Commentaires de livres faits par Soleil-1
Extraits de livres par Soleil-1
Commentaires de livres appréciés par Soleil-1
Extraits de livres appréciés par Soleil-1
– Satisfaite par les qualifications ? murmure-t-il en resserrant son étreinte.
Souriant à belles dents, je lève les yeux.
– À ton avis ?
Envahie par un sentiment plus vaste que le bonheur, qui dépasse tous les mots, je secoue la tête.
– Je t’en savais capable mais sur le circuit, tu t’es davantage battu que les autres.
Il se repaît de mon bonheur, ses yeux pétillants de malice plongés dans les miens et sa main caressant ma hanche.
– Tu es un excellent médicament, chuchote-t-il, sa bouche pressée sur le dessus de ma tête.
Je sens mon corps tout entier se contracter pour lui. Dans ses bras, j’entends les premières notes de Maps de Maroon 5 juste avant que l’ascenseur ne tinte. Arrivés à son étage, il pose ses doigts dans le creux de mes reins et me guide vers sa chambre.
– Tu as été extraordinaire, dis-je dans un souffle.
Extrait de
Racer (spin-off Fight for love)
Katy Evans
– Tu n’étais pas censé le voir. Tu n’aurais vraiment pas dû te retourner, parce que tu viens d’aggraver la situation.
– Je ne voulais pas que ce soit ma dernière image de toi.
– Si tu l’aimes vraiment, tu n’aurais pas dû m’embrasser ! ai-je crié.
– Je l’aime vraiment, a-t-il répondu en levant brièvement les yeux vers le ciel. Tu veux la vérité ? a-t-il demandé en me regardant de nouveau. Je t’aime aussi. Et je ne savais pas à quel point jusqu’à ce que je te revoie.
Il m’aimait ?
Un rire furieux et moqueur m’a échappé.
– Tu nous aimes toutes les deux ? C’est n’importe quoi, Elec !
– Tu m’as toujours dit que tu voulais la vérité.
Je viens de te la donner. Je suis désolé, cette situation est horrible.
– Sauf que Chelsea a l’avantage puisque vous vivez ensemble. Tu m’oublieras très vite, j’en suis certaine,
ai-je rétorqué en faisant le tour de ma voiture.
– Greta… ne pars pas comme ça.
– Ce n’est pas moi qui m’en vais !
J’ai fermé la porte, j’ai démarré et je suis partie. J’ai regardé dans le rétro
Extrait de
Step brother (NEW ROMANCE) (French Edition)
Penelope Ward
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– À cette merveilleuse journée, c’est le plus bel anniversaire que j’aie eu depuis très longtemps, je te remercie !
– La journée n’est pas terminée ! répond-il avec un clin d’œil bien à lui.
Quarante-cinq minutes plus tard, nous sommes au ranch. Austin ouvre ma portière et m’accompagne chez sa sœur qui a apparemment besoin de nous, je n’ai pas eu plus d’explications et lui non plus. Il ouvre la porte et dès que je pose le pied à l’intérieur de la maison, j’entends des « Surprise ! » de tous les côtés. Je pousse un cri de joie et un autre encore plus fort quand ma meilleure amie avance vers moi.
– Thalia ! Mais… mais c’est dingue ! Qu’est-ce que tu fais ici ?
Nous nous prenons dans les bras en criant de bonheur. Deux mois sans la voir, c’est trop ! Depuis le décès de Tom, nous ne nous étions jamais si longtemps séparées.
– Je n’allais pas rater ta fête d’anniversaire ! Ça fait tellement du bien de te revoir ! L’air du Texas te réussit ! Tu es radieuse ! Ou je devrais remercier cette montagne de muscles pour cet état ?
Je me tourne alors vers Austin, qui n’a rien loupé
Extrait de
Austin – Breathe with me
Kaly Swann
– Quelqu’un de plus compétent que toi pour les muscles de Sam, certes. Mais pour son cœur, il n’y a personne d’autre que toi.
Je m’empourpre comme une pivoine, mais ce n’est rien en comparaison de la couleur qu’adoptent les joues de Samaï. La peau dorée du beau métis asiatique adopte une teinte rouge parfaitement hilarante.
