Revendiquée par l'alpha, Tome 2 : Apprivoiser une faë

J’arrache la couverture du lit et la jette au sol. Toujours habillée, je me glisse sous le drap et remue pour m’allonger sur le flanc au milieu du lit. Maintenant, j’attends.

Le lit se plie sous moi, dans mon dos.

Mes yeux s’ouvrent d’un coup dans l’obscurité : Deimos grimpe dans le lit près de moi.

J’ai dû m’endormir. Je me tortille pour me retourner afin d’accaparer une plus grande partie du lit et le pousser dehors.

Une grande main s’enroule autour de ma taille et me tire à lui si vite que je n’ai pas le temps de réagir. Mon dos s’écrase contre sa poitrine, et toutes mes pensées s’évanouissent lorsqu’il se presse contre moi au point que je peux sentir chaque centimètre de lui. Y compris le doux renflement niché contre mes fesses. Je me tortille pour m’écarter, mais ne réussis qu’à me frotter contre lui, car sa prise ne se relâche pas.

– Tu en profites ? ronronne-t-il.

La dureté croissante qui appuie contre mes fesses me fait tressaillir.

– Oh, j’espère que ce n’est pas ce que je pense.

– Si tu continues à te frotter contre moi, ça va devenir un problème bien plus important pour toi.

Je serre les dents et le repousse, mais en vérité, je suis en feu. Je n’avais jamais éprouvé une sensation aussi intense pour un homme auparavant. Je suis parcourue de frissons. Mon palmarès en matière de rendez-vous est inexistant, mais si j’avais eu un petit ami sérieux, je doute qu’il ait été comparable à Deimos.

– Tu ne vas nulle part, murmure-t-il à mon oreille, sa jambe recouvrant la mienne. C’est une erreur, parce que, telle une flamme, mon désir surgit comme un volcan et il est irrépressible.

– J’espère que tu es à l’aise parce que moi non.

– Je ne me suis jamais senti aussi bien depuis des années.

Son souffle sarcastique chatouille mon oreille. Le plaisir qui monte en moi s’emballe.

– Menteur, dis-je.