Commentaires de livres faits par LadyB
Extraits de livres par LadyB
Commentaires de livres appréciés par LadyB
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- Marcus, lâche-moi… Merde, faites quelque chose !
Léo hausse les épaules avec une mimique indéchiffrable, Sheena me lance un sourire malicieux, quand à Derek, ce traître, il va ouvrir la porte du salon à Marcus.
Dex s’en décrocha la mâchoire.
– Sérieux, Lou ? C’est avec ça que tu l’appâtes ?
– Marché conclu.
Sloane tendit la main, et Dex regarda, ébahi, son ex-amant serrer la main de son amant actuel. Avec un sourcil arqué, Sloane se tourna vers Dex.
– Donc, les chèvres, hein ?
– Est-ce que tu as vu leurs yeux ? La façon dont elles grimpent à flanc de montagne et se perchent sur des branches comme si la gravité ne s’appliquait pas à elles ? Elles sont le diable ! Le diable, je te dis !
– Quand Dex avait quatorze ans, nous sommes tombés sur lui avec son pénis dans le tuyau de l’aspirateur !
Dex laissa échapper un petit cri dramatique.
– Judas ! Comment as-tu pu ?
Il se tourna vers Sloane qui essayait désespérément de ne pas rire.
– Ce n’est pas ce que tu penses.
– C’est exactement ce que tu penses, le contrecarra Cael avec un sourire satisfait. Il a essayé de baiser l’aspirateur.
– C’était un accident, insista Dex.
Cael leva les yeux au ciel.
– Vraiment ? Tu passais l’aspirateur dans ta chambre, tu as glissé, et ‘Oh, regardez ça. Le tuyau est tombé sur mon pénis’. S’il te plaît.
(...)
Tyler fit un gros effort pour cesser de regarder Memphis bouche bée. Sérieusement, comment pouvait-il plaisanter à un moment pareil ?
- Seigneur, Memphis, dit Tyler.
Le sourire du cascadeur se fit plus grand.
- Ça marche aussi avec ce nom.
- Tu te sens mieux, maintenant ? demandais-je
- Non !
Il s'appuya contre le mur la tête dans les mains. Il avait du sang sur la peinture. J'allais devoir réparer le placo. Enfin, il prit la parole.
- J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis des semaines.
On aurai dit qu'il allait fondre en larme à tout moment.
- Putain, je suis tellement crevé. Et paumé. Une partie de moi veut t'embrasser et l'autre veut juste te casser la gueule.
Je du admettre que je me sentis un peu alarmer.
- Est-ce que j'ai mon mot à dire ? Parce que je préfère l'une des deux options sans aucune hésitation.
Il ne ris pas.
- Techniquement, je le suis déjà, chiot. Ne t’inquiète pas, mes morsures ne seront que celles d’un amant. De toute façon, je ne bois pas de sang animal, seulement du sang humain.
- Sale con ! T’es pourtant prêt à me baiser !
- Oh oui, je le suis ! Et toi es-tu prêt pour moi, chiot ?
- Arrête de m’appeler comme ça !
- Arrête de m’appeler suceur de sang !
- Tu préfères suceur de bites ?
(…)
Ouah !
Son ventre, plat et dur, était harmonieusement décoré par les lignes parfaites de ses abdos.
Ouah, ouah !
Le regard avide de Joshua s’arrêta sur la serviette éponge qui masquait le bas de son corps. Ou du moins, la partie qui intéressait le plus le jeune homme.
Fais chier !
Joshua se mit à prier pour que cette maudite serviette tombe et dévoile à ses yeux ébahis, ce qui se cachait dessous.
Pitié, tombe, tombe, tombe !
Putain de bordel de merde !
Le Monsieur t’a demandé de tomber, alors tombe !
— Je me demandais bien où elles étaient passées, rétorqua Bracken avec un rictus.
— Oh la la ! Qu’est-ce que tu es mignon comme ça ! s’exclama-t-elle.
Tu es innocent, au fond de moi je le sais bien, mais je ne peux rien y faire. C’est un sentiment irrationnel que je n’arrive pas à contrôler… Quand je te vois, j’ai envie de te casser la gueule.
Ariel, qui avait les larmes aux yeux, visiblement ému par son récit, ouvrit de grands yeux.
-Euhm…, fit-il nerveusement, prêt à s’enfuir au moindre signe d’agression.
Markus le dévisagea sans ciller, le regard inexpressif.
- Oui, quand je te regarde, j’ai envie de te fracasser la tête contre la table.
— Qu’est-ce que je suis en train de faire putain ? lui demandai-je doucement.
Roulettes ne répondit pas et décida de chier à la place. Je me demandais si c’était une réponse suffisante.
- Je vois. Donc il t'a laissé entrer alors que tu es mineur ?
- A peine mineur. J'aurais vingt-et-un ans dans deux ans.
J'eus un sourire paresseux.
- Est-ce que tu réalise ce que tu dis là ?
Il me répond par un bruit de gorge.
- On s'en fiche, j'ai l'âge de faire le plus important.
- Voté ?
- Non, baiser.
- Oh, dis-je en riant. C'est ça, l'important.
Il eut un grand sourire.
- Là, tout de suite, ça l'est.
d’un an.
— Tu veux des enfants, chuchota Larry à l’oreille de Vince. Tu veux avoir tellement d’enfants. Tu veux qu’ils m’appellent papi et tu le veux rapidement. Écoute ma voix, Vince, et seulement ma…
— Larry, dit Matty. Arrête d’essayer de laver le cerveau de Vince. Tu contraries Paul. Tu sais comme sa voix devient stridente quand il est contrarié. Franchement.
