J’ai eu le bonheur de découvrir et de lire Marcas, le tout nouveau roman des deux auteurs Giacometti/Ravenne.

Autant lever le mystère tout de suite j’ai adoré !

Antoine Marcas n’est vraiment pas un personnage comme les autres, puisque en plus d’être policier, il est franc-maçon. Un sujet qui interpelle dont je connais très peu de choses et qui se révèle être très intéressant.

Je n’ai lu jusqu’à présent que les trois tomes de la saga du Soleil noir dont vous pouvez retrouver les chroniques sur le blog et j’ai dû lire il y a très longtemps la première enquête d’Antoine Marcas : Le rituel de l’ombre, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas poursuivi la série (chose que je vais très vite réparer ! je n’ai pas fini de vous en parler !! )

Malgré cela je suis parvenue à très bien suivre l’histoire, certains faits arrivés dans les autres romans sont rappelés et expliqués brièvement, ce qui fait que je ne me suis pas sentie perdue.

C’est une lecture inédite sur bien des aspects.

En premier nous avons notre actualité du moment, Antoine Marcas se retrouve dans une France échauffée et en colère avec la crise du Covid, les manifestations des gilets jaunes et ce qui va avec. Des élections présidentielles à venir et un fameux rituel très recherché qui pourrait tout changer.

Ensuite nous avons une légende, une malédiction sur un château et ses habitants qui m’a bien fichue la trouille par un moment tellement j’étais dedans.

Tout ça réunit devient la dernière enquête d’Antoine Marcas.

Ma lecture à été passionnante et en plus avec ce nouveau roman, j’ai eu une surprise de taille puisqu’elle a été enrichie avec un contenu interactif présenté par les deux auteurs qui m’a permise de voir certains lieux du roman mais aussi certains dossiers historiques. (Je vous invite à aller voir mon article de blog pour un peu plus de précision.)

Ce fut une expérience des plus captivante.

J’en ai déjà trop dit, le mieux c’est de garder un peu de mystère.

A votre tour, de le lire et de le vivre !

Ce deuxième opus est la suite directe du premier tome, on retrouve donc les mêmes personnages quelques temps après Le triomphe des ténèbres en 1941.

J’ai tout autant adoré que le premier. La course contre la montre pour retrouver les swatiskas est plus que jamais captivante ainsi que « leurs soi disant propriétés », totalement passionnant !

Bien sûr les faits sont romancés et tout n’est pas réel mais je trouve que l’histoire que les deux auteurs exposent est très intéressante !

Le bien et le mal s’affronte !

J’ai retrouvé mon personnage « Chouchou » Tristan qui me plaît de plus en plus ! J’aime aussi beaucoup Laure ! J’ai eu du mal à poser ce livre, je voulais toujours en lire plus et les derniers chapitres sont tellement haletants et géniaux, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu cette sensation !

Je recommande à fond surtout si vous aussi, vous aimez les romans d’aventures mêlés à l’Histoire avec son lot de mystère et de croyance. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises !

C’est la première fois que je lis Estelle Tharreau.

Tout d’abord ce qui m’a subjuguée, c’est cette écriture pinçante, cruellement sombre et poétique à la fois.

Au fil de cette lecture, je me suis laissée envoûtée et engloutie par les eaux noires.

Les eaux noires qui sont omniprésentes, tout le long de cette histoire. Elle sont les témoins des drames passés et recrachent tout.

Que s’est t’il passé ce fameux soir de novembre ?

Jo, une mère qui élève seule sa fille depuis la mort de son mari veut le savoir à tout prix. Jo est en train de vivre ce que redoute toutes les mères, une tragédie qu’aucune mère au monde ne devrait vivre, la disparition de son enfant.

Evidemment, personne n’a rien vu.

Jo va chercher cette vérité quitte à se mettre tout le monde à dos. Mais n’est-ce pas déjà fait ? Ces gens qu’elle a côtoyés pendant si longtemps vont se montrer haineux, pourquoi ? Personne ne lui tendra la main. Jo va se battre seule face à cette communauté si cruelle à son égard. J’ai trouvé la psychologie des personnages tellement réaliste.

Les rumeurs les plus folles vont se mettre à courir.

L’engrenage est enclanché… Une mécanique bien huilée …

Tic tac, tic tac…

Qu’est-ce que j’ai aimé cette tension qui vous tient en haleine jusqu’au bout, jusqu’à ce que la vérité soit dévoilée, pour que les eaux noires puissent se retirer et tirer leurs révérences.

Un conseil : jetez vous dessus !

Bonne réflexion et à bientôt…

Je remercie les Editions Taurnada pour la découverte et cette excellente lecture !!

