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Les Magnolias



Description ajoutée par Waterlyly 2019-12-11T21:45:11+01:00

Résumé

-– Caramel

– Pompon

– Cachou…

Il y a des gens, dans la vie, dont l’unique préoccupation semble d’imaginer des noms de poneys. Alain est de ceux-là. Sa carrière d’acteur au point mort – depuis qu’il en a joué un, dans un polar de l’été, sur TF1 –, le quarantenaire disperse ses jours. Chez Rosie en matinée – voluptés de camionnette – et le dimanche aux Magnolias – où sa grand-mère s’éteint doucement. On partage une part de quatre-quarts, sans oublier les canards, et puis mamie chuchote?: «?J’aimerais que tu m’aides à mourir.?» Autant dire à vivre… La seconde d’après, elle a déjà oublié. Pas Alain. Tant pis pour les poneys?: il vient de trouver là, peut-être, un rôle à sa portée…

Dans la lignée de Je vais m’y mettre et de Paris-Venise, Florent Oiseau brosse un nouveau portrait de loser magnifique – une parenthèse en Renault Fuego où valsent sandwichs aux flageolets, secrets de famille et cuites à la vieille prune, pour l’amour d’une grand-mère.

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Classement en biblio - 20 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par FLaureVerneuil 2020-05-02T18:19:49+02:00

Ses lèvres étaient retroussées, il ressemblait à une statuette d'art africain.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Maryel 2021-04-03T18:06:53+02:00
Lu aussi

Un petit livre qui se lit rapidement. Sous ses airs légers, il est porteur d'un message bien plus profond, une réflexion sur l'existence. Une découverte intéressante.

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Commentaire ajouté par Antoine-104 2020-08-17T18:13:03+02:00
Or

Me voici donc à lire cet auteur réputé, jeune talent prometteur, que j'ai entendu à la radio pendant ces vacances. Comme ses livres sont minces, je les avais lus vite puis, m'apercevant qu'ils étaient plus riches qu'ils en avaient l'air, je les ai relus.

Je vais utiliser la métaphore musicale. le groupe Oasis, mon préféré, vous le savez. Pourquoi me direz-vous ? Car c'est un peu l'archétype d'un début de carrière prometteur (et fulgurant pour Oasis).

Le premier album, Definitely Maybe, a tout du séminal. La réappropriation de 30 ans de musique anglaise glorieuse, les mélodies des scarabées mêlées aux riffs stoniens, au madchester des Stones Roses, et un côté punk dans l'esprit non sans rappeler celui des Sex Pistols parfois. La précarité racontée de manière amusante sans volonté de dénoncer quoi que ce soit. Ou du moins en apparence. le style nait ; chapeau pour un premier roman !

Le deuxième, (What's The Story) Morning Glory ?, les étoiles. Tous les tubes de grande qualité y sont : Wonderwall, Don't Look Back In Anger, Champagne Supernova, Morning Glory, plus de couleurs, plus de douceur aussi, d'ambition encore, de fantaisie (She's Electric), de complexité enfin (mélodique pour Cast No Shadow, la batterie de Wonderwall). Il sent le succès bien sûr, la consécration surtout, mais aussi le bonheur, la pudeur (il ne faudrait pas oublier les exquises faces B, du même niveau, sinon supérieures aux titres retenus sur l'album). C'est cela Paris-Venise. Des couleurs, des situations, des personnages véritablement et sincèrement truculents, on reprend la formule du premier, on améliore un peu un non-dénouement quelque peu frustrant du premier (et ici avec une magnifique dernière phrase qui dit tant), l'intrigue est plus maitrisée aussi. Les petits boulots y sont anoblis. Vraiment très bien.

