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L'Enfant de l'acheb



Description ajoutée par GabrielleViszs 2023-06-25T21:50:05+02:00

Résumé

Djibril est un enfant du désert. Nomade, il se déplace avec son clan grâce à des transporteurs et des glisseurs des sables, au gré des pluies courtes et rares qui font apparaître l’acheb. Cette prairie éphémère, source d’alimentation, est un véritable miracle pour les habitants du désert. Un jour, la famille de Djibril est enlevée par les hommes qui peuplent la côte alors qu’il est en exploration. Accompagné d’un robot défectueux et d’une razawak, herbivore aussi têtue que placide, le garçon se lance du haut de ses neuf ans dans la traversée d’un désert aux multiples dangers, à la recherche des siens comme de lui-même. Car l’acheb est bien plus qu’une simple prairie et Djibril n’est pas un enfant comme les autres…

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Classement en biblio - 17 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par GabrielleViszs 2023-06-25T21:49:51+02:00

Ils marchèrent pendant plusieurs heures. Le robot avançait mécaniquement et le garçon le suivait. La razawak avait rechigné au début mais s'était finalement faite au rythme. Aucun mot ne fut échangé pendant tout le trajet. Le robot ne semblait pas programmé pour entamer la conversation. Quant à Djibril, il était trop occupé à échafauder de multiples plans de sauvetage de sa famille. Tantôt, il assaillait vaillamment la cité des Hommes de la côte, chevauchant Pioche et maniait une épée dorée, tantôt il s'y infiltrait discrètement, véritable ombre des sables. Il pouvait entendre la voix d'Idriss lui conseiller telle ou telle chose, mais s'y mêlait toujours celle de sa mère, lui conjurant d'être prudent. Il ne savait plus qui écouter et cessa finalement d'y réfléchir.

le désert présentait une morne richesse de paysages tous plus minéraux les uns que les autres. Des colonnes de pierre brune s'élevaient sur le chemin. Le vent avait cessé de souffler et plus un seul bruit ne résonnait dans l'immensité qui s'offrait aux voyageurs.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Ame-lit 2024-01-14T17:40:02+01:00
Or

L'auteur nous livre un très bon premier roman. On se retrouve dans une fable écologique en plein milieu du désert. La plume de l'auteur apporte un nombre de questionnement avec une poésie incroyable. On se retrouve au milieu entre science-fiction et fantasy mais surtout on se retrouve transporter. Djibril, Pioche et Boite de conserve sont très attachants. De même pour les personnages secondaires qui sont bien développés et qui apporte beaucoup à l'histoire. La fin m'a fait verser plus d'une larme. Je vous recommande chaudement ce one-shot rempli de messages forts et importants mais surtout rempli d'émerveillement.

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Commentaire ajouté par choupinounnette 2023-10-28T14:15:07+02:00
Bronze

Pour être 100% transparente avec vous, je suis d’abord tombé amoureuse de la couverture ! Mais, parce que je ne suis pas si superficielle que ça, j’étais aussi très intrigué par le mélange de fantasy jeunesse et de nature. Finalement, c’est une bonne fable écologique de space fantasy orientale.

Adressé aux enfants, ce roman est majoritairement raconté au travers des yeux du jeune Djibril, avec des réflexions et des préoccupations adaptés. Mais ce roman explore aussi des thématiques profondes, telles que la famille, l’écologie, l’orientation sexuelle, le pouvoir, le sacrifice… qui sauront aussi plaire aux plus grands !

La notion de famille est également au centre du récit, tous les personnages qui rencontrent le chemin de cet enfant sont hyper intéressants. On n’a pas le temps de découvrir le passé de chacun mais on perçoit une vraie profondeur dans leurs caractères qui influent sur leurs actions.

Par contre je suis un peu frustré par les descriptions des paysages. Je n’ai pas bien réussi à m’y projeter alors que cette épopée avait l’air si dépaysante. Et l’univers est si vaste que j’aurais bien aimé avoir plus de 300 pages pour approfondir des aspects si prometteurs.