Ce deuxième tome m’a bien malmenée puisque tout ce que j’avais espéré pour les personnages n’a jamais eu lieu. Ils étaient tous si unis dans le premier tome, qu’ici ils existent séparément tant bien que mal.

Tout est plus sombre…

Je me suis encore plus attachée au commandant Névil Garvianne qui souffre beaucoup dans cet opus, il est si touchant, j’en ai voulu à tout le monde de lui infliger toutes ces blessures et cette peine à laquelle j’ai été très sensible ! Tous les secrets, les non-dits m’ont mise à mal pour lui.

L’univers aussi souffre, puisque la guerre éclate pour de bon cette fois !

J’ai été déstabilisée par cette suite à laquelle je ne m’attendais pas, l’écriture est toujours aussi agréable et fluide, Il est aussi bon que le premier tome, je garde une légère préférence pour celui-ci mais c’est juste une affaire de goûts et de ressentis.

J’ai trouvé la fin cruelle pour le lecteur puisque le roman s’arrête en plein cliffhanger. Il faudra attendre un 3 -ème tome pour savoir la suite! Tout ce que j’espère c’est qu’il sorte assez vite, je pense que ce ne sera pas avant un an, je n’ai eu aucune confirmation donc j’espère que ça ne prenne pas plus de temps, c’est tout ce que je souhaite.

C’est difficile pour moi d’en dire plus sans spoiler ! Je déteste ça, la lecture n’est pas la même quand l’intrigue est révélée. J’aimerais rentrer dans les détails, ce serait tellement plus facile si toi aussi tu l’avais lu ! Je pourrais en discuter plus aisément avec toi !

C’est un nom dont je n’avais jamais entendu parler : Nancy Wake pourtant c’est la femme la plus décorée de la Seconde Guerre Mondiale.

Ce roman retrace son incroyable parcours ! Et quel parcours !

Nancy Wake ne s’est pas démontée, elle aurait pu pourtant quand son mari a été fait prisonnier mais non, elle a eu un courage extraordinaire. Il a fallut qu’elle se fasse acceptée par les hommes et nous savons tous à quel point cela peut être difficile. Imagine toi à l’époque, les préjugés sur les femmes étaient encore pire que maintenant.

Un film sur ce récit est en cours d’adaptation, d’ailleurs ce roman à été écrit d’après le scénario du film, ce qui ce ressent très bien à la lecture. Il y a de l’action, les scènes sont très cinématographiques.

Ce n’est pas un coup de cœur car l’écriture n’est pas assez intense pour moi mais je le conseille fortement pour ce beau portrait de femme à connaître.

C’est le deuxième roman que je lis de l’autrice. Avant celui-ci, j’ai adoré lire Silences Glacials qui vient tout récemment de sortir aux éditions Pocket et que je recommande si jamais tu as envie de le découvrir !

Avec une ombre sur l’univers, on change totalement de registre puisque ça se passe comme son nom l’indique dans l’univers !

J’ai retrouvé ici les mêmes codes que dans Silences Glacials à savoir Romance et Action que Gwendoline Cachia sait très bien marier.
L’univers créé par Gwendoline Cachia est très compréhensible, d’habitude je mets toujours un petit temps à vraiment rentrer dans le livre, ici, ça s’est fait tout de suite !

J’ai aimé l’intrigue et les personnages, le seul truc que je reprocherai c’est que les événements mis en place ce sont terminés un peu trop rapidement à mon goût (je ne peux te dévoiler ces événements sans les spoiler, si tu veux plus de précisions, je te les donnerais en message privé).

Evidemment il reste de nombreuses zones d’ombres puisque c’est le premier tome d’une trilogie donc forcément, il ne répond pas à toutes les questions.

J’ai très hâte de lire le second tome et de retrouver Méliana et Névil auxquels je me suis déjà attachée !

Cupcakes & Co (caïne) est en exclusivité chez France Loisirs cet été 2021 avec un nouveau look très réussi, un très beau travail a été réalisé sur le livre et sa mise en page pour un prix très mini (si tu veux voir le résultat, plusieurs photos sont dans mon article de blog, j'ai même fait des Cupcakes ;))

J'ai donc eu l'immense plaisir de le découvrir sans connaître l'autrice.

Je suis donc partie dans cette lecture d’apparence gourmande sans aprioris.

Quelle probabilité y a-t-il à se faire poursuivre par la Mafia russe dans un coin de la France et de se faire protéger par un super policier sorti de nulle part, de partir avec lui dans un road trip avec des situations les plus rocambolesques les unes que les autres.

