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Résumé
En quelques lignes (les « micro-fictions » font entre trois lignes et deux pages), il pose le décor. Mondes futuristes, mondes poétiques, mondes horrifiques, on trouve de tout dans les 99 contes de ce recueil. Classés en thématiques (les objets, les autres, les animaux, les lieux, les êtres humains, l’ailleurs, les lois de la nature et les incidents), Jacques Sternberg nous parle de machines qui se construisent et se détruisent seules, d’aliens qui envahissent la terre, d’animaux qui prennent le pouvoir sur les humains, mais surtout de rencontres.
Mot clé de ce recueil, la rencontre est au coeur de ses histoires: rencontre entre possible et impossible, entre infiniment petit et infiniment grand, entre rêve et réalité. Rencontre entre humains et extraterrestres, entre vie et mort, entre Dieu et ses créations.
L’humour est également très présent: humour noir qui s’insinue entre les lignes, qui fait parfois grincer des dents. Absurde de situation, non-sens s’ajoutent au tableau. Sous leurs couverts, les écrits de Jacques Sternberg dénoncent la société de consommation, les croyances, la nature humaine.
J’ai été assez surprise par la facilité avec laquelle l’auteur nous enferme dans son univers si particulier. On se retrouve piégé dans ses quelques lignes, chose finalement pas si étrange, puisque les portes se font rares dans ses histoires: le lecteur se retrouve souvent face à des portes closes, des corridors sans fin, des miroirs qui reflètent des miroirs, à des thèmes qui se répètent encore et encore. Pas d’issue, pas de sortie : dans la seule nouvelle où il en est question, intitulée justement la sortie , les personnages sont effrayés par cette inconnue et refusent de l’emprunter. Une certaine fatalité flotte au dessus du texte. Tous acceptent leur mort, leur destin sans chercher à le combattre, à s’en détacher.
J’ai vraiment accroché à l’univers si particulier de Jacques Sternberg. Mon texte préféré ? Les esclaves, texte d’une trentaine de lignes où l’on apprend que les hommes ne sont que la deuxième création de Dieu, le tout puissant ayant créé les chats en premier lieu. Je vous laisse deviner la suite, le titre de la nouvelle étant suffisamment explicite.
Contes glacés, Jacques Sternberg, éditions Mijade, 2008
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