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Commentaire ajouté par enairolf 2023-10-17T14:45:12+02:00
Argent

J’ai reçu ce roman un peu par surprises, je dois vous avouer que je ne m’y attendais absolument pas en ouvrant ma boîte aux lettres. C’est le genre de surprise qui fait très plaisir en tout cas. Un grand merci à l’équipe de Gulf Stream pour cet envoi, ainsi qu’à l’auteur pour la jolie petite dédicace. J’étais très intrigué en lisant le résumé, l’histoire avait l’air original et surtout ça change de ce que l’on a l’habitude de lire. Rien que pour ça j’ai eu envie de me jeter dessus pour le coup. J’ai beaucoup apprécié ma lecture en tout cas.

Je découvre la plume de l’auteur avec ce premier roman. J’ai vraiment adoré la découvrir. Elle est très facile à lire, c’est fluide et très addictif. On a toujours envie d’en savoir plus. J’ai dévoré les pages les uns après les autres et c’était assez difficile de lâcher le roman finalement. J’étais impatiente de découvrir comment cette histoire allait se terminer. Même si le public visé est un public plus jeune, j’ai apprécié le fait que sa plume ne soit pas si enfantine que ça. C’était vraiment agréable à lire.

Dans ce roman, Djibril est un enfant du désert. Nomade, il se déplace avec son clan grâce à des transporteurs et des glisseurs des sables, au gré des pluies courtes et rares qui font apparaître l’acheb. Cette prairie éphémère, source d’alimentation, est un véritable miracle pour les habitants du désert. Un jour, la famille de Djibril est enlevée par les hommes qui peuplent la côte alors qu’il est en exploration. Accompagné d’un robot défectueux et d’une razawak, herbivore aussi têtue que placide, le garçon se lance du haut de ses neuf ans dans la traversée d’un désert aux multiples dangers, à la recherche des siens comme de lui-même. Car l’acheb est bien plus qu’une simple prairie et Djibril n’est pas un enfant comme les autres…

J’aimerais d’abord parler des personnages. J’ai beaucoup apprécié celui de Djibril. Ce jeune garçon finit un jour par se retrouver seul en plein milieu du désert après que sa famille se soit fait enlevé. Il va donc partir à sa recherche en compagnie d’un robot ainsi que d’une razawak. Djibril n’a seulement que neuf ans et je dois dire que je l’ai trouvé hyper courageux. Il n’abandonne pas son idée et va braver le désert pour retrouver sa famille. Mais ce que j’ai aimé avec son personnage c’est qu’il se comporte comme un enfant de neuf ans. Je m’explique, parfois dans certains romans, on suit des jeunes enfants ou des jeunes ados mais qui finissent par se comporter comme des personnes plus vieilles. Et du coup ça crée un décalage entre le personnage et ses actes. Alors qu’ici ce n’est pas le cas. Djibril se comporte vraiment comme un petit garçon de neuf ans avec toute sa naïveté. Et ça j’ai vraiment beaucoup aimé ça chez lui. J’ai également beaucoup aimé Sinah. Elle va croiser le chemin de Djibril et va en quelque sorte le prendre sous son aile. J’ai beaucoup aimé la relation qui va se créer entre elle et Djibril. Il y a aussi le cousin de Djibril, Idriss. Ce personnage m’a beaucoup touché, il se pose énormément de questions sur lui même, sur ce qu’il ressent etc. Je dois avouer que l’épilogue m’a beaucoup émue le concernant.

Concernant l’histoire, j’ai beaucoup aimé cette fable écologique et poétique. C’était une aventure palpitante à suivre aux côtés de Djibril. J’ai beaucoup aimé cette aventure dans le désert, suivre la vie des nomades qui vivent dans le désert, découvrir les différentes technologies assez poussées etc. Mais j’ai surtout aimé découvrir l’acheb. C’était tellement beau et je visualisais si bien les images dans ma tête. Dans ce roman on y parle d’écologie, du bien être des animaux, de l’importance qu’à l’eau, l’importance de la nature sur notre monde. Et c’était tellement beau. On y parle aussi de l’acceptation de soi, l’image que l’on a auprès des autres, du questionnement que l’on peut avoir dans notre vie. Et je pense que ça va parler à beaucoup de personnes cette partie là. J’ai beaucoup aimé les moments où on a accès aux lettres d’Idriss, ça coupe l’histoire mais ça apporte vraiment quelque chose. Et puis j’ai aimé aussi le contraste entre adulte et enfant. Djibril ne voit pas les choses de la même façon que les adultes au final et j’ai apprécié voir la façon dont l’enfant voit le monde.

