Heureusement pour ce livre, j'ai vu la quatrième de couverture avant de voir la couverture elle-même ! Le résumé m'a beaucoup intéressée, contrairement à la couverture qui est d'un fort mauvais goût.

Karou est une jeune fille de dix-sept ans aux cheveux bleus, étudiante en art. Elle dessine énormément, majoritairement des créatures fantastiques qui, pour les humains, n'existent pas. Mais pour Karou elles sont bien réelles, car ce sont ces chimères qui l'ont élevée. Elles vivent dans un lieu hors du monde humain, que seuls ceux invités par Sulfure, dit le Marchand de voeux, peuvent pénétrer. Sulfure envoie régulièrement Karou dans divers pays pour récupérer des dents (humaines ou animales) que les braconniers lui fournissent. Mais à quoi servent donc toutes ces dents ? C'est ce que ne cesse de se demander la jeune fille, hantée par une autre question : qui est-elle ?
Partout sur la Terre, des êtres ailés d'une beauté extraordinaire laissent des empreintes de main, comme des brûlures, sur les portes qui mènent à la demeure de Sulfure. Que sont ces êtres ? Pourquoi laissent-ils ces marques ?

Dans ce premier tome, Karou va tenter de trouver des réponses à ses questions. Elle découvre entre autres que les chimères qui l'ont élevées ne sont finalement pas les seules : il existe un monde dans lequel vivent plusieurs peuples de chimères. Suite à des incendies, toutes les portes qui mènent aux chimères disparaissent. Karou se retrouve alors seule et part à la recherche d'un moyen d'entrer dans cet autre monde. Elle rencontre Akiva, un séraphin, peuple ennemi des chimères, auquel elle va très vite s'attacher. De nouvelles questions surviennent alors : pourquoi se sent-elle si proche de cet inconnu qu'elle devrait considérer comme son ennemi ? Pourquoi semble-t-il, lui aussi, si attaché à elle au point de vouloir l'aider dans sa quête ?

L'univers dépeint par l'auteur est intriguant et d'une beauté troublante : les chimères sont des monstres magnifiques, et la diversité des animaux et des mélanges possibles rend unique chacune de ces créatures. Comme dans toute guerre, chaque camp voit l'autre comme un monstre envahisseur. Cela pousse à se poser la question de la monstruosité (qui sont les véritables monstres, au final ?) et de la légitimité (pourquoi les chimères n'auraient pas le droit d'être ?). C'est au coeur de cette guerre qu'un amour interdit est né, entre un ange et une chimère qui ne désiraient qu'une chose : pouvoir vivre ensemble dans un monde en paix...

Riche en rebondissements, ce livre est un vrai régal. On finit assez rapidement par se douter de l'identité de Karou, mais son histoire est plutôt étonnante et nous offre de bonnes surprises.

C'est le premier livre de Douglas Kennedy que je lis. J'avais entendu beaucoup de critiques élogieuses sur ses romans... Et bien je dois avouer que je suis déçue. J'ai mis au moins deux semaines (voire plus) à le lire, ce qui signifie assez clairement que j'ai eu du mal à accrocher !

Le début est particulièrement lent, le style d'écriture assez peu attractif... Il n'y a que vers la fin que j'ai commencé à trouver l'histoire à peu près intéressante. C'est probablement due au fait que j'ai été quelque peu surprise par la nature de cette mystérieuse femme du Ve, je ne m'attendais pas du tout à ce que l'histoire prenne une telle tournure. C'est, je dois dire, le seul point positif que je trouve à ce roman (et la couverture aussi, c'est ce qui m'a attirée vers ce livre).

J'ai bien aimé cette histoire. Je pensais au départ que ce serait axé sur une enquête (menée par Jody, par exemple), mais c'est en fait plutôt centré sur la vie d'une famille (voire même une communauté) touchée par le meurtre de l'un de ses membres.

L'auteur nous fait le récit de la vie des personnages liés à cette famille (par le sang, le mariage ou l'amitié), avant et après la mort du père de Jody. Au présent, nous avons la vie de Jody, jeune femme de vingt-six ans qui essaie d'être heureuse marlgré la perte de ses parents. C'est donc son point de vue à elle que nous suivons. En revanche, lorsqu'il s'agit des événements passés, les points de vue varient, nous permettant ainsi de découvrir les secrets, les mensonges et les sentiments de chacun des personnages concernés par cette histoire. Passé et présent alternent pour nous livrer au final une véritable petite tragédie familiale.

Dans ce dix-neuvième tome, Anita fait face à plusieurs retours : celui, fort positif, d'un Richard compréhensif (Anita lui ayant repris sa colère, il tente de se racheter et d'aider plutôt que de tout gâcher) ; et celui, fort négatif, de Marmée Noire (qui a trouvé le moyen de posséder l'esprit de certains membres du Conseil).

Quand on lit cela, on se dit : c'est super, il va y avoir de l'action ! Mais toute l'action qu'il y a, au final, c'est du sex, encore et toujours du sex. Bon certes, moins que dans certains tomes précédents où il n'y avait quasiment que cela. Après avoir lu les tomes 17 et 18 (qui renouent un peu avec le charme des premiers tomes), je pensais que l'auteur avait enfin décidé de remettre en avant les enquêtes criminelles... mais non. Il y en a bien une, mais qui fait à peine quelques pages (et encore, Anita aide par téléphone et ne se rend pas sur place). Le reste du livre est partagé entre longues conversations et orgies. Bon, il y a quand même quelques meurtres, donc ça rehausse un peu le niveau. La menace de Marmée Noire qui plane sur la tête de nos héros pousse ces derniers à l'élaboration d'un plan qui risque de changer totalement l'ordre vampirique des Etats-Unis. Cela rend les choses intéressantes, mais ce n'est pas vraiment exploité dans ce tome-ci (juste rapidement à la fin). J'espère que ce sera développé dans le prochain tome.

Je le classe tout de même dans ma liste d'or, parce que j'aime beaucoup cette série (malgré quelques déceptions), mais surtout pour tous ces personnages que j'adore (Micah, Nathaniel, Jean-Claude & cie).

Enfin le Cycle de Ji s'achève, après trois saisons, trois générations de descendants de Ji.

Cette aventure créée par Grimbert aura été superbe, pleine de rebondissements. A chaque "saison", l'auteur a tracé le même schéma : réunion d'un génération de descendants de Ji qui est menacée et doit trouver la solution pour échapper à la mort ; visite d'Usul, Celui-Qui-Sait-Tout, qui livre d'horribles prohpéties aux héritiers ; multiples aventures et révélations, etc. Malgré ce schéma répétitif, l'auteur ne cesse de nous surprendre par des révélations de plus en plus surprenantes, et nous pousse ainsi à toujours vouloir en lire davantage.

Ce dernier tome, qui clos définitivement le Cycle, fait honneur aux précédents. Les personnages sont déchirés par certaines révélations, mais parviennent à y faire face en faisant les bons choix. L'ennemi est plus menaçant que jamais... Je trouve toutefois que le combat final a été peut-être un peu trop rapide. Mais bon, il faut dire que les héritiers ont subi bien assez de souffrances, et se sont montrés suffisamment courageux ; les épreuves ont été bien assez difficiles, pourquoi rajouter davantage de difficultés ?

Une très belle fin, mais qui (je suis tout à fait d'accord avec Akisame) aurait bien mérité un petit épilogue nous racontant ce que deviennent les héritiers après ces terribles aventures. Le dernier chapitre écrit par l'auteur est cependant plutôt rassurant quant à leur avenir.

Je suis tombée sur ce livre alors que j'étais en quête de romans policier et de thrillers (j'en ai lu très peu jusqu'à présent, donc j'essaie de trouver quelques perles qui me feront apprécier ce genre). L'association thriller/fantastique m'a tout de suite attirée, je me suis dit : ce n'est pas banal, je tente ma chance ! Et je n'ai pas été déçue.

Les deux personnages principaux sont : un flic, Barry Donovan, qui aperdu le goût de la vie à la suite de la perte de sa famille ; un vampire, Werner Von Lowinsky, qui cherche désespérément à raviver des émotions qu'il croit perdues à jamais. Ces deux êtres solitaires se rencontrent via Internet et, se découvrant de nombreux goûts communs, passent de longues soirées à "chater". Barry voit en Werner une personne à qui il pourrait se confier pour enfin guérir de sa perte ; Werner voit en Barry un ami qui lui permettrait de sortir de l'engourdissement émotionnel dans lequel il s'est muré.

