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Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.
Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
« Au monde, rien ne va de droit fil. Avez-vous déjà suivi un chemin qui vous mène tout droit à une destination ?
Avez-vous déjà descendu une rivière qui va se jeter tout droit dans la mer ?
Avez-vous déjà vu la lune ou le soleil traverser tout droit le firmament ?
Même les étoiles dansent de lentes farandoles. L'existence n'est qu'un immense canevas de lacets, de virages,
d'embranchements, de méandres. Tout est capricieux et infléchi, et la vie entière est un entrelacs d'arabesques.
Le voilà, enfin, le VRAI coup de cœur qui pointe son nez dès les premières pages.
Bellovèse est au crépuscule de sa longue vie et dicte ses mémoires à un barde. Laissez-le vous emmener dans son monde et comprendre pourquoi il n'est même pas mort.
Le style de Jaworski (Gagner la guerre et Janua Vera) est unique (excellent, évidemment) si bien qu'il est difficile de reposer ce livre... qui n'est que le premier tome de la trilogie Rois du monde. Les prochains paraîtront en 2014 et 2015, il faut savoir se faire désirer !
Après Janua Vera puis l'incroyable Gagner la Guerre, je me demandais si JP Jaworski allait être capable de réitérer pareil exploit. Je ne vais pas faire de suspense : c'est chose faite.
Dès le début, on est littéralement happé, l'histoire nous ligote, nous emmène dans ses territoires celtes, dans ses coutumes et ses héros, ses champions, sa sorcellerie malsaine. Il y a tout, et bien plus encore. Pas la peine d'en faire des tonnes puisque vous devriez le découvrir sous peu... du moins je l'espère !
Dès la fin de ce premier tome, je m'interroge cependant : pourquoi l'auteur se contente-t-il d'une simple trilogie alors qu'il avait là matière à écrire une immense saga ? Peut-être n'est-ce justement que la première trilogie d'une saga bien plus vaste ?
Dans tous les cas, j'attends la suite avec une réelle impatience.
J'ai mis du temps à le lire. Il y a pas mal de passages qui m’ont semblé longs et il faut être assez concentré pour suivre le récit et le savourer pleinement.
En effet, le style est extrêmement littéraire. Si cela demande concentration, ça n’en reste pas moins un vrai délice à savourer !
De plus, même si j’ai ressenti des longueurs, il y a toujours quelque chose qui m’a raccroché au fil narratif et une étincelle d’intérêt s’est toujours rallumée par dessus le simple plaisir de savourer des mots et des images sublimes.
Un excellent début de roman. J'ai été plus happé par le scénario de "Gagner la Guerre" (premier roman 2009) que par celui-ci (2015), mais après 80 pages, il est impossible de lâcher le bouquin. Je trouve que Jaworski a fait des progrès impressionnants dans le tressage de ses romans. Les parties narration, descriptions, dialogues s'enchaînent mieux que dans Gagner la Guerre. La plume est toujours aussi vive, soutenue, envoutante. Je me réjouis de commencer le tome 2.
Décidément mon auteur préféré, mais comment fait-il?!
Ici il ne s'agit plus de l'univers du vieux royaume on nous invite à plonger dans les mémoires d'un vieux roi qui sent son temps se terminer et qui probablement souhaite créer une mythologie autour de son histoire.
On est pris par l'épopée de Bellavèse, qui aurait très bien pu exister tant l'oeuvre s'inscrit dans le réel, les moments faisant appel à la "magie" pouvant très bien être sujet à interprétation (exagération de Bellavèse ou superstition? Un très bon livre à lire et à faire découvrir.
J'ai marché, chevauché et couru avec les personnages. J'ai accompagné leurs périples, festoyé et combattu à leurs côtés. J'ai partagé leur quotidien et découvert, avec eux, des lieux et êtres incroyables. À chaque fois que je prenais ce livre, je savais que j'allais voyager.
C'est ma première fois avec l'auteur et j'ai beaucoup aimé sa plume, c'est ce qui m'a séduite dès le départ. Il y a des passages que j'ai relus, marqués et savourés. Son écriture nous plonge au sein même de la scène décrite. Phrase après phrase, tout prenait vie clairement dans mon esprit. Je faisais plus que visualiser la scène, j'y assistais.
C'est un début grandiose qui promet des aventures épiques.
Cela me tentait depuis pas mal de temps de m'attaquer à cette saga dont tout le monde parlait. Si j'ai été un peu déçue par l'histoire, tout au moins dans sa deuxième partie, la flamboyance du style m'a enchantée. Le vocabulaire est d'une richesse absolue, à la fois râpeux et précieux. C'est une œuvre qui gronde, taille à la serpe, lyrique et rude. Je me suis un peu égarée dans les méandres de la forêt et des incessants aller-retour mais j'y reviendrai tout de même pour en apprendre un peu plus sur cette épopée barbare si peu exploitée dans l'univers de la Fantasy.
Comme dans "Gagner la guerre", l'auteur parvient à atteindre l'équilibre entre littérature dite majeure et littérature d'évasion, d'heroic fantasy, genres souvent encore méprisés et relégués dans les basses catégories de la para-littérature. Il parvient à cet équilibre, à cette synthèse d'une belle prose sans ennui, d'une histoire fascinante sans pauvretés ni vulgarités, (à ce niveau atteint par l'anglais d'un Tolkien), sans rien renier de la tradition des romans d'évasion, d'aventures, de divertissement, mais en enracinant son invention dans une Gaule historiquement vérifiable, où personnages et héros sont frères et proches de ceux d'Homère, dans une magie celte où l'on retrouve l'atmosphère des romans médiévaux de chevalerie arthurienne, de Matière de Bretagne. Autrement dit, Jean-Philippe Jaworski court le risque de décevoir des amateurs de SF et de Fantasy trop habitués à une certaine indigence de langage et d'invention, et d'être ignoré d'un lectorat intellectuel pour lequel la création littéraire doit nécessairement prendre le lecteur à rebours de ses goûts et de ses attentes. Pari courageux que le sien, car il écrit pour des lecteurs sans préjugés.
Le système de chapitre m'a un peu désorienté, le livre se découpe en trois parties sans autres chapitres ou sous parties, cela donne une lecture assez compact et soutenue.
Les personnages sont intéressant, et le protagoniste principal attachant.
Beaucoup de nom de lieu ou de personnages sont assez alambiqués mais on fini pas s'y retrouver.
Dans l'ensemble l'histoire tiens la route sans en faire trop, les descriptions sont assez développées pour qu'on se plonge dans le décore, et les l'écriture est relativement fluide.
C'est rare que je sois aussi partagé pour commenter un livre...après une moitié de livre pas très passionnante, le personnage principal ne m'a pas trop accroché. Certes c'est vraiment très bien écrit mais j'ai failli décroché à plusieurs reprises; après je ne regrette pas d'avoir continué car la partie sur l'enfance des deux frères est sympa. La fin est accrocheuse et donne enfin plus envie de découvrir la suite. Un bilan mitigé au global mais les tomes suivants peuvent être mieux réussis
Résumé
Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.
Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
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