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Commentaires de livres faits par Odlag

Extraits de livres par Odlag

Commentaires de livres appréciés par Odlag

Extraits de livres appréciés par Odlag

date : 18-07-2020
Un roman qui traîne sur mes étagères depuis quelques années et que j'avais acheté au Salon du livre. L'auteur me l'avait plutôt bien vendu, du moins c'est ce dont je me souviens, mais si je l'ai acheté c'est que ce devait être le cas. Étant donné la couverture, avec les traces de mains ensanglantées, je m'attendais à un thriller bien intense. Mais non. Petite déception, donc, malgré quelques "bonnes" surprises.

Si vous lisez le résumé de la quatrième de couverture, vous ne saurez pas vraiment de quoi parle ce livre à part qu'une famille vient de vivre un drame : on a juste un extrait puis une vague présentation du roman pour en vanter les qualités ("intense", "poignant", "palpitant", etc.).
Bon du coup je vais expliciter un peu le sujet : Diane a découvert un secret tellement ignoble concernant son mari qu'elle a décidé de se suicider. Le problème c'est qu'elle ne s'est pas contentée de ça, elle s'est dit que ce serait mieux si elle emmenait sa fille Élise, pas encore âgée de huit ans, avec elle au Paradis. Comme un super voyage en famille. Pour la protéger de l'horreur que représenterait ce terrible secret. Sauf que madame n'est pas très douée : sa fille meurt, mais Diane s'est loupée et a été trouvée "à temps" par son père. La police conclut vite à un infanticide suivi d'une tentative de suicide. Le problème, c'est pourquoi ? Pourquoi une mère, qui paraissait plutôt équilibrée, tuerait son propre enfant ? Toute l'histoire tourne ainsi autour de cet acte odieux et de la raison qui a poussé cette femme à un tel acte.

[...]

En bref...
8 ans à peine est un thriller psychologique malheureusement plutôt fade, sans réel intérêt si ce n'est la découverte du terrible secret qui a poussé une mère à tuer sa propre fille pour se suicider ensuite. Les personnages sont creux, l'écriture est certes correcte mais trop impersonnelle pour susciter l'émotion. On s'ennuie mais la curiosité nous pousse à suivre l'histoire jusqu'au bout, et les révélations finales sont comme un bon petit dessert après un repas sans saveur. C'est seulement là que l'on ressent enfin les choses : indignation, choc, incrédulité, colère. Un roman psychologique plutôt moyen, donc, dont le niveau est toutefois rehaussé par une fin qui dévoile des vérités particulièrement malsaines.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/07/huit-ans-a-peine-segolene-de-margerie.html
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date : 21-07-2020
La peur au placard a été publié dans la collection Court métrage des éditions Oskar. Cette collection pour ados présente des romans très courts abordant des sujets de société qui poussent le lecteur à la réflexion. Dans ce roman-ci, c'est la question de l'identité sexuelle et tout ce qui tourne autour : la peur, l'acceptation, l'opinion des autres, la tolérance, etc.

[...]

En bref...
La peur au placard est un court roman très intéressant de par sa thématique, abordée de manière touchante et juste. On suit le point de vue d'une collégienne en pleine interrogation sur son identité sexuelle et l'impact que cela peut avoir sur sa vie et celle de ses proches. On comprend clairement ses peurs, ses doutes ; on suit son évolution vers l'acceptation et l'affirmation de son être. Un bon roman sur la différence, avec un style simple, très abordable pour des collégiens.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/07/la-peur-au-placard-perrine-leblan.html
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date : 22-07-2020
Roman de la collection Court métrage, Saison rouge aborde le sujet de la condition des femmes dans la culture marocaine. J'avais déjà lu Le silence d'Isra d'Etaf Rum, roman de littérature adulte sur le même thème que j'avais adoré, donc j'étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner avec un roman pour ados.

[...]

En bref...
Avec Saison rouge, Charlotte Bousquet nous livre le témoignage poignant et percutant d'une jeune marocaine mariée de force à un homme plus âgé qu'elle et qui vit un enfer au sein d'une belle-famille très ancrée dans des traditions qui poussent à considérer la femme comme une esclave chargée de tenir la maison et de perpétuer la lignée. Un court roman sur les conditions de la femme dans la culture maghrébine écrit de manière efficace, quoiqu'un peu trop court pour un tel sujet.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/07/saison-rouge-charlotte-bousquet.html
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date : 25-07-2020
La collection "D'une seule voix" de Actes Sud fait partie de mes favorites (avec la collection "Ego" des éditions Talents hauts) dans la catégorie des romans courts pour ados. Même s'ils ne sont pas tous aussi bons, ils traitent généralement de sujets qui ne laissent pas indifférents. C'est le cas ici avec Une fille de... de Jo Witek, une lecture que j'ai beaucoup appréciée sur un sujet peu abordé, surtout en littérature jeunesse, et qui a pourtant une place importante dans l'ombre de notre société : la prostitution.

[...]

En bref...
Une fille de... est un roman percutant sur la prostitution et, plus particulièrement, sur l'impact qu'un tel métier peut avoir sur la vie de l'enfant de celle (ou celui) qui l'exerce. Les paroles de cette fille de prostituée, sans être plaintives, nous touchent. C'est un regard réaliste, mais teinté d'optimisme, qu'elle nous offre là. Incisif, ce court roman sur un sujet difficile, et malheureusement toujours très actuel, nous pousse à la tolérance et à la réflexion. Je le recommande vivement, pour son héroïne et pour son message.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/07/une-fille-de-jo-witek.html
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date : 01-08-2020
J'ai reçu Les métamorphoses de Camille Brunel en SP, à ma demande, donc merci aux éditions Alma pour l'envoi. Ce roman est prévu pour la Rentrée Littéraire 2020 et paraîtra le 27 août. À chaque Rentrée littéraire sort au moins un roman de littérature générale un peu SFFF, du coup je guette toujours la liste des parutions pour les repérer et les lire. L'an dernier, par exemple, il y a eu Cadavre exquis d'Agustina Bazterrica, un très bon roman de SF post-apocalyptique paru en littérature générale dans lequel le cannibalisme a été légalisé, un virus ayant causé la disparition de presque tous les animaux. Dans Les métamorphoses, on plonge en pleine apocalypse : il est également question d'un virus, mais celui-ci change les humains en animaux. (Je viens d'ailleurs à peine de faire le lien entre ces deux romans : tous deux parlent, en partie et à des niveaux différents, de la place de l'animal dans la société humaine.) Le roman reste toutefois très différent d'un récit de SF car, s'agissant avant tout de littérature générale, les priorités ne sont pas les mêmes.

