mais il sourit lorsque les runes de son armure crépitèrent a leur tour pour les contrer.
Il traversa indemne le brasier et Ghal Maraz semblait bruler dans sa main.
- Tu n'as aucun pouvoir sur moi, dit Sigmar. Ton désespoir ne signifie rien, car je ne crains pas le futur. Que je meure et que mes œuvres deviennent poussière ne rend pas mon existence futile. Vivre éternellement et ne rien créer de valable, voilà ce qui est futile. Tu n'as pas ta place dans ce monde, nécromant. Tu aurais du mourir il y a bien longtemps, et je suis la pour envoyer ton âme dans l'au-dela et vers les tourments qui t'attendent.
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date : 21-12-2011 par ludo
Ainsi mourut Fingolfin, Grand roi des Noldor, le plus fier et le plus vaillant des anciens Roi des Elfes. Les Orcs ne se vantèrent point de ce duel aux portes d'Angband et les elfes ne l'ont pas mis dans leur chants, car leur tristesse était trop profonde. Pourtant le récit en a été conservé : Thorondor le Roi des Aigles, en porta la nouvelle à Gondolin et à la lointaine Hithlum.
Morgoth prit le corps du roi des elfes, l'écrasa et voulut le jeter aux loups, mais Thorondor descendit en hâte de son aire, la-haut sur les sommets des Crissaegrim, plongea sur Morgoth et lui déchira le visage. Les ailes du roi des aigles faisaient le bruit des orages de Manwë, il saisit le corps dans ses serres puissantes et s'élança au-dessus des flèches des orcs, emportant Fingolfin. Il le déposa sur un pic montagneux qui fermait le nord la vallée secrète de Gondolin et là Turgon vint construire un tombeau de pierre pour son père. Plus jamais un orc n'osa passer près de cette tombe ou même s'en approcher jusqu'à ce que Gondolin s'effondrat et que la trahison revint a nouveau parmi ses habitants. Depuis ce jour, Morgoth marcha plus que sur un pied, la souffrance de ses blessures ne fut jamais guérie, non plus que la balafre par Thorondor.
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Et ainsi toutes ces destinés des fées se tressent en une seule mèche, et cette mèche est le grand conte d'Eärendel; et maintenant sommes-nous arrivés au commencement véritable de ce conte-là.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Tuor se dressa alors sur le chemin de cette bête, mais il fut séparé d'Egalmoth, et ils le poussèrent en arrière jusqu'au milieu même de la place auprès de la fontaine. Là il fut épuisé par la chaleur étranglante et fut jeté à terre par un grand démon, Gothmog lui même, le seigneur des Balrogs, le fils de Melko. Mais voici ! Le fils d'Ecthelion, dont le visage était de la pâleur de l'acier gris et dont le bras-bouclier pendait sans vie de coté l'emjamba comme il tombait; et ce gnome fonça sur le démon, et pourtant ne lui infligea pas la mort, mais reçu une blessure à son bras droit si bien que son arme lui échappa. Alors bondit Ecthelion, seigneur de la Fontaine, le plus beau parmi les Noldoli, droit sur Gothmog alors même que celui-ci levait son fouet, et il enfonça au plus profond de son sein maléfique son heaume qui avait une pointe sur le dessus, et il serra ses jambes autour des cuisses de son ennemi ; et le balrog hurla et tomba en avant ; mais tous deux chutèrent dans le bassin de la fontaine du roi qui était très profond. Là cette créature trouva sa destiné mortelle; et Ecthelion sous son fardeau d'acier coula dans les profondeurs, et ainsi périt le seigneur de la Fontaine après batailles et flammes en des eaux fraiches.
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Puis il souleva Túrin sur ses épaules, et cria à ses hommes : "Que l'heritier de la maison de Hador voie l'éclat de vos épées !" Et cinquante épées jaillies du fourreau flamboyèrent au soleil, et la cour résonna du cri de guerre des Edain du Nord : Lacho calad ! Drego morn ! Que flambe le Jour ! Que fuie la Nuit !
Enfin Húrin sauta en selle, et on employa son oriflamme mordoré, et les trompettes retentirent encore une fois dans l'air du matin ; et ainsi Húrin Thalion s'en fut chevauchant vers Nirnaeth Arnoediad.
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"Avant que vous repartiez dans la foret,dit-il enfin,en gardant les yeux baisés,je compte demander a Renn de rester ici.avec moi.
Torak se figea.
-et je voulais avoir ton avis reprit Bale.
Son compagnon ne dit mot
-Qu'est-ce qui t'arrive? demanda le phoque
Torak se releva d'un bond.un frisson de colere s'était emparé de lui.Son coeur cognait fort dans sa poitrine.Une sensation désagréable.Il fixa le jeune phoque,si beau,plus agé,et qui contrairement a lui,apartenait a un clan.Ilsavait que s'il restait,cela finirait par une bagarre.Et que,cette fois,ce combat n'aurait rien d'un jeu.
-Renn fera comme elle le voudra finit-il par articuler.
-mais toi qu'est-ce que tu en pense?
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Loup ralentit le pas,dérapa,s'immobilisa.
L'Etrange se dirigeait vers le corps sans défense de Grand Sans Queue.
Loup hésita.ecartelé.
Qu'était-il censé faire?Devait-il aller trouver sa soeur de meute?Ou bien protéger Grand Sans Queue
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-Qu'est-ce que t'a fait tenir le coup? murmurai-je. Tu te souviens?
-Il acquiesça d'un signe de tête, mais refusait de ma regarder. Voyant qu'il ne développait pas, je me tournai pour me mettre en face de lui.
-Quoi? C'est un secret? Est-ce que je ne connais pas tous les secrets obscurs et profonds des Drake, depuis le temps?
Il s'agite, mal à l'aise.
-J'imagine.
-Bon, alors?
-Toi.
Je ravalai ma salive, stupéfaite.
-Moi?
-Ouais.
-Il se leva et s'avança jusqu'à la porte, où il s'arrêta un très court instant.
-Tu m'as permis de tenir.
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Kieran Black s'avança vers nous d'un pas majestueux, suivi par des gardes. Son visage était tout en angle; son sourire, féroce et insolent. dans ses mains il tenait une boite en bois incrustée de perles. Avant que nous puissioons bouger ou parler, il ouvrit le couvercle. A l'interrieur du sang dégoulinait d'un coeur a travers les charnières en fer.
- Votre Mjesté, annouça-t-il. Le coeur de Solange Drake.