J’ai passé un excellent moment aux côtés de Djibril. J’ai terminé cette lecture en larmes, l’épilogue m’a vraiment profondément touché. J’ai adoré cette histoire, l’univers est merveilleusement beau et en même temps cruel. L’histoire est plaisante, touchante, abordant des sujets importants. On s’attache aux personnages au fur et à mesure que l’on avance dans le roman. C’est une très belle histoire qui m’a clairement fait voyager. Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce roman, que ce soit pour vous ou vos enfants d’ailleurs. Il en vaut tellement la peine.

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Commentaire ajouté par anam 2023-09-27T02:28:32+02:00
Lu aussi

Je n’ai pas passé un mauvais moment et j’ai apprécié ma lecture dans l’ensemble, mais il y avait un problème majeur pour moi : l’univers manquait de développement. J’y reviens dans un instant.

Je vais d’abord aborder ce qui m’a le plus plu dans ce roman. J’ai aimé le ton bienveillant que l’histoire avait. Le personnage principal est un enfant. Même s’il traverse des épreuves, il garde sa précieuse innocence.

J’ai aussi beaucoup aimé le personnage du robot. J’adore lorsqu’il y en a dans les histoires! J’ai aussi aimé la particularité de celui-ci; on amène le lecteur à être ambivalent face à ce personnage, car il est d’abord programmé pour nuire à l’enfant et pose certains gestes en ce sens. J’ai trouvé que c’était original comme proposition!

La plus est douce et cela coule bien.

Pour revenir à mon point négatif, l’univers manquait pour moi de développement. Je suis une lectrice qui accorde beaucoup d’importance à cela. J’ai eu l’impression qu’il me manquait toujours des pièces du puzzle. Où sommes-nous exactement? Quand? Qui sont ces peuples du désert? Même par rapport à la mission du personnage principal, je sentais que l’on restait en surface. Il est précieux et doit sauver le monde, mais il me manquait de développement pour vraiment bien apprécier cette intrigue.

Au final, une chouette lecture, mais qui aurait dû être approfondie pour que je l’apprécie pleinement.

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Commentaire ajouté par sweetshelves 2023-09-18T17:18:36+02:00
Or

Je dois avouer qu’encore une fois, mon attention s’est portée sur ce livre grâce à sa couverture que je trouve vraiment très belle. Elle annonçait une histoire avec un côté assez poétique, et je ne fus pas déçue. En effet, j’ai trouvé la plume de l’auteur très belle, fluide et d’une douceur extrême. Il narre des événements qui sont parfois durs et difficiles pour des enfants, mais de manière très tendre avec beaucoup de bienveillance et sans pour autant qu’il y ait de la légèreté. J’ai d’ailleurs été surprise par le style d’écrire que j’ai trouvé mature. En lisant le résumé, je m’attendais à un style un peu plus léger et « enfantin » -comme l’on retrouve dans les jeunesses de manière générale-. Elle n’en reste pas moins accessible aux plus jeunes. Elle est très bien dosée.

Niveau personnage, je me suis tout de suite attachée à Djibril. C’est un petit garçon de 9 ans qui possède doux et attentionné, et qui accorde une grande importance à sa famille et au monde qui l’entoure de manière générale. J’ai trouvé son innocence et insouciance très touchantes et attachantes. Par-dessus, s’ajoute une certaine maturité que j’ai trouvé peut-être un poil poussé par moment -mais ce n’est qu’un petit détail-. Il est rapidement entouré par d’autres personnages comme un androïde qu’il surnomme boîte de conserve ou une razawak qu’il va appeler pioche -une sorte de buffle/vache- . J’ai d’ailleurs trouvé leur trio très intéressant et me suis beaucoup attachée à eux. Bien-sûr, Djibril va faire d’autres rencontres lors de son périple que je vais vous laisser découvrir !