Oui l’histoire est invraisemblable, dans la vraie vie ça ne se passerait pas comme ça mais c’est justement ça qui fait du bien, surtout en ce moment !

Franchement à qui ça pourrait arriver ?

Et bien figure toi que ça arrive à Charlotte dite Charlie, une jeune femme indépendante et entrepreneuse de 27 ans , à la tête de sa Cupcakerie.

Une jeune femme tout à fait normale, comme tout le monde avec des rondeurs assumées qui lui vont si bien.

🧁J’ai aimé les personnages tout à fait normaux avec des qualités et des défauts. J’ai adoré Gina, la grand-mère.

🧁J’ai aimé l’originalité de l’histoire et le côté humoristique à part certaines blagues qui sont de trop à mon goût.

🧁J’ai moins aimé la façon dont le lieutenant Vasseur s’adresse par moment à Charlie. bien que ça fasse partie de sa personnalité, j’ai trouvé que c’était un peu abusé. Je me serais énervée plus d’une fois à sa place mais c’est peut- être aussi le fait que je prenne de l’âge et que je sais ce que je ne peux plus tolérer.

🧁Par contre, j’aurais aimé retrouver plus souvent le point de vue de Maxence malgré ses défauts.

En résumé :

J’ai lu les 400 pages en un jour, je n’ai pas vu les pages défilées ni le temps passer. Et si tu n’en as pas encore assez, il y a quelques pages en plus à lire sur franceloisirs.com, histoire de rester un peu plus longtemps avec Charlie et Maxence !

J’ai passé un très bon moment de lecture.

Lecture que je trouve parfaite pour la saison et les vacances et en plus ce livre peut être lu aussi bien par les parents que par les ados. Que demander de plus ?

J’espère que la suite sortira prochainement aussi chez France Loisirs !

Les écrivains italiens ont un petit quelque chose de très spécial qui ressemble à de la magie, j’ai déjà ressenti cela avec Luca Di Fulvio. J’ai l’impression que pour eux, écrire des superbes fresques familiales relève de l’enchantement , avec Le sortilège de sortilège de Stellata pendant 519 pages, nous allons traverser le temps, regarder les années s’écoulées, parcourir les siècles, voir plusieurs générations naître et disparaître, être témoin de l’histoire avec un grand H.

Pendant ces quelques pages, le temps s’arrête. « Tout à commencé avec la Tsigane » en 1800. « Le cortège des Tsiganes avait fait son apparition à Stellata un jour de pluie apocalyptique. »

Viollca était grande, ses cheveux noirs descendaient jusqu’à la taille, elle portait des jupes colorées, des plumes de faisan pleins les cheveux ainsi que des bagues assez voyantes et des sautoirs. Elle sait soigner, lire l’avenir et ne se trompe jamais. Elle va épouser Giacomo Casadio contre la volonté des deux familles. Un soir en tirant les cartes, elle va voir la malédiction qui va peser sur sa famille et va tout faire pour ne pas que ça arrive. Elle va avertir ses enfants qui devront avertir à leurs tour leurs enfants et petits enfants. Ce qui va totalement influencer leurs choix de vie.

J’ai adoré cette lecture, j’ai aimé ces personnes, le plus étonnant est de savoir que l’autrice à écrit l’histoire romancée de sa famille. Me dire que ces gens ont réellement existés est absolument incroyable. J’ai passé un très bon moment de lecture assez envoûtant. Je ne vais pas oublier se si tôt le pouvoir de Stellata.

Moi qui aime m’évader dans les livres, pour le coup, j’ai été rattrapée de plein fouet par l’actualité du moment avec ce roman, ce qui fait assez peur ! Malgré le COVID, il n’y aura pas de répit et il va falloir faire face à cette terre qui abrite la vie et qui souffre énormément due à l’activité humaine et qui s’amplifie chaque jour.

C’est un SOS, un appel au secours à ne pas négliger, je pense qu’il ne faut pas attendre X nombre d’années pour réagir, ça devient urgent et c’est maintenant qu’il faut le faire sinon nous pourrions être les témoins d’une apocalypse plus tôt que prévu. Je ne sais pas toi, mais moi, je n’ai pas tellement envie d’y assister.

Ce roman est une bonne idée, il est même nécessaire pour sensibiliser le plus grand nombre, il devrait y en avoir plus sur ce thème mais…

Oui, il y a un mais…

Tout est trop fouillis pour moi, ce n’est pas assez précis, beaucoup d’incohérences pourtant j’adore le Fantastique et la SF. J’aurais aimé que l’auteur insiste plus sur l’apocalypse, la fin du monde… Ici, je trouve qu’il balaie le tout un peu trop vite du revers de la main. Le thème est trop survolé et c’est bien dommage car ça aurait pu faire un p***** de bon roman ! J’étais même assez enthousiaste à l’idée de le lire et la couverture est superbe mais malheureusement il ne tient pas ses promesses.

