Commentaires de livres faits par faf09
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Commentaires de livres appréciés par faf09
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Cette fois, j’éclate de rire face à sa mine scandalisée, et manque tomber de mon fauteuil lorsque je reçois un oreiller en pleine figure. Surpris, je redresse la tête, pour trouver une Anaïs hilare dans le lit.
Perdu dans le spectacle qui s’offre à moi, je n’ai tout à coup plus du tout envie de rire.
Bordel de merde.
Je suis foutu…
Elle est entrée dans ma vie comme un boulet de canon.
Elle a foutu un énorme coup de pied dans tout ce que j’ai connu jusqu’ici, et, alors que je devrais me battre comme un acharné pour tout ce que j’ai toujours défendu, je décide de déposer les armes aux pieds de cette Vénus aux yeux noirs. Et je sais qu’aucun retour en arrière ne sera possible.
Je veux ses éclats de rire tous les jours, je veux ses courbes parfaites chaque matin, je veux son parfum sur mes draps, je veux sa voix dans tout mon appartement…
Je la veux.
Et, une fois que j’aurai plongé en elle, je scellerai mon destin au sien.
Chaque fibre de mon corps me le crie, ma tête me l’ordonne, même mon foutu palpitant s’en mêle.
Chaque jour avec elle m’éloignera un peu plus de celui que j’étais.
Je vais la prendre à m’en retourner la tronche et, une fois que se sera terminé, je lui appartiendrai. Corps et âme.
Parce que c’est Elle.
Sans mise au point, sans ultimatum, sans barrières.
C’est Elle et aucune autre.
Je me suis trop approché du soleil et je me suis crashé.
Pourtant, je veux retrouver cette chaleur.
Je…
Je serre les dents en me rendant compte que l’intensité de mes sentiments n’appartient qu’à moi.
Je conclus :
— Si vous ne m’y aidez pas, je la retrouverai moi-même.
Je retourne m’asseoir sur le bord du lit.
Et je le ferai encore mille fois si tu en as besoin. Mais je n’arrive pas à vivre sans toi.
J’ai essayé, je te jure, j’ai tout fait pour t’oublier, pour reprendre ma vie comme avant.
Mais ça ne fonctionne pas.
Parce que ta petite voix éraillée, tes yeux qui lancent des éclairs, ta bouche savoureuse, même ta nouvelle couleur de cheveux m’ont rendu fou.
Je ne peux pas oublier, je n’y arrive pas.
Et je suis sûr que toi non plus, tu ne peux pas. Sinon tu ne serais pas là, avec ton air méprisant, prête à me bondir dessus à la moindre occasion. La vérité, c’est que pour la première fois de ma vie, je n’ai plus envie d’être seul et c’est à cause de toi,
Tu me rends plus faible, plus vulnérable et ça me file une frousse monstre.
Mais malgré ça, j’assume et je viens vers toi pour te demander d’excuser les trucs dégueulasses que je t’ai fait et pour passer à autre chose.
Avec moi.
Pour nous.
Tu comprends ?
J’ai lutté tant et plus mais je n’y arrive plus. Depuis le début, je ne fais que des conneries parce que toi, tu me fais des trucs que je ne voudrais jamais ressentir.
Mais je suis fatigué de lutter.
S’il te plait Beth.
– Je suis à toi, Noe.
Tout le monde veut des bouts de moi.
Tu es la seule qui me veux tout entier.
Mon cœur, mon cerveau, mon esprit, mon corps… mon avenir.
Tout t’appartient.
C’était la seule qui savait comment gérer ce que j’étais et ce que je serais.
Elle soupira dans l’obscurité et se serra étroitement contre moi.
– Je suis à toi, moi aussi, Stark.
Tu es le seul homme à qui j’ai eu envie de me donner et le seul que j’ai eu envie de garder. Personne ne me volera ça.
C’était une bonne chose que notre amour ait été forgé dans le brasier de The Point, parce que, s’il survivait à cet endroit qui était notre foyer, il pourrait alors survivre n’importe où.
Depuis toujours.
C’est pour ça que je veux m’occuper de toi.
Pas te contrôler.
Mais tu me connais…
Tu sais bien que je suis extrême dans tous les domaines.
Je ne sais pas faire autrement.
Etre avec des mecs comme nous…
C’est comme être amoureuse d’un flingue chargé dont tu es le cran de sécurité.
Que je suis soudainement devenue la plus belle chose que tu aies vue ?
Il a souri de toutes ses dents et ce sourire est venu éclairer la nuit.
— Non.
Je t’ai trouvée très ordinaire.
Je captais pas pourquoi Race voulait tout risquer pour toi.
Le capot était un peu chaud, mais c’était le regard de Bax qui faisait le plus monter ma température.
— Puis t’as ouvert ta bouche, a-t-il poursuivi.