Concernant l’intrigue, je vais commencer par le négatif -comme ça après, on en parle plus- : j’ai noté quelques facilités et rapidités scénaristiques qui m’ont empêchée d’apprécier à 100% l’histoire. Cela faisait perdre un peu de crédibilité à certains événements, ce que j’ai trouvé dommage. En revanche, j’ai vraiment adoré suivre le périple de ce petit garçon, découvrir les différents paysages ainsi que les différentes embûches qu’ils traversent. J’ai également beaucoup apprécié le mélange entre la science-fiction et la fantasy. Cela me faisait beaucoup penser à la planète Tatooine dans Star Wars, de quoi me ravir ! Les messages écologiques transmis par Nathan Gibert étaient également très subtils et bien amenés. On ressent parfaitement l’amour et le respect qu’il porte à la nature, et c’est un point que je trouve très important de souligner.

En bref, c’est un roman que j’ai vraiment apprécié lire, tout en finesse, douceur et bienveillance. Je vous le recommande.

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Commentaire ajouté par Velarisbooks 2023-09-10T14:43:53+02:00
Argent

Quelle belle lecture ! L’enfant de l’Acheb est un livre ou le paysage intrigant et mystérieux se mêle parfaitement à la force des messages mis en avant et la plume douce, bienveillante et poétique (parfois même onirique). "Que ta lecture soit aussi douce que la fraîcheur de l'acheb" je trouve cette dédicace de l'auteur extrêmement juste. L'ambiance générale donne une sensation de chaleur, mais aussi de brise et de liberté.

Je n'ai pas l'habitude de lire des lectures qui se passent dans le désert et j’ai adoré. De même, je ne connais pas tellement le style de vie des nomades et j’ai trouvé ça assez intéressant. J’ai adoré l’histoire et l’Histoire autour de l’Acheb. Par rapport aux différents peuples, au passé, au présent et au futur.

Djibril, notre protagoniste, est vraiment super bien travaillé ! C'est peut-être un détail pour certains cependant, pour moi, il fait vraiment son âge. C'est un enfant de 9 ans qui, bien qu'il soit débrouillard, reste un petit garçon avec des actions, des pensées et des paroles qui correspond à son âge. Il est parfois un peu naïf, parfois un peu candide, pourtant on finit forcément par s’attacher à ce petit homme.

Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé les messages transmis à travers les pensées de Djibril. On parle de l'écologie, de l'importance de l'eau, du traitement des animaux, de notre manière de vivre, des traditions, de l’homosexualité, sans oublier les liens familiaux qui restent le centre de cette histoire. Nous avons la famille de sang et puis nous avons celle que nous nous créons… Et puis il y a d'autres sujets tout aussi important. Je pense que chacun aura sa propre interprétation de cette lecture toutefois, pour moi, c'est un grand oui !

J'ai particulièrement les messages sur l’identité. J’ai aimé le côté « découverte de soi », le fait de tracer son propre chemin. L'auteur a réussi à le mettre parfaitement en avant avec plusieurs protagonistes, même avec notre robot au nom bien trop grand ! Voir le développement de ce personnage sur sa conscience, ses « émotions » était super. C’est plein d'humanité.

Gros point positif aussi sur la cohérence du récit dans le sens où ce petit garçon aurait été incapable de réussir seul. Il fait la rencontre de plusieurs adultes qui le fera avancer dans sa quête et je trouve sa logique, bien que nous sommes dans un genre fantastique/fantasy.

De plus, je trouve que Djibril apporte une dimension toute particulière. Un enfant de 9 ans ne voit pas du tout la vie comme un adulte. Avec le temps, nous devenons sûrement un peu plus dur, un peu plus sec, un peu moins rêveur et cet enfant, dans un certain sens, ouvre la porte en nous et tend la main à notre enfant intérieur.

Les passages sous forme de lettres ont apporté du contraste au récit, c’était une petite sous intrigue bien agréable. Je dirais que cette quête n'est pas dans de l'action pure. Selon moi, il se reflète un peu comme un parcours initiatique et on finit par s’attacher à tout ce petit monde. Les humains, les robots, et même notre razawak.