Tout s'arrêta.
Je ne parvenais pas à détourner les yeux du morceau de rouge et saignant qui se trouvait dans la délicate boite. Le sang, en dégoulinant, faisait rosir les perles. J'étais incapable de former une idée cohérente, incapable de bouger ; c'est à peine si je pouvait respirer.
Pas Solange. Pas Solange.
(fin du chapitre 22; debut chapitre 23)
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Il m'a araché l'oreiller de ma poigne et m'a fait reculer jusqu'à ce que je me heurte au mur, ses bottes de motard contre mes orteilles.
J'essayais de reprendre mon souffre pour finir ma phrase et le traiter de tous les pires noms qui me traversaient l'esprit, lorsque Patch tira sur la bordure de mes souvetements et m'attira encore plus près. Ses yeux étaient d'un noir liquide, sa respiration lente et profonde.
Je restai imobile, suspendue entre lui et le mur, mon pouls s'intensifiant au fur et à mesure que je me rendais compte de son corps, de son parfum masculin de cuir et de menthe s'attardant sur sa peau.
J'ai senti ma résistance s'en aller..
Soudain, en n'écoutant que mes propres désires, j'ai enroulé mes doigts dans son tshirt et l'ai tiré contre moi. Cela faisait tellement du bien de l'avoir tout contre moi a nouveau
Avez vous apprécié cet extrait ? +80
Nomar se metamorphosa en une créature dont le museau allongé rappelait celui du crocodile. Les apprentis furent saisis d'horreur et les palefreniers filèrent dans l'écurie.
Quand aux paysans qui se trouvaient dans la cour, ils s'empressèrent de se cacher partout où il le pouvaient. Mais la nouvelle apparence de Nomar n'impressiona nullement Farell.
-Si tu refuses j'immolerait cet enfant sur l'autel de Lubride et je deviendrai mille fois plus fort, le menaca Akuretari.
- Je ne vous laisserai jamais faire du mal a mon fils !
Un halo indigo entoura instantanément le mage. A la vue de cette magie céleste, le dieu déchu voulut s'éclipser, mais Farell fut plus rapide. Il leva brusquement la bras et la griffe cracha son venin. Le rayon bleuâtre attaignit la divinité et le terrassa. Ses épaules n'avait pas encore heurté le sol que le renégat fonçait sur lui.
- Si tu me détruit tu ne reverra jamais ton fils !
- Mais je sauverai les autres ! rugit Farell.
Il se jeta sur le reptile et lui enfonca la petite du dragon dans la gorge. Ses dents acérés s'y plantèrent. Akuretari poussa un cri strident qui ébranla les fondations du chateau. S'il ne reagissait rapidement il serait pulvérisé. De sa longue queue de gavial, il se mit à frapper violemment l'homme qui sapait son essence. La douleur fit trembler le magicien, mais il ne lacha pas prise. Desespéré, le dieu déchu planta ses griffes dans le thorax de son assaillant. Farell faiblit et Akuretari en profita pour le repousser de toutes ses forces.
Le mage meurtri vola dans les airs et s'écrasa durement contre le sol.
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- Où est Nicholas ? demanda Kieran.
- Il est enfermé dans un placard, dit Lucy avec une satisfaction sinistre.
Après un instant de silence interdit, Quinn laissa échapper un rire.
- Tu as enfermé ton petit copain dans un placard ? demandai-je.
- Trop cool, fit Chloé.
[...]
Lucy haussa les épaules.
- Ca lui apprendra. Il m'y a enfermée la semaine dernière.
Kieran leva les yeux au ciel.
- Il essayait de te sauver la vie.
- Peu importe. Ne m'oblige pas à t'y enfermer aussi.
Avez vous apprécié cet extrait ? +23
A mesure que le silence devenait plus oppressant, elle se mit à fredonner dans sa barbe l'air de Mission impossible.
Solange étouffa un rire de surprise.
- T'es dingue ou quoi ?
- Il faut que tes frères méditent. Ils sont tous stressés et leur qi est en train de se tasser. Ca doit pas être agréable.
- Je sais même pas ce que ça veut dire ! lui lança Nicholas d'un ton hargneux. Mais le but, c'est d'éviter de se faire remarquer. Tu nous aides pas beaucoup.
Lucy adressa un large sourire à Solange.
- Il est trop mignon quand il essaie de la jouer mâle dominant.
- Je plaisante pas, Lucy.
Elle lui tira les cheveux.
- Je sais bien. Mais on vient à peine de quitter l'allée.
- Si tu continues à parler, je planquerai tout ton chocolat, promit Nicholas.
Lucy tira la langue, mais elle cessa son verbiage.
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"Je ne te regarderai plus jamais avec les mêmes yeux. Je ne serrai plus jamais cette fille là. La fille qui revenait en courant chaque fois que tu la repoussais, la fille qui t'aimais coûte que coûte." Belly
Avez vous apprécié cet extrait ? +45
-alors tu es revenue.
en dépit de son ton affirmatif ,je lis l'interrogation dans
ses yeux.
j'acquiesce.hausse les épaules.et lutte pour dissimuler
tout signe de nervosité,indécise quand à l'attitude à adopter.
visiblement lui à déjà tranché.
-ça me fait plaisir de te voir.
-Vraiment ? je rétorque du tac au tac.
je regrette aussitôt ce ton, ce mot,en le voyant tressaillir ,
et baisser les yeux d'un air triste.Mais maintenant que c'est
dit ,pas moyen de revenir en arrière.
-tu m'as manqué.
IL esquisse un geste,tendant une main vers moi,mais
très vite elle retombe le long de son corps
-ton visage,ton parfum... tout chez toi m'a manqué.
Son regard caressant enveloppe lentement,comme la
plus tendre des étreintes.
-et même si tu décidais de ne plus jamais m'adresser
la parole ,rien n'y ferait.Mes sentiment pour toi ne chan-
geront jamais Ever.
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Zoey : Est-ce que Lucie est...
Aphrodite : Morte ? Oh non ce n'est pas ça ! Elle a simplement imprimé avec quelqu'un d'autre !
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"Peut-être parce que, comme chacun sait, le grognement est l'un des modes de communication majeurs des garçons..."
Avez vous apprécié cet extrait ? +45
J'étais devenue insensible au charme érotique du prince faë de volupté fatale. À présent, ma drogue, c'était Jéricho Barrons.
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2) Clary/Jace.