– Merci, maman. Tu ne m’avais pas fait aussi honte depuis la fois où tu m’as grondé devant mes camarades de classe au lycée parce que tu avais trouvé des revues de charme sous mon lit.
Entendant ça, j’éclate littéralement de rire sans pouvoir me retenir. Je ne peux qu’imaginer la scène. C’est tellement hilarant que j’en ai les larmes aux yeux.
– Tu acceptes ? s’enquiert Nitty quand je reprends enfin mes esprits.
– Avec grand plaisir.
Le sourire dont me gratifie Sam me fait fondre un peu plus. Moi qui détestais la guimauve, me voilà servie. Il se penche vers moi pour susurrer à mon oreille :
Extrait de
Beautiful Fighter
Kristen Rivers
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— Si tu es son petit ami, tu vas devoir prendre soin d’elle, ajouta-t-elle. Tu ne peux plus être aussi occupé.
Je toussai pour camoufler un rire.
— OK, maman. Je vais m’efforcer de trouver le temps de prendre soin d’Orley.
Ma mère pivota afin de poser une main sur les boucles indomptables de Noble.
— Et, tous les deux, vous allez devoir veiller sur ma nouvelle amie. Je l’aime beaucoup.
— C’est prévu, lui assurai-je. Je vais m’occuper d’elles, et de toi aussi.
Quitte à en mourir.
Noble sourit à ma mère comme si Orley et moi n’étions même pas là. De toute évidence, elles étaient tombées amoureuses l’une de l’autre. La fillette posa son petit menton sur sa main avant de lancer, espiègle :
— Moi aussi, je t’aime bien. Tu aimes le gâteau ? On devrait demander à ma maman de nous en apporter !
Ma mère tapa dans ses mains avec enthousiasme.
— J’adore le gâteau ! s’exclama-t-elle.
Je soupirai et laissai Orley s’asseoir avec les deux autres femmes qui possédaient chacune une partie de mon cœur. Soudain traversé par un torrent d’émotions, j’abaissai la visière de ma casquette sur mon front.
Extrait de
En chute libre
Jay Crownover
— Blackwood ! Regardez !
Au même moment, Hurricane et Iceman crièrent :
— Chris, tourne-toi !
— Storm, derrière toi !
Surpris par toutes ces exclamations, Storm s’arrêta et se retourna brusquement. Son cœur s’emballa et sa gorge se contracta. Lorsqu’il vit son fils s’avancer vers lui en trottinant et en tendant les bras, il se débarrassa d’un geste rapide de sa CIRAS1 et tomba à genoux. Et quand le petit corps du bambin percuta son torse, il referma ses bras sur lui dans un réflexe possessif tout en enfouissant son nez et sa bouche dans le cou du petit garçon. Submergé par l’émotion, Christopher ne put retenir ses larmes. Benjamin se tortilla en gloussant dans les bras de son père quand celui-ci se mit à le couvrir de baisers maladroits. Lorsque le signal du départ retentit, Christopher eut du mal à lâcher le petit garçon. Ému au-delà des mots, il serra le bébé contre lui et murmura
Je vais te ramener ta maman, mon bonhomme. Je te le promets. »
Extrait de
Unité d'élite 1
Loraline Bradern
À l’unisson, Nina, Robyn et moi lâchons un énorme cri du cœur :
— TA GUEULE, VALENTIN !
— Ça va, ça va ! Je voulais juste aider, grommelle mon cousin en reprenant ses distances.
Une dernière poussée tonique assortie d’un geignement plaintif…
Et mon fils naît en émettant un vagissement strident dans la nuit qui me cause mille frissons.
Je suis époustouflé par la vue de cette petite chose gluante au visage plissé qui gigote dans les mains de Rob.
(Ouf, il a tous ses doigts et tous ses orteils.)
Valentin revient vers nous en nous rapportant une couverture récupérée dans la voiture de sa femme. Avec un sourire attendri, Robyn en emmaillote délicatement le bébé et le dépose dans les bras de ma Nina dont les joues sont inondées de larmes.