Et là j’ai découvert cette loyauté, tout ce truc innocent, pur et bon qui venait de toi, même si la vie t’avait vraiment pas fait de cadeaux.
Et tout ce que je voulais, c’était qu’un peu de ta douceur et de ta lumière vienne me toucher moi aussi.
Je sais pas ce que c’est d’être quelqu’un de clean, de bien, mais dès que je t’ai touchée, que je t’ai entendue, que j’ai été en toi…
Putain, Dovie, je me suis senti comme un roi. Un roi qu’on aurait ressuscité pour lui accorder une seconde chance
Pas aujourd'hui, probablement pas demain, mais il finira par le faire.
— Et alors ? De toute façon je suis presque déjà morte.
Ma réplique le fige.
Et je baisse la tête pour regarder mes pieds.
Une larme solitaire coule sur ma joue.
Chris approche délicatement sa main pour la cueillir.
Il attrape mon menton et relève mon visage.
Nos regards se croisent. Ses yeux gris se sont obscurcis.
— Non, tu es là. Avec moi.
Moi, je peux t'aider à respirer.
Mon cœur tressaute et ma respiration se coupe. — Qu... Quoi ? parviens-je à bafouiller.
— Je peux te montrer comment vivre, respirer.
Je suis sous le choc et fais un pas en arrière.
— Non, tu ne peux pas Chris.
Tu es aussi cassé que moi.
Tu es même plus brisé que moi.
Comment crois-tu pouvoir m'aider à remonter à la surface quand tu as une enclume au pied ?
Je hausse le ton et les passants commencent à nous dévisager.
— Rends-nous service Chris, arrête ça.
Je m'éloigne de lui à grands pas.
— Non je ne le ferai pas, s'exclame-t-il.
Je me fige.
— Et tu veux que je te dise pourquoi Clara ? Parce que depuis que tu es là, moi aussi je respire.
Toi, une fille paumée, tu me fais espérer la surface.
Mais c’est si…
Elle cherche ses mots, sûrement parce qu’elle n’est pas prête à se dévoiler complètement.
— Intense ! finit-elle.
Parfois, je peine à réaliser que c’est réel, ce qui te rend encore plus précieux.
Je n’ai pas envie qu’on nous gâche ça…
Que ta peau ne réagit pas quand mes mains te touchent.
Tu ne crois pas qu’on a fini de jouer ?
Il souffle ces derniers mots dans le creux de mon oreille, me faisant vibrer de toutes parts.
Je retiens ma respiration alors qu’il me fait pivoter vers lui.
De son index, il relève mon menton et ancre ses yeux sombres dans les miens.
Face à face, nous ne nous touchons pas.
— Je ne sais pas ce que tu m’as fait, mais tu as brisé toutes mes convictions.
J’ai essayé de lutter contre ce que je ressens pour toi.
Rien à faire, tu es toujours là.
Il pose un doigt sur mon front.
Je ferme les yeux pour apprécier ce contact.
Son odeur m’enivre et mes barrières cèdent une à une.
Il me suffirait d’avancer de quelques centimètres pour que nos bouches se rencontrent.
Est-ce que c’est un rêve ?
J’ai tellement espéré ce moment que je peine à croire qu’il est en train de se produire.
Une larme solitaire dévale ma joue.
— Viens par-là, me dit-il après l’avoir effacée tendrement.
Il m’attire contre lui et m’enferme contre son corps, puissant et chaud.
Je retrouve ma place.
Celle où je me sens moi, sereine et déterminée. L’échéance de demain ne m’effraie plus.
Il me donne la force de l’affronter par ses paroles réconfortantes.
— Je ne sais pas ce qui te ronge autant, ce qui te fait fuir et éloigner les gens qui souhaitent uniquement t’aider.
Je te l’ai dit, j’aimerais être là pour toi. Dans les bons comme les mauvais moments.
— Jusqu’à quand ? soufflé-je, bercée par le rythme calme de sa respiration.
— Aussi longtemps que tu m’accepteras dans ta vie.
Je te le répète, je ne veux plus jouer.
— C’est trop tôt, Noah.
Je ne sais même pas de quoi demain sera fait. Je suis tombée amoureuse de toi, alors que je me l’étais interdit.
Tout me plaît chez elle, son sourire, son rire, sa ténacité, sa vision du monde – un peu meurtrière par moments –, sa façon de ne pas se laisser marcher sur les pieds.
Même quand elle râle lorsque j’ouvre une fenêtre tandis qu’elle est emmitouflée dans un plaid, elle arrive à me charmer.
Je ne me connaissais pas ce côté mièvre, pourtant je l’assume fièrement.
Je me suis interdit d’éprouver quoi que ce soit durant cinq ans et toi, tu débarques ici avec tes problèmes, cette rage de t’en sortir qui transpire par tous les pores de ta peau.
