L'un des romans les plus intelligents, les plus british et les plus complexes d'Agatha Christie puisque le meurtre est embrouillé d'une histoire invraisemblable d'objets volés, de crimes organisés ... le tout baignant dans une ambiance feutrée de vieil hôtel anglais ... des personnages croqués sur le vif, des réflexions parfaitement mesurées et cadencées apportant à l'ensemble un rythme indolent, volontairement lent qui berce comme une vieille comptine !

Intrigue policière qui n'en est pas une puisque la finale est clairement perceptible dès le quart du roman ... l'important ici est donc l'ambiance et la psychologie, ce jeu du chat et de la souris que se livrent les meurtriers et l'enquêteur ... le tout se terminant dans un scène mémorable où Poirot explique les deux versions de ce crime ... que l'un soit préférée à l'autre est attendu même si cela renforce le sentiment confus à l'égard de Poirot que partage déjà Agatha Christie ...

Agatha qui n'a jamais aimé son personnage de Poirot (elle l'a répété assez souvent) conclut la série du détective Belge avec un contre-sens unique et une terrible dépréciation ... s'en suit un roman bancal, avec un Poirot diminué jouant plus les criminaliste en fauteuil et un Hastings débordé de toutes parts par les accusations flottant autour de sa fille ... étrange et dénoté, le dernier Poirot reste agréable à lire même si l'intrigue elle-même passe au second plan !

Enquête complexe puisque les crimes cachent un crime, une finale honnête, un brin d'humour, un Poirot au top de sa forme et des lieux formidables ... ABC murders est sans doute l'une des enquêtes les plus originales d'Agatha Christie

Bonne narration pour un scénario un peu noeunoeud où le principal intérêt sera de voir si la vioc cancéreuse s'en sort ... sans queue ni tête, sans portée réelle, un tour sur le bolid' fait partie de ces nouvelles rapides que King a disséminé dans son grand oeuvre et qui ouvre souvent trop de portes en évitant de les refermer !

Du grand, du profond ! D'abord, une idée reprise à Minuit et son "fenêtre secrète sur jardin secret" ... un scénario en béton armé, des personnages très durs et très vrais, un méchant qui a de la classe, une entrée en matière sombre et glauque, une finale puissante, intelligente, mesurée et un arsenal de morts disproportionnées au menu de ce roman ! Fabuleux !

Tak ! Meilleur que Désolation, les Régulateurs offre un évantail plus impressionnant du talent de King puisqu'il est forcé de bloquer ses héros dans une zone sinistrée assez courte ... le roman se lit vite, très vite, on reste accroché, visiblement ébahi par la dureté du scénario et par le talent de conteur du vieux barbu du Maine (merde, j'me fais vieux, il n'est plus barbu depuis longtemps !) ... le tout explore des territoires inconnus de l'esprit humain, renvoyant finalement le démon Tak et ses gueules de sorbet dans l'égoût d'où il n'aurait jamais du sortir !

L'écriture du King n'a pas changé ... encore heureux ! Pour ce qui est du scénario ... KIng est sur la pente descendante ... il n'y a pas de mal à ça, il a écrit énormément, a exploré plus de bas fonds que n'importe quel autre auteur du genre ... mais voilà, cette histoire de pseudo-zombies à la Romero avec des flashbacks à la Craven, très peu pour moi ... histoire un peu ramolie où le cerveau humain se retrouve reprogrammé jusquà un état de légume vivant ... ben ça le fait sur 30 pages et après ... c'est chiant, terriblement chiant ... s'en suit une finale ubuesque qui n'émeut pas le lecteur ... dommage !

Bon, remettons les choses en place ... ROSE RED n'a JAMAIS existé ! Stephen King a écrit un scénario sur base d'un vieux film (la maison du diable) en s'inspirant très librement des phénomènes de "hantises" qui auraient eu lieu dans un manoir situé dans la ville de Durham ... la belle histoire de Hellen Rimbauer est simplement ... une invention !!!!!

L'un des meilleurs romans de Lovecraft reprenant des thèmes habituels mais surtout se glissant sans peine dans l'horreur et dans la folie avec une mise en abîme simple et efficace !

La mailleure histoire du maître où l'on retrouve tous les thèmes chers à ses yeux : les erreurs familiales, les horreurs campagnardes, la faute des ancêtres, la folie comme tare familiale ... un grand moment de littérature, une plongée dans l'horreur et dans l'abîme ...

Excellent roman de Masterton qui évite les écueils habituels, nous laisse sur notre faim, instille de la sexualité là où on ne l'attend pas, livre des corps martyrisés, fait pleuvoir mort et peine ...

A lire pour rire, histoire méprisée, livre coupe-faim, Sphinx reste un roman tout à fait mineur qui se lira plus ou moins facilement et qui s'oubliera un peu vite vu le sujet un peu débile déjà utilisé dans "la nuit déchirée" de Stephen King ...

