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Le jour et l'heure



Description ajoutée par JaneEyreBronte 2023-08-24T02:29:24+02:00

Résumé

« On s’est tous retrouvés à la gare de la Part-Dieu vers sept-huit heures. Maman avait son rendez-vous en début d’après-midi et elle n’avait qu’une peur, le rater. Le GPS annonçait cinq heures de route. On est partis avec la Peugeot à sept places. Papa et Maman devant, et nous, les quatre enfants, derrière, comme à la belle époque. Il ne manquait que les scoubidous et les cartes Panini.

Papa a toujours eu une conduite assez brusque mais alors là, on aurait dit qu’il le faisait exprès. De la banquette arrière, je voyais Maman, à l’avant. Elle ne disait rien mais, à chaque fois que Papa freinait, ou accélérait, son visage se crispait. J’en avais mal pour elle.

À un moment, il y a eu une énorme secousse, c’est sorti tout seul, je n’ai pas pu me retenir, mais c’est pas vrai ! Il va tous nous tuer ce con ! »

Édith se sait gravement malade. Elle a convaincu son mari et leurs quatre enfants de l’accompagner à Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle a choisi le jour et l’heure. Le temps d’un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, et tous vont faire l’expérience de ce lien inextricable qui soude les membres d’une famille.

Dans un road trip tendre et déchirant, Carole Fives dresse avec délicatesse le tableau d’un clan confronté à l’indicible et donne la parole à ceux qui restent.

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Classement en biblio - 23 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par aikadeliredelire 2023-09-19T17:19:24+02:00

Les sociétés moins riches ont un rapport bien différent à la mort. À Madagascar par exemple, il y a cette tradition du retournement des morts, ils les sortent de terre régulièrement, ils les fêtent… Ça n’a rien de funèbre, au contraire, ils dansent, boivent de l’alcool, c’est vraiment une façon de lier la vie et la mort , alors qu’ici, c’est le contraire, on cache nos morts, on en a peur, et ça nous rend malades…

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Parthenos92 2024-03-09T11:59:31+01:00
Argent

J'ai un avis mitigé sur cette lecture. Si j'ai été attirée par le thème, je suis restée sur ma fin.

Je trouve intéressant de traiter de le sujet de la mort volontaire du point de vue de la famille. Cependant, il m'a manqué un développement des relations entre les personnages pour me sentir complètement investie dans cette lecture.

Côté positif : le style est fluide et agréable à lire, et on ne tombe jamais dans le pathos. Le sujet est traité avec justesse et le parcours de cette famille face à la maladie et à la mort est inspirant.

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Commentaire ajouté par Mlle_Dine_Bouquine 2024-01-10T07:31:03+01:00
Pas apprécié

« C’est ce qu’elle a fait quand elle a décidé de mourir, elle a assumé sa liberté. Ce n’était pas un acte à la sauvette d’aller en Suisse, non, ce n’était pas un acte de désespoir, c’était le choix d’une femme forte. »

La quatrième de couverture m’a tout de suite attirée ! Moi qui milite pour le droit à disposer de notre corps comme nous l’entendons, j’ai eu envie de découvrir ce récit qui m’a semblé poignant.

Lundi 13 Mars à 09h00 : c’est la date qu’Edith a choisi pour mettre fin à ses jours en Suisse, dans ce pays où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle qui souffre depuis plusieurs mois maintenant, elle ne peut plus et ne veut plus, continuer à subir les symptômes de cette maladie qui la ronge chaque jour. Ce choix, c’est le sien, et elle compte bien l’assumer pleinement.

À travers un road-trip qui les emmène à Bâle, nous allons passer ces derniers moments en compagnie de son mari, Simon, et de ses quatre enfants qu’elle a convié pour l’événement : Audrey, Théo, Jeanne et Anna.