Ce n’est que mon avis de lectrice lambda, tu en fais ce que tu veux !

Je ne me suis jamais vraiment intéressée aux romans de Françoise Bourdin, jusqu’à ce que je visionne une émission sur France Télévision où elle était l’invitée. J’ai beaucoup aimé sa vision des choses surtout ses paroles sur la littérature « populaire ». Bien évidemment, après ça, j’ai eu envie de la lire.

C’est donc avec Un mariage d’amour que je découvre enfin Françoise Bourdin.

L’histoire en elle-même n’est pas si exceptionnelle, c’est une histoire qui pourrait arriver à tout le monde, quand j’ai deviné l’intrigue du bouquin, je n’étais même pas à la moitié du livre mais ce n’est pas ça qui est important, même si je savais ce qui allait se passer, j’ai voulu continuer car je me suis sentie très bien dans cette lecture, moi qui n’ai jamais mis les pieds dans le Périgord, j’ai pris un aller simple à travers le livre. J’ai été servie niveau descriptions à tel point que j’ai vraiment cru que j’y étais. J’ai même eu quelques frissons avec la maison et ses bruits étranges ! Et puis, j’avoue que j’ai eu un petit faible pour Victor ! C’est vraiment le type d’homme que j’admire.

J’aurais aimé rencontrer ces frères si soudés malgré que le dernier ait totalement déconné !

Un mariage d’amour est sorti en 2002 et je trouve qu’il est encore dans le temps, à part la petite allusion aux francs, ça m’a fait bizarre de repenser à cette monnaie française que j’ai connu toute mon enfance et puis peut-être aussi les téléphones !! C’est vrai qu’à l’époque on n’y étais beaucoup moins mais on faisais sûrement plus attention aux autres que maintenant c’est centré sur le téléphone !

J’ai beaucoup apprécié et je pense que je vais continuer à découvrir ses romans !

C’est avec cette écriture énigmatique que je découvre Marguerite Duras, ce que j’ai ressenti pendant ma lecture c’est surtout de la tristesse et la haine qu’elle éprouve pour sa mère.

La narratrice raconte ce qu’étais sa vie à Saigon alors qu’elle n’avait 15 ans mais aussi des morceaux de vie après une fois rentrée en France lâchés comme ça avant de les oublier sans doutes.

Elle vit avec sa mère et ses deux frères, c’est une famille qui ne communique pas, ils ne se parlent pas, il ne se regardent pas. Son grand frère est un voleur et joueur invétéré, il va tout dépenser jusqu’à sa ruine. C’est comme si elle ne respirait pas vraiment, elle n’attend qu’une seule chose enfin vivre pour elle et surtout écrire.

En se rendant au pensionnat, elle rencontre un homme d’origine chinoise de 27 ans qui va la raccompagner et c’est là que va commencer leur relation.

Avec lui, elle découvre l’amour et la sensualité mais ce n’est pas une relation saine, en tant que mère je ne pourrait pas approuver cela.

Je ne sais pas si elle était réellement amoureuse de lui, était-ce pour l’argent ? Un peu quand même.

Était-ce pour la liberté ? Pouvoir échapper à cette mère oppressive ?

Il a fallut m’y retrouver un peu, pour avoir un semblant de chronologie mais j’ai aimé le style d’écriture. Il faut aussi s’y retrouver dans les personnages.

Je pense que l’on peut avoir plusieurs interprétations de ce récit. Je serais curieuse d’avoir le vôtre.

Avec ce temps plus que pluvieux, j’apprécie d’avoir la tête dans mes livres !

L’été n’est pas au rendez-vous, ce qui fait que je dévore les histoires et Là où tu iras j’irai de Marie Vareille en fait partie.

Ce roman est très divertissant, j’ai adoré ! C’est presque un coup de cœur, il ne manque pas grand chose pour qu’il en soit un !

J’ai beaucoup souris avec cette lecture, les chapitres sont courts, Je n’ai pas vu passer les 361 pages, les personnages sont attachants et même si aux premiers abords, on a l’impression que l’histoire est légère, il y a toujours quelque chose de plus profond à en tirer. Finalement l’histoire n’est pas si légère que ça, elle fait réfléchir sur ce que l’on est et ce que l’on veut devenir, Marie Vareille un bon discernement et de très bons arguments. Il me semble que j’ai déjà eu cette impression avec La vie rêvée des chaussettes orphelines.