Jace prit la main de Clary dans la sienne et dit. "Dis le encore"
- Je ne te quitterai jamais, répondit Clary.
- Peu importe ce qu'il arrivera, ou ce que je pourrais faire?

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"Bien". Dit-il. "Gracieuse comme un flocon de neige qui tombe".

"Est-ce que j'ai crié ?" demanda-elle, curieuse. "Tu sais, sur la descente ?"

Il aquiessa. "Heureusement qu'il n'y a personne à la maison, sinon ils coiraient que je suis en train de t'assasiner!"

"ah, tu ne pourrais même pas m'atteindre". Elle leva une jambe et fit une pirouette en l'air.

Les yeux de Jace étincelèrent. "Tu veux parier ?"

Clary connaissait cette expression. "non" dit-elle rapidement. "Quoique tu veuilles faire tu..."

Mais il l'avait déjà fait. Quand Jace bouge rapidement, ses mouvements deviennent presque invisible - elle vit sa main se poser sur sa ceinture - et ensuite quelque chose flasha dans les airs. Elle entendit un son alors que la corde au dessus de sa tête céda. Libre, elle tomba à pic - trop surprise pour crier - directement dans les bras de Jace. Ils partirent en arrière et s'étalèrent ensemble sur le tapis derrière eux, Clary sur Jace. Il lui sourit.

"Cette fois" dit-il "c'était beaucoup mieux, tu n'as même pas crié."

"Je n'en ai pas eu l'occasion!". Elle avait le souffle court, et ce n'était pas seulement du à l'impact de la chute. Etre étendue ainsi sur Jace, sentir son corps contre le sien, rendit sa bouche sèche et les battements de son coeur s'emballèrent.
Elle avait pensé que peut-être sa réaction physique face à lui - ou leur réaction physique face à l'un à l'autre - d'estomperait avec leur familiarité, mais ça n'est pas arrivé. C'est même pire - ou mieux -, suppose-t-elle, tout dépend de quelle point de vue on se place.
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" Je t'en prie. Il suffirait de ne rien dire, de faire semblant..."
- "Il n'y a pas de semblant qui tienne, répliqua Jace d'un ton définitif. "Je t'aime et je t'aimerai jusqu'à ma mort, et si il y a une vie après la mort, je t'aimerai encore là."
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"Clary fit un bruit étonné, mais ne protesta pas, même quand Jace l'a souleva du sol et la porta jusqu'au lit.
Ils s'y étendirent ensemble, écrasant au passage quelques lettres, Jace poussa la boîte
de côté avec son pied pour faire la place pour eux. Son cœur frappait à l'intérieur de sa poitrine tambourinant sur ses côtes. Ils n'avaient jamais été dans un lit ensemble comme cela auparavant, non vraiment - il y avait eu cette nuit dans sa chambre à Idris, mais ils s'étaient à peine touchés. Jocelyn était vigilante de ne jamais les laisser passer la nuit dans la même pièce. Jace se disati qu'elle se méfiait et il pouvait à peine la blâmer. Il doutait qu'il se soit beaucoup aimé lui même en pareille situation.
"Je t'aime,"chuchota Clary. Elle lui retira sa chemise, et du bout des doigts traça les cicatrices sur son dos et la cicatrice en forme d'étoile sur son épaule, qui était la jumelle de la sienne, une relique de l'ange dont ils partageaient le sang tous les deux. "Je ne veux plus jamais te perdre"