Bref. J'ai fini ma lecture en pleure, j’ai appris, j'ai découvert, j'ai voyagé. Sans oublier la sensibilisation de certains sujets profonds et très importants de nos jours. Ça fait vraiment plaisir de voir tout ça réuni, d'autant plus que ces derniers sont un reflet de notre société actuelle. Cela soulève des questionnements et une réflexion pour le moins intéressantes.

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Commentaire ajouté par Audrey3511 2023-08-23T14:48:32+02:00
Argent

C'est d'abord cette magnifique couverture et ses yeux d'un vert émeraude qui m'ont totalement envoûtés. Puis le résumé, nous promettant un récit imaginaire dépaysant et des thèmes actuels abordés ont finis de me convaincre. Complètement charmée, je me suis lancée dans ce roman fantasy sans la moindre hésitation.

• Djibril est un jeune enfant de 9 ans vivant avec sa famille dans le désert. Ils sont nomades et (sur)vivent grâce à leur troupeau de razawak (herbivore entre la vache et le dromadaire) et au gré de l'acheb, terre fertile qui donne ses fruits au hasard de la pluie, apparaissant de temps en temps, jamais au même endroit. Un jour où l'acheb est apparu, Djibril, alors accompagnés de deux membres de son clan pour rejoindre cette prairie éphémère, finira par se retrouver seul. Profitant ainsi de la verdure, des plantes et de la fraîcheur des arbres, le jeune garçon était bien loin de se douter que sa famille allait disparaître pendant que lui s'amusait.

C'est à partir de ce jour que commencera son aventure... Pour le meilleur, et pour le pire? Accompagné d'une razawak, et... d'un robot.

• Il m'a fallu quelques chapitres avant de bien rentrer dans cette histoire racontée à la troisième personne du singulier. Si au début je ne savais pas où l'auteur souhaitait nous emmener, j'ai fini par me prendre au jeu et surtout m'attacher au jeune garçon. C'est une lecture où la technologie plus que moderne rencontre la dureté du désert, fait de sable et de roche, qui se lit facilement grâce à la plume simple - mais efficace - de l'auteur Nathan Gibert. Le tout est agrémenté du journal du cousin de Djibril, Idriss, ce dernier se posant des questions sur ce qu'il est, ce qu'il aime, ce qu'il doit être aux yeux des autres et surtout, ses craintes quant à ce qu'il a découvert sur ses préférences amoureuses. Je dois bien avouer ne pas trop avoir compris le lien de ce journal intime avec le récit en lui-même, malgré l'importance du sujet traité. Cela permet malgré tout une ''coupure'' pendant l'aventure vécue par Djibril, et c'est forcément intéressant à lire. Beaucoup pourront se sentir directement concerné(e)s par les questionnements du cousin et je dirais même que l'on peut tous être impactés, dans le sens où être soi-même n'est pas toujours évident dans un monde où le regard des autres revêt une grande importance. J'ai donc été particulièrement touchée par ce côté-là malgré le ''hors-sujet'' - entre guillemets - par rapport au récit en lui-même (ce n'est pas si grave en soi! ^^).

Les chapitres se dévorent aisément, le roman est plutôt court (300 pages) et surtout dynamique. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et au bout d'un moment, j'avais hâte de découvrir le fin mot de l'histoire... même si, peut-être, j'aurais apprécié plus de pages justement afin d'étoffer l'aboutissement de l'aventure. Également, j'aurais aimé que l'univers soit davantage exploité, avoir peut-être plus d'explications concernant l'acheb mais aussi plus de poésie. Mais ceci n'est évidemment qu'un ressenti personnel et surtout, mon regard d'adulte de 30 ans sur un bouquin adressé aux jeunes (dès 15 ans d'après la maison d'édition).