Si vous recherchez une lecture drôle, pétillante et rafraîchissante, je vous conseille celle ci qui est parfaite pour l’été !

C’est la première fois que je lis du RJ Ellory, j’ai eu subitement envie de le découvrir et quand j’ai demandé sur Bookstagram quel est celui que je devais lire, c’est le chant de l’assassin qui est ressorti et puis la description est plutôt pas mal !

Maintenant que je l’ai lu, la description (pour moi) ne reflète pas réellement ce livre. Je sais que ce n’est juste qu’une question de goûts, d’affinités… Mais pour moi … Ce n’est pas ça !

Voici pourquoi j’ai pris ce livre, à cause de deux phrases : » R. J. Ellory nous livre un roman magistral, d’une puissance émotionnelle rare. Un de ses plus humains, un de ses plus sombres aussi. » Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je passe à côté. Sauf que…

Sauf que et c’est mon avis strictement personnel, il n’est pas magistral, la puissance émotionnelle je l’a cherche encore ! Je ne dis pas qu’il est mauvais sinon je pense que je l’aurais abandonné mais l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Je suis allée au bout car je voulais savoir ce qu’étais devenue Sarah, ça veut dire qu’il y a un minimum de suspense mais je ne m’attendais pas du tout à ça !

Je m’attendais un lire un Thriller, une histoire à la Thilliez, quand j’ai commencé Le chant de l’assassin et que je me suis aperçue que l’intrigue c’était seulement une romance (chose qui ne me dérange pas puisque je suis lectrice du genre) avec un secret de famille mêlée à une vengeance qui traîne très en longueur, j’ai même du faire plusieurs pauses tellement c’est long, je suis tombée de haut. J’ai trouvé de l’action, oui il y en a… Dans les dernières pages de l’histoire ! Je pensais vraiment trouver autre chose !

Si c’est vraiment le roman le plus sombre de RJ Ellory et bien tant mieux mais je passe mon tour pour les autres. Je ne compte pas réitérer l’expérience.

Maintenant que je suis fixée, je vais pouvoir passer à autre chose !

J’ai lu Jour Bleu le premier roman d’Aurélia Ringard.

La première chose qui m’a étonnée et que j’aurais pu être cette femme, Chloé.

Tu sais celle que l’on ne remarque pas.

Chloé est arrivée très en avance, elle ne voulait pas rater celui qu’elle attend.

Prendre son temps.

Autour d’un café, elle observe ce qui se passe à proximité, les autres clients et son esprit commence à errer.

Elle repense à son passé, à cet homme qu’elle espère retrouver. Elle s’attarde sur quelques détails de son existence, à son avenir aussi.

A-t-elle raison d’attendre ? Et si son bonheur était là, tout près.

Un monologue intérieur parfois nostalgique parfois plus enchanté.
Aurélia Ringard connaît le pouvoir des mots et sais les utiliser afin d’être au plus près de son lectorat.

Je n’ai pas le don des mots comme l’autrice, j’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur et que tu apprécieras ces quelques lignes.

Lire Jour Bleu ne prends que quelques heures pendant lesquelles Chloé devient une amie.

Quand le déferlement de la Chronique des Bridgerton a eu lieu sur les réseaux à cause de son adaptation TV, ma première pensée a été que je ne lirai pas cette série, aucun livre ! Il en était hors de question !

Je ne pouvais pas savoir qu'on finirait par m'envoyer le premier tome !

Mon destin était donc scellé, je devais lire Daphné et le Duc !

C'est sans grande convictions que j'ai fini par plonger dedans et quelle n'a pas été ma surprise quand je me suis aperçue que je ne pouvais plus le lâcher, en une soirée je venais de lire 160 pages !

Ce n'est pas le grand roman historique avec un grand H. Il y a même très peu d'Histoire ici et la Romance est très présente.

Je l'ai trouvé frais et divertissant avec une dose de Gossip Girl version 1813, j'ai quand même levé plusieurs fois les yeux au ciel sur quelques répliques, il se lit tout seul malgré des scènes assez longues !

J'ai adoré la famille Bridgerton surtout Anthony, Colin, Simon et son histoire.

J'aime tellement cette famille que je compte passer mon été avec elle, je trouve original que chaque tome mette en avant un des enfants Bridgerton, je ne sais pas si les autres tomes sont aussi bien, s'ils se passent en même temps ou après, j'espère juste que ce n'est pas à chaque fois une répétition du tome 1, ce sera la grande surprise !

Parfois il faut savoir prendre des risques !

Je suis très heureuse d’avoir enfin pu lire Romain Gary.