[...]

En bref...
Dans Les métamorphoses, Camille Brunel met en avant l'égoïsme de l'homme qui détruit tout autour de lui pour son propre confort, sa propre survie. Un roman qui nous pousse à nous interroger sur la place des animaux dans notre société, sur la manière dont on les traite, sur ce qu'il se passerait si on était à leur place. Car c'est cela qui arrive ici : l'homme devient animal et, petit à petit, la nature reprend ses droits sur cette société (auto)destructrice qui s'est bien trop développée. Malgré un rythme plutôt lent, le roman intrigue et nous mène habilement vers un dénouement agréablement surprenant. Je le recommande, donc, en particulier pour toutes les réflexions qui y sont développées. Mais je le déconseille aux gros amateurs de romans apocalyptiques bourrés d'action, qui seraient déçus par son rythme trop soutenu.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/07/les-metamorphoses-camille-brunel.html
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date : 07-08-2020
Encore un livre qui traîne dans ma bibliothèque depuis des années et que j'avais acheté au salon du livre. J'avais craqué dessus pour deux raisons : sa magnifique couverture et sa thématique (la danse dans l'espace) que je trouvais particulièrement originale.
À la base, La Danse des étoiles, c'est deux romans courts réunis en un : le premier ("Stardance") a été publiée en 1977 et a reçu les prix Hugo, Locus et Nebula ; un an plus tard, le deuxième roman court ("Stardance II") est venu compléter l'histoire, pour former ensuite un roman (Stardance) publié comme tel l'année suivante. Sauf que ce n'est pas fini : ce roman n'est en fait que le premier de ce qui va devenir, bien plus tard, une trilogie avec Starseed (1991) et Starmind (1995). Ces deux suites se déroulent dans le même univers, quelques temps après la fin du premier, mais avec d'autres personnages principaux. Malheureusement, cette suite n'est jamais parue en France. Ce qui est dommage, car j'ai apprécié La Danse des étoiles. Et, même s'il se lit comme un one-shot, j'aurais bien aimé savoir ce que les auteurs ont bien pu faire de cet univers particulièrement intéressant qu'ils y ont développé (je ne me sens pas de les lire en vo, je l'avoue).

[...]

En bref...
La Danse des étoiles est un roman écrit à quatre mains, par un écrivain de science-fiction et sa femme danseuse et chorégraphe. L'alliance de ces deux univers a permis de créer un livre particulièrement intéressant et original, les personnages tentant de créer un tout nouveau genre de danse : celle en gravité zéro, dans l'espace. Malgré pas mal d'aspects techniques, tant au niveau de la danse que des éléments propres à la SF, qui peuvent complexifier la compréhension du texte (ou tout simplement perdre notre intérêt), l'histoire est prenante et intelligemment menée, les personnages crédibles et attachants, et les réflexions philosophiques qui y sont développées sont assez intrigantes. Un bon roman de science-fiction sur la vie dans l'espace et les changements qu'elle opère sur l'homme, abordé à travers l'univers de la danse.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/la-danse-des-etoiles-spider-jeanne-robinson.html
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Red dirt heart est une série de romance M/M (homosexuelle) en quatre tomes, plus un petit hors-série (que je n'ai pas lu) qui se déroule entre les tomes 3 et 4. Étant donné que chaque tome faisait environ 200 pages sur ma liseuse, je me suis dis que je pouvais les enchaîner, ça ferait comme un gros roman. Le problème c'est que les redondances sont bien plus visibles quand on lit plusieurs tomes d'une même série à la suite, surtout quand l'histoire reste centrée sur les mêmes personnages. Du coup j'ai peut-être moins apprécié cette romance que si j'avais attendu un peu de temps entre chaque tome. Je m'en lassais même un peu, par moments. Ce n'est pas pour autant une mauvaise histoire, au contraire. J'ai aimé ces romans, même s'ils sont loin d'égaler ceux de Lily Haime, qui reste pour moi la meilleure autrice de romance M/M.

L'histoire nous est racontée du point de vue de Charlie, profondément seul malgré la présence permanente de ceux qui travaillent et vivent sur ses terres. Cette solitude, il la doit en partie à son travail, à son rôle dans le ranch, qui est une charge extrêmement important et lourde. Cette solitude, il la doit aussi et surtout à son père, qui l'a rejeté en découvrant son homosexualité, l'envoyant faire ses études à Sydney en espérant que cela ferait de lui un "vrai homme". Alors, quand son père est mort et que Charlie a dû revenir pour prendre la direction de la station, il a caché son homosexualité, qui est pour lui une honte. Ainsi, Charlie garde une certaine distance avec ses employés et refuse toute relation avec qui que ce soit. Et quand Travis débarque, ce sont toutes ses résolutions qui vacillent. Travis est un personnage lumineux, plutôt confiant, sûr de lui. Il sait ce qu'il veut, contrairement à Charlie qui va tout faire pour résister au charme de ce jeune américain, pour finalement se laisser convaincre qu'une aventure ne peut pas lui faire de mal. Habitué à la solitude, il va se rendre compte à quel point avoir quelqu'un à ses côtés peut être agréable, et que c'est exactement ce dont il avait besoin. Contrairement à Charlie, qui a besoin de prendre les choses en main, de tout maîtriser, Travis a l'air plutôt passif. Mais il change totalement lorsqu'il cherche à pousser Charlie à s'accepter, et à l'accepter lui.
Deux personnages secondaires m'ont beaucoup plu : George et Ma, qui travaillent et vivent à la Station depuis que Charlie est enfant. Ma gère la cuisine, la maison, tandis que George est un peu comme le bras droit de Charlie. Ce sont des personnages tolérants et compréhensifs (ils connaissent l'orientation sexuelle de Charlie), et à la fois adorables et redoutables (gare aux coups de cuillère de Ma si jamais on ose manquer de respect dans sa maison). Alors que Charlie ne s'entendait pas avec son père, et que sa mère est partie quand il était enfant, George et Ma sont devenus comme des parents pour lui. Ils sont sa famille, ceux en qui il peut avoir confiance et vers qui il peut se tourner en cas de problème.