Barry enquêtant sur une succession de meurtres, Werner décide de l'aider à résoudre le problème. Pour cela, il va devoir trouver un moyen d'avouer sa vraie nature à Barry sans perdre son amitié, la seule chose qui le rattache encore à l'humanité...

J'ai beaucoup aimé la manière dont Werner s'exprime, un langage à la fois très soutenu (héritage de son époque et de son statut social) et particulièrement aiguisé. Il porte sur l'homme et sur la nature humaine un regard critique, obtenu au fil des années par son retrait de la société et par sa nature vampirique.
Ce personnage m'a donc particulièrement plu, contrairement au personnage de Barry, que j'ai trouvé quelque peu fade. Il aurait gagné à être un peu plus... charismatique, surtout à côté de Werner.

Une histoire de vampire, qui change des autres histoires de vampires. Une enquête où se mêlent la monstruosité de l'homme et l'humanité du monstre.
Un beau thriller fantastique, narré dans une écriture très agréable à lire.

L'histoire se déroule dans un futur post-apocalyptique, comme beaucoup de dystopies. La société est régie par les statistiques et l'ordre est assuré par les Officiels. Rien n'est laissé au hasard : les repas sont individuels car faits en fonction de l'apport nutritif dont chacun a besoin (selon les statistiques) ; les couples sont formés par la société (toujours selon les statistiques) ; le métier de chacun est également décidé par la société (selon les statistiques et les résultats fournis par l'individu, qui correspondent souvent aux stats). Je précise tout cela car c'est ce qui m'a le plus marqué au final dans cette histoire.

Cassia, jeune fille de dix-sept ans, assiste au bal au cours duquel lui sera révélé son Promis. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle voit apparaître sur le grand écran le visage de son meilleur ami Xander. Il est rare d'être couplé à quelqu'un vivant dans la même ville que soi, aussi le jeune couple est-il le sujet de tous les regards. Mais la Société ne fait jamais d'erreur, la Société a toujours raison, donc Cassia accepte tout naturellement ce choix. Jusqu'à ce qu'elle voit apparaître le visage d'un autre garçon sur la microcarte qu'on lui a remise pour avoir plus d'informations sur son fiancé. Cet autre garçon, Cassia le connaît aussi, il s'agit d'un ami, Ky.
Alors la jeune fille commence à vraiment le regarder et cherche à le connaître. Même si une Officielle est venue la voir pour lui expliquer le disfonctionnement de la microcarte, Cassia a de plus en plus de mal à ne pas se poser de question : sur son Promis, sur son coeur, sur sa vie... sur la Société... et le libre-arbitre...

Une chose que j'ai bien aimé dans ce premier tome, c'est que l'auteur ne précipite pas les choses entre Cassia et Ky. Ils apprennent à se connaitre vraiment, petit à petit, et tombent amoureux, petit à petit.
Je déplore quelques longueurs dans le roman, il ne se passe pas énormément de choses. Ce premier tome est surtout axé sur les interrogations de la jeune fille qui s'immiscent petit à petit dans ses pensées, au point qu'elle finit par tout remettre en question.
Ce premier tome est donc plutôt bon ; j'espère toutefois que le deuxième sera meilleur et plein de rebondissements !

Ce dernier tome est bien le meilleur de la trilogie ! Ce qui manquait, selon moi, dans les précédents, je le trouve enfin dans celui-ci.

Les personnages, Will et Hanna, sont plus touchants et plus intéressants que les autres. Leur relation (re)démarre en douceur (ils se connaissent déjà un peu, étant donné que Will est un ami d'enfance du frère d'Hanna), ils prennent leur temps pour se (re)découvrir. On n'a pas de scène de sex tout de suite, on se fixe avant tout sur les personnages, leur caractère, leur relation particulière, et leurs conflits intérieurs quant à cette relation.

Un dernier tome plutôt touchant donc, mais aussi plein d'humour.

Dans ce livre, Alice, une jeune femme de vingt-quatre ans environ, raconte son histoire, une partie de sa vie chamboulée par l'apparition d'un don : elle peut voir les liens (plus ou moins forts) qui unissent les gens sous forme de fils lumineux (plus ou moins épais selon la puissance du lien).
Ayant eu le coeur plusieurs fois brisé, Alice a décidé d'utiliser ce don pour révéler aux femmes trompées l'infidélité de leurs hommes. Mais cela n'aide pas vraiment la jeune femme à guérir de ses tourments.
Après s'être exilée pendant un an pour se consacrer à cette "mission" de vengeance, Alice décide de retourner à la vie active : avoir un travail, des collègues, peut-être aussi des amis... Ce qu'elle va peut-être trouver dans le cabinet de recrutement où elle obtient un poste. Mais elle y trouve surtout un homme particulier, son manager Raphaël, dont elle ne parvient pas à percevoir les liens. Son don ne semble pas fonctionner sur lui, aussi Alice est-elle de plus en plus intriguée par ce mystérieux séducteur.

Ce livre a été publié en tant que romance, mais je ne trouve pas qu'il ressemble aux romances habituelles. Pour moi, l'histoire met davantage en avant le fantastique, via le don d'Alice, et les tourments de la jeune femme. Elle a été brisée par un homme, et cela l'a empêchée de faire pleinement confiance aux autres, de construire de véritables relations, rejetant même (inconsciemment) son meilleur ami. Cela la pousse à plonger dans des relations qui ne la feront que plus souffrir : elle en a conscience, mais ne peut résister. C'est pour cela qu'elle tombe aussi dans les bras de Raphaël. Mais de cette relation négative va finalement ressortir quelque chose de positif pour la jeune femme, qui parviendra à se défaire de cette sorte de malédiction, à se défaire de ses tourments.

"Ce qui nous lie" est une histoire très touchante sur la difficulté de se lier aux gens, sur la complexité des relations que chacun a avec les autres, qui parfois s'entremêlent, parfois s'effacent aussi vite qu'elles sont apparues, parfois durent longtemps, voire toujours...

C'est le premier roman que je lis de cette auteur. Et je peux dire que j'ai vraiment envie d'en lire d'autres, tellement celui-ci m'a plu et m'a émue.

Jem est une jeune adolescente mal dans sa peau, qui se sent quelque peu exclue du reste du lycée. Le seul ami qu'elle a, c'est Kai : son meilleur ami depuis qu'ils sont petits, mais aussi le garçon dont elle est amoureuse.
Sauf que Kai est gay et, bien que Jem le sache, elle ne peut s'empêcher de l'aimer plus que tout. Tellement que lorsque Kai se suicide, toute sa vie s'effondre. Lors d'une fête, quelqu'un a filmé Kai en pleine relation intime avec un autre garçon, puis l'a envoyé par mail le lendemain à tous les gens du lycée. Jem a tenté de le consoler, et pensais avoir à peu près réussi... jusqu'à ce qu'elle apprenne sa mort.
Un mois après, jour pour jour, Jem veut se suicider à son tour. Mais elle reçoit une enveloppe contenant plusieurs lettres de Kai, qui avait deviné qu'elle tenterait peut-être une telle chose. Chaque lettre correspond à un mois, il y en a douze. A travers ces lettres, Kai tentera d'aider sa meilleure amie à surmonter la souffrance causée par sa mort. Jem décide de jouer le jeu, de continuer à vivre... pendant un an, jusqu'à ce qu'elle ait pu lire toutes ses lettres. Et pendant ce temps, elle trouvera ceux qui l'ont filmé, et cherchera à le venger...

Ce roman est vraiment bouleversant, j'ai été très émue par la détresse de Jem. L'histoire est racontée sur un fond de mélancolie qui touche profondément le lecteur. La jeune fille est complètement brisée par la mort du seul être qui comptait vraiment pour elle, il était tout son univers. Pour lui, elle retourne au lycée, affronte le regard des autres. Pour lui, elle change du tout au tout, s'infiltre dans le groupe des Populaires, auprès desquelles elle découvrira que tout ce qu'elle croyait savoir sur eux (que des choses négatives) n'est pas vraiment exact (il y a du positif chez chacun d'eux, au final). Tout n'est pas uniquement blanc ou noir, comme elle le croyait.
Partagée entre la haine qu'elle leur porte et l'amitié qui s'installe petit à petit entre eux, Jem hésite à aller au bout de sa vengeance, qui signerait la fin de sa vie...