Combien de fois, je l’ai vu cité dans les romans ?

Très recommandé par de nombreux auteurs. Je me devais donc de découvrir ses œuvres.

La vie devant soi n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais, surtout l’écriture que j’ai trouvée « spéciale » !

C’est une œuvre très complexe bourrée de métaphores, il faut donc être bien concentré pour comprendre réellement l’histoire.

Ce qui fait que je ne suis pas rentrée complétement dans ce livre, j’étais distante bien qu’à force je me suis finalement attachée à Momo mais il m’a fallut du temps.

En y repensant quelle triste histoire même si à la fin on suppose que ça se termine bien pour Momo et qu’il ait enfin la vie d’un jeune de son âge.

Je ne suis pas déçue mais ce n’est pas le coup de cœur non plus, je suis dans l’entre deux. C’est une expérience que j’aimerais renouveler avec La promesse de l’aube si j’en ai l’occasion !

Je vais être franche avec toi, je pensais que ce roman serait beaucoup plus « dur » psychologiquement mais ça ne veut pas dire qu'il en est moins choquant pour autant.

Je pense que l'auteur a fait le bon choix de nous l'exposer ainsi tout en poésie, ne mettant seulement quelques morceaux de vie choisis marquant un peu plus les esprits.

Ce n'est pas parce qu'il y a « peu » de violences « physiques » qu'il n'y a pas de violence du tout bien au contraire, la violence morale est d'autant plus forte.

Ce livre devrait être lu par le plus grand nombres, faire ouvrir un peu plus les consciences.

Louise a bien du mérite d'être restée avec un homme pareil durant toute une vie, essuyant tout sans se plaindre une seule fois et rien ne lui sera épargné.

J'ai envie de prendre la main de Louise et lui dire que tout est fini, que tout ira bien, que maintenant la parole se libère petit à petit et qu'il ne faut plus avoir peur.

Pourquoi les hommes agissent ainsi ? S'agit-il d'égo, de pathologie psychiatrique ? Ce serait bien trop facile de leur donner une excuse.

Combien de femmes auront eu le même destin ?

A toutes les femmes muettes, ne vous taisez plus. Parlez !

Faites entendre votre voix !

La vie de Tara part en vrille après un choc à la tête qu’elle croit sans gravité mais ce coup va la changer. Peut-on remettre sa vie en question sur un coup de tête, peut-on faire n’importe quoi?

Voici un petit roman bien sympathique et lumineux, j’ai beaucoup aimé !

J’ai appréciée l’écriture, les petits conseils sur la vie que j’ai trouvé très justes ainsi que les jeux de mots qui m’ont assez amusée !

Je me suis identifiée à Tara sur bien des points, c’est la bonne copine qu’on adore retrouver, très charmante et on aime la suivre dans tous ses déboires jusqu’en Inde !

Une petite lecture qui saura vous séduire, parfaite à lire cet été sur la plage !

Il est assez rare que j’ai des coups de foudre, je ne vous parle pas de coup de cœur, c’est bien plus que ça, c’est le deuxième que j’ai cette année. Je ne sais pas si la foudre est le bon therme mais c’est le seul que j’ai trouvé d’assez fort pour exprimer ce que je ressens.

Ce que murmure le vent est un coup de foudre.
Dès les première pages j’ai été envoûtée par l’Irlande, le vent et la mer. Ils avaient une histoire à me raconter, à me murmurer. Une histoire dont je ne voulais pas sortir. Une histoire que je ne voulais pas quitter.

J’ai lu ce livre avec intensité, je ne voulais pas m’endormir. Il fallait que je lise encore et encore…

J’ai rêvé de cette terre ancestrale, j’ai entendu les chuchotements des personnages…

Je ne vais pas vous le cacher, il s’agit ici d’une romance avec un soupçon de fantastique sur fond historique en occurrence la Guerre d’indépendance Irlandaise dont je connaissais très peu les faits.

Que ce soit pour la romance, le fantastique ou l’Histoire avec un grand H. Tout est absolument parfait et croyez moi je suis très exigeante quand il s’agit de romance. Amy Harmon s’est très bien documentée, rien est laissé au hasard. Tout est plus que parfait, je n’ai trouvé aucun défaut, aucune incohérence, rien ! J’ai même vérifié certains faits, vous voyez j’ai cherché le défaut partout !

C’est une histoire d’amour, de famille, de lutte pour la liberté, d’une vie meilleure et pour reprendre les mots de l’autrice » pour éprouver plus de respect pour les hommes et les femmes qui ont vécu avant nous. » Nous devons beaucoup à tous ces gens qui se sont battus pour qu’aujourd’hui nous ayons cette vie que nous menons. Je ressens beaucoup de gratitudes envers eux.