Les mélanges sont souvent ratés ... celui-ci est une pure merveille et une belle réussite même si la surenchère ne provoque pas la peur mais l'amusement ... l'enfant, Boofuls, malgré son surnom stupide, est un garçon tout ce qu'il y a de plus écoeurant, son père est ténébreux à souhait, le coup de la pine trifouillant le cureton est un délice ... on s'amuse beaucoup, on rit souvent ... dommage que le livre ne respecte pas un peu plus les aventures d'Alice ...

Livre seccouant, frappé et singulièrement gore ... mais le scénario est carré et tient la route, les personnages sont particulièrement intéressants, le monstre final est plutôt réussi, l'histoire du peroquet et de la main qui cause c'est du bien vu ... vindjeu, ti Graham, c'est du bon, c'coup-ci !

Manitou, premier du nom ... le sorcier indien revanchard vous propose sa première aventure ... peur, frayeurs, effets spéciaux, humour, crimes sanglants, une pincée de Lovecraft, quelques critiques contre les States ... et voilà, vous pouvez déguster ... assez bon livre qui est malheureusement assez marqué par son époque !

Troisième tome farfelu des aventures du sorcier indien revanchard qui n'a que ça à foutre de ses journées ... on se croirait che Minus et Cortex ... "tu sais ce que je vais faire demain, Harry ? Non, Misqua, quoi donc, gnarf ? Je vais tenter de conquérir le monde !" ... si certains passages auraient pu être intéressant, tout cela tourne tjs autour d'un monstre hollywoodien très lovecraftien avec ses tentacules ("j'aime quand Robert fait la pieuvre autour de moi") ... et ses crimes monstrueux ... à force, le problème, c'est qu'on est blasé par tant d'énormités !

Roman réussi car évitant le surf habituel sur les monstres de foire ... ici, le monstre véritable est humain finalement, les crimes moins odieux et plus réalistes que d'habitude, on sent même poindre un léger cynisme qu'on n'avait plus vu chez Masterton depuis quelques temps déjà ... scénario bien rodé, héroïne vraiment intéressante, un bon livre de Graham !

Dans le domaine Masterton, ce livre fait preuve d'excellence, beaucoup de suspense, beaucoup d'imagination, des monstres parfaitement réussis et odieux, des crimes bien dégueux, des histoires vieillottes à faire trembler ... il est réussi celui-ci !

Roman passable de Masterton avec son lot habituel de crimes sataniques, de meurtres sanguinaires ... rien que de l'habituel, d'autant plus qu'avec le temps Graham peine à se renouveler ... à lire une fois en passant ...

Livre intéressant par le fait que le lycan est ici le héros ... toutefois, cela ne fait pas oublier que le fantasme nazi est trop présent, bien trop forcé au point q'il ne ressemble plus à rine ... si les personnages s'en sortent parce qu'ils sont tout sauf stéréotypés, le roman pose tout de même problème par certains choix scénaristiques particulièrement foireux !

Aucun intérêt réel à ce livre qui oscille entre deux feux sans jamais prendre pied quelque part ... soit le gamin est l'antéchrist et dans ce cas la finale est nulle, soit ce n'est pas le cas et le roman ne sert à rien ... de fait, livre classique aux personnages hyper stéréotypés, aux histoires farfelues, à la finale abracadabrantesque ... et parfois, et c'est le pire, d'un ennui typique ... bref, vite lu, vite oublié !

La maison des Deveraux vaut à elle seule la lecture du roman, cette façon d'interpréter les décors comme seul Saul parvient à le faire, cette façon de donner vie à des pierres, des boiseries, des plantes même ... un roman linéaire assez simple mais prenant, malheureusement niveau personnage, on reste parfois sur sa faim tant ils sont stéréotypés !

James Herbert livre un roman simple, consensuel, facile, relevant de l'ancien fantastique, basé sur les bruits, les apparitions fantômatiques ... un livre tout bête mais qui fonctionne car l'art d'Herbert était l'écriture et la manie de poser ses personnages en deux temps trois coups de cuillers à pot !

Un roman complexe dans son écriture et dans sa forme puisque le scénario lui est simpliste voire dangereusement attendu. Les zomies sont ici plutôt bien vus puisque plus proches d'un fantôme que de l'éternel suceur de cervelle ... on sent surtout la force de la descritpion, la puissance du mot qui dans un récit autre pourrait livrer une véritable mine d'or de la paraphrase !

Scénario mince à la Masterton, un peu d'originalité, qq litres de sang, sire cédric nous livre un roman un peu longuet, pas mal intéressant qui peine qq peu sous une écriture simple et gauche. Les personnages sont un peu trop stéréotypés.