Je ne sais pas quoi penser de la fin, et si j'en disais plus, vous la devineriez aussitôt... Donc je ne dis rien, à vous de la découvrir, de comprendre ces émotions contradictoires que cette histoire peut susciter : tristesse et joie, soulagement et déception... Mais ce qui compte, c'est que ce roman nous touche profondément.
La vie de lycée, avec ses points positifs (amitié, jeux, amour) et ses points négatifs (mensonge, humiliation, trahison), nous la connaissons (ou l'avons connue). C'est peut-être aussi pour cela que l'on se met aisément à la place de Jem, que l'on ressent aussi facilement sa détresse...

Bon je m'arrête là, sinon je risque de m'étendre sur des pages et des pages, pour finalement dire la même chose : ce roman est sublime, lisez-le !

Ce roman m'a beaucoup plu. Le résumé et la couverture m'avaient tout de suite attirée, je n'ai pas été déçue.

L'histoire est racontée par une jeune fille de 18 ans, Elizabeth, qui découvre son propre cadavre la nuit de sa fête d'anniversaire. Cherchant à comprendre ce qui se passe, elle rencontre Alex, un garçon de son lycée mort un an auparavant, qui va essayer de l'aider à trouver des réponses à ses questions malgré la haine qu'il éprouve envers elle. Car Elizabeth était une lycéenne populaire, privilégiée et méprisante, dont certains amis aimaient à martyriser les non-populaires comme Alex.

Ces deux âmes errantes que tout oppose vont donc observer la manière dont vivent/réagissent les proches de Liz après sa mort, certaines scènes permettant à la jeune fille de retrouver ses souvenirs. Car Liz ne se souvient que de peu de choses, à la fois sur sa propre vie et sur celle de ses proches.
Ces voyages entre le présent et le passé vont permettre à la jeune fille de comprendre certaines choses qu'elle ne remarquait pas avant, en particulier sur les relations particulières de certains de ses proches, mais aussi sur sa propre méchanceté et le comportement curieux qu'elle avait depuis près d'un an.
Cela va aussi permettre à Alex et Liz de se connaître, oubliant ainsi ce que chacun pensait savoir de l'autre. C'est une amitié particulière qui se tisse ainsi entre ces deux êtres perdus dans un monde où ils n'existent pas vraiment...

"Reste avec moi" est une histoire touchante, qui montre la complexité des relations qui peuvent se créer entre les êtres : amour, amitié, haine auxquelles se mêlent trahison, mensonge, culpabilité...
Qu'est-il arrivé à Liz lors de son anniversaire ? Pourquoi le seul être à pouvoir l'aider est un garçon qui la déteste ? Pour résoudre ce mystère qui entoure la mort de la jeune fille, il va vous falloir suivre avec elle le fil de ses souvenirs...

Ce livre est apparemment le premier tome d'une trilogie qui, je l'espère, sera captivante jusqu'à la fin. La couverture de ce tome est magnifique et donne un bon avant-goût du contenu.

L'histoire est celle de Vanessa Adler qui, pour retrouver sa soeur Margaret disparue depuis plusieurs années, décide d'entrer à l'académie du New York Ballet. Margaret y étudiait et avait même réussi à obtenir le premier rôle dans un mystérieux ballet nommé "L'Oiseau de Feu". Vanessa se retrouve à son tour avec ce rôle, et des événements pour le moins douteux se succèdent, l'amenant à penser que sa soeur n'a peut-être pas fugué, comme le prétend l'académie.

Le fantastique s'insinue petit à petit dans ce roman, au rythme de l'apprentissage de Vanessa d'une danse pour le moins déroutante, pour culminer dans un final haletant des plus surprenants.
L'univers de la danse y est plutôt bien retranscrit (la compétition, le travail acharné), quoique trop simplement pour certains éléments qui auraient gagnés à être plus approfondis.

En ce qui concerne les personnages, l'avis est mitigé : certains sont plutôt intéressants, d'autres un peu trop caricaturés. Nous avons par exemple l'archétype même du beau et talentueux garçon inaccessible chez Zep, qui est pour moi le personnage le moins intéressant. Je trouve par ailleurs que Vanessa se focalise par moments un peu trop sur lui, mais peut-être est-ce un parallèle avec l'histoire du fameux "Oiseau de Feu".
Le personnage de Josef n'est pas assez développé à mon goût : il garde une aura de mystère et de danger, mais étant donné la fin du roman, il aurait été intéressant d'en savoir plus sur lui.

C'est donc davantage l'univers du roman (la danse mêlée au fantastique) qui m'a plu que les personnages en eux-mêmes.
La fin est peut-être un peu trop rapide, les choses s'accélèrent d'un seul coup pour se terminer brusquement. Peut-être un lien avec la Danse du Feu de Vanessa...
Une fin qui donne bien envie de lire la suite...

L'histoire s'ouvre sur le (re)mariage de Violante Berenguer, jeune et belle veuve d'origine catalane, avec Pierre Morain, un avocat de Saramon dans le Gers.
L'histoire se déroule donc en France, en 1608, période durant laquelle la peste bubonique fait rage. C'est dans ce contexte de peur et de paranoïa que les passions se libèrent. C'est dans ce contexte que Violante, alors veuve, parvient à charmer à la fois un conseiller au parlement de Toulouse (Arnault Saffredant), un prêtre (Joaquin Fernandez), un étudiant fauché (Antoine Dacolas) et un notaire respecté (François Dagoucin).
Ces quatre hommes sont amis et, parce qu'ils sont chacun amoureux de la jeune femme, tous acceptent de la partager. Mais Violante est tombe enceinte, aussi lui ont-ils trouvé un mari qu'ils croyaient respectable. Or ce Pierre Morain s'avère finalement être un homme violent et endetté. Violante, qui n'en peut plus de vivre au côté de cet homme qui la répugne, demande l'aide de ses quatre amants. Ceux-ci hésitent : doivent-ils tout risquer pour aider cette jeune femme ou tout faire pour garder leur réputation intacte ?

Je dois avouer avoir été quelque peu déçue par le déroulement de l'histoire. L'intrigue avait l'air vraiment intéressante, mais je trouve qu'elle a malheureusement été un peu baclée. L'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie, celle de Violante de Bats du Chasteau, considérée comme l'une des premières femmes fatales, et qui a subjugué bon nombre d'historiens :
"Inspiré à mon tour par Violante, j'ai pris la liberté de remanier son destin afin de créer d'autres enjeux et un suspens absent de l'histoire vraie. Le réel s'est ainsi fondu dans la fiction au point que je ne saurais plus aujourd'hui séparer le vrai du faux" (Edouard Bernadac, postface de "Violante").
Le suspens n'est à mon avis pas assez présent, il y en a surtout à la fin : vont-ils s'en sortir ou non ? (quoique pour ceux qui connaitraient déjà l'histoire vraie de cette jeune femme, il n'y en aurait finalement aucun ; je conseillerais donc d'aller puiser des infos sur elle après avoir lu le roman, non l'inverse). L'auteur ne s'est pas assez approprié l'histoire de Violante, à mon goût. Il aurait pu aller plus loin. Sa rencontre avec ses quatre amants n'est pas assez détaillée (quelques lignes à peine pour chacun d'eux), leur relation non plus. J'aurais aimé que le roman commence avant ce mariage, peut-être avec la jeune femme découvrant qu'elle est enceinte et l'annonçant à ses amants, par exemple. Cela aurait permis de mieux approfondir la relation qu'entretient Violante avec chacun. Et ainsi d'accentuer leur dilemme (le choix du mari, que faire face à cet horrible mari, etc.).

L'écriture est toutefois agréable, les événements s'enchainent de manière plutôt fluide. Certains passages sont trompeurs : on croit au départ que cela se passe vraiment, mais ce n'est en fait que l'imagination de Violante ; j'ai bien aimé ce flou entre le réel et le rêve. Les personnages sont plus ou moins attachants : j'avais un petit faible pour le jeune étudiant fauché, conscient de son infériorité face aux autres amants, qui ont une bonne position sociale. Leur histoire aurait toutefois mérité d'être plus approfondie, ça les aurait rendus plus touchants dans leurs tourments, je pense.