Anne et Thomas vont me hanter longtemps.

David Ruiz Martin vous connaissez ?

Si non, je vous conseille de bien retenir son nom. Seule la haine est son quatrième roman, comment se fait-il que je ne l’ai pas connu avant ? Si ses autres romans ressemblent à celui là, je vous garantis que nous allons en entendre parler !

Je referme ce livre scotchée comme le dis la description avec la tête complètement retournée, horrifiée, il y a très peu d’auteurs de thrillers qui y arrivent et là je vous avoue avoir eu les jetons en lisant. Même en y repensant j’en ai encore les frissons !

David Ruiz Martin réussit à instaurer le doute dans l’esprit de celui ou celle qui le lit, c’est tellement réel, comme si nous étions aussi dans ce cabinet de l’horreur avec Eliott et Larry.

Un véritable coup de maître !

On se pose beaucoup de questions surtout sur cet Ado de 15 ans surdoué. Ce que va raconter Eliott à Larry psychanalyste de renom est abominable, accrochez vous, vous allez tout droit vers la destination de la folie. Le suicide de son frère l’a beaucoup affecté et il ne désire qu’une seule chose se venger de la personne qu’il tient pour responsable. Je vous assure qu’après, vous ne verrez plus les adolescents comme avant ! Seule l’incertitude sera présente.

Je vous souhaite un bon voyage au pays de la haine pure !

Et vive le polar suisse !

Je suis totalement passée à côté de ce roman qui pourtant avait tout pour me plaire !

J’ai mis 17 jours à le lire, un record ! Je n’avais encore jamais mis aussi longtemps pour lire un livre.

Je me suis perdue dans les personnages, la Mafia et ses échelons que j’ai trouvé très complexe et pas très accessible pour un ou une novice de ce clan.

Je n’étais pas du tout dedans et pour une fois, j’ai envie de vous dire de ne pas vous fier à mon ressenti.

Pour la plupart des lecteurs qui l’ont lu, il est plutôt bon ! Je suis la seule pour qui, ça n’a pas prit et j’en suis la première désolée.

Si vous le lisez, venez me dire ce que vous en avez pensé.

Il était écrit que je devais lire ce roman, cette pépite, ce diamant pur

Les mots sont si faciles sous la plume d Amélie Antoine, si magiques, si touchants, si justes.

Ce n est pas un coup de cœur, c est un coup de foudre.

Ça faisait tellement longtemps que je n avais pas eu cette ardeur de lire, les pages s enchaînent sans s en rendre compte. Un véritable page-turner.

J ai eu un vrai électrochoc, je peux dire que ce livre fait partie de ceux qui me donne le pouvoir de m améliorer, qui me donne l espoir et la force de croire que je peux changer les choses.

Être en décalage avec les autres, ne pas savoir où est ma place, c est exactement l impression que j ai eue toute ma vie, encore maintenant, j espère pouvoir me trouver un jour comme vous pleinement !

Merci Amélie Antoine.
J aimerais trouver les bons mots pour vous dire de le lire ou de l offrir, ce qu il y a à l intérieur est bien plus qu un cadeau. Croyez moi !

Après avoir vu le film Mary Shelley, j'avais très envie de relire Frankenstein. Je l'ai lu dans ma jeunesse, à l'époque je l'ai adoré et la souffrance du monstre m'avait assez marquée, j'en ai donc un souvenir assez précis et je me suis dit qu'il serait intéressant de le relire avec les informations du films en plus et que ça pouvait m'apporter quelque chose en plus, assez intéressant, non ?

Sauf que je me suis aperçue que je n'avais pas lu la version intégrale et que les souvenirs qui étaient en moi n'étaient pas tout à fait juste. Un conseil : ne vous fiez pas non plus aux films que vous auriez pu voir sur Franckenstein ce n'est absolument pas le reflet du livre. Le monstre est un autodidacte et est érudit par contre Victor Frankenstein, le créateur de monstre n'est pas diabolique ou encore méchant mais plutôt dépressif et effrayé.

Je me suis rassurée en voyant que je n'avais pas inventée la souffrance de ce monstre que tout le monde rejette et c'est la seule chose qui m'ait touchée dans cette histoire. Il voulait juste vivre comme tout être humain et ne pas être seul. Nous le savons tous surtout en ce moment, vivre isolé est plus difficile que jamais et quelle vie avoir sans compagnie ? Absolument aucune.