Le récit se voulant poétique, presque onirique, peut sans doute se comprendre de différentes façons selon notre point de vue, j'y ai ressenti un profond amour et respect pour la nature, l'écologie et les animaux (de façon plus succincte) mais peut-être qu'un message - ou plus - m'a échappé. Tout du long, il m'a manqué un-je-ne-sais-quoi pour faire de cette lecture un coup de coeur, néanmoins cela reste une très jolie découverte. Ce qui m'a échappé ne m'a pourtant pas empêché de ressortir de cette lecture complètement chamboulée. Je n'étais pas prête à ressentir tant d'émotions, la conclusion m'a touchée... J'ai trouvé ça si beau et si triste à la fois. Doux, tendre et amer. Cela semble être une fin ouverte, à mon sens, mais s'il n'y a pas de suite je ne serais pas frustrée pour autant. Je n'ai pas trouvé d'indication s'il s'agissait d'un roman one-shot ou non, mais selon moi ce récit peut clairement se lire en tome unique. À noter que l'ensemble contient certaines facilités, (propre aux récits jeunesses/ados en général) mais cela ne m'a pas dérangé. Peut-être même qu'elles étaient, quelque part, réconfortantes.

• Pour conclure, « L'enfant de l'acheb » de par sa splendide couverture, ses thèmes actuels traités et cette accessibilité aux adolescent(e)s ainsi qu'aux adultes, trouvera à coup sûre son public. Il s'agit du premier roman publié de l'auteur, où l'on ressent (selon moi) tout l'amour qui a été mis à travers cet écrit, ce qui est fort appréciable. Un ouvrage mystérieux révélant ses secrets au fil des pages et qui se lit tel un récit initiatique mais aussi, pour citer la quatrième de couverture : comme « une fable écologique et poétique qui prend racine dans un désert lointain, reflet de nos préoccupations actuelles ». Tentant, n'est-ce pas? Je n'aurai pas dit mieux ! Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique jeunesse/jeune adulte, je remercie chaleureusement et grandement Babelio ainsi que la maison d'édition Gulf stream pour cet envoi en avant-première. Date de sortie prévue : septembre 2023. :-)

•••

Voici les thèmes de ce livre d'après la maison d'édition : famille, quête, désert, solitude, destin, robot, héritage, solidarité, homosexualité, écologie, nature. Un gros plus pour les Trigger Warning notés en tout début d'ouvrage : Spoiler(cliquez pour révéler) violence, mort d'animaux

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Commentaire ajouté par GabrielleViszs 2023-06-25T21:49:29+02:00
Diamant

Je remercie la tour Babelio pour m'avoir tiré au sort, ainsi que la maison d'éditions Gulf Stream éditions pour l'envoi de cette pépite. La couverture est superbe, ces grands yeux verts ouverts sur un monde désertique qui n'attend qu'une chose : un peu de verdure. Du sable à foison, de la fantasy en un sens, un peu de science-fiction aussi, ce conte pour adolescents (au minimum de part quelques scènes qui sont un peu dures pour les moins de 13/14 ans) m'a fait ressentir et passer par des émotions que je n'aurai pas cru, il faut bien l'avouer. Peut-être est-ce la mélancolie qui est du début à la fin dans différents personnages, peut-être est-ce dû également au fait qu'on s'attend à tellement de choses et que le final pourrait ne pas être celui que l'on imagine, à tort. Beaucoup de peut-être qui sont inexplicables, toujours est-il que j'ai pris mon temps pour découvrir l'univers de Djibril et de comprendre au mieux les enjeux et le pourquoi lui et pas un autre.