En bref, mon ressenti sur ce roman est mitigé, il m'a à la fois plu (ça reste une bonne histoire, simple et agréable à lire) et déçue (par rapport à mes attentes).
Je vous en conseille tout de même la lecture (je peux être assez difficile parfois), faites-vous votre propre opinion.

Kersh est une ville fortifiée bâtie par le Conseil des années auparavant afin d'échapper à la guerre qui ravage le monde extérieur. Pour pouvoir y vivre, il faut le mériter. Chaque enfant qui naît a un Alter ego, génétiquement identique, élevé dans une autre famille. Arrivé dans une certaine tranche d'âge (environ 10-20), un citoyen peut être "activé", ainsi que son Alt, à n'importe quel moment : chacun a alors 31 jours pour tuer l'autre (si aucun n'y parvient, passé ce délai, les deux meurent).
West a vu tous les membres de sa famille mourir au fur et à mesure, certains tués par leur Alt, d'autres comme dommages collatéraux d'un duel entre Activés, etc. Il ne lui reste plus que l'ami de son défunt frère, Chord, devenu depuis peu un Accompli (il gagné contre son Alt). Affolée à l'idée de le perdre et de mourir lorsqu'elle sera Activée, West décide d'entrer chez les Chasseurs, un groupe illégal de tueurs à gages que des Activés payent pour tuer leur Alt.
Lorsque le jour de son Activation arrive, West se pose de nombreuses questions : est-elle celle qui mérite de vivre ? Comment protéger celui qu'elle aime s'il s'entête à vouloir l'aider ? Le système des Alt est-il aussi nécessaire et infaillible que le prétend le Conseil ?

L'idée de faire s'entretuer des citoyens pour gagner le droit de vivre rappelle un peu la série "Hunger Games", même si c'est ici raconté de manière différente. West est une jeune fille au départ sûre d'elle qui, après avoir vu le dernier membre de sa famille mourir sous ses yeux, perd toute confiance en soi. C'est un personnage empli de doutes : sur ses capacités, sur son droit à la vie, sur ses sentiments. Cela la rend à la fois attachante et exaspérante (on a parfois bien envie de lui mettre un bon coup de pied au derrière pour qu'elle se décide à agir).
En ce qui concerne Chord, je trouve qu'on n'en apprend pas assez sur lui. En même temps, c'est normal : l'histoire est racontée selon le point de vue de West, elle ne peut pas connaître ses moindres pensées. Mais c'est un personnage plutôt attachant, aussi têtu que West, prêt à tout pour protéger les êtres chers.

Faire partie des Chasseurs est censé lui servir d'entrainement. Quand j'ai lu cela, j'ai pensé qu'elle suivrait un vrai entrainement, mais non, on la met direct sur un mission, puis sur une autre, puis une autre, sans être vraiment préparée. Même si tout le monde s'entraine déjà un peu depuis l'enfance pour se préparer au combat contre leur Alt, devenir tueur à gages mériterait un entrainement spécial. J'ai été un peu déçue que ce ne soit pas le cas. Certes, ces missions vont finalement l'aider pour son propre combat : elle ne répètera pas les erreurs faites en tuant ses cibles. Mais j'aurais aimé quelques sessions d'entrainement quand même, sinon ça fait trop simple (les missions sont trop vite expédiées).

Ce que j'ai préféré dans ce livre, c'est la fin (que je ne décrirai évidemment pas) : le combat de West contre son Alt est super, haletant. Cela permet de compenser avec les quelques passages qui trainent un peu en longueur. Le rythme s'accélère d'un coup, ça vous donne un bon petit coup de fouet. Dommage que ce ne soit pas aussi trépidant du début à la fin.

En bref, une bonne petite dystopie, malgré quelques longueurs. J'espère que la suite sera plus mouvementée et les personnages plus approfondis.

Quand j'ai entendu parler de ce livre, au départ j'ai cru que c'était une histoire davantage comme la série "Beautiful Bastard". Mais non : il n'y a pas du tout ce côté scènes-de-sexe-ultra-précises. Le roman se concentre vraiment sur les personnages, leur vie, leurs sentiments, leurs doutes, etc. Certes, il y a quelques scènes de sexe décrites, mais pas de manière crue (contrairement à "Fifty Shades" ou autres romans érotiques contemporains). Et c'est cette différence qui m'a charmée (je ne dis pas que je n'aime pas les autres romans que je viens de citer, mais j'ai trouvé "Indécise" plutôt rafraîchissant).

Kiera sort avec Denny depuis déjà deux ans. Par amour pour lui, elle décide de le suivre lorsqu'il trouve un stage très important à Seattle. Ils vont enfin pouvoir vivre ensemble ! Mais pas seuls : étant donné qu'il est difficile de se loger pour pas cher, ils emménagent en colocation chez Kellan, un vieil ami de Denny.
Kellan est une star locale du rock, et bien évidemment un vrai séducteur. Toutefois depuis l'arrivée du couple il se comporte plutôt bien. Kiera, qui a réussi a obtenir une bourse pour la fac de Seattle, refuse d'être un poids et décide donc de travailler au Pete's, le bar dans lequel joue le groupe de Kellan.
Un jour, Denny annonce à Kiera qu'il doit partir deux mois pour son travail. Pour Kiera, qui n'a jamais vraiment été séparée de lui plus de quelques jours, c'est une dure épreuve. Heureusement, Kellan est là pour lui tenir compagnie et éviter que l'absence de Denny devienne insupportable. Mais l'amitié entre Kiera et Kellan prend une tournure un peu trop intime, et ce malgré tout l'amour que Kiera porte envers Denny...

Ce roman est vraiment riche en émotions. Au début, Kiera ne se rend pas compte (ou peut-être refuse-t-elle tout simplement de s'en rendre compte) que sa relation amicale avec Kellan est tout sauf innocente. Lorsque tout dérape, son refus de voir la vérité en face va la conduire à faire souffrir à la fois Denny et Kellan.
Car Kellan, contrairement à ce que l'on peut croire de prime abord, n'est pas ce stéréotype de "la rock star qui séduit l'innocente jeune fille". Il a un passé difficile, qui le pousse à se protéger, se laissant traiter par les filles comme un objet sexuel. Mais il ne parvient pas à se protéger de Kiera, et son coeur, déjà terriblement blessé, risque de totalement se briser face à l'indécision de la jeune femme.
Ce n'est pas Kiera qui souffre le plus dans cette histoire, même si elle en est persuadée durant la majeure partie du roman (elle devient d'ailleurs assez pénible par moments, on a bien envie de lui donner une bonne petite gifle pour la secouer un peu).
Denny se rend compte qu'elle s'éloigne petit à petit de lui, même si elle lui certifie le contraire. Kellan a l'impression qu'elle se sert de lui, comme les autres, mais ne parvient pas à s'en détacher malgré tous ses efforts pour lui faire autant de mal qu'elle lui en fait.
Le trio s'aime et se déchire, alterne entre témoignages d'amour et terribles disputes... jusqu'à un affrontement plutôt violant.

A aucun moment je ne me suis ennuyée en lisant ce livre. J'ai parfois eu du mal à le lâcher tellement je voulais pouvoir enfin lire la fin. Même si l'on se doute du choix final de Kiera, ce n'est pas cela le plus intéressant, mais la manière dont elle fait son choix, la manière dont les deux autres subissent sont indécision, etc. Et c'est cela qui rend ce roman particulièrement addictif (de mon point de vue, du moins).

Bref une histoire très intéressante. Et même si les triangles amoureux sont aujourd'hui monnaie courante dans ce genre de romans, l'important c'est avant tout la manière dont ce triangle amoureux est mis en place et évolue.
Hâte de lire le deuxième tome !

Je voulais voir le film avant d'écrire un commentaire sur ce livre, c'est fait. Verdict : je préfère de loin le livre, même si le film est plutôt sympa. Le problème étant qu'ils ont fait des modifications dont je ne vois pas du tout l'intérêt (par exemple, ce qui rend Thomas et Teresa si spéciaux), bien que certaines modifications sont plutôt intéressantes (par exemple, la manière dont ils parviennent à s'échapper du labyrinthe).