J'ai vraiment dû persévérer dans ma lecture mais je voulais vraiment aller jusqu'au bout, le temps de ces derniers jours m'a amplement aidée à le lire et à me mettre dans cette ambiance froide, bien que beaucoup de choses m'ont ennuyée et exaspérée mais j'ai tenu bon et je suis contente de l'avoir fait sauf que je n'ai vraiment pas le même ressenti avec mon moi de l'époque et celui de maintenant. Voilà pourquoi je redoute tant de relire un livre, ne plus avoir le même ressenti est terrible ! On sent beaucoup de tristesse dans ce roman. Ce fait est sûrement lié à sa vie personnelle du moment.

Je retiens que ce livre dénonce certains préjugés, je pense que tout le monde en souffre enfin surtout moi et c'est sûrement pour cette raison que c'est ce que j'ai retenu de cette histoire !

La vie est un roman, ce titre me faisait très envie et puis j'ai adoré la vie secrète des écrivains alors il fallait que je le lise. Avec un titre pareil, je pensais retrouver un hymne à l'amour des livres, des écrivains, de l'écriture. j'ai presque envie de dire que ça à été tout le contraire. J'ai ressenti un Guillaume Musso aigri alors ça ne fait pas très longtemps que je le lis, il me semble que c'est le deuxième roman de l'auteur que je lis vraiment (j'avais déjà fait un essai avec la fille de Brooklyn que je n'ai jamais terminé.)

Guillaume Musso est direct dans ses propos, sur son métier et tout ce qu'il y a autour (la communication, les lecteurs...) Est- ce à prendre au premier degré ? je n'en sais absolument rien mais j'ai envie de dire que s'il en a marre de son métier, il n'a qu'à prendre des distances. Toute cette lassitude se ressent dans son écriture. Musso fait vendre mais à quel prix ? Pour ma part je n'ai pas envie de lire ce genre de livre coup de gueule, j'ai besoin de rêver surtout en ce moment, je sais que c'est difficile pour tout le monde ! Mais je veux de l'évasion, pouvoir oublier le temps d'une lecture cette actualité qui n'en finit plus.
Je peux vous assurer que son écriture l'a emmené très loin dans son délire ! J'ai eu du mal à m'y retrouver entre tous les personnages, la fiction, la réalité, la fiction, la réalité, la fiction, la réalité...

Et bien c'est loupé, ce roman ne m'a pas rendu heureuse Mr Musso. Que dois-je en conclure ?

Il n'est pas bon mais il n'est pas mauvais, c'est entre les deux. Indéterminé !

Premier roman d'Olivia Ruiz qui est maintenant auteure, compositrice et interprète ( La femme chocolat est encore très présente dans mon esprit). Ce roman est largement inspiré de son histoire et de ses origines.
C'est l'histoire de Rita qui hérite de sa grand mère une commode et dans chacun des dix tiroirs se cachent une vérité, des secrets de famille enfouis, l'histoire de ses grands parents et surtout celle de sa grand mère qui a dû fuir l'Espagne pour la France. Le livre ne fait que 198 pages difficile d'en dire plus sans tout révéler.
Mon avis sera à l'image de ce roman livre qui se lit d'une traite, c'est à dire plus PETIT que d'habitude !
J'ai trouvé l'idée de la commode très originale mais il m'a manqué de l'émotion. Un livre sympa à lire mais qui ne me marquera pas sur la durée, il sera vite oublié ! Dommage !
Si vous l'avez lu, je suis curieuse de savoir si vous avez eu le même ressenti.

’ai adoré lire Lire ! que je conseille bien volontiers, ce livre a raisonné en moi ! J’ai toujours du mal à expliquer ce qu’est pour moi la lecture. J’ai toujours cette difficulté à m’exprimer car pour moi la lecture c’est tout à la fois. Bernard et Cécile Pivot ont mis des mots très juste là où je n’y arrive pas.
Ce livre est destinée à tous les amoureux des livres et de la lecture, il est très facile à lire. On peut le lire comme on le souhaite, soit d’une traite comme je l’ai fais soit en plusieurs fois, il est découpé en plusieurs parties (18 petits chapitres). Plusieurs thèmes et problèmes de lecteurs qu’ont rencontrés Cécile et Bernard Pivot sont abordés comme le plaisir de lire, les lectures de leur enfance, leurs rituels de lectures, comment range t’ils leur livres, les sacrifices qu’ils ont fait pour pouvoir assouvir leur soif de lire et encore pleins d’autres choses.

Ce livre peut être une sorte bible de chevet du lecteur , j’y ai relevée plusieurs citations qui m’ont émerveillées, que je trouve vraies et que j’ai aussi ressenties. Je peux vous assurer un très beau moment de lecture. Un livre à lire, à relire, à offrir.