Il est clair que la couverture magnifique ne m'aide pas à ne pas adorer et donc avoir eu un coup de cœur pour ce récit qui fait énormément réfléchir. Celui du bien d'un seul être ou celui du plus grand nombre. Le cœur est un élément moteur de ce texte et pas uniquement un organe qui bat dans la plupart des thorax de nos personnages. Et je dirais même plus, il est présent même dans ceux dont le muscle caractéristiques qui nous fait vivre, nous humains, ne bat plus, ou n'a jamais battu. Il ne suffit pas de penser que c'est chimique d'aimer, d'apprécier, de ressentir, il y a bien d'autres éléments à prendre en compte. Et l'auteur nous laisse comprendre son cheminement. Parfois il suffit de bien peu de chose pour être touché et parfois un humain est capable de pires horreurs. Et puis ce mot, Acheb, que je ne connaissais pas qui m'a fait rêver une fois que nous avons sous les yeux cette merveille. Pas besoin de technologie, juste un peu de pluie, de patience, d'amour et de nature pour le voir s'ouvrir à nos yeux émerveillés. Cette oasis de verdure ne dure jamais longtemps, un peu comme les oasis tout court dans le désert qui ne survivent qu'à de rares occasions. Cet Acheb, Djibril et son cousin Idriss y vont sur un planeur, afin de profiter de ces instants, avant de retourner travailler, d'aider leur famille à avancer dans le désert. Une fumée noire au loin, le plus grand décide de partir, car il s'agit probablement de leurs "maisons", de leurs transporteurs. Un ennui mécanique, ou bien autre chose. Djibril attend patiemment. Et puis Idriss ne revient pas. Alors le jeune homme de 9 ans décide d'avancer jusqu'à la fumée noire qui envahit un peu plus le secteur. En arrivant devant le convoi, c'est l'horreur. Tout le monde a disparu, même les razawaks (un mélange de vache et de dromadaire si j'ai bien compris). Enfin non, pas toutes, une est encore là, mais elle semble folle, courant en tout sens, n'écoutant personne et pas ce petit homme qui est aussi agité qu'elle.

Et puis un robot est enseveli. Un de ceux qui sont là pour détruire, commandés par d'autres hommes, des hommes qui ne les aiment pas eux, la famille de Djibril et tout ceux qui leur ressemblent. Car les Hommes sont tous différents et vivent de manière différentes. sauf que la bienveillance n'existe pas partout. Djibril n'a pas d'autres choix que de chercher sa famille. Il ne va pas vivre seul. Un petit homme qui a une volonté de fer et qui est prêt à parcourir des kilomètres de sable pour les retrouver. Oui, mais à quel prix ? Un voyage qui ne sera pas de tout repos, car avec une razawak légèrement timbrée et un robot dont il va avoir besoin malgré lui et qui sera tout aussi coincé que lui, tout pourrait prêter à sourire si derrière tout cela il n'y avait pas cette nature verte affolante qui veut retrouver son chemin. Une aventure qui va lui permettre de comprendre que tout le monde n'est pas gentil, que parfois la vie qu'elle quelle soit doit être vécu, mais pas à n'importe quel prix. Certains choix sont faits pour être acceptés et d'autres non. Cette course à la famille n'est pas le seul thème de ce récit. Djibril va rencontrer des personnes fait de chairs et de sang. Si certains sont près à l'aider d'une manière ou d'une autre parce qu'il est celui qu'il est, d'autres sont capables de vouloir vendre père et mère pour en obtenir un morceau. Le début est rapide avec l'événement central qui chamboule tous les repères de notre petit bonhomme. Lui qui vivait tranquillement dans sa famille sans se soucier d'autre chose que de jouer et d'aider sa maman, se retrouve dans une position instable. Il est "recherché" par bon nombre de personnages. Le Bien, le Mal, il n'y a pas de blanc ou noir dans ce monde, beaucoup de gris pour atteindre la verdure. Certains personnages sont prêts à rendre les armes pour le sauver, tandis que d'autres pourraient aller loin, très loin.