Arrive alors le 3e. Le casse-gueule à n'en pas douter, surtout quand, pour les frangins monosourcilleux, on creuse le sillon de son style (car on a un talent insolent), que l'on a connu le succès immense et mérité car on est génial et charismatique, on n'y peut rien, que la répétition approche à grands pas. Tourner quand même en rond. En moins bien. La déception. Alors on tente de recycler, NWA dans D'You Know What I Mean ?, Anarchy In The UK dans My Big Mouth, fulgurantes ouvertures (quand même, et avec les balls encore sablonneuses à 16 ans, ça a carrément une putain de saveur). Mais le son est trop gros, gras encore, étouffé même paradoxalement (et même dans la réussite qu'est Fade In/Out par exemple, dans lequel Johnny Depp jour de la slide, 50 pistes de guitares, pour la densité, vous y croyez, vous ?), les mélodies sont de grande qualité, toujours, mais inférieures (Magic Pie, Stand By Me, Don't Go Away, (It's Getting) Better Man !! par exemple) ; quelques réussites tout de même, y compris et surtout dans leur excès (les deux premiers titres, Be Here Now, All Around The World). Globalement, ça veut en mettre plein la vue, l'artillerie lourde, la grosse prod (ils sont attendus comme le messie), y compris lorsque l'écriture se fait hyper personnelle (The Girl In The Dirty Shirt, superbe mélodie, l'une des plus belles de Noel, injustement sous-estimée) : on sent les soirées commencées à midi à la coke croisée avec l'Effexor, pour se voiler la face de la petite chute, inexorable, mais des excellents concerts néanmoins, et leur mise en scène à la lisière du kitch (la rolls, l'entrée par la cabine téléphonique, la grosse horloge) et leurs versions à rallonge de titres déjà trop longs. Pitié, ne venez pas me parler de la grève des routiers de 1997, je risque de tuer un bébé Maine Coon de rage (c'est dire que la plaie est encore sacrément ouverte). L'annulation, jamais reportée, Guillaume Durand en ouverture du journal dans Nulle Part Ailleurs qui l'annonce comme s'il s'était agi de l'assassinat de JFK. C'est le charme de cette période qui ne pouvait que décevoir (les messies n'existent pas, sauf au foot, c'est bien connu). La déception magnifique comme je l'ai écrit ailleurs. le magnifique plantage, inconsciemment voulu (oui, il aurait fallu s'arrêter à Knebworth, Noel a raison, je conseille d'ailleurs le magnifique documentaire Supersonic, qui me fout des frissons rien qu'en pensant aux derniers phrases en voix off phrase enchaînées à The Masterplan), le grand album sous dunes de coke, tout dans le rouge, y compris et surtout les 50 pistes de guitare (putain, moi déjà avec deux je me sens pousser des ailes spectoriennes !). Les rois du pétrole. Ils se sont pris pour Dieu. Noel sans inspi (alors que, le con, s'il s'était gardé des faces B des deux premiers albums sous le coude, il l'aurait bel et bien été, le roi du monde) qui baragouine des mélodies en direct de la barraque à frites de tonton Micky (Jagger) sur l'Ile Moustique, un enregistrement avec saladier de coke en libre-service. Et malgré ça, tous les défauts, la qualité en-deçà d'absolument tout en fait peut-être, ça transpire la classe et la sincérité, même si, inexorabilité des grands destins, cela enclenche la descente en termes de succès public (artistiquement, c'est encore différent, mais je ne m'étendrai pas, car je ne sais pas m'arrêter lorsque je parle d'eux).

Rendons grâce à Florent Oiseau de ne pas être tombé là-dedans. Il a maintenu son talent à un niveau d'exigence qui force le respect. Et puis il n'a jamais été aussi tendre (l'on citera, par exemple, le personnage de la grand-mère, de la prostituée, celui du dépressif) et drôle, bourré de bonnes idées (les prénoms de poneys pour ne citer que la principale).

Pourtant, après en avoir dit tant de bien, je n'ai pas pu m'empêcher de détester ce roman. Sans trop savoir pourquoi d'ailleurs (et sans chercher à répondre à cette question pleine de paradoxes).