Bref, parlons plutôt du livre. Thomas, personnage principal dont on suit les pensées au fil de l'histoire, se réveille dans le noir complet, enfermé dans une sorte de grosse boîte qui le transporte jusqu'à un lieu qu'il ne connaît. D'ailleurs, Thomas ne connaît rien, tous ses souvenirs ayant été effacés. Il se retrouve donc encerclé de garçons qui se font appeler les blocards. Pas très accueillants, ils lui expliquent qu'il se trouve au centre d'un labyrinthe géant qui est modifié toutes les nuits. Comment en sortir ? Ils ne le savent pas, mais cherchent depuis des années un moyen de s'en échapper.
Thomas, frustré de ne pas avoir toutes les informations (les blocards en sont plutôt avares) pour bien comprendre la situation, désire faire partie du groupe des coureurs (ceux qui courent dans le labyrinthe la journée pour tenter de trouver la sortie) afin de faire bouger les choses. Car Thomas est quelqu'un de spécial, bien qu'il ne le sache pas encore... Mais les choses commencent vraiment à bouger lorsqu'une fille, que Thomas a l'impression de connaître, arrive par la fameuse boîte. S'ensuivent alors une série d'événements qui vont obliger les blocards à prendre des décisions particulièrement difficiles...

J'ai trouvé le début un peu frustrant, peut-être parce que le personnage est lui-même frustré par toutes les informations que les blocards ne lui révèlent que miette par miette. On a envie de savoir, envie de comprendre ce qui se passe vraiment dans ce labyrinthe, pourquoi tous ces garçons y sont déposés depuis des années, qui a construit ce lieu, etc.
L'histoire est riche en rebondissements, entre les parois du labyrinthe qui risquent de vous empêcher de vous mettre à l'abri ou bien de vous écraser, avec ces horribles bestioles qui y rôdent la nuit pour tuer quiconque osera s'y aventurer, avec ces blocards infestés par un poison qui peut les rendre fous et aggressifs...

Petit point négatif : l'écriture. Elle est plutôt simple, peut-être un peu trop simple à mon goût. Mais bon en même temps c'est un livre destiné à la jeunesse, donc cette simplicité peut plaire à un public plus jeune.
Mais cette simplicité contraste avec la complexité de l'histoire, en particulier avec tous ces secrets, toutes ces interrogations qui viennent au fil de la lecture et dont nous n'avons pas toujours la réponse. Et je dois avouer que ça m'a un peu laissé sur ma faim : je trouve que cette histoire aurait pu être mieux développée, et les secrets liés au WICKED auraient gagné à être mieux exploités...

En résumé, une bonne petite aventure à lire.
Rendez-vous au Tome 2 : La Terre Brûlée.

J'avais repéré ce livre au Salon du Livre de Paris 2014, autant dire il y a un bon moment ! J'hésitais à l'acheter, finalement je l'ai eu à la bibliothèque et j'ai enfin pu le lire (y compris le tome 2). Et bien je pense que je vais finir par craquer et acheter la série !

Dans ce premier tome, Cinder est, comme le titre l'indique, le personnage principal, adaptation en mode science-fiction de Cendrillon. Science-fiction car Cinder est une cyborg : enfant, elle a eu un grave accident qui a tué ses parents et abîmé certaines parties de son corps comme le cerveau, un bras, une jambe... Les "réparations" qui ont été faites sur son corps ont ainsi fait d'elle une cyborg, moitié humaine, moitié machine, et par conséquent une paria.
Cendrillon car le seul homme qui l'aimait, son père adoptif, est mort. Elle vit donc au sein de sa famille adoptive (la mère et les deux soeurs) qui la traite comme une machine à tout faire. C'est Cinder qui rapporte l'argent dans le foyers, grâce à son atelier où elle répare les robots.
Cinder est la meilleure dans ce domaine. Un jour, le prince Kai vient à l'atelier pour faire réparer son robot. Kai est beau, Cinder est irrésistiblement attirée par lui. Malheureusement elle sait qu'une telle relation est impossible : comment un prince pourrait-il aimer une cyborg ?
Mais c'est à partir de cette visite que la vie de Cinder va être totalement chamboulée : la pauvre jeune fille, qui ne rêvait que de liberté, va se retrouver au coeur d'un terrible complot. Car la reine de la Lune, Levana, réputée pour sa cruauté, souhaite également régner sur la Terre.

J'adore les adaptations de contes, et j'adore quand ils sont modernisés. Faire du personnage de Cendrillon un cyborg, vivant dans un monde où la technologie est omniprésente (chaque personne a une puce d'identification dans le poignet, les gens ont toujours un minicran, sorte de tablette, sur eux et se parlent par comms, etc.), est une idée géniale.
Les personnages sont attachants. Cinder est considérée comme une monstruosité, elle est détestée par sa mère adoptive qui est prête à la vendre pour pouvoir vivre confortablement. Tout ce qu'elle souhaite, c'est être libre, voire être aimée (surtout par le prince Kai). Plus elle va fréquenter le prince et le palais, plus elle va découvrir de secrets qui vont la bouleverser. Car Cinder n'est pas une simple cyborg, elle est un être spécial (je ne dirai pas pourquoi, à vous de le découvrir si ce n'est pas déjà fait).
Iko, le robot meilleure-amie de Cinder, est adorable. Elle est naïve et enthousiaste, toujours prête à tout pour aider son amie.
Je n'ai pas trouvé le prince Kai particulièrement intéressant dans ce premier tome, peut-être parce qu'on ne le voit pas tant que ça et qu'on n'en apprend pas énormément sur lui (il me semble que ça s'améliore dans le tome suivant).
La mère adoptive, Ari, est tout bonnement horrible, tout comme l'une de ses filles, Pearl. Au contraire, l'autre soeur, Peony, adore Cinder. Malheureusement c'est la plus gentille qui est contaminée par le virus...

Autre aspect intéressant : un virus particulièrement contagieux fait de nombreux morts au sein de la population humaine. Cinder découvre qu'elle est immunisée. Un scientifique qui travaille pour Kai va d'ailleurs essayer de trouver un antidote avec son sang.

J'aime bien aussi l'idée de ces êtres, anciens humains, partis vivre sur la Lune, et qui ont développé une sorte de pouvoir leur permettant de jouer avec l'esprit des autres. Levana a pris le pouvoir sur la Lune en tuant tous les autres héritiers potentiels, ainsi que tous ceux qui se seraient opposés à son couronnement. Elle vient rendre visite à Kai pour le convaincre de l'épouser... C'est un personnage très intéressant de par sa cruauté.

J'ai plein de choses à dire sur ce premier tome qui est une vraie perle et que je recommande vivement, mais j'en ai déjà beaucoup dit et si je continue j'en aurai trop dit.
Donc bonne lecture, et rendez-vous au tome 2 : Scarlet.

C'est le premier livre de zombies que je lis. En ayant déjà vus pas mal dans les films et séries, je n'étais pas trop tentée par une lecture de ce genre. C'est en fait la couverture qui m'a attirée, puis le résumé m'a intriguée. Résultat : j'ai adoré.

Les personnages évoluent dans un univers post-apocalyptique où la société américaine a décidé de se reconstruire en prenant pour modèle l'époque victorienne. Ceci a donc donné New Victoria, lieu où les coutumes inspirées du dix-neuvième siècle sont brillamment mêlées à une technologie futuriste plutôt importante.
Comme pour toute société, il y a ceux qui l'acceptent, et ceux qui la rejettent, refusant de se servir de telles technologies et de se plier aux règles absurdes d'une époque disparue. Ces derniers sont appelés les Punks, et ont été rejetés hors de la frontière de New Victoria. Deux camps se font donc la guerre aux frontières.
Voilà pour le contexte, plutôt intéressant, original, et bien exploité dans l'intrigue.

