Sillage, Tome 21 : Exfiltration

Un tome pas trop mal. Un scénario assez classique sur le genre. C'est correct mais rien ne ressort vraiment.

Je ne me lasse pas de cette série dont j'apprécie beaucoup le graphisme. Ce tome est bien ficelé, j'ai retrouvé la qualité des premiers tome, tant mieux !

Un tome qui m'a un peu déçu, au vu du précédent et des précédents en général. On abandonne la complexité scénaristique de l'intrigue propre à Sillage - le fil rouge concernant Nävis et surtout ce que le tome précédent a apporté d'incroyable (même si c'est un peu poursuivi malgré tout, très succinctement), et on part sur une histoire de "SF à prétexte" comme je l'appelle ; ces œuvres qui ont envie de parler d'un sujet de société et qui enrobent ça de SF. Alors certes, les messages et engagements sont pas nouveau dans la série, mais là où d'habitude ou a des éléments qui font des références, mais une intrigue qui s'en écarte, ici c'est vraiment pas subtil, ni original (dans le sens de faire une intrigue propre à l'univers), vu que mis à part le fait qu'il s'agit d'une autre planète, on a le sujet de la migration et des réfugiés en gros plan. Je salue l'intention et la comprend, et reconnait aussi son importance dans une BD aussi grand public et ciblant surtout un public relativement jeune, mais l'amateur de SF en moi est frustré.

Vingt et unième tome de la série, et Nävis est toujours aussi remontée contre les injustices.

Un album dans l’air du temps, qui parle de la crise migratoire.

Mais celle ci se passe loin de chez nous, sur Sillage.

Encore un bon tome qui utilise cet univers SF pour parler de notre réalité et aborder le thème des guerres, des migrants et autres horreurs qui ponctuent notre société.

Un tome dans la continuité des autres.

Un peu moralisateur avec des gentils un peu trop parfaits et des méchants très méchants. Mais dans l'ensemble, il est sympas.

Et puis, c'est toujours un plaisir de retrouver Nävis et sa façon de mettre un coup de pieds dans la fourmilières.