C'est ce soir en écoutant mon groupe préféré que je comprends enfin pourquoi. Moi qui avais fantasmé le 3e album d'Oasis, jusqu'à créer des mélodies à partir des seuls titres de chansons, imaginant un chef d'oeuvre et qui ne fut qu'un talent (réel) boursoufflé, essoufflé, essoré, ce qui est bien compréhensible au fond. Oui, je suis forcé de le reconnaître : Oiseau a réussi ce 3e roman, il n'a pas explosé en plein vol comme Oasis. Et c'est cela qui m'insupportait. Il n'est pas tombé dans le piège de la précipitation (oui, si Oasis avait ne serait-ce qu'un peu attendu la fin de leur descente de coke, magnifiquement racontée dans Gas Panic sur l'album suivant, le sous-estimé Standing On The Shoulder Of Giants, ils seraient restés les rois du monde tant Noel a de talent, et même en devenant un peu moins jeune, et toujours plus jeune, tel un Bowie aux gros sourcils, la même classe). Voilà pourquoi je les déteste, ces Magnolias à l'odeur parfois dissonante, mais qui en sont la qualité, la singularité, la subtile idiosyncrasie comme le dirait celui qui sera toujours mon grand ami : se réinventer tout en peaufinant encore son style, en orfèvre. Ce qu'Oasis n'a que partiellement réussi sur l'opus suivant (entaché de I Can See A Liar, pour ne citer qu'elle ; oui, l'album aurait pu être leur chef d'oeuvre de rock en même temps classique assumé que furieusement moderne – Fucking In The Bushes, Go Let It Out, Who Feels Love ?, Gas Panic – si Nono ne s'était pas encore planté dans le choix de la tracklist finale – hello Let's All Make Believe ? qui dégagea de la tracklist à cause Liam qui trouvait qu'il chantait mieux sur I Can See A Liar : et après, on va dire que Noel était un dictateur chez Oasis… Je conseille d'ailleurs ma version revisitée de l'album qui rend grâce à leur chef d'oeuvre de la gueule de bois, avec ce qui aurait dû être la tracklist selon moi).

Donc il a pris son temps, l'Oiseau, et il a eu raison.

Bien plus tard après l'achèvement de son roman – et de la réaction à ma critique élogieuse écrite sans doute trop vite - je n'arrivais pas à me débarrasser d'une impression insaisissable. Alors je l'ai relu (il est très fin). Ce dépressif avec l'haleine d'un prof d'histoire géo, la formule saluée par la presse me fait soudainement moins rire. J'ai comme un étrange sentiment que son insistance à parler de la révélation du dépressif cache autre chose, une impression étrange à la Setting Sun, version acoustique, sur la version Chasing The Sun de Be Here Now, douce-amère. Si la révélation du dépressif m'a fait hurler de rire à ma lecture précipitée (mais seulement sincère, je le répète), me faisant me précipiter à en dire sans doute un peu trop de bien (mon enthousiasme précipité incontrôlable, incurable, car je ne suis que ça, et puis il faut dire que je suis bon public, et amateur de poneys aussi, enfin plutôt de chevaux islandais, n'allez surtout pas les traiter de poneys, l'islandais est susceptible à propos de ses petits chevaux), j'en ai maintenant une vision autre, comme si, finalement, son insistance à parler de la vieille prune (et ce qui s'en suit), révélait que le personnage principal, ce ne serait pas cet Alain, mais ce personnage dont j'ai oublié le nom (car je n'ai pas eu besoin de le relire en fait, je ne relis jamais les romans, même ceux que j'ai aimés : le propre des grands livres est qu'ils font leur chemin tous seuls à un moment donné, sans la presse ou des proches pour guider et mettre dans des cases, des interprétations de tendresse ou autres), celui dont une part de lui est comparée à un couvre-chef.

Et là, comme s'il avait anticipé la finesse de ma critique, il me convainc encore, avec élégance (car il l'est, je m'étais trompé, et moi aussi à ma façon sinueuse, mais toujours sincère), car j'avais oublié la fin, étourdi que je suis. Non, la question de savoir qui est le personnage principal ne semble pas revêtir une si grande importante que ça à ses yeux. Cette question n'est plus tellement importante en fait, car, bienveillant avec le personnage au petit chapeau, il lui offre un destin sans ambiguïtés (ou du moins un espoir, et c'est déjà beaucoup) : voilà donc le dernier élément (un dénouement davantage réussi que sur les deux précédents opus) qui me rassure sur la qualité des Magnolias qui resterons donc Forever pour paraphraser Claude François.