Nora, jeune fille de bonne famille, vit à New Victoria. Elle ne devrait avoir à penser qu'à ses études et à sa future vie de jeune femme accomplie, c'est-à-dire mariée à un homme ayant une bonne situation. Mais ce n'est pas le cas. Nora trouve les gens qui l'entourent fort ennuyants, à l'exception de sa meilleure amie, Pamela. Et surtout, Nora est captivée par l'histoire punk et les batailles qui font rage à la frontière.
Un soir, un homme au regard étrange, qui dit connaître sont défunt père, lui demande de le suivre, car elle est en danger. Nora refuse et, plus tard, se fait attaquer en pleine nuit par des hommes au physique répugnant qui refusent de mourir lorqu'elle leur tire dessus. Elle est secourue par le mystérieux homme de l'autre soir, Bram, qui l'emmène dans une base militaire particulière.
Elle va y découvrir l'existence des zombies, humains ayant été infectés par un virus contre lequel les scientifiques peinent à trouver un antidote. Certains d'entre eux savent se contrôler, d'autres non et attaquent tout ce qui bouge. Bram est un zombie, mais aussi un punk, ce qui fascine Nora, qui finit par lui accorder sa confiance.
La jeune fille se retrouve donc plongée dans une guerre qui allie temporairement neo-victoriens et punks contre cette menace zombie. Elle qui s'ennuyait et désirait plus que la petite vie rangée à laquelle on la destinait, la voilà servie ! Et Nora compte bien ne pas être mise de côté (soit sagement enfermée en attendant que les problèmes soient résolus) dans cette aventure...

L'histoire est racontée en fonction des points de vue de plusieurs personnages, ce qui permet à la fois de pouvoir suivre tous les événements, et de mieux connaître les personnages, de mieux comprendre leurs motivations, leurs sentiments, etc.
Le personnage que je préfère, c'est Bram. C'est un zombie, et cette transformation est irrémédiable. Il n'a donc que quelques années à vivre, peu importe que l'antidote soit trouvé ou non. De par sa nature zombie, il rique à tout moment de perdre la tête, et son instinct prend parfois le dessus, en particulier il s'agit de Nora. On voit donc ce jeune humain qui doit au quotidien se battre contre sa nature de zombie afin de garder son humanité le plus longtemps possible, et qui tombe amoureux d'une humaine courageuse qui le pousse souvent dans ses retranchements. Je le trouve donc plutôt touchant.
Les autres personnages zombies récurrents dans l'histoire sont assez amusants. Ils ont tous des personnalités qui sortent de l'ordinaire ou, pour faire plus simple : ils sont tous fous. Mais ils sont très attachants par leur originalité.
J'aimais moins les passages concernant Pamela, que je trouve quelque peu agaçante et pas très intéressante. C'est tout le contraire de Nora, qui m'amuse par son entêtement, qui se moque du qu'en-dira-t-on et ne fait que ce qui lui semble juste, même si elle doit en venir aux mains (ou aux armes) pour cela.

Bien que l'action tarde un peu à arriver, une fois qu'elle est là, les événements s'enchaînent, plongeant ainsi les personnages au coeur du danger. Ici se mêlent amour et haine, tolérance et violence, mettant ainsi en avant le droit d'exister et d'aimer, contre tous ceux qui n'acceptent pas la différence (sujet qui sera encore plus poussé dans le tome 2).

Une vraie petite perle, malgré quelques petites longueurs (cela dépend peut-être de notre appréciation des personnages).
Action, amour, humour, un joli petit trio qui fonctionne à merveille dans cet univers fantastique riche en surprises.

J'ai a-do-ré ce livre ! Une pure merveille, vraiment. L'histoire m'a beaucoup touchée, j'ai même versé ma petite larme vers la fin.

Camryn a perdu son petit ami, mort dans un accident de voiture. A vingt ans, la jeune femme se sent totalement perdue, incapable d'accepter le moule dans lequel la société nous fait si facilement entrer : études, boulot, vie de famille, etc.
Après une terrible dispute avec sa meilleure amie, Camryn décide de tout plaquer et de partir. N'importe où, du moment qu'elle puisse bouger. Elle prend une destination au hasard et part sans prévenir personne.
Sur la route, elle rencontre un jeune homme, Andrew. Drôle, audacieux, séduisant, mais tout aussi blessé par la vie, il va l'accompagner dans ce voyage où chacun va aider l'autre à retrouver à la fois l'espoir et le goût de la vie.

L'histoire alternant entre le point de vue de Camryn et celui d'Andrew, nous pouvons suivre les pensées et sentiments de chacun, et par conséquent avoir une connaissance plus approfondie de ces deux personnages auxquels on finit vite par s'attacher.
Chacun a une raison de se retrouver sur la route, et c'est cette raison qui va à la fois les rapprocher et les éloigner l'un de l'autre. Tous deux refusent de s'attacher, mais ne parviennent pourtant pas à se quitter lorsque leurs chemins sont censés se séparer. Ils se découvrent petit à petit au fil du voyage, se confiant tant bien que mal à l'autre, même si Andrew se borne à cacher son triste secret tout au long du roman.
Il y a deux ou trois scènes intimes entre Camryn et Andrew qui sont décrites, mais pas de manière aussi crue que dans les "romances contemporaines". Ces scènes restent abordables pour un public adolescent, et ne jurent pas du tout avec le reste du roman. Au contraire, elles sont insérées dans l'histoire de manière fluide, ce qui arrive nous semble plutôt naturel, tout en provoquant en nous quelques petites bouffées de chaleur.

C'est le premier "road trip novel" que je lis, et je n'ai pas du tout été déçue. On ne s'ennuit pas un seul instant. Dès qu'on ouvre le livre, il est assez difficile de le lâcher. On veut toujours en savoir plus, tout en redoutant ce qui pourrait arriver à la fin.
Cette histoire m'a beaucoup émue, elle m'a fait rire et pleurer, elle m'a aussi fait me révolter (voir le passage avec le pervers, par exemple). En fait, nous entrons tellement bien dans l'histoire que nous nous sentons vite concernés par ce qui arrive aux personnages.
J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième tome, qui promet d'être tout aussi riche en émotions que le premier !

Une vraie petite perle donc, que je recommande vivement !

Cette série est toujours aussi passionnante et hilarante ! Je ne suis jamais déçue lorsque je finis un "Charley Davidson", et ce cinquième tome ne fait pas exception.

Dans ce tome, Charley voit son appartement envahi par des femmes fantômes, toutes apparemment victimes d'un même meurtrier. Afin de pouvoir retrouver la tranquillité de son petit nid douillet, elle décide de mener l'enquête.
Et en parallèle il y a le problème Reyes. Il a emménagé dans le même immeuble qu'elle (au même étage en plus, sinon ce ne serait pas drôle) et fait tout pour la faire entrer dans son nouvel appartement... Mais Charley le considère toujours comme suspect dans l'affaire d'incendies criminels, et ne sait pas comment résoudre ce problème sans le mettre en colère (c'est quand même le fils de Satan !).
La voilà donc à devoir mener deux enquêtes, tout en essayant de résoudre le mystère que constitue sa relation avec Reyes, à la fois sur le plan personnel et sur le plan surnaturel/mondial (apparemment leur couple risque de provoquer une véritable catastrophe).

Comme d'habitude, Charley brille par son humour si particulier qui vous provoque des fous-rires à répétition.
Sa relation avec Reyes gagne en profondeur et nous offre une agréable surprise à la fin (plutôt frustrante puisqu'il faut attendre le tome 6 pour en avoir la suite).
Certains personnages secondaires semblent devenir plus importants dans l'histoire et donnent l'impression d'avoir une place de poids dans les problèmes qui surviendront dans les prochains tomes. Peut-être pas tout de suite, mais cela semble se mettre en place petit à petit.

L'intrigue de ce cinquième tome est entraînante et riche en rebondissements et en émotions. L'enquête que mène Charley sur ces femmes mortes est assez angoissante, d'autant plus que notre héroïne a souvent l'impression d'être observée, suivie.

Je voudrais juste pousser un petit coup de gueule à l'éditeur pour la quatrième de couverture qui, je trouve, ne correspond pas vraiment à l'histoire. Le résumé laisse penser que la soeur de Charley court un grave danger tout au long du livre et que Reyes va donc l'aider à mener son enquête. Mais non !
Charley se débrouille sans Reyes pour son enquête sur les femmes mortes. Ce n'est que vers les 300 pages (sur 408 au total) que Charley pense que sa soeur est peut-être en danger. Et Reyes va effectivement accepter de la surveiller si Charley accepte de lui appartenir entièrement. Donc quand même vers la fin du livre, et ce n'est pas là le coeur de l'intrigue.
Je trouve cela dommage d'avoir mis ça en avant alors que ça ne prend qu'une toute petite place dans ce tome.