— Biquet, regarde-le ! Hey, salut, toi, chuchote-t-elle en embrassant notre grenouille rose sur le front
Je regarde, oui.
Je ne vois que lui.
Toutes les émotions que j’éprouve en cet instant s’entremêlent dans mon palpitant. Amour, fierté, bonheur, soulagement, tendresse, instinct de protection.
Ce n’est pas un gosse. C’est mon gosse.
Je suis papa. »
Extrait de
Amour, flingues et macaronis
Anna Triss
– Oui, et je respecte ton courage, il en faut avec elle !
Mon père rit à sa propre blague tandis que le regard de Josh se pose de nouveau sur moi. Un regard intense.
– Que voulez-vous, je suis déjà fichu puisque je l’aime.
Mon père rit de plus belle. Josh m’aime, il m’aime et vient de le dire à mon père. Il m’aime encore. Il m’aime. Mon cerveau semble s’effacer et mon corps réagit de sa propre initiative. Je me lève et c’est d’un pas décidé que je marche droit sur eux. Mon père s’écarte tandis que je me jette dans les bras de Josh. Il m’enlace tandis que je pleure. En cet instant, je me moque des regards sur nous, tout comme je me fiche royalement des répercussions de ce geste aux yeux de tous. Je me contrefiche de tout, sauf de lui.
– Je suis désolée.
Les mains de Josh caressent mon dos. Je perçois les battements de son cœur : rapides.
– Je sais. Mais ne me fuis plus jamais j’ai cru devenir fou.
– Je t’aime tellement, j’ai paniqué, je ne sais pas ce qui m’a pris.
– Tu m’aimes ?
Extrait de
Second Chance
Lyse Williams
"Livia !"
Nox. Nox arrivait. Cela lui redonna de la force, et elle leva le genou brusquement, frappant Sandor dans les couilles. Mais ce ne fut pas suffisant. Alors qu’elle se dégageait de lui, il la rattrapa et la plaqua contre le mur en lui arrachant sa chemise. Livia lutta, mais il mit son avant-bras sur sa gorge, en appuyant si fort qu’elle ne pouvait plus respirer.
"Va te faire foutre, connard," dit-elle en haletant, "tu peux me tuer, mais tu ne t’en tireras pas comme ça."
Sandor sourit à peine et lui enfonça son couteau dans le ventre. Livia fut stupéfaite par la douleur atroce qui la traversa. "Dommage que je ne puisse pas faire ça lentement, ma belle, mais comme tu peux le voir, je suis pressé." Le sang jaillit de la blessure et Livia sentit une odeur métallique emplir l’air. Sandor admira son travail. "Tu saignes bien, Livia. Je vais me régaler."
Étourdie par la douleur, Livia en eut le souffle coupé quand il la poignarda de nouveau, le couteau transperçant son nombril et la tailladant en profondeur. Mais Nox arriva, hurlant, frappant Sandor »
Extrait de
Secrets Et Desirs: Une Romance de Vacances (Saison du désir t. 1) (French Edition)
Deneuve, Camile
– Line… Qu’est-ce que je peux faire pour…
– Rien, surtout tu ne fais rien ! J’ai perdu la tête pour un homme qui refuse d’avancer mais maintenant, j’arrête de perdre mon temps. Tous tes silences, garde-les pour toi car eux seuls connaissent la vérité. Tu veux que je te dise ? Tu ne supportes pas la difficulté que tu as à te supporter toi-même. Et ça, c’est ton combat, pas le mien !
Je tourne les talons et claque la porte violemment avant de tirer le verrou avec force. J’éclate en sanglots et cours jusqu’à la chambre où je m’écroule sur le lit, secouée par mes pleurs. Durant plusieurs heures, le chagrin me dévaste et je m’épuise de larmes pour finir par m’endormir. »
Extrait de
My Hipster Christmas
Mag Maury
— Je te demande pardon d’avoir fui. Parce que j’ai mis de côté ta souffrance pour me centrer sur la mienne uniquement.
— Je te pardonne, murmuré-je. Et... Pardon... Moi aussi je te dois des excuses.