Nous avons une alternance de chapitres sur les différents points de vue des protagonistes présents. Certains relativisent les derniers instants en se remémorant les bons moments passés en famille. D’autres sont partagés entre la tristesse de voir partir définitivement leur mère, et cette incompréhension cachée par la colère.

Hélas, j’ai été très déçue par ma lecture. J’ai eu beaucoup de mal à adhérer au style d’écriture qui était très détaché face à la situation (les enfants appellent leur mère par son prénom, absence totale d’attachement, très frustrant pour ma part). Les mots n’ont pas été percutants, et ne m’ont pas transporté ou provoqué une émotion particulière.

Mais surtout très surprise par l’absence totale du point de vue d’Edith ! Quelle frustration ! À chaque page, je m’attendais à la retrouver là, en train de nous raconter sa propre histoire, son ressenti, ses craintes et ses doutes. Et pourtant, j’y ai cru et j’ai espéré jusqu’à la dernière page, et rien malheureusement ! Je trouve ça tellement dommage … Elle, au cœur de cette histoire, et qu’on relègue au second plan.

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Commentaire ajouté par sarah-quatrevieux 2023-11-05T16:18:04+01:00
Lu aussi

Edith est malade et décide de partir en Suisse pour y mourir, car elle ne souhaite pas souffrir davantage. Ses quatre enfants et son mari l’y accompagnent. La mort volontaire assistée est loin d’être un sujet léger. Cependant, Carole Fives l’aborde avec bienveillance, laissant aux proches la place de s’exprimer. Une occasion supplémentaire de mettre en avant cette thématique importante en France.

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Commentaire ajouté par Anne-Elisabeth 2023-10-21T07:23:25+02:00
Argent

Roman.

L'histoire est très dure : Edith, une maman, une femme, très malade, décide le jour et l'heure de sa mort. Un suicide assisté, en Suisse. Simon, son mari, ainsi que ses enfants : Audrey, Anna, Théo et Jeanne l'accompagnent. Ils passent les derniers jours ensemble. Chacun des enfants et Simon racontent ce qu'ils ressentent, comment ils vivent ces moments.

Ce livre m'a beaucoup touché.

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Commentaire ajouté par jeanpierrecattelain 2023-10-17T12:37:25+02:00
Or

Un "récit choral" très tréussi.

Il aurait pu être glauque, larmoyant, pathétique. Après tout, ce n'est pas souvent qu'on voit une famille entière prendre la route, en toute sérénité, pour aller accompagner la maman qui va s'injecter une dose létale en Suisse, vu que la loi française interdit l'euthanasie et le suicide assisté.

En fait ce voyage se déroule dans une atmosphère, sinon joyeuse, du moins positive: on y parle de mort, mais comme faisant partie du parcours de vie.

Merci Carole Fives de nous aider à regarder en face cet aspect de la vie, alors que la qualité de la fin de vie est niée par la société, et en particulier la médecine, dans notre pays.

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Commentaire ajouté par CharlyyGentlePhoenix 2023-09-20T15:18:03+02:00
Lu aussi

Un livre "Taiseux", bon quand même, mais trop Taiseux...

Le jour et l’heure – Carole Fives – (éditions) J.-C. Lattès – Août 2023

Bien les bonjours mes Phoenix du milieu de semaine !

Le chapitre 1 « Audrey » nous évoque une chirurgienne en gynécologie aux urgences, qui s’occupe, par exemple, d’accouchements très compliqués avec de grosses hémorragies parfois. La personne démissionne, et dans la deuxième partie, je n’ai pas trop compris si on suivait le point de vue des deux enfants ou de leur mère. La plume est tout à fait correcte, par ailleurs. (nb; c'est en fiat "chacun son tour" de narrer l'histoire...).

Chapitre 2 « Théo » c’est l « unique garçon dans cette tribu de filles » ; 3 sœurs qui n’arrêtent pas de se chamailler… (C'est pas grand chose mais à ce stade de l'histoire on raconte pas beaucoup de contenu...).