Jace fit glisser sa main sur sa joue, le long de sa gorge, jusqu'au premier bouton supérieur de son chemisier"....
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- Enlève ton tee-shirt, intima-t-elle.
- J'ai des sentiment, tu sais, rétorqua-t-il. Je ne veux pas qu'on m'aime seulement pour mon corps.
- La ferme, minus. Enlève ton tee-shirt.
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Les lèvres de Shane, à la fois tièdes et moites, douces et avides, lui arrachèrent un petit gémissement. Il savait exactement où placer ses mains ..."
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Terrifié, Eragon leva les yeux au ciel. Il était vaincu. Saphira risquerait sa vie pour lui, comme elle l'a déja fait. Et Arya serait capturé de nouveau. Ou tuée. Pourquoi tout cela s'achevait-il ainsi ? Pourquoi tant d'injustice ? Tout ça pour rien.
Alors qu'il regardait Isidar Mthrim, si haut au-dessus de son corps torturé, il perçut un éclair aveuglant. Une seconde plus tard, un coup de tonnerre éclatait. Puis la vue lui revint ... et il n'ent cru pas ses yeux.
L'etoile de saphir avait éclaté. Il se mit à grêler d'énormes morceaux semblables à des dagues. Fondant tête la première , au centre du hall, apparu Saphira. Sa machoire était grande ouverte ; de ses naseaux s'échappait une longue langue de feu d'un jaune vif teinté de bleu. Sur son dos se tenait Arya, les cheveux voltigeant sauvagement, le bras tendu, la paume scintillant, envellopée d'un nuage vert de magie.
Eragon eut l'impression que le temps ralentissait. Il vit Durza tourner la tête vers le plafond. Le choc, puis la colère déformèrent les traits de l'Ombre. Il eut un rictus de défi, leva la main et visa Saphira. Un mot se forma sur ses lèvres.
Une reserve de force ignorée envahit soudain Eragon, venue de la partie la plus profonde de son être. Ses doigts s'enroulèrent d'eux-mêmes autour du pommeau de son épée. Il plongea à travers la barrièe de son esprit et mobilisa sa magie. Toute sa souffrance et toute sa rage se ramassèrent en un seul mot:
-Brinsingr!
Zar'roc brilla d'une lumière sanglante. Des flammes sans chaleur coururent le long de la lame.
Le Dragonnieer se rua en avant...
... et planta son épée dans le coeur de Durza
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Chapitre 1- Le Maître du dragon.
En acceptant dse devenir une fée, Nartrach avait visé deux buts forts distincts: d'abort, avoir deux bras comme tout le monde, puis épouser la belle Améliane, fille du capitaine Kardey et du Chevalier Ariane. Le jeune homme n'avait pas du tout songé aux souffrances que lui causerait cette transformation, car la constitution des fées ne ressemblait en rien à celle des humains. Le Roi Tilly avait été tres suspris que le nouveau prétendant de sa petite-fille lui fasse une telle demande. Il n'avait procédé à cette délicate opération que sur une seule personne depuis le début de son règne, soit le capitaine Kardey. Il l'avait d'ailleurs fait sans le consentement de ce dernier, puisqu'il était déjà mort à son arrivée au palais.