J'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de scènes de sexe, au détriment du romantisme. Alors okay, ils ont décidé d'avoir une relation temporaire, parce qu'ils sont physiquement attirés l'un par l'autre, donc forcément il y a du sexe. De vrais lapins. Le problème c'est qu'à part ces moments-là, on les voit peu seuls, on ne les voit pas vraiment se découvrir de manière moins physique, plus psychologique. C'est dommage, pour une romance, d'avoir si peu de scènes "romantiques".
Autre petit bémol, du moins au début : il n'y avait pour moi pas assez de descriptions sur le travail dans la station, alors que ça fait quand même partie du contexte de l'intrigue. Mais par la suite on en découvre un peu plus sur ce travail si éreintant, ainsi que sur l'Australie, ses magnifiques paysages et ses terribles dangers. Le récit, au départ un peu plat, finit par s'étoffer un peu, il se passe davantage de choses (ailleurs que dans la chambre de Charlie).

Je ne savais pas trop quoi penser de ce premier tome : les personnages m'ont globalement beaucoup plu, et l'intrigue est assez intéressante, surtout le milieu dans lequel tout cela se déroule, mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose. C'est ce qui m'a poussé à enchaîner avec le deuxième tome, afin de réussir à avoir un avis plus clair sur cette romance.

Chronique de la série complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/red-dirt-heart-nr-walker.html
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J'ai davantage apprécié ce second tome, où la relation entre Charlie et Travis prend un peu plus de profondeur. À la fin du premier tome, Travis décide de rester à Sutton Station. Il s'agit là de la première véritable relation pour Charlie, qui commet alors pas mal d'erreurs et à tendance à tout garder pour lui plutôt que de partager ses pensées, ses craintes avec Travis. À présent, tous les membres de la station sont au courant de son homosexualité. Hormis un abruti fini qui a été viré, tout le monde l'a accepté, ce qui a grandement allégé le poids de la honte dans le cœur de Charlie, qui a pu se détacher (en partie du moins) de l'influence de son défunt père. Cela ne l'empêche toutefois pas de craindre le regard des autres, en-dehors de la station, aussi fait-il tout pour le cacher lorsqu'ils se rendent en ville. Il faut préciser qu'en Australie, l'homosexualité est mal perçue et le mariage entre personnes de même sexe est interdit. Travis ne s'offusque donc pas de son comportement, et se montre particulièrement compréhensif et patient. Et il lui en faut, de la patience, ainsi qu'une bonne dose de détermination, pour contrer les craintes multiples de son homme. Car Charlie ne parvient pas à se retirer de la tête que Travis finira par se lasser de lui et de ses terres, et par rentrer chez lui au Texas. Je dois avouer que ses petites bouderies m'ont un peu lassée, au bout d'un moment. Tout ça va provoquer quelques disputes dans le couple, Charlie essayant de pousser inconsciemment Travis vers la sortie. Et au final, Travis va peut-être devoir partir, mais pas pour les raisons auxquelles Charlie pense...

Que se passe-t-il donc d'autre dans ce tome ? Charlie reprend les études qu'il n'a pas pu finir autrefois pour avoir enfin son diplôme. Bon, il a été un peu poussé par Travis. Mais du coup les moments où il râle parce qu'il doit bosser sur ses devoirs plutôt que de faire son travail habituel sont parfois assez amusants.
Ah ! Et Travis a rapporté un bébé kangourou, dont les parents sont morts. Au grand désarroi de Charlie, qui n'arrive pas à dire non à son homme et se voit obligé de s'occuper de la bête. Ce qui donne de bons moments, d'autant plus qu'il finit par s'attacher à son tour à l'animal (même s'il refuse de le reconnaître).

Ce que j'ai apprécié dans ce tome, déjà, c'est qu'il y a un peu moins de scènes de sexe que dans le premier. D'ailleurs, je trouve que ces scènes-là ne sont vraiment pas terribles et ultra répétitives : déjà elles sont vraiment très courtes (je n'aime pas quand une scène de sexe prend des pages et des pages, mais là c'est tout l'inverse), ce sont toujours les mêmes gestes, les descriptions sont "froides" et n'ont suscité de ma part aucune émotion particulière si ce n'est de l'ennui. Heureusement on a cette fois-ci davantage de scènes où Charlie et Travis font d'autres choses ensemble : ils bossent, ils sortent, ils apprennent à mieux se connaître. Les personnages s'étoffent, on perçoit mieux leur caractère.
On sort aussi de Sutton Station pour aller en ville, on découvre Charlie en mode homme d'affaires, ce qui est assez plaisant. On en apprend encore davantage sur son métier, les difficultés rencontrées face à une nature si hostile et les solutions que la technologie peut apporter pour rendre tout cela moins pénible.

Un deuxième tome plus intéressant et plus complet, où l'on peut voir le couple dans ses balbutiements, Charlie et Travis apprenant petit à petit à se connaître, à s'appréhender l'un l'autre.

Chronique de la série complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/red-dirt-heart-nr-walker.html
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Alors dans ce troisième tome, il y a du bon et du moins bon. C'est surtout dans celui-ci que l'on ressent les redondances dans l'histoire du couple.