Bref : intrigue fantastique + personnages formidables = série génialissime. Vraiment hâte de pouvoir lire la suite.
A lire !

Cette série est une pure merveille, vraiment ! Ce deuxième tome fait honneur au premier, et fait monter le niveau de la série d'un cran supplémentaire, notamment grâce à l'arrivée de nouveaux personnages, et par conséquents de nouvelles aventures.

Cinder s'enfuit de la prison dans laquelle le prince Kai l'a faite enfermer à la fin du tome précédent, suite au scandale du bal et à la demande de la Reine Levana. Lors de son évasion, elle fait la rencontre d'un prisonnier au caractère très particulier, Thorne, qui va alors la suivre dans son périple.
En parallèle, nous découvrons le personnage de Scarlet, jeune française campagnarde qui travaille avec sa grand-mère dans la vente de légumes. Autrement dit un univers très différent de celui de Cinder. Un jour, peu après la disparition de sa grand-mère, Scarlet rencontre Loup, un jeune homme un peu perdu, qui se fait de l'argent grâce aux combats clandestins. Loup décide d'aider Scarlet à retrouver sa grand-mère, qui aurait été enlevée par une sorte de secte à laquelle il appartenait autrefois.
Cinder et Scarlet ne se connaissent pas, et ne se doutent pas une seconde que leurs destins sont étroitement liés. Quel secret les lie-t-il ? Comment leurs chemins vont-ils se croiser ?

Les nouveaux personnages sont irrésistibles !
Tout d'abord Thorne, ce prétendu capitaine qui adore les jolies femmes. C'est un personnage plutôt extravagant (il a provoqué une mutinerie pour du savon) et vraiment drôle. Il est la touche d'humour de cette histoire.
Ensuite Loup, dont je ne révèlerai pas la véritable identité (si vous voulez le savoir, lisez donc). C'est un personnage très mystérieux : sombre, brutal, dangereux, et en même temps adorable, timide, gentil (surtout envers Scarlet). On s'y attache très vite.
Puis Scarlet (je sais, vu que son nom est le titre de ce tome, j'aurais peut-être dû la citer en premier, mais je préfère les deux autres personnages), l'héroïne n°2 (Cinder étant la n°1, bien évidemment). Elle a un caractère bien trempée, ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle est courageuse, mais aussi très touchante.

La relation de Scarlet et de Loup est très forte, riche en émotions. Ça crée un contraste intéressant avec la relation Cinder/Kai, qui reste très discrète. Loin de moi l'idée de reprocher cette discrétion qui, je trouve, correspond bien aux personnages. En effet, cette différence est probablement due à divers éléments, comme le statut des personnages, leurs caractères, etc. Toutes ces variables permettent de créer divers types de relations, ce qui évite de tomber dans la redondance lorsque de nouveaux couples se forment.

Quant aux "anciens" personnages...
On ne voit pas beaucoup Kai, mais les quelques chapitres qui lui sont consacrés nous permettent de cerner un peu mieux ce personnage, tiraillé entre son devoir et son amour (dont il n'a pas vraiment conscience) pour Cinder.
On a le grand plaisir de retrouver Iko, dans un "corps" très différent, mais avec ce caractère naïf et enthousiaste qui plait tant.
La reine Levana redouble de cruauté et devient de plus en plus dangereuse, pour Kai et pour la Terre entière.
Quant à Cinder, notre héroïne n°1 est quelque peu perdue face à la découverte de sa véritable identité, et ne sait pas quoi faire : simplement se cacher, ou prendre la tête d'une rébellion pour libérer le peuple de la Lune du joug de Levana ?

Action et émotions sont au rendez-vous dans ce second tome : intrigues politiques, paix menacée, guerre qui se prépare, découverte de terribles secrets, trahisons, manipulations... Le tout réuni dans un ensemble harmonieux, grâce à une écriture fluide et un langage ni trop simple ni trop compliqué.

C'est un vrai plaisir de lire cette série, qui reprend les contes pour les transposer dans un univers de science-fiction, rendant ainsi le classique original, et ce avec brio.

J'ai hâte de lire le troisième tome, en espérant qu'il sera aussi captivant, voir peut-être plus, que les précédents. Mais je ne m'en fais pas, je suis sûre de ne pas être déçue !

Ce deuxième tome m'a beaucoup plu, même si je l'ai trouvé moins bien que le premier.

Dans cette suite, le virus a muté. Le peuple, qui avait été soulagé par l'apparition d'un antidote, plonge à nouveau dans la peur et la paranoïa. Deux camps s'opposent alors : ceux qui ont peur et haïssent les zombies, et ceux qui souhaitent continuer à vivre avec leurs proches contaminés.
Nora et Bram tentent tant bien que mal de vivre leur amour, mais ce n'est pas facile avec les coutumes neo-victoriennes, sans compter la nature (zombie) de Bram. Tous deux vont chercher leur place au sein de cette société menacée par les attaques d'un groupe anti-zombies et d'un groupe pro-zombies, cherchant à apaiser le mieux possible ces deux camps.

Le livre commence lentement, l'action tarde à venir, ce qui ne facilite probablement pas le démarrage de la lecture si l'on n'a pas déjà été conquis par le premier tome. Mais une fois que l'action est en place, on a du mal à lâcher prise. D'autant plus que l'écriture reste agréable, fluide ; on se laisse entrainer par les mots avec plaisir.

Le couple Nora/Bram prend plus de profondeur. A la fin du premier tome, ils sont enfin réunis et semblent enfin pouvoir vivre pleinement leur amour. Mais ce deuxième tome nous montre que ce n'est pas aussi simple, chose fort intéressante. Leur couple va devoir résister face aux moeurs neo-victoriennes, à l'opinion des groupes anti-zombies, à la nature même de Bram, etc. Et la fin (très belle, d'ailleurs) nous montre qu'un lien indestructible les unit, peu importent les obstacles qu'ils ont dû et devront surmonter.
Le personnage de Pamela, qui passe son temps à se plaindre dans cette suite, m'agace toujours autant. Tout comme celui de Michael Allister, qui devient ici l'un des méchants de l'histoire, quoiqu'un méchant pas très malin je trouve.
Nous suivons un nouveau personnage, Laura, jeune zombie qui sème des graines dans son corps, alors recouvert de plantes. Je l'ai trouvée plutôt intéressante, bien qu'elle manquait un peu de profondeur, de caractère, selon moi.

Au vu des révélations et des mystères parvenus à la fin de ce deuxième tome, on ose espérer une suite. Bien que, d'après ce que j'ai pu lire, l'auteure n'en ai prévu aucune. Si c'est le cas, c'est bien dommage, car la série n'est pas, selon moi, aboutie. Il manque des réponses, il manque une vraie fin.

En bref, une belle histoire, au rythme inconstant certes, mais qui reste passionnante.

J'ai été plutôt déçue par cette suite qui, je trouve, n'est pas à la hauteur du premier tome.

Les blocards sont parvenus à sortir du labyrinthe et pensaient être enfin sauvés. Mais les épreuves auxquelles ils sont soumis par le WICKED sont loin d'être terminées. La seconde étape de ces épreuves ? La Terre Brûlée.
Thomas et ses amis se voient forcés de sortir de l'abris dans lequel ils avaient été amenés, pour se retrouver au beau milieu d'une terre déserte, où le soleil brûle, où les orages tuent, et où les fondus rôdent.
Qu'attend exactement le WICKED de cette nouvelle épreuve ? Comment Thomas et les autres vont-ils sortir de cette terre de cauchemar ?

Une nouvelle épreuve, une terre brûlée à franchir, etc., tout cela semble très intéressant. Malheureusement je trouve que l'auteur n'exploite pas assez le lieu, en particulier cette ville déserte où ont été lâchés des groupes de fondus aussi menaçants les uns que les autres. Les choses sont trop vite expédiées, les problèmes que les personnages rencontrent se résolvent trop vite, trop facilement. Cette ville aurait pu être un véritable nid à pièges, pourtant il ne s'y passe pas grand chose. C'est ce qui m'a déçue dans ce tome.