Amyliana sourit timidement, ses yeux plongent dans les miens et m’hypnotisent.
— Excuses acceptées. Plus de mensonge entre nous, A. Plus jamais.
Je presse ma bouche à la sienne. Je m’en tape de ce qu’elle peut ajouter à tout ce qui vient d’être dit. Elle vient d’ouvrir son cœur comme jamais elle ne l’avait fait, elle vient de me foutre une sacrée baffe émotionnelle. Alors que je pensais qu’elle allait m’annoncer à quel point nos vies étaient incompatibles, elle m’offre son amour, son âme et une nouvelle vie. Si notre baiser commence en douceur, il devient rapidement passionné. Ma langue caresse la sienne avec une avidité déconcertante. J’ai besoin de la marquer, de reprendre possession de ma femme, de me sentir à nouveau chez-moi. Parce qu’il n’y a que quand elle est contre moi, dans mes bras, que je suis bien,
Extrait de
Mystérieux, Tome 3 - Rédemption
Amandine Ré
Je m’arrête dans la cour de chez Jay, sors de ma bagnole et grimpe les marches. C’est sans surprise qu’il vient m’ouvrir, le sourire aux lèvres.
— J’attendais ta venue impatiemment, me dit-il en me donnant l’accolade.
Je me réchauffe immédiatement en entrant dans la demeure surchauffée pour les plantations.
— Je m’en doutais, ricané-je. Si je te dis que pour la marchandise, c’est bon ?
Jay exalte, me donnant une pêche dans le bras.
— Je savais que t’allais gérer ça comme un pro, mec !
Ouais, et je suis fier de moi d’y être parvenu, c’est un fait.
— Elle arrivera par voie navale dans six semaines, d’ici là je pense qu’il y a moyen de bien débuter avec la came. »
Extrait de
Renaissance: Dark romance (Mystérieux t. 2) (French Edition)
Amandine Ré
Allongée sur le ventre, je caresse encore une fois ce corps que je vénère et me couche à ses côtés.
— Tu pars ?
— Pas vraiment… Je serais en bas, Dam va arriver.
Elle hoche la tête, ne quittant pas mes yeux des siens. Son regard de femme comblée et fatiguée m’amuse, ses lèvres gonflées me supplient de ne pas interrompre ce moment.
— D’accord.
— Tu restes ?
Elle sourit, et se blottit contre moi, sa jambe posée sur mon bas-ventre.
— Veux-tu que je reste, A ?
Si j’étais censé, je dirais non, que c’était un bon moment, mais qu’elle devrait rentrer chez elle. Mais ma raison se fait la malle dès qu’elle est contre moi, que ses prunelles explorent mon âme de voyou.
— Ouais, je veux que tu restes ici pour la nuit.
— Je dois aller en cours, demain. Tu…
— Crew t’y amèner »
Extrait de
Déchéance, Tome 1 -Mystérieux
Amandine Ré
– Oh, Seigneur Jésus, glousse Lark. (Elle passe ses avant-bras autour de ma tête comme pour protéger nos deux visages du bruit d’à côté.) Je suis vraiment désolée.
– Pourquoi ?
– Parce qu’ils vont te mener une vie d’enfer dans quelques heures.
Elle a raison, c’est le genre d’attention qui me fait habituellement fuir. Mais, pour une fois, je suis trop content et trop rassasié pour m’en soucier. En sortant d’elle, je la prends immédiatement dans mes bras. Elle pose sa tête contre mon épaule en tendant la main pour me caresser paresseusement la poitrine. C’est délicieux.
Malheureusement, les rires et les railleries de la pièce à côté ne se taisent pas. Je couvre l’oreille de Lark avec ma main avant de crier « Fermez-la ! » en direction du mur.
Mais ça ne fait que multiplier les rires de tout le monde, y compris ceux de Lark.
– Ignore-les. Il y a encore deux heures avant que sonne ton alarme. Tu ferais mieux de dormir.
Et elle se serre un peu plus. Je me demande si je vais pouvoir y arriver. La façon dont ses cheveux si doux
Extrait de
Le Grand Nord Tome 3 - Secrets
Sarina Bowen
Je regarde passer les étudiants en tongs, avec leur mug de café à la main.