Dans ce troisième tome, Charlie et Travis forment enfin un couple complet : ils se sont améliorés dans leur relation, notamment en décidant de se parler davantage quand quelque chose ne va pas et d'arrêter de baiser comme des lapins. D'ailleurs on a toujours les mêmes défauts en ce qui concerne les scènes de sexe, qui n'apportent rien au récit (juste du sexe pour du sexe). Bref ! Charlie en a (normalement) fini avec ses monologues intérieurs qui le poussaient à dresser des barrières entre lui et Travis. Il a davantage confiance et arrive à comprendre que Travis ne souhaite pas le quitter, qu'il mérite le bonheur qu'il vit avec lui.
Mais c'était sans compter les aléas de la vie, qui va mettre sur leur chemin encore quelques obstacles (pas forcément mauvais). Tout d'abord, la mère de Charlie réapparaît et lui lance une belle bombe qui va pas mal le bouleverser (je n'en dis pas plus, c'est une surprise). Ensuite, Ma tombe malade : au départ ça n'a l'air d'être que de la fatigue ou un rhume, mais les choses empirent... Pour Charlie, c'est cette femme sa vraie mère, pas celle qui revient tout juste après des années et des années d'absence. Et cette maladie va montrer à quel point Ma est importante pour les membres de Sutton Station, qui finalement forment une grande famille. Les autres personnages prennent plus d'importance, ce qui est plutôt agréable car on est un peu moins centré sur le couple Charlie/Travis que dans les tomes précédents.
Enfin, dernier gros obstacle : Travis doit repartir au Texas car un membre de sa famille est gravement malade. C'est là que Charlie retombe dans ses travers. Car une fois Travis parti, son sentiment de ne pas être suffisant revient au galop. Alors moi qui pensait que ça lui était enfin passé, voilà qu'il recommence à douter de sa valeur, à se persuader que Travis ne reviendra pas, qu'il se rendra compte que finalement il préfère être auprès des siens plutôt qu'avec lui. C'est cet aspect-là de la série que je trouve vraiment redondante, j'ai parfois l'impression de tourner en rond, c'est lassant. Pendant l'absence de Travis, on se rend compte à quel point Charlie est devenu dépendant de lui. Au final, cet éloignement va lui faire du bien, car il va le pousser à redevenir l'homme indépendant qu'il était avant et en même temps à prendre de l'assurance.

Un troisième tome dans lequel il se passe pas mal de choses, surtout sur l'aspect familial. Malgré les redondances (plus visibles quand on enchaîne les tomes) qui font ressentir une certaine lassitude notamment à l'égard de Charlie, l'intrigue reste intéressante et le couple Charlie/Travis prend davantage de consistance, tout comme les personnages secondaires auxquels on a fini par s'attacher.

Chronique de la série complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/red-dirt-heart-nr-walker.html
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Nous voilà donc au quatrième et dernier tome, qui est cette fois-ci raconté du point de vue de Travis. J'ai été agréablement surprise lorsque j'ai commencé à le lire, parce que je me disais justement que c'était dommage de ne pas avoir son point de vue dans la série.

Dans ce dernier tome, Charlie décide d'accueillir de nouveau des étudiants (comme pour Travis) mais s'y prend un peu tard. À la place, il décide d'accueillir temporairement des jeunes à problèmes afin de leur faire découvrir son travail. J'ai trouvé cette partie-là vraiment intéressante, mais trop courte : il y avait vraiment matière à développer, et pour moi ça a été un peu survolé ici. Toutefois les deux jeunes qu'on rencontre sont assez touchants, chacun ayant des problèmes très différents mais tout aussi importants pour eux. Charlie va ainsi montrer à quel point il peut être perspicace et altruiste.
Il va d'ailleurs devoir franchir un très grand pas dans ce tome, en quittant sa terre natale pour aller rencontrer les parents de Travis au Texas. Un moment qui va vraiment le stresser. On découvre ainsi la famille de cet américain tombé amoureux de la terre rouge de l'Australie, des gens biens, heureux du bonheur de leur fils même s'il leur manque énormément.

Ce que je peux reprocher à ce tome-ci, c'est notamment le fait que Travis ne parle quasiment que de Charlie. On suit l'histoire de son point de vue, pourtant ce n'est pas la sienne qu'il raconte, mais celle de Charlie. C'est vraiment dommage, car j'aurais aimé davantage plonger dans le monde de Travis plutôt que de simplement voir celui de Charlie d'un point de vue extérieur.

Par contre j'ai adoré l'épilogue, qui est assez long car on nous narre la vie du couple sur les vingt années (j'arrondis) qui suivent, à travers certains événements charnières de leur vie. J'ai trouvé ça vraiment sympa, car quand les romances se terminent on n'a pas toujours cet aperçu de ce qu'il se passe après. Pourtant c'est agréable de découvrir ce qu'ils deviennent ensuite, comment leur couple évolue, etc.

Petit coup de cœur spécial pour l'adorable wombat, irrémédiablement attaché à Charlie (pendant un temps il refuse que quelqu'un d'autre que lui le nourrisse) et qui adore faire des bêtises.

Un dernier tome assez plaisant bien que certains points auraient mérités d'être mieux traités ou davantage développés. L'autrice conclut l'histoire de Charlie et Travis de manière tout à fait appréciable, en particulier à travers un épilogue retraçant leur vie après, nous évitant ainsi d'avoir à les quitter trop brutalement.

Chronique de la série complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/red-dirt-heart-nr-walker.html
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Les Cycles corrompus est le premier tome de la série de fantasy Les Aînés de Serenya Howell. Je l'avais fait acheter pour ma médiathèque, car le résumé et la couverture donnaient envie, même si j'avais trouvé très peu de critiques dessus. Je ne regrette pas du tout ce choix, car j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.

[...]

En bref...
Avec Les Cycles corrompus, Serenya Howell nous livre un premier tome réussi grâce à une intrigue bien menée dans un univers plutôt original (des dragons considérés comme des dieux, le lien Aîné/Maître, la naissance des Sept Royaumes) et bien développé. Les personnages sont complexes, ni tout noirs, ni tout blancs, et l'on ne peut que s'attacher à certains. À cela s'ajoute de l'action, des rebondissements et des intrigues qui donnent un bon rythme malgré quelques longueurs dans la préquelle en dernière partie. Le tout est servi par une plume particulièrement agréable à lire, l'autrice maîtrisant la langue française à la perfection. J'ai hâte de découvrir ce qu'elle nous réserve pour la suite !