Oui, définitivement, sans peut-être, Florent Oiseau a bel et bien réussi son 3e roman ; je le répète (si l'on pouvait remonter dans le temps j'en dirais deux mots à la bande à Noel), il a pris son temps, je pense, entre la première relecture, et la publication. Simples contingences éditoriales peut-être, finalement.

Ajout matinal, frappé au réveil par un souvenir de lecture, et vraiment seulement un souvenir, j'y tiens, (je ne l'ai lu réellement qu'une seule fois) ; je crois avoir réellement compris ce livre, c'était au fond évident (je complique bien le choses parfois, fidèle la tradition familiale, du côté normand cette fois-ci), mais compte-tenu de mon âge avancé, de mes échecs passés, un telle chose était alors inconcevable. Je n'en ferai pas part ici, c'est trop personnel. Un autre personnage que je n'ai qu'évoqué ici, et qui est central dans l'intrigue. Dans un tel cas, l'auteur est d'une grande élégance (il l'est de toute façon, il n'y a qu'à lire ses romans pour s'en rendre compte).

Merci pour cet excellent moment de lecture. Et surtout, comme me le disait quelqu'un (et c'est la seule phrase qui traversera les années avec certitude) : n'arrêtez jamais d'écrire, jamais.

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Commentaire ajouté par Emilie-311 2020-05-25T20:53:16+02:00
Argent

Dans ce livre nous suivons l’histoire d’Alain. Alain est comédien, enfin, il a joué dans une série il y a 10 ans et depuis, plus rien… Chaque dimanche, il va au Magnolias voir sa grand-mère. Elle est sourde et quasi aveugle, mais ces moments passés avec elle sont des moments privilégiés. Tout va bien jusqu’au jour où celle-ci lui demande de l’aider à mourir. Alain ne sait pas quoi faire et se tourne vers son oncle. Il n’a pas beaucoup de relation avec lui, pour ne pas dire pas du tout, mais ces évènements vont les rapprocher. Au fur et à mesure, Alain va en apprendre plus sur sa grand-mère et découvrir qu’elle n’est pas la femme qu’il croyait. Mais cela ne l’empêchera pas de l’aimer, loin de là. Il ne manque plus qu’un rôle pour que sa vie soit agréable…

J’ai bien aimé ce livre. La relation entre une grand-mère et un petit fils est merveilleuse et l’auteur nous englobe dans une bulle de douceur à chaque visite. Ça me touche particulièrement car moi aussi, j’aime ces moments avec ma mamy. Nous les voyons vieillir, s’affaiblir ; cela fait peur et nous montre à quel point ces moments sont précieux.

L’auteur parle aussi de la difficulté de mener à bien sa carrière quand on est un artiste. Ce n’est pas facile tous les jours mais quand on garde espoir, tout est possible.

Au niveau des personnages, j’ai beaucoup aimé Alain. Surtout son côté attendrissant avec sa grand-mère. Je me suis retrouvée dans ce personnage. J’ai aussi beaucoup admiré sa détermination de vivre de ce qu’il aime.

Mais mon personnage préféré, je pense que vous l’avez compris, c’est la grand-mère. Je ne sais pas pourquoi mais je m’attache très vite aux personnes âgées, je trouve qu’elles ont tellement de choses à nous apprendre si on prend le temps de les écouter. Pour les livres, c’est pareil. Dès qu’il y a un protagoniste d’un certain âge, je ne peux que m’attacher à celui-ci. C’est plus fort que moi.

Je vous invite à lire ce livre très touchant.