Par contre, j'ai bien aimé l'idée des inscriptions tatouées sur la nuque des blocards : le nom du groupe (A ou B), un titre (Le Chef, La Colle, etc.), et une inscription spéciale pour Thomas, qui semble justement spécial aux yeux du WICKED.
Ce que j'ai apprécié également, c'est l'apparition d'un groupe de filles, qui se sont trouvées dans une situation similaire au groupe des blocards dans le labyrinthe, mais inversée : uniquement des filles, avec l'arrivée d'un garçon (l'équivalent de Teresa) qui annonce la fin du labyrinthe.
Quant aux personnages, je suis toujours autant mitigée. Par exemple, je ne sais pas si j'apprécie Thomas, qui a tendance à m'agacer. C'est davantage le cas dans ce second tome, où une autre fille, Brenda, se fraye petit à petit un chemin dans le coeur du personnage, qui se met alors à hésiter (Teresa est sa meilleure amie, sa chérie, ou son ennemie ? Que ressent-il donc pour Brenda ? etc.).

Certains passages sont assez rythmés, ce qui rehausse un peu le niveau du livre, rattrapant ainsi les passages un peu trop lents.
La Terre Brûlée reste tout de même un bon livre, avec ses rebondissements et ses mystères...

Lorsque j'ai demandé à recevoir ce livre, je ne savais pas vraiment grand chose à son sujet, à part que c'était un livre de Marc Levy et que ça faisait plusieurs années que je n'en avais pas lu de cet auteur. lorsque j'ai lu sur la quatrième de couverture qui était le personnage principal, j'ai été agréablement surprise.

Premier personnage principal : Paul, que l'on avait rencontré dans le premier roman de Marc Levy, "Et si c'était vrai..." (il est le meilleur ami d'Arthur, personnage principal de ce fameux roman). Dans "Elle & Lui", il obtient le premier rôle. Paul a quitté le métier d'architecte pour se consacrer à l'écriture de romans. Il vit en France depuis quelques années déjà, lorsqu'il rencontre, par un coup de pouce de ses amis Arthur et Lauren, une jeune femme nommée Mia.
Deuxième personnage principal : Mia. Jeune actrice anglaise, blessée par l'infidélité de son mari, qui décide de partir voir sa meilleure amie, Daisy, à Paris. Tentée de tester un site de rencontre sur le net sur lequel elle tombe par hasard en fouillant l'ordinateur de son amie, elle finit par accepter un rendez-vous d'un certain Paul...
C'est sur un coup monté et un malentendu que Mia et Paul se rencontrent donc. C'est pendant ce rendez-vous qu'ils vont décider d'être amis, rien de plus. Et tout ce qui pourrait prouver qu'ils sont, au contraire, plutôt dans le plus... "ça ne compte pas".

Je n'ai pas été totalement séduite par cette histoire. J'ai bien aimé lire ce livre, la lecture a été plutôt agréable, grâce à l'écriture simple et touchante qui caractérise l'auteur. Mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit pour moi plus qu'une simple comédie (ça reste une bonne comédie tout de même).

En revanche, j'ai (encore) adoré le personnage de Paul. Je l'aimais déjà beaucoup dans "Et si c'était vrai..." et "Vous revoir", j'ai donc été contente de le (re)découvrir, cette fois-ci au premier plan. Ce personnage, qui angoisse assez facilement, m'amuse toujours autant. Je le trouve adorable.
J'ai trouvé Mia un peu moins intéressante, moins touchante que Paul. Contrairement à sa meilleure amie qui a, je trouve, plus de caractère. L'histoire qui se tisse subtilement, en filigrane entre Daisy et l'artiste est très touchante. On ne les voit même pas discuter entre eux, le seul contact que l'on surprendra sera un effleurement de mains. Cette discrétion, cette histoire naissante (c'est du moins ce qu'on nous laisse penser) est tout bonnement adorable.

On sent une grande force également dans l'histoire de la traductrice coréenne de Paul. Je ne peux pas en dire plus sans dévoiler la grande surprise du roman. Mais je trouve que c'est la partie la plus forte de l'intrigue, même si elle aurait gagné à être davantage développée. On n'assiste pas à la discussion entre Paul et la traductrice après la résolution du mystère coréen, par exemple, ce que je trouve dommage.

En bref, une comédie romantique sympatique, par moments touchante, mais surtout amusante grâce au caractère si particulier de Paul.
"Elle & Lui" est toutefois loin d'entrer parmi mon top 5 des romans de Marc Levy.

Je ne sais pas si j'ai aimé ou pas... Le personnage alterne sans cesse entre sa vie terrestre et sa vie rêvée, sans transition, si bien qu'on a du mal à comprendre où on en est. L'histoire est confuse, on se perd vite, ce qui rend la lecture plutôt laborieuse.

J'ai beaucoup aimé ce second tome, bien que j'ai été plutôt choquée par la fin. Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteur fasse une telle chose (je ne vous dirai pas quoi, si vous l'avez lu vous le savez déjà, sinon lisez donc).

Dans ce tome, Maeve est seule et encore plus alcoolique qu'avant. La culpabilité due à la mort de Tara la ronge, aussi passe-t-elle son temps à tuer des vampires pour retrouver Connor, et à boire dans des chambres d'hôtel miteuses. Par contre, son côté "je multiplie les coups d'un soir" a totalement disparu, Maeve étant en période d'abstinence depuis huit mois, après avoir quitté Lukas.
Un soir, elle rencontre Barney, un vieil ami de Victor, qui lui propose un deal : elle tue Victor avec son aide (vu qu'elle est la seule à pouvoir tuer son très cher père), et il l'aide à tuer Connor. Maeve, persuadée d'être faible, sans réel pouvoir, ne se sent pas capable de cet exploit dont tout le monde parle. Pourtant elle va devoir apprendre à devenir plus forte, car Victor finit par envoyer ses hommes de main à sa recherche...

Comme dans le tome précédent, Maeve est en proie à un conflit intérieur : doit-elle accepter d'être celle qui tuera son père, alors qu'il ne lui a jamais rien fait ? Deviendra-t-elle ce monstre dont parle la prophétie, une fois qu'elle l'aura tué ? Toutes ces questions la ramène à cette quête d'identité déjà présente dans le premier tome : qui est-elle vraiment ? peut-elle choisir de ne pas devenir mauvaise, sachant que même sa naissance n'a été planifiée que pour une seule raison ?
Maeve va devoir faire face à ce destin qu'on lui rappelle sans cesse, mais surtout, elle va devoir faire face à son père...

De nouveaux personnages font ici leur apparition, dont un qui m'a particulièrement plu : Barney. Ancien meilleur ami de Victor, il s'avère être aussi son créateur, et souhaite corriger son erreur en montant une armée contre lui. Il devient un très bon ami et un bon soutien pour Maeve, perdue entre cette mission qu'on lui impose et ses sentiments contradictoires pour Lukas.
Car, bien sûr, Lukas est de retour, fort heureusement (ou pas, vu la suite des événements). Plus furieux que jamais, il fait tout pour montrer son ressentiment envers celle qui l'a trahie.
Elliot revient changé : Walter a fait de lui son apprenti. Autrement dit, il va devenir un Sirh, donc immortel, avec les pouvoirs qui accompagnent cette vocation. Un Elliot plus fort, donc un Elliot encore plus pénible...
Walter, quant à lui, réveillé du comas dans lequel l'avait plongé Connor, il garde ses distances vis-à-vis de Maeve. Cette dernière finit par comprendre son comportement : il est persuadé qu'elle deviendra mauvaise et il est prêt à la tuer lorsque ça arrivera. Constat qui blesse profondément notre adorable héroïne, qui trouve un autre soutien auprès de Julian, le frère d'Elliot, beaucoup plus sympatique et compréhensif.
Et oui, ça en fait du beau monde ! Et encore, je n'ai pas parlé de tous les autres personnages, ça ferait des pages et des pages... Je vous laisse découvrir Victor, personnage sombre et insaisissable par excellence.

Ce second tome est tout aussi haletant que le premier, mais bien plus sombre. Le danger plane sans cesse, et les pouvoirs de Maeve sont instables, ce qui la rend particulièrement dangereuse, y compris pour ses alliés. J'ai trouvé la fin à la fois choquante (comme dit au début) et dérangeante (attention, ce n'est pas négatif : la fin est un plutôt impressionnante et flippante, en fait) : Maeve, brisée, laissera-t-il la magie morte la submerger ?

J'ai vraiment hâte d'avoir la suite entre les mains !