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/les-cycles-corrompus-les-aines-t1.html
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date : 05-09-2020
À l'ombre de nos secrets est le sixième roman de Lily Haime que je lis et, comme toujours, je n'ai pas été déçue. Le talent de cette autrice, c'est de créer des personnages complexes et forts, des intrigues toujours très intéressantes, et d'être capable de susciter toute une palette d'émotions de manière particulièrement efficace.

[...]

En bref...
Comme toujours, Lily Haime et sa plume magnifiquement poétique touchent le lecteur en plein cœur. À l'ombre de nos secrets est un roman poignant qui rend hommage à ceux qui se sont battus à leur manière pour leur liberté et leur survie à travers l'histoire particulièrement émouvante de personnages forts. Ce qui nous est conté ici, c'est le combat de français ordinaires qui désiraient seulement retrouver leur vie, mais également celle des ces soldats allemands enrôlés de force pour des convictions qu'ils ne partageaient pas. Nous nous retrouvons là face à l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale : l'Occupation, les collabos (de gros hypocrites qui s'en sont très bien sortis à la fin) et la Résistance (beaucoup sont morts pour défendre leur liberté), la valorisation d'une race et l'extermination programmée de tout un peuple... Dans ce contexte, au milieu de toutes ces horreurs, Lily Haime nous raconte aussi l'amour : celui d'un jeune français et d'un soldat allemand qui vont se battre pour rester ensemble ; celui d'une famille soudée, composée de personnes liées par le sang ou simplement par une amitié très forte et qui vont se défendre les uns les autres face à l'ennemi. Malgré les nombreuses ellipses qui empêchent de suivre plus en détails la relation du couple principal, nous avons là un roman réussi face auquel il est impossible de rester insensible, tellement les émotions qu'il suscite sont fortes.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/a-l-ombre-de-nos-secrets-lily-haime.html
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date : 05-09-2020
Grosse déception pour ce roman qui abordait pourtant un sujet intéressant.

En lisant le résumé, je m'attendais à lire l'histoire d'un combat, celui d'un ado Africain immigré qui doit s'imposer face aux préjugés s'il veut pouvoir réaliser son rêve. C'est peut-être ce qu'a voulu faire l'auteur, mais franchement ça ne se voit quasiment pas.
L'histoire se déroule en Bretagne et est racontée du point de vue de Nolwenn, dont les parents ont tendance à adopter des enfants étrangers pour leur donner une chance d'avoir une bonne vie. Déjà j'aurais trouvé plus intéressant d'avoir le point de vue de Hamidou, car je l'ai trouvé moins énervant que Nolwenn, qui passe son temps à se poser des questions sur son étrange attirance pour ce nouvel arrivant et à enchaîner les préjugés que Hamidou se fait un plaisir de contrer. Elle se décrit comme une personne mature, mais je n'ai pas trop perçu cette maturité. Pour moi c'est juste une collégienne comme une autre qui passe son temps à crier à l'injustice mais ne fait rien pour changer quoi que ce soit. Je sais que ce n'est pas évident pour un enfant de se dresser face à des adultes, mais elle n'a pas non plus beaucoup essayé.
Hamidou aurait pu être plus intéressant si l'auteur l'avait un peu plus travaillé, alors que c'est quand même lui le sujet principal. En gros il est très secret, garde tous ses problèmes pour lui sauf pour les dire à Nolwenn en lui faisant promettre de ne rien dire à personne (alors ok il ne veut pas embêter sa famille d'accueil, mais du coup ça ne l'aide pas du tout), et il veut faire des études pour devenir médecin alors qu'on veut l'obliger à apprendre un métier manuel. Il sort quand même quelques réflexions assez intéressantes (notamment sur les préjugés des gens envers lui, mais aussi les siens envers les Blancs), mais trop brèves, pas du tout développées. Alors oui c'est un roman court, mais franchement les passages un peu gnangnans auraient pu être mis de côté au profit de ces réflexions bien plus constructives.

L'auteur donne l'impression que les bretons sont des racistes bourrés de préjugés, c'est du moins comme cela que je l'ai perçu. Franchement ça m'a tuée quand le conseiller d'orientation lui balance : "Ici, en France, tu ne fais pas ce que tu veux, tu fais ce qu'on te conseille de faire". Quand Nolwenn et Hamidou chahutent dans la rue, une voisine crie à l'agression et fait circuler une rumeur selon laquelle Hamidou aurait l'habitude de faire des choses mauvaises à Nolwenn. Et lorsque les parents de Nolwenn apprennent cette rumeur, plutôt que de le défendre, ils demandent aux deux enfants d'essayer de ne pas attirer l'attention sur eux, etc. C'est un peu comme s'ils cautionnaient ces rumeurs, ce qui n'est pas logique étant donné les principes qu'ils disent défendre.

Tous ces préjugés à l'encontre de Hamidou, et son envie de devenir médecin en dépit de cela, auraient pu être vraiment intéressants si l'auteur en avait fait quelque chose. Parce que là, au final, on a rien.
Bon attention ici je spoile, mais c'est nécessaire pour expliquer mon immense déception. Hamidou voit que les gens sont contre lui, sauf éventuellement la famille de Nolwenn, alors il décide de fuguer. Et ça s'arrête là : il part rejoindre un cousin en Belgique pour avoir une chance de faire des études. Et c'est tout, ensuite on a un gros saut dans le temps et on le voit devenu médecin. Alors il est où son combat ? C'est çà que j'aurais aimé lire, cette lutte d'un ado immigré pour ses droits. Et qui a été complètement zappée ici.