Je ne sais pas si je t’aime, ni même si je serais en mesure de ressentir le moindre sentiment pour une femme, mais je tiens énormément à toi, Lisa Brightman.
Grâce à toi, j’y crois.
Peut-être que tout n’est pas si moche, que ça peut valoir le coup.
Tu vas repartir de Blowing plus forte et plus déterminée.
Promets-moi de profiter, de faire ce qui te plaît et surtout, ne laisse jamais personne te rabaisser. J’envie ceux qui croiseront ta route ou passeront un moment dans ta vie
Mais là, je t’assure, tu n’aurais pas réagi autrement.
Il faut que je lui explique pourquoi.
Juliette, c’est ma raison de vivre.
Et si on s’attaque à elle, je ne me contrôle plus.
Je n’étais pas capable d’expliquer l’effet que produisait son séduisant sourire sur moi, et je ne pensais pas pouvoir un jour me résoudre à franchir la limite.
Je regarde ma montre, elle a mis dix minutes.
Le double de ce qu’elle avait annoncé.
Je suis certain qu’elle fait ça pour m’agacer, ce que son petit sourire en coin me confirme.
Une petite fossette apparait sur sa joue gauche et je trouve ça mignon.
Je pensais être le diable, mais je crois que je suis tombé sur plus infernal que moi.
Sous son air doux et angélique, cette fille c’est une tornade sur pieds qui voue son existence à foutre le bordel dans ma vie, bien organisée jusque-là.
Disons "merde" aux patrons, "merde" à la routine quand elle devient lassante, "merde" aux compromis et "oui" à tout ce qui nous rend heureux.
Soyons avocat, médecin, fleuriste, journaliste, maman ou papa au foyer, routier, prêtre, barman, vendeur, coiffeur, esthéticienne, pédiatre, infirmière, pompier, sportif, professeur de chant - même si on sait très bien qu'aucun élève n'aime cette matière -, voyageur du bout du monde rêveur....
Soyons l'idéal, ce qui nous fait rêver.
Soyons nous-mêmes !!!
Soyons forts pour eux, pour nous, pour la vie...
Ces rencontres ou ces simples regards qui vous coupent le souffle et qui vous donnent envie de plaquer votre envie pour vivre ce moment...
C'était la première fois de mon existence que j'étais happée de la sorte par un homme s'interrompit et jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, ses yeux rencontrèrent les miens dans un regard qui libéra un chaos en moi.
J'étais partagée entre l'envie de lui sauter dessus et celle de m'enfuir à toutes jambes
Mauvais plan, ses yeux sont encore plus beaux malgré les larmes.
Je suis hypnotisé par leur beauté.
Le vert est plus intense ce qui fait quasiment disparaître le bleu.
Mon cœur s'emballe, je dirai même qu'il vient de se casser la gueule.
Tenir June dans mes bras est assez intense, ça l'est même encore plus depuis notre départ en cavale.
Nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre, on se fixe en silence et mon regard glisse sur son visage pour se poser sur ses lèvres.
Là encore mauvais plan.
Nos visages sont beaucoup trop proches et je n'ai qu'à me pencher légèrement pour l'embrasser.
Putain, si elle savait à quel point je rêve de le faire.
Et June doit lire dans mes foutues pensées parce que ses lèvres se retrouvent sur le mienne en une fraction de seconde.
Qu'est-ce que je disais juste avant ?
Que mon cœur venait de se casser la gueule. Parce que non, c'est maintenant qu'il vient de le faire et il n'a pas loupé une ou deux marches, non, il a carrément dévalé l'escalier entier et putain, j'en ai le souffle coupé.
J’ai parfaitement conscience que ce que je te demande est impossible, mais je vais quand même le faire : pardonne-moi.
Et je te jure qu’il n’y aura pas un seul jour de ta vie où tu le regretteras.
Je t’aime, Cassie.
Tu es la seule et l’unique.
Je ne veux pas apprendre le goût d’une autre peau que la tienne, connaître la saveur d’une autre bouche, me perdre dans la profondeur d’un autre regard, ou que ma vie batte au rythme d’un autre cœur.
Tu es déjà tout cela.
C’est toi que je veux.
Uniquement toi.
Si tu es prête à… me faire confiance à nouveau....
J’aime tout de toi : le fait que tu ne te laisses pas marcher sur les pieds, que tu sois têtue, patiente, drôle et altruiste.
J’aime le fait que tu aies été me chercher dans les recoins les plus sombres de mon âme pour me ramener à la lumière.
Avec toi, je me sens libre d’être moi.
Si vous voulez mon avis, je dirais qu'il faut se fier à celui qui n'hésite pas.
Le plus formel des deux saura convaincre l'autre...
Celui des cœurs à nu et du silence des maux.
L’éternité fugace, qui s’échappe en nous gardant avec elle.