Un récit qui est à la fois tendre de part le personnage de Sinah et compliqué par Amir. De nombreux personnages font leur entrée sans pour autant que cela ne soit un hall de gare. J'ai adoré les personnages de Samir et Eltaïr !Mais je ne peux en raconter un seul détail. Djibril découvre des amitiés comme des trahisons. De nombreux rebondissements parcourent son chemin qui bien que pavées d'embûches plu grosses que lui, il n'arrête pas de penser à sa famille. Et à l'Acheb, à moins que ce ne soit l'inverse : l'Acheb qui pense à lui. Les liens se forment entre les personnages humains ou non. Ce robot est intriguant, nous en apprenons plus sur lui, par les systèmes qui parlent pour lui, comme son comportement qui change par endroit. Les chapitres sont parfois pour Djibril, parfois pour cet énergumène, parfois pour d'autres. Nous avons aussi le journal de Idriss. avec ses mots, nous comprenons sa façon de penser, une mélancolie, encore, qui les tient énormément. La tendresse pour un autre protagoniste, la peur du ressenti, se chercher, se questionner. Est-ce que Djibril aura les mêmes questions ? Est-ce que lui saura quoi faire ? Quels sont les choix possibles pour eux tous ? Je pense que ce journal est très important dans le sens où lorsque vous arrivez à la fin du récit, vous comprenez que certains font des choix qui vont durer une vie et d'autres qui ne le pourront jamais. Le regard des autres, la pression, le qu'en dira-t-on et bien d'autres encore et puis la vie vaut la peine d'être vécue, mais il faut réussir à vivre pour cela. La possibilité de voir l'avenir dans une feuille, qu'elle soit de papier ou végétal est impressionnant. J'ai adoré la façon de mettre les deux en liens et de prouver que tout est possible au final. Même s'il a fallu un peu de magie, un peu de fantasy pour y parvenir. Et puis cette fin avec Idriss où une part de lui, lui revient de manière brutale, totalement inattendue.

Cela ne doit pas être évident d'écrire autant de thèmes importants (la famille, la quête d'identité, le voyage, la recherche de sa sexualité, le choix d'être égoïste ou non, la préservation de la nature) pour un public assez jeune (pas trop non plus, car il y a un peu de violence que les petits ne pourraient pas comprendre) Le mal-être des humains, la façon dont certains arrivent à s’acclimater de ce qu'ils trouvent et puis il y a ceux qui veulent retrouver un terrain comme avant. L'écologie est bien là, avec ce réchauffement climatique, avec ses idées de robotisations et de protections extrêmes. Le respect pour la goutte de pluie qui vient tardivement et qui est tant attendue. L'animal qui est sacré, enfin pas pour tout le monde, mais c'est une lutte de chaque instant, comme la place des femmes, ou les croyances de chacun. Ces us et coutumes que tous partagent avec ou sans joie, ces différences qui devraient faire un peuple unis et non des déchirures. Et puis nous avons toujours ceux qui veulent profiter de la misère des autres, du système pour plus de profit. Mais dans quoi vont-ils pouvoir vivre ? La lecture est adaptée aux ados, pas de mots trop pompeux et une fin qui en est une, pas un semblant de peut-être que. Les émotions sont présentes et le pincement au cœur arrive souvent. La peur de voir venir des événements et de les suivre. La peur de comprendre que la fin est inéluctable. La peur de ne pas retrouver cette famille et celle au contraire de la voir ouvrir les bras pour apprendre que l'Acheb est bien là. C'est tel un personnage qui hante les esprits et n'hésite pas à avoir des bras armés pour se protéger. Rien de tel qu'un chevalier en armure dans le désert pour le voir combattre d'autres armures et peut-être sauver des vies, pas uniquement celle d'un enfant ou d’une femme.

En conclusion, j'ai été happé dans ce désert pour suivre les traces de ce petit bout d'homme qui a tout d'un grand : la sagesse est la clé de tout. Djibril est un enfant qui a fait le choix de suivre sa famille enlevée pour la retrouver. Une quête qui ne s'est pas arrêtée à ce voyage, elle lui a permis également de comprendre qui il était, de rencontrer des personnages importants pour sa recherche. La tolérance, le soutien, le partage sont des valeurs importantes dans ce conte qui ne touche pas uniquement cet enfant. Toujours est-il que le livre regorge de bons sentiments comme de mauvais, il est représentatif de la vie d'une manière générale. Chaque choix que nous faisons à un impact pour nous, pour l'autre, pour l'environnement. À nous de faire le bon. Il s'agit de montrer l'ampleur d'un désastre sur tous et surtout de comprendre comment chacun d'entre eux arrive à s'en sortir en gardant ses convictions intactes. Je ne suis pas certaine que tous y soient parvenus. À vous de le découvrir ! Oh j'allais oublier, j'ai adoré les illustrations de fin !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-enfant-de-l-acheb-nathan-gibert-a214411547

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Date de sortie

L'Enfant de l'acheb

  • France : 2023-09-21 (Français)

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Ame-lit l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-14T17:39:39+01:00

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