En bref...
Un roman censé parler du combat d'un jeune immigré pour défendre ses droits et ses rêves, une lutte contre les préjugés envers les étrangers. Sauf que ce combat est survolé pour se concentrer sur les réflexions sentimentales d'une collégienne qui passe son temps à se plaindre (contre l'injustice, entre autres) sans jamais agir. Il y a tellement de textes qui traitent ce sujet de manière pertinente que celui-ci n'a pas grand intérêt.

https://escape-in-books.blogspot.com/2020/08/vis-ton-reve-roland-godel.html
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Alors pour ceux qui s'attendent à un bon gros thriller bien intense, passez votre chemin. Les histoires de tueurs en série, j'adore, je trouve cela toujours intéressant quand l'intrigue est bien menée. Je m'attendais donc vraiment à ce que ce soit bien centré sur les meurtres, que la menace qui plane sur Sasha soit plus inquiétante, etc. Mais ce n'est pas le cas ici, car l'intrigue est plutôt axée sur la psychologie de Sasha et sur sa relation avec Cole. Je ne dis pas que ce n'est pas bien, mais je m'attendais à un pur thriller, non à un thriller romantique. Mais bon, après avoir bien cerné le genre auquel j'avais affaire, je me suis facilement laissée entraîner par l'histoire.

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En bref...
Revenir pour mourir est un thriller romantique plutôt plaisant à lire grâce à la plume fluide et agréable de Jennifer L. Armentrout. L'aspect romance y est bien plus développé que l'aspect thriller, qui sert davantage de toile de fond pour n'exploser qu'à la toute fin et ce de manière peut-être un peu expéditive. Le faible suspens pourrait décevoir les grands habitués de thrillers purs, car il est vraiment facile de deviner l'identité du coupable. Toutefois les personnages sont intéressants, leur psychologie étant plutôt bien traitée, et l'on se laisse séduire par la romance au premier plan. Ainsi, bien que le scénario reste assez classique, nous avons là une histoire assez sympa, surtout quand on cherche simplement une bonne petite lecture, sans prise de tête.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/09/revenir-pour-mourir-jennifer-armentrout.html
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date : 23-09-2020
Je suis un peu mitigée en ce qui concerne ce titre de la collection UHL : dans un sens j'ai bien aimé ma lecture, dans un autre j'ai été un peu déçue car je m'attendais à mieux, d'autant plus qu'il a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire 2020 dans la catégorie Nouvelle francophone.

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En bref...
Helstrid est un roman court de SF qui aurait peut-être mérité un format plus long, l'univers de cette planète particulièrement hostile et les sujets abordés nécessitant un meilleur développement que celui auquel nous avons droit ici. Ce huis-clos entre un pilote dépressif et l'IA de son véhicule est au départ un peu fade, mais prend du piquant au fil du voyage, au cours duquel surviennent de nombreuses complications qui nous poussent à nous interroger, à douter, à émettre des hypothèses qui donnent envie de lire la fin juste pour savoir si l'on a raison ou pas. Toutefois le thème homme/IA étant beaucoup utilisé en SF, il faut savoir innover pour rendre un récit original, ce qui n'est pas le cas ici, Helstrid restant finalement un roman de SF assez classique.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/09/helstrid-christian-leourier.html
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date : 25-09-2020
Les buveurs de lumière, roman de la Rentrée littéraire de 2017, paru en littérature générale mais avec un fond de science-fiction, qui m'avait fait de l’œil à sa sortie mais que je n'avais toujours pas lu. Maintenant c'est chose faite, et je ne regrette pas de m'être enfin décidée à le lire.

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En bref...
Les buveurs de lumière est un roman de fin du monde calme centré sur une petite communauté du nord de l’Écosse qui doit faire face à un hiver glacial sans précédent. Au sein de cette communauté vivent des personnages forts et touchants, un peu excentriques, et particulièrement bien traités par l'autrice qui, à travers eux, aborde des sujets toujours très actuels tels que le deuil, la tolérance, la transidentité, la liberté et l'indépendance de la femme. Ce récit, au rythme plutôt lent qui s'accorde avec le froid engourdissant qui s'étend sur le monde, est une ode à la nature, servie par la plume poétique de Jenni Fagan.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/09/les-buveurs-de-lumiere-jenni-fagan.html
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date : 26-09-2020
Nous deux à l'infini est une romance centrée sur un personnage apparu dans Feeling good (que je n'ai pas lu, mais ce n'est pas grave, j'ai très bien compris sans, même si cela m'aurait peut-être permis de connaître quelques éléments supplémentaires). Avant d'être publié sous ce titre, Nous deux à l'infini avait été édité chez Sharon Kena comme le premier tome de la série Golden boys sous le titre Dante (et divisé en deux parties). Puis les éditions Harlequin ont décidé de rééditer les livres de cette série comme des one-shot, avec des titres différents. Du coup ça donne ça : Tome 1 = Nous deux à l'infini (Dante, parties 1 et 2) ; Tome 2 = Avec toi, m'envoler (Matt, parties 1 et 2) ; Tome 3 = Sur les cendres nous danserons (Benj, parties 1 et 2) ; Tome 4 = Nos cœurs en dissonance (Yoan, parties 1 et 2) ; Tome 5 (Final, parties 1 et 2) pas réédité, à ma connaissance. Je déteste quand des livres appartenant à des séries sont publiés comme des one-shot, même si certains peuvent se lire indépendamment, j'estime que si l'auteur a commencé à les écrire comme une série, c'est pour une raison.
En tout cas j'ai bien aimé Nous deux à l'infini, donc je pense que je lirai les suivants (dans l'ordre), en commençant probablement par Feeling good pour voir Dante sous un autre point de vue et connaître l'histoire de son frère.

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En bref...
Nous deux à l'infini est une romance sympa à lire même si elle ne se démarque pas par son originalité. Les personnages et le scénario sont extrêmement classiques dans l'univers de la new romance et des bad boys, toutefois l'héroïne est drôle et attachante, et la plume de l'autrice agréable, suffisamment efficace pour conter une histoire somme toute divertissante.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/09/nous-deux-a-l-infini-fleur-hana.html
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date : 30-09-2020
J'avais repéré Anna Triss pour sa série de bit-lit Myrina Holmes, dont le premier tome est paru cette année et qui me tentait bien mais que je n'ai malheureusement pas encore lu. du coup La reine courtisane est le premier roman de cette autrice que je lis, une bonne petite découverte.