Chapitre suivant ; encore une membre de la famille, dans cette même voiture, Jeanne, la benjamine au fond du véhicule.

« Je ne réalisais pas vraiment ce qu’on allait faire là-bas. On vivait minute par minute, et c’est ça la vie finalement, c’est minute par minute, le reste, c’est du vent. »

Puis on va se balader au fil des points de vue des membres de cette famille…

Audrey a porté un trop lourd fardeau ! En Belgique, eux, ils acceptent l’euthanasie, l’accompagnement des personnes en fin de vie, suicidaires…

C’est le cas de beaucoup d’œuvres ! Mais j’aurais voulu voir plus de dialogues. J’ai cherché sur internet un nom pour cela… Taiseux ? Silencieux ? Taciturne ? Bon à l’avenir je dirais Taiseux et vous comprendrez… C’est un vrai problème a mes yeux, tout « Bon Livre » selon moi, doit avoir un ratio approximatif de dialogues/narration comme 50/50 ou au pire 30/70… Sinon, de mon point de vue, le rythme est cassé, 50 pages sans discours, c’est lourd. Les paroles viennent couper, aérer, espacer le texte, rendant le récit plus Facile et amusant à Lire…

(C’était ma digression sur les Taiseux !)

Voilà ! Désolé de pas en dire mieux. Mon avis n’est qu’un petit verre d’eau dans l’océan ; -)… Vous pouvez très bien aimer alors que je n’ai pas accroché (et je vous souhaite de passer un bon moment ! ) …

(Si vous vous abonnez je m’abonne aussi ; ) ).

Phoenix

++

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Commentaire ajouté par aikadeliredelire 2023-09-19T17:16:55+02:00
Or

+ À lire, le portrait d'une famille altruiste et engagée ainsi que le témoignage original sans tabou d'une euthanasie active orchestrée dans les moindres détails, de l'autre côté des Alpes.

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Commentaire ajouté par Matatoune 2023-08-23T09:31:02+02:00
Lu aussi

Sereinement, et même dirais-je, simplement, Carole Fives aborde dans Le jour et l’heure la fin de vie choisie à travers le ressenti de cinq personnages. Un mari et ses quatre enfants adultes accompagnent Edith qui a décidé, en toute liberté, de finir sa vie un lundi matin à 9 h en Suisse, précisément, à Bâle.

Au lieu d’être un récit de deuil, Le jour et l’heure de Carole Fives est un récit de vie de ceux qui restent et qui prennent la parole.

D’abord, le voyage à six rappelle les départs en vacances de nombreuses fois vécues par la famille. Puis, le week-end est vécu comme entre parenthèses malgré la maladie d’Edth en toile de fond.

Aucun compte à rebours, aucun rappel dérangeant, juste des instants d’intensité et de complicité pris par chacun. Mais, ce voyage est aussi un voyage intérieur que chaque personnage raconte à son rythme, avec colère ou avec son corps, seulement selon sa manière intime.

Néanmoins, Carole Fives en profite pour dénoncer l’indigence médicale devant l’annonce de la mort possible, la reconnaissance d’un non-acharnement thérapeutique et le respect de la volonté et de la liberté individuelle.

Devançant les détracteurs, Carole Fives aborde aussi les inquiétudes de nos sociétés comme la précarité, les agressions sexuelles, les migrations, l’état de la planète et la parentalité.

Ce récit choral court, Le jour et l’heure, est intimiste et pudique où la mort volontaire assistée y est décrite avec beaucoup de sensibilité. Carole Fives réussit à alerter sur ce sujet sans jamais tomber dans la sensiblerie. Une parfaite réussite !

Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/08/23/carole-fives-le-jour-et-l-heure/

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Date de sortie

Le jour et l'heure

  • France : 2023-08-23 (Français)

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Les chiffres

lecteurs 23
Commentaires 8
extraits 3
Evaluations 11
Note globale 6.64 / 10

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