– J’adore les villes universitaires.
– Ouais ? Qu’est-ce que tu aimes manger ? Parce qu’on n’a qu’une demi-heure pour nous rassasier.
Je lui lance un coup de coude et je montre du doigt.
– C’est un stand de burritos. On pourrait en acheter à emporter, qu’est-ce que tu en dis ?
– Parfait.
L’endroit est bondé et assez bruyant, ce que je n’apprécie que moyennement. Les bonnes vibrations qui m’ont permis de me sentir bien pendant le marché commencent à s’estomper. Mais Zach est debout derrière moi, et sa présence crée comme un grand mur de calme dans mon dos. La file avance petit à petit et ma faim prend le pas sur mon anxiété.
Travailler au marché paysan a été très amusant, en fait. Avoir une tâche à accomplir m’a permis de rester concentrée. J’ai dit à Zach que c’est la table qui m’a calmée, mais ce n’est pas tout à fait vrai.
C’est lui. Il était tout le temps là, à mes côtés, toujours prêt à réagir
Extrait de
Le Grand Nord Tome 3 - Secrets
Sarina Bowen
— Si j’avais su que des haricots arriveraient à vous procurer un orgasme, je vous en aurais fait manger bien avant pour briser votre côté reine des glaces, ricane Malcolm.
C’est devenu une habitude pour lui de se moquer de moi, mais je n’en ai cure, je déguste mon assiette, je sauce tout et n’hésite pas à lécher ce qui reste, sous le regard brillant de mon compagnon de route. Une fois rassasiée, je m’adosse contre la chaise usée
Extrait de
Love nEver Dies
Ludivine Delaune
– J’essaie, dit Griffin d’une voix grave.
– Tu peux m’apporter des cartons vides ce soir. Après le dessert, bien sûr.
– Je vais le faire, promet Griff.
Ruth joint les mains.
– Parfait ! J’organise ta chambre demain à la première heure. On va brancher ta télévision et je pense même que Griff pourra y installer ton fauteuil réglable, si tu veux. Ou bien je lui trouverai un endroit dans la maison.
– N’importe, dit Grand-Père, comme s’il s’en moquait.
Il tend son assiette pour qu’on lui serve une tranche de dinde.
Après ça, j’ai du mal à parler. Je mange mon plat et écoute les Shipley se disputer pour savoir qui va avoir le contrôle de la télécommande de la télé ce soir. (Le match de football du lundi soir versus l’émission de Daphné. Ce n’est pas elle qui a gagné…) Je sirote mon homonyme de cidre et m’émerveille sur ma bonne étoile. »
Extrait de
Amertume - Le Grand Nord Tome 1
Sarina Bowen
Les heures défilèrent et la sueur dégoulinait de tout mon corps. Puis, soudain, un mouvement sur le chemin qui serpentait entre les fosses attira mon attention. Je levai les yeux et mon cœur fit une terrible embardée lorsque je vis 152 approcher. Je sentis la rage bouillir dans mes entrailles en voyant le maître parader avec elle à son bras. Elle était livide et regardait droit devant elle tandis que le maître la serrait contre lui avec un rictus suffisant que je mourais d’envie de lui arracher à coups de kindjal.
Je poussai un grondement guttural et mis toute ma colère dans les attaques que je portai à mon entraîneur, frappant avec la force et la rapidité de l’éclair. J’entendis alors 140 grogner, tourné vers le maître qui regardait ses trois champions s’entraîner, puis se détournait pour observer les trois combattants entraînés par le petit Géorg »
Extrait de
Révolte
Tillie Cole
— Valentin, sanglotai-je, la gorge serrée.
— Tu dormais, dit-il en me frottant les bras. Tu appelais à l’aide et tu disais que tu ne pouvais plus respirer.