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En bref...
La reine courtisane est une romantic fantasy dont la richesse de l'univers aurait été bien mieux servie par un format en série, bien que l'intrigue convienne parfaitement à un format one-shot. Anna Triss s'inspire au départ des Mille et une nuits pour nous conter, d'une plume agréablement fluide, la rencontre entre deux êtres forts et fiers que tout oppose et qui pourtant se rapprochent dans leur quête de justice et leur besoin de reconnaissance. Secrets, complots, batailles, amours... Bien que nous ayons déjà vu ce schéma un bon nombre de fois, tout est réuni dans ce roman pour nous faire passer un bon moment de lecture.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/09/la-reine-courtisane-anna-triss.html
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En bref...
Nos âmes tourmentées est une romance qui ne laisse pas indifférent. À travers l'histoire d'Azalée et Eden, deux êtres ayant vécu une expérience traumatisante, Morgane Moncomble aborde des thématiques difficiles et malheureusement toujours très actuelles, telles que le viol, le harcèlement, la maltraitance, le suicide... Donc si vous cherchez une romance légère, passez votre chemin. Ses personnages attachants et les drames qui surviennent bouleversent, et l'on ne souhaite alors qu'une chose : que la vérité enfin éclate (et surtout que tout le monde accepte d'y croire), et que chacun puisse enfin guérir et aller de l'avant. Même si la fin aurait mérité un meilleur développement, l'intrigue est globalement bien menée et tout à fait réaliste, et servie par une plume percutante et pleine d'humour. Car pour des sujets aussi sérieux et durs, un peu d'humour n'est pas de trop, et l'autrice a trouvé un très bon équilibre entre ces différents tons.
C'est un petit coup de cœur pour moi, peut-être que ce sera pour vous un gros coup de cœur ou simplement une bonne lecture. Dans tous les cas, c'est un roman à découvrir, ne serait-ce que pour les idées qu'il défend.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/09/nos-ames-tourmentees-morgane-moncomble.html
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Je n'ai jamais lu de Lovecraft, même si son univers m'a toujours intéressée. Le problème c'est que j'ai un peu de mal avec les romans trop brumeux, on l'on ne comprend jamais vraiment tout, où les mystères restent des mystères. J'aime bien comprendre ce qu'il se passe, essayer de trouver les réponses aux énigmes et, quand je ne trouve pas, d'en avoir l'explication. Bon, à part dans les jeux vidéo, où j'aime parfois avoir ce genre d'univers, où tu ne comprends rien à ce qu'il se passe mais tant pis tu avances quand même (et tu tires sur toutes les créatures étranges qui pointent le bout de leur nez). Mais parfois, certains romans de ce genre parviennent à me séduire, et c'est le cas de celui dont je vais vous parler ici.
La ballade de Black Tom est une réécriture d'une nouvelle de Lovecraft, "Horreur à Red Hook", grandement critiquée pour son racisme. Et quand je lis les critiques sur cette nouvelle, je n'ai pas du tout envie de la lire. Victor LaValle prend ici le contrepied de Lovecraft en dénonçant justement ce racisme.

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En bref...
Avec La ballade de Black Tom, roman court paru dans la collection UHL de Le Bélial', Victor LaValle prend le contrepied de la nouvelle de Lovecraft qu'il réécrit ici pour en faire une dénonciation du racisme et de la discrimination dont étaient victimes les personnes de couleurs dans les Etats-Unis des années 1920. C'est avec une plume efficace que l'auteur crée une ambiance à la fois mystérieuse, sombre et oppressante, où une menace plane continuellement, une présence glaçante, endormie, et qui risque de se réveiller à tout instant. Les personnages jouent leur rôle à la perfection, et l'on ne peut s'empêcher de compatir, se révolter pour certains tout en en détestant d'autres. Une très bonne découverte.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/la-ballade-de-black-tom-victor-lavalle.html
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date : 04-10-2020
Love crescendo est le premier roman de Tillie Cole que je lis. Au vu des nombreux avis ultra positifs sur ce livre, je m'attendais à une superbe histoire. J'ai été grandement déçue.

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En bref...
Love crescendo est une romance originale pour sa thématique qui tourne autour de la synesthésie sons-couleurs, permettant ainsi de découvrir la musique sous un autre jour. Malheureusement le style simpliste de Tillie Cole dessert l'histoire, dont l'originalité est noyée sous les clichés (qu'il s'agisse des personnages ou des dialogues) et un scénario terriblement prévisible. Quelques passages touchants, mais globalement décevant.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/love-crescendo-tillie-cole.html
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date : 13-10-2020
Petit coup de cœur pour cette romance assez bouleversante. C'est le premier roman que je lis de cette autrice, et j'avais préféré ne lire aucun avis sur celui-ci avant d'en entamer la lecture parce que je suis souvent déçue ensuite. Du coup Chère Ella m'a agréablement surprise.

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En bref...
Chère Ella est une romance assez bouleversante qui aborde des thématiques sérieuses telles que le deuil, la maladie, la famille, la confiance en l'autre. Les personnages sont bien traités, tant dans leurs forces que dans leurs faiblesses, aussi bien les adultes que les enfants, qui ont une place importante dans l'histoire. Les relations entre les différents personnages évoluent de manière tout à fait crédible et touchante. L'intrigue, quant à elle, est bien menée, bien que particulièrement dramatique. En effet, Rebecca Yarros joue avec nos émotions comme avec un yoyo, et ce avec un style agréable et bien maîtrisé. Malheureusement à vouloir trop jouer on peut finir par (se) perdre : la fin connaît le drame de trop, qui n'était pas spécialement nécessaire pour clore cette histoire déjà bien assez riche en émotions.
Un roman que je recommande chaudement, mais à ne pas lire si vous n'avez déjà pas le moral.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/chere-ella-rebecca-yarros.html
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date : 16-10-2020
Esme, de Farah Anah, est un diptyque romantique assez sombre. Il s'agit là encore d'une découverte pour moi, qui ne connaissait pas du tout l'autrice, et, bien que ce ne soit pas un coup de cœur, j'ai tout de même grandement apprécié ma lecture.

