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Un sentiment très dangereux avec un homme comme lui.
Ou peut-être pas.
Mes longues jambes, mon ventre plat, mes fesses légèrement arrondies, bien qu'un peu trop discrètes : j'ai hérité de la silhouette svelte de mon père. Par contre, je n'ai clairement pas hérité de la poitrine généreuse de ma mère. Il faut dire qu'à part ça, rien d'autre n'est généreux chez elle ...
Et ne me voir qu'une fois par an n'a pas l'air de la déranger.
Ça tombe bien, moi non plus.
Même lorsque tu es triste ...
Tu affiches ton impassible sourire.
Mais c'est étrange ...
Jusqu'à aujourd'hui ...
Je n'avais jamais réalisé ...
Qu derrière ce dernier, Tu cachais ta tristesse.
J'espère un jour te voir sourire sincèrement ...
Je fermai les yeux, me laissant envahir par le sentiment puissant d'abandon qui me gagnait. En un seul regard, dans cette boutique, il avait réussi à m'attirer à lui, à me faire quitter ma trajectoire de comète esseulée pour venir graviter autour de lui. Maintenant, je redoutais d'approcher encore plus. Ce qu'il provoquait en moi m'effrayait ; il me mettait dans une situation où je ne contrôlais plus rien.
Bien qu'aussi douce qu'un murmure, sa voix pleine d'assurance résonna profondément en moi. La vérité contenue dans ses mots m'atteignit en plein cœur.
Son visage se rapproche de moi, il pose son front contre le mien et me caresse la joue. Sa voix n'est plus qu'un murmure.
J'aimerais bien le comprendre, Alice. Mais j’y parviens pas. J'aime ta présence, j'aime t'avoir près de moi. Et ça me fait peur.
- Je sais.
Je l'avais su à la seconde où j'étais entrée dans la salle. Il n'y avait pas cette tension, cette attraction inéluctable qui me ramenait toujours à lui.
S'il avait été ici, mon corps l'aurait été ici, mon corps l'aurait senti. S'il avait été ici, je l'aurais repéré aussitôt.
Une voix douce et inattendue, derrière lui. Il regarda par-dessus son épaule, les doigts encore posés sur la clé. Dans l'ombre du palmier géant qui dominait le trottoir se tenait une silhouette solitaire, qui s'avança vers lui.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour la reconnaître : la jeune femme de cet après-midi. Ouah. Elle avait changé de vêtements et portait à présent un jean moulant avec un haut couleur ivoire qui semblait avoir été fabriqué avec des nuages. Elle avait lâché ses cheveux sur ses épaules, mettant en valeur la peau la plus lisse qu'il avait jamais vue. Ses bras étaient enveloppés tout contre elle.
Trent s'immobilisa, la clé dans la serrure, sans quitter Harper du regard un seul instant.
- Ça dépend du type de cicatrice. La profondeur, la taille, l'emplacement, tout ça.
Elle scrutait le trottoir comme si le mégot de cigarette près de son pied était la chose la plus fascinante au monde. Ses mains se serraient en poings qu'elle relâchait aussitôt, encore et encore, donnant l'impression qu'elle voulait faire quelque chose sans savoir quoi.
- C'est pour toi ou pour quelqu'un d'autre ?
Ses doigts continuaient de tressaillir. Elle leva le menton. L'intensité dans ses yeux, qui étaient d'une teinte de vert incroyable, semblable à du verre poli, lui indiqua qu'elle était terrorisée.
- Pour moi, répondit-elle doucement.
Trent était épuisé, et toute la scène avait un goût étrange. Il pouvait très bien lui proposer de revenir le lendemain matin ou, mieux, d'appeler pour prendre rendez-vous.