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Commentaire ajouté par FLaureVerneuil 2020-05-02T18:18:19+02:00
Or

L'auteur semble avoir une écriture légère mais chaque mot est bien pesé et plein de sens. Il sait nous attacher à chaque personnage, avec leurs travers. Les sentiments sont développés et l'évolution d'Alain au cœur tendre, est bien décrite. On pourrait penser que l'inaction du narrateur ne vaut pas un développement pendant 220 pages, détrompez-vous. Chaque page est riche, avec des situations sérieuses et (ou) désopilantes et un doux final. Il y a des moments marquants comme, par exemple, la cuite "thérapeutique" à l'alcool de prune. L'humour de Florent est décapant, mais aussi tendre, réel.

J'ai pris plaisir à connaître Florent OISEAU. À suivre.

Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2020/05/Les-magnolias-Florent-OISEAU.html

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Commentaire ajouté par page-blanche 2020-02-28T14:22:52+01:00
Argent

Deuxième livre de cet auteur que je lis, cette fois encore dans le genre anti-héros. J’apprécie ce genre d’histoire parce qu’au quotidien on rencontre plus d’Alain (prénom du personnage principal des Magnolias) que de Batman, superman, j’en passe …

Un bon moment, sans prise de tête.

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Commentaire ajouté par Waterlyly 2019-12-11T21:47:23+01:00
Diamant

Alain est ce que l’on peut appeler affectueusement un véritable perdant. Sa carrière cinématographique a bien du mal à prendre de l’élan. Son passe-temps favori, c’est de trouver quels sont les noms les plus fréquemment donnés aux poneys. Il ne fait rien de ses journées, si ce n’est visiter régulièrement Rosie, une prostituée qui travaille dans sa camionnette, et une visite dominicale à sa grand-mère qui réside désormais dans la résidence des Magnolias. Ainsi se passent ses journées, sans grandes surprises, jusqu’au jour où sa grand-mère lui fait une requête particulière qui remettra tout en question, de sa conception du bonheur à son envie de s’en sortir.

Je ne vais pas tergiverser plus longtemps. Ce roman a été un énorme coup de cœur. Ce récit d’une tendresse infinie a su me transporter. Sous des airs de légèreté, il y a pourtant une profondeur intense dans ces quelques pages. L’auteur a su transposer des émotions et une réelle évolution dans le comportement d’Alain. J’aime particulièrement me retrouver devant des personnages en mouvance pour ainsi suivre leur évolution et non pas les voir cantonnés à une sorte de statisme permanent. Ici, l’auteur le réussit à merveille.

C’est presque un pari risqué que prend l’auteur avec ce roman. Il va prendre le parti d’aborder une multitude de thématiques sérieuses et délicates mais, malgré tout, rester dans la légèreté. Le lecteur peut donc passer à côté du côté profond du récit. Florent va ainsi explorer le sentiment d’échec, l’amour, les relations familiales qui sont parfois si difficiles à gérer, mais surtout l’amour indéfectible d’une grand-mère et de son petit-fils. Je ne saurais vous décrire à quel point j’ai pu être émue et attendrie. C’est avec grande sensibilité que cette thématique est traitée et surtout, c’est fait avec brio.

Il est impossible de ne pas s’attacher aux personnages que l’on sent parfois quelque peu borderlines, mais qui sont si touchants. J’ai été seduite tout au long des pages, j’ai aimé voir comment Alain reprenait confiance, comment sa perspective change radicalement. J’aurais tant aimé pouvoir lire quelques pages en plus de ce récit qui a su me faire passer par un carrousel d’émotions.

La plume de l’auteur est tout en douceur, sensible, et d’une grande fluidité. Je me suis laissée bercer par les mots. J’ai trouvé que Florent dépeignait avec beaucoup de justesse les sentiments. Il a le talent pour trouver le mot juste et réussir à faire passer à son lecteur ce qu’il désire nous montrer.

Un roman d’une tendresse infinie qui abordera une multitude de thématiques, avec toute la sensibilité possible et beaucoup de justesse. Je ressors conquise de ce court récit qui a su me toucher et me faire passer par des émotions très diverses. À découvrir sans hésitation.

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Date de sortie

Les Magnolias

  • France : 2021-01-07 - Poche (Français)

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Note globale 6.73 / 10

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