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Malgré quelques éléments qui m'ont un peu dérangée, je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les pages. L'autrice sait comment susciter la curiosité. J'avais vraiment envie de connaître le secret d'Abain (la raison de sa disparition) et de savoir ce qu'il allait advenir de nos deux amoureux maudits. Même si certains mots ou certaines phrases n'ont pas été employés correctement, globalement l'écriture de l'autrice reste fluide et dessert bien l'histoire, particulièrement addictive. J'ai beaucoup aimé le fait que l'on s'attarde sur l'adolescence d'Esme et l'évolution de sa relation passée avec Abain, tout comme les flash-back qui nous permettent de découvrir ce qu'elle a vécu durant les années où il a disparu de sa vie. Présenter l'histoire ainsi était une bonne idée, l'autrice ayant vraiment pris le temps de nous faire connaître son héroïne à l'adolescence, pour que nous puissions mieux comprendre son héroïne adulte. Je pense que si elle s'était contentée de parler brièvement de son passé, j'aurais bien moins su apprécier le personnage.

En bref...
Le premier tome d'Esme met en place une romance parfois assez sombre particulièrement bien réussie, tant dans le traitement des personnages (qu'on les apprécie ou pas) que dans celui de l'intrigue. Malgré quelques défauts de vocabulaire et de grammaire, l'autrice parvient d'une plume fluide à attiser la curiosité du lecteur, le poussant à tourner les pages pour toujours en savoir plus. Technique qu'elle utilise également pour la fin du tome, qui laisse alors le lecteur sur sa faim, désireux d'assouvir ce besoin de connaître enfin le fin mot de l'histoire.
Pour ma part, j'ai aussitôt enchaîné sur le deuxième tome.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/esme-tome-1-farah-anah.html
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date : 20-10-2020
En refermant le premier tome d'Esme, j'ai eu envie d'enchaîner aussitôt avec le deuxième et dernier tome. Bien que j'ai moins aimé celui-ci que le précédent, j'ai passé un très bon moment à suivre la suite de l'histoire d'Esme (je ne peux pas en dire autant pour Abain, personnage que je n'apprécie définitivement pas).

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En bref...
Avec Esme, Farah Anah nous offre un diptyque assez intense et sombre. Dans ce deuxième et dernier tome, la relation entre les deux personnages principaux est toujours aussi tortueuse, bien qu'elle soit cette fois-ci agrémentée d'une sombre histoire de gangs et de trafic de drogue. Les enjeux sont alors plus importants qu'une simple histoire d'amour, car à cela s'ajoute la question de la survie. Malgré quelques défauts d'écriture, longueurs et répétitions, l'autrice parvient toujours à capter notre attention, à attiser notre curiosité, pour nous conduire vers un final assez original.
Esme aura été une bonne découverte pour moi. Ce sera peut-être aussi le cas pour vous.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/esme-tome-2-farah-anah.html
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J'avais choisi Le Roi des Krols, premier tome du diptyque Le Livre des Purs, à l'occasion de la masse critique Babelio autour des "mauvais genres". Je remercie donc Babelio et les éditions Leha pour l'envoi du livre. Malheureusement je n'ai vraiment pas accroché. En lisant le résumé, j'ai cru que ce serait une histoire passionnante, mais j'ai été grandement déçue. Et le problème quand je suis déçue, c'est que je râle beaucoup, donc ma chronique risque d'être un peu longue (elles sont toujours un peu longues, je sais) et quelque peu virulente...

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En bref...
Le Roi des Krols ne tient pas du tout ses promesses. Décrit comme un roman de fantasy épique riche en rebondissements, il a malheureusement été bien peu travaillé. Les personnages ne sont pas fouillés et sont terriblement clichés. L'auteur reprend à la lettre les codes de la fantasy épique, offrant ainsi une histoire manquant cruellement d'originalité. Certes, de l'action, des combats, des batailles... il y en a à foison. Mais rien n'est développé ici, rendant ainsi l'immersion plutôt compliquée tout en donnant l'impression que tout se déroule trop rapidement et trop facilement. L'intrigue, qui promettait un bon moment d'évasion, en devient alors ennuyante et ce, malgré quelques passages intéressants et plutôt intenses. Une grosse déception.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/le-roi-des-krols-olivier-martinelli.html
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Premier tome de la trilogie Winternight (ou "Trilogie d'une nuit d'hiver"), L'Ours et le Rossignol m'a d'abord séduite par sa magnifique couverture, puis par son univers. Selon l'éditeur, chaque tome peut se lire indépendamment, mais ce serait une bêtise. Je vous conseille fortement de lire cette trilogie dans l'ordre pour en apprécier pleinement l'histoire et voir évoluer les personnages, dont Vassia, héroïne que l'on suit du premier au dernier tome.

[...]

En bref...
L'Ours et le Rossignol ancre le lecteur dans l'univers des contes russes tout en y insérant une part de l'Histoire de la Russie. L'intrigue, assez bien menée, est teintée d'une atmosphère mystérieuse et évolue au sein de conflits politiques et religieux. Car c'est un peu ce qui est au cœur de cette histoire : une sorte de combat entre le christianisme et les anciennes croyances. À travers cela, c'est aussi un combat pour la liberté, celle d'avoir ses propres croyances, mais surtout celle d'être différent et de vivre la vie que l'on souhaite (que l'on soit un homme ou une femme). Le lecteur fait ainsi la connaissance de créatures issues du folklore russe et de personnages particulièrement bien travaillés, certains faisant réagir plus que d'autres, mais chacun ayant un rôle important au sein d'un univers somme toute fascinant, apporté ici par une plume soignée et poétique. Une belle découverte.

Chronique complète ici : https://escape-in-books.blogspot.com/2020/10/l-ours-et-le-rossignol-katherine-arden.html
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