Nartrach avait d'abort dû préparer son corps. Pendant des jours, il n'avait absorbé que le nectar extrait des fleures géantes, du Royaume des fées. À la grande susprise de l'Émérien, il n'avait pas été tiraillé par la faim, tandis qu'il s'occupait de son jeune dragon, Narcarat. Celui-ci avait grandi au nord-est de la montagne de Cristal, au milieu d'un troupeau de juments-dragons, mais il se sentait chez lui n'importe où, pour autant que son maitre s'y trouvait aussi. Malgrés sa taille, la bete rouge se déplacait avec beaucoup de délicatesse entre les arbres de cristal, les gigantesques champignons et les fleurs multicolores. Elle dormait pres de la riviere, non lion du chateua de verre, et laissait meme les grenouilles l'approcher sans chercher à les croquer, car elle était végétarienne.

Lorsque Tilly sentit le prétendant de sa petite-fille enfin pret, il l'emmena dans une étrange piece circulaire. «On dirait que je viens de pénétrer dans une sphère géante», songea Nartrach en se tordant le cou pour regarder partout.
-C'est la salle des regrettés,expliqua le Roi des Fées.
-«Regrettés» comme dans «décédés» ?
-Pas dans le sens où les humains l'entendent.
- Pourquoi suis-je ici, exactement? s'inquiéta Nartrach.
-Parce que c'est l'étape la plus importante de ta métamorphose.
-Je dois mourir?
..................

Nartrach ferma les yeux et fit de gros effort pour ralentir les battements de son coeur. Le monarque se mit alors à chanter d'une voix si douce que l'Émérien sombra dans le sommeil. Une fois que ce dernier fut profondement endormi, Tilly posa la main sur son visage et stoppa sa respiration.....
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