— Ma voix ne devient pas stridente, s’insurgea Paul d’une voix stridente.
Il regarda le chien frotter tout son corps contre les jambes d’Ally et lui réclamer des caresses à grands coups de museau. Son loup était jaloux, il aurait aimé recevoir les mêmes attentions, ce qui était parfaitement minable.
- On y va.
Bruce suivit Ally et Derren jusqu’à une maison, ce qui énerva le loup du Beta et suscita sa jalousie. C’était lamentable.
(...)
L'absurdité dans tout cela c'était que, malgré mon fatalisme exacerbé, une part de moi-même courait parfois derrière cette chimère : rencontré l'amour, l'innocent, le véritable.
le milieu du lit pour le retrouver.
Le frisson soudain qui courut le long de mon dos n’était pas dû à la froideur du côté vide du lit, mais à un froissement de papier et au cliquetis familier de mes plaques dans ma main.
Je fus instantanément réveillé. M’asseyant, clignant rapidement des yeux alors que j’essayai de me concentrer, j’attrapai le morceau de papier. Le bruit sourd de mes plaques fit écho dans le silence alors qu’elles glissaient de ma main jusque sur le lit.
J’avais souvent entendu des gens décrire la sensation de voir leur monde s’écrouler brusquement autour d’eux, cette panique qui faisait battre leur cœur à toute allure et cette résignation simultanée qui leur tordait l’estomac en réalisant que le pire des scénarios n’était pas en train d’arriver, mais qu’il était déjà arrivé,
et qu’il n’y avait absolument rien qu’ils puissent faire à ce sujet. Alors que le papier se froissait dans ma main, le craquement résonnant dans le silence pesant de ma chambre, je sus soudain exactement ce qu’ils voulaient dire. Bien qu’ils soient enfouis à l’intérieur de la boule de papier dans mon poing serré, les mots – griffonnés de l’écriture familière de Brandon – étaient gravés dans mon esprit :
C’était plus que ‘rien’ pour moi.
Comme je l’ai dit au début, tout ça c’est la faute de Jared. Je me dis presque qu'un jour il faut que je le remercie. Je devrais presque. Mais tout le monde sait que je ne le ferai pas.
— Un dollar ! s’exclama Rory, l’air étrangement calme. Il m’a laissé un dollar.
— Oui, répondit le notaire en se léchant les lèvres.
— Est-ce que c’est une putain de blague ? cria Rory en se levant, les poings serrés.
— Dale estimait que vous n’aviez pas besoin d’argent, étant l’unique héritier de vos parents, rétorqua Edward, resté assis.
- Tu es fortement infecté. Ton cas devrait être rapidement réglé.
Il faudra que je change de médecin traitant, celui-ci n'a aucun tact.
À sa grande surprise, Polly éclata de rire.
- D’accord, je vais te le prouver. C’est quoi ce film qu’on a regardé l’autre soir, avec Mel Gibson ?
- Signs
- C’est ça. De quoi ça parlait ?
Parce que sincèrement, je n’avais pas compris. Je l’avais juste trouvé bizarre.
- De la foi.
Il répondit comme si c’était la chose la plus évidente au monde.
- Sérieusement ?
- Ben, ouais.
(…)
- Tu vois, sa femme est morte dans cet accident bizarre. Mais elle a survécu assez longtemps pour lui transmettre un message. Et même s'il a perdu la foi après ça, ce message finit par le sauver, lui et sa famille. Alors peut-être que ce n’était pas un accident finalement, non ? Peut-être que c’était écrit ? Et cette petite fille était flippante avec son eau, mais c’est aussi en partie ce qui les a sauvés. Des petits trucs qui finissent par les aider. C’est comme ce qu’a dit son frère : tu peux y voir une coïncidence ou tu peux croire que ça a un autre sens. Alors à la fin, il retrouve sa foi.
- Ang’, tu sais ce que je croyais ce que c’était ?
- Quoi ?
- Des extra-terrestres.
— C’est quoi ces conneries ?
Dex sourit en grand.
— Sloane me l’a achetée au magasin de souvenirs de l’hôpital quand je suis sorti.
C’était une marionnette de lion avec un gros nez marron et une crinière brune touffue qui pointait dans toutes les directions. Dex baissa la voix, grondant alors que ses doigts bougeaient les petites pattes de la marionnette.
— Salut, je m’appelle Ash. Mes loisirs incluent tirer sur des choses, tirer sur des choses, et euh, tirer sur des choses. Oh, et j’aime le poisson.
Tout le monde autour de la table éclata de rire sauf Ash qui tourna son regard ébahi vers Sloane.
— T’es sérieux ?
Sloane haussa les épaules.
— C’était la seule façon de le distraire assez longtemps pour le mettre dans la voiture. En plus, il était blessé et il lui plaisait. Je ne pouvais pas dire non.
— Si, tu aurais pu, gronda Ash entre ses dents. C’est tellement déplacé.
— Non, ça, c’est déplacé, dit Rosa en pointant Dex qui faisait glisser son poing dans et hors de la marionnette, avec des gémissements.
— Ooh, ouais, tu aimes ça, hein.
— Fils de pute !
Ash s’élança pour attraper la marionnette et Dex inspira vivement, surpris, tenant son petit Ash contre sa poitrine.
— Ne t’avise pas de lever un doigt sur lui ! Nous nous aimons. Rien de ce que tu pourras dire ou faire ne changera ce qu’il y a entre nous.
Il caressa la crinière d’Ash la marionnette en lui parlant calmement.
— Tout va bien. Je suis là maintenant. Il ne peut pas te faire de mal.
Il déposa un baiser sur son nez.
— Tu as un problème, dit Ash en pointant un doigt vers lui.