Commentaires de livres faits par Elyssaa
Extraits de livres par Elyssaa
Commentaires de livres appréciés par Elyssaa
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La romance comme l'histoire, comme la psychologie des personnages avancent lentement : Avery fuit plutôt que de faire face aux difficultés.
Et on a un héros, Cam, tellement parfait, patient, dévoué, attentionné, musclé sans faire de sport, populaire, que complètement irréel...
Globalement bien écrit, parfois touchant.
L'auteure nous met efficacement dans l'ambiance moyenâgeuse avec des petites descriptions très parlantes et quelques détails bien placés. Le prologue est également efficace, le rythme de l'histoire bien soutenu : il y a beaucoup d'aventures. Les relations entre les personnages, homme/femme, père/fille, entre hommes sont effectivement médiévales : mœurs rudes, voire violentes, et humour grivois.
J'ai vraiment apprécié le roman, grâce à cette ambiance médiévale originale, et à ce ton un peu distancié voire ironique qui donne à l'œuvre parfois des allures de Conte, avec la rivale de l'héroïne pour méchante sorcière, et parfois des accents comiques.
Au niveau de la romance, l'histoire commence par un mariage arrangé, donc n'est pas développé l'aspect charnel de la séduction. L'histoire sentimentale se porte plutôt sur la construction de la confiance dans un couple. Gavin et Judith sont tous deux des têtes dures promptes à se quereller.
L'auteure nous met efficacement dans l'ambiance moyenâgeuse avec des petites descriptions très parlantes et quelques détails bien placés. Le prologue est également efficace, le rythme de l'histoire bien soutenu : il y a beaucoup d'aventures. Les relations entre les personnages, homme/femme, père/fille sont effectivement médiévales.
J'ai vraiment apprécié le roman, grâce à cette ambiance médiévale originale, et à ce ton un peu distancié voire ironique qui donne à l'œuvre parfois des allures de Conte, avec la rivale de l'héroïne pour méchante sorcière, et parfois des accents comiques.
Au niveau de la romance, l'histoire commence par un mariage arrangé, donc n'est pas développé l'aspect charnel de la séduction. L'histoire sentimentale se porte plutôt sur la construction de la confiance dans un couple. Gavin et Judith sont tous deux des têtes dures promptes à se quereller.
"Then it must be told."
--> " - C'est l'histoire du gibet sur la place publique, lui dis-je. Du sang sur les pavés. C'est le K tailladé dans la peau d'une jeune fille Erudite. La mère qui pendant trente ans a attendu son enfant. L'agonie d'une famille détruite. Cette histoire est un avertissement. Et une promesse tenue.
- Elle doit donc être racontée."
Une fin de saga qui tient absolument ses promesses. Encore une fois, le récit nous emporte, et l'action est au rendez-vous. Tout se décide et se dénoue, aucune intrigue n'est laissée de côté ou traitée légèrement. Les histoires parallèles se concordent adroitement pour le denouement de l'histoire principale, et l'histoire prend l'allure cyclique du conte, avec toujours un traitement des psychologies des personnages d'aussi bonne qualité.
Une lecture toujours aussi forte en émotion, mais dans la tendance des "bittersweet ends", des fins aigre-douces, à la GOT. Plus de chagrin que de plaisir donc, ainsi que les autres tomes nous ont préparé, et au moins pas de facilité. On se console en effet par la beauté de la construction du récit (contrairement à GOT, la fin de la série TV j'entends), par le respect de sa logique intrinsèque. L'auteure nous a construit un véritable mythe fondateur, où les valeurs héroïques s'élèvent de la tragédie, où les leçons apprises seront d'autant plus retenues qu'elles ont été forgées par la violence, et où veille la sagesse orientale de l'équilibre.
J'avoue que j'ai mis un peu de temps à me remettre de cette histoire qui m'a rendue un peu mélancolique ^^'. Mais c'est quand même une superbe épopée de fantasy orientale, qui "doit être racontée", et qu'on ne regrette pas d'avoir lue.
Cela m'a fait penser à la litanie d'un moine bouddhiste lors d'une cérémonie : "sans la mort, il n'y aurait pas de vie, sans la mort, il n'y aurait pas de vie..."
Du très bon épique et du très grand tragique. Les héros se démènent avec grandeur contre leur destin, et rivalisent pour le titre de celui qui a la vie la plus horrible...
Et oui, si peu de répit pour le lecteur. Dans cet univers les rares victoires ne sont jamais jouissives, car la lutte a déjà trop couté, quelle qu'en soit l'issue.
Nous découvrons le peuple de Marinn, sa capitale océanique, et le personnage de Musa, qui apporte un peu de légèreté à cette histoire somme toute bien lugubre, indubitablement baignée dans la souffrance.