Les larmes me montèrent aux yeux, comme chaque fois que j’étais en proie à ce cauchemar. Je voulus les essuyer, mais Valentin me devança. Cela faisait quatre jours que nous nous reposions. Chaque journée qui passait, nous nous ouvrions un peu plus l’un à l’autre. Il me racontait son enfance auprès de sa mère droguée, puis les années passées à l’orphelinat avec sa sœur. Mon sang se glaça lorsque je l’entendis raconter le passage des Spectres de la Nuit, qui venaient chaque mois acheter des enfants à l’institution pour en faire des gladiateurs ou des esclaves sexuels. »
Extrait de
Les écorchés, Tome 3.Ravage
Tillie Cole
L’entendre prononcer ainsi mon prénom m’apaisa de manière incroyable.
J’attendis alors qu’il fasse le premier pas. Il entra dans le couloir en me tenant désespérément la main, puis embrassa ce nouvel environnement du regard. Il cligna encore des yeux sous l’intensité de cette lumière, puis garda les paupières plissées. Je pouvais voir son torse nu se soulever avec force, son corps probablement inondé d’adrénaline.
Je le poussai à poursuivre son exploration et juste à l’instant où je le crus sur le point de se détendre, nous entendîmes la porte d’entrée s’ouvrir. Savin et Ilya pénétrèrent alors dans le vestibule.
Zaal se raidit.
Je tournai vivement la tête en direction de mes byki.
Savin et Ilya dégainèrent leur arme.
— Gardes, gronda Zaal en me poussant contre le mur.
Il s’interposa alors entre mes gardes du corps et moi, campé sur ses appuis, en posture d’attaque.
— C’est quoi ce bordel ? s’exclama Ilya.
Lorsque mon byki ouvrit la bouche, Zaal se raidit. »
Extrait de
Tourmente
Tillie Cole
J’encaissai tant bien que mal la surprise, tandis que Ruine reculait. Il jeta son poing américain sur le banc de musculation et, replongeant dans sa morne concentration, il souleva les haltères et reprit son entraînement.
Je me frappai la poitrine pour essayer de retrouver mon souffle.
C’est quoi ce bordel ? C’est qui ce type ?
M’agrippant à mon calepin, je m’apprêtais à partir quand une question de première importance m’échappa.
— De qui est-ce que vous voulez vous venger exactement ?
Ruine s’immobilisa, mais seulement brièvement, et, sans me regarder, il répondit :
— Durov. Alik Durov de Brooklyn, New York. Vengeance. Le tuer !
J’eus des sueurs froides en l’entendant prononcer ce nom comme s’il recrachait du poison, et je m’enfuis de la pièce en courant, sans tenir compte de Viktor qui attendait, appuyé contre le mur juste devant la porte, et allai me réfugier dans mon bureau, dont je fis claquer la porte derrière moi. Je fermai à clé pour être sûre que personne n’entrerait. »
Extrait de
Ruine
Tillie Cole
Le corps blotti contre le mien n’est plus celui de mon amant. Néanmoins, le réconfort qu’il m’apporte est tout aussi important. J’ouvre les yeux pour croiser les siens.
– Bonjour, rayon de soleil.
– Coucou Ally.
– Merci de ne pas m’avoir réveillée.
– Maman a dit que j’avais le droit de venir seulement si je te laissais dormir.
J’embrasse ma petite sœur et la serre contre moi. Quelle joie de la revoir, de la sentir. Dire que ce salaud a failli me l’enlever, elle aussi. Rien que pour ça, je rêve d’aller le trouver pour finir ce que j’ai commencé. Et ne pas louper son cœur, cette fois-ci. Il ne mérite plus de respirer. Il s’en est pris à Alec et il a voulu me tuer, menaçant ainsi de plonger ma famille dans un deuil aussi douloureux qu’injuste.
– Ça va, Ally ?
– Oui Dana, excuse-moi, j’étais perdue dans mes pensées. On va déjeuner ? »
Extrait de
Avec toi - Fight with darkness - L'intégrale
Lucie F. June
Ses yeux se figent en me découvrant. Son regard se fait dur, mais je ne suis pas surpris.
– C’est une blague ? lâche-t-elle, exaspérée.
– Je veux simplement te parler.
– Est-ce que tu as besoin que je t’offre un dictionnaire ? Je travaille, Matthew.
Sa réplique me fait sourire.
– J’avais besoin de prendre du recul…
– Très bien. Je t’ai entendu.
Elle monte sur le podium, l’air méprisant. Habituellement, j’aime la pousser à bout, sortir une remarque cinglante. Sauf que ce soir, je sais que nous ne jouons pas. Et surtout que je ne suis pas en mesure de jouer.
– Charlyne, je viens de lâcher deux cents dollars, crois-tu vraiment qu’il ne s’agissait que de ça ? »
Extrait de
L'inconnu de l'ascenseur et moi
Sophie S. Pierucci
Je tente de faire bonne figure, mais après ces trois jours de rêve, monter dans le bateau – tout magnifique qu’il soit − qui me ramènera à la vie normale est la chose la plus difficile du monde.
Me réveiller aux côtés de Raphaël, passer toute la nuit dans ses bras… Nous avons fait l’amour tant de fois, avec une rare intensité, il m’a donné tant de plaisir que mon corps en est comme transfiguré.
Au pied de l’avion, le pilote nous salue. Avant d’entrer dans l’appareil, je me retourne pour admirer la mer scintillante une dernière fois.
Ai-je jamais été plus heureuse que pendant ces trois jours ? Non, je ne crois pas.
– Moi non plus, June.
J’ai parlé à haute voix ? Mince… Oh, et puis non… Autant que Raphaël le sache, puisqu’il est le premier concerné.
Je n’ai pas à rougir… Mais je rougis un peu tout de même.
– C’était merveilleux, je me suis pincée plusieurs fois pendant le séjour, avoué-je.
– Je n’ai pas toujours vécu dans ce genre de paradis, tu sais. Et ne crois pas que je m’y sois habitué ! »
Extrait de
Ma vie, mes rêves et lui - Intégral
Kim Grey
l’architecture d’intérieur ?
Elle secoua la tête, hésita une seconde, puis répondit :
— Je fais du droit pénal.
Il plissa le front et l’examina par-dessus le rebord de son
gobelet. Elle imaginait sans peine ce qu’il était en train de se
dire. Il trouvait sans doute que c’était un gros changement
d’orientation. Il se demandait peut-être si c’était en rapport
avec le projet qu’il avait formé au côté de Jacob, celui de
monter une agence de sécurité. Au départ, elle ne partageait
leur rêve que dans l’espoir de les voir plus souvent à la
maison, mais depuis qu’elle avait intégré le programme
fédéral de protection des témoins, elle s’y intéressait de plus
en plus, au point de le reprendre à son compte. »
Extrait de
Avec ou sans escorte…
Shayla Black – Sylvia Day – Shiloh Walker
— Non ! Tais-toi. Je ne veux plus rien entendre. Tu me dégoûtes Livius ! Je te maudis ! Je te faisais confiance, et tu m’as trahie, comme ton frère !
Un énorme tsunami explose à l’intérieur de moi. J’ai l’impression de me faire engloutir par une coulée de lave en fusion. Mon sang bat comme un fou dans mes tempes.
— Je ne suis pas lui !
Elle ne m’écoute pas et fait demi-tour avec la poussette.
— Où vas-tu ?
Elle trottine vraiment très vite.
— Je dois ouvrir la réception. J’ai du travail.
Je la poursuis en courant derrière elle.
— C’est tout ! Plus de cris, plus d’insultes ? Rien ?
Elle avance toujours et je peine à la suivre.
— Écoute, Livius. Toi et ton... Frère (elle grimace sur ces mots) vous vous êtes servis de moi comme d’une vulgaire chose et je ne pourrai jamais vous pardonner. Mais, je ne vais pas me battre avec toi ni avec lui, d’ailleurs. Vous n’êtes que deux minables qui ne pensent qu’avec…
Elle ne termine pas sa phrase, continuant de remonter l’allée en gravier blanc.
— Seuls les intérêts de Violette comptent dorénavant. Ma fille est plus importante que deux menteurs hypocrites et magouilleurs de bas étage !
Extrait de
1, 2, 3... On s'aime !
Amandine D. Valemme