Laia gagne en détermination, focus sur son nouvel objectif : anéantir The Nightbringer. On en apprend un peu plus sur celui-ci, et vraiment je trouve que c'est un personnage antagoniste excellent, bien intense, complexe, plein de paradoxes. On s'enfonce encore un peu plus dans le surnaturel.
Elias, devenu The Soul Catcher, est toujours dans ses combats intérieurs, déchiré entre ses désirs et son devoir, entre ses talents de tueur et son instinct à la compassion...
Hélène, du côté de l'Empire, fait de son mieux pour être plus maline que Keris, Vraiment un personnage qui force le respect et qui inspire à la grandeur : c'est l'ultime guerrière. Son arc est à mon avis le plus trépident en terme d'action, grâce aux manœuvres et complots de Keris.
L'auteur sait vraiment donner vie à ses personnages, leurs images et leurs caractères sont vivaces dans mon esprit. Et nous avons droit à de bonnes batailles.
Ce tome est à la fois plus léger, avec le développement d'une certaine camaraderie, tous sortis de l'atmosphère liberticide de Blackcliff, mais aussi plus terrible, car les personnages ressortent tout sauf indemnes de leurs périls.
Quelles épreuves pour les trois héros...! Que de frustration et de désespoir pour le lecteur ! et de palpitations !
La romance est un peu plus présente que dans le tome précédent, mais on ne peut pas dire qu'elle vient éclaircir tout le reste... Vous verrez... argh ! Et le paranormal, le magique, se développe, avec notamment la découverte d'une nouvelle dimension : "The Waiting Place", lieu de transition entre la vie et la mort pour les âmes.
Tous les personnages sont excellents, leurs psychologies bien exploitées, dans la nuance, pour les héros comme pour leurs adversaires.
Le style est agréable et facile pour la VO, avec de jolies formulations.
On commence avec un premier tome qui alterne entre les points de vue à la première personne de Laia, 17 ans, qui appartient au peuple oppressé, et Elias, 20 ans, qui appartient au peuple oppresseur. Ces deux-là vont énormément évoluer, et sont plutôt dans la posture "je ne veux pas de mon destin grandiose". Laia est une jeune fille comme les autres, qui veut éviter les ennuis, Elias est un élève exceptionnel de l'Académie martiale de l'Empire, l'élite de l'élite, mais désire s'enfuir et vivre une vie normale. Le destin, mis en lumière ponctuellement par les Augures, leurs paroles énigmatiques et leurs prophéties, en a évidemment décidé autrement, et leur fait subir de nombreuses épreuves. Cette histoire est marquée par la mort (vraiment beaucoup !), la violence (qui n'est pas banalisée, au contraire), le deuil, la fragilité et l'importance de l'espoir dans la tragédie. Mais aussi par l'amour, familial, amical, pour sa patrie et pour son peuple, et aussi un peu de romance (non explicite).
Ce premier tome se déroule essentiellement dans cette Académie militaire, rigide et aux moeurs et à l'enseignement violents. Au niveau de l'action, cela se concentre sur un tournoi, avec 4 épreuves bien intenses et mortelles, et de nombreux rebondissements.
Quel couple sulfureux !
Le jeu "Endgame" est mystérieux : lié à la fin du monde, il est organisé par ceux qui semblent être les créateurs de la race humaine. Race supérieure, extraterrestres, divinités, ou anciens habitants de la terre... ? Chaque joueur représente une "tribu" génétique, dans laquelle une lignée s'entraîne et se prépare depuis des millénaires pour l'arrivée du jeu. Seules ces lignées sont au courant de l'existence de l'Endgame et de celle de ses entités intelligentes non-humaines. Cependant on se rend compte assez rapidement que les joueurs, bien qu'initiés à l'existence de ces mystères, sont bien ignorants et globalement assez aveugles.
Le narrateur est externe, le récit fragmenté entre les différents joueurs/équipe de joueurs.
J'ai aimé que le jeu se déroule sur l'ensemble du globe. Chaque personnage joue le jeu différemment, et c'est intéressant. Les enjeux concernent surtout les choix des différents joueurs plutôt que leurs capacités à réussir des épreuves (il n'y en a qu'une par tome). La difficulté réside essentiellement dans la compétition assassine entre les joueurs.
Dommage que l'écriture (VO) peine à nous transporter. Style assez terre-à-terre et répétitif. Pas mal d'actions, de surprises, de la romance. Il y a vraiment de bonnes idées mais je n'ai pas accroché à cause de cette narration presque impersonnelle, froide. Ce qui est le motto des joueurs "on est des joueurs, on est froids, calculateurs, on a pas de passion, on a pas de règles". Ce qui déshumanise pas mal l'ensemble et n'a pas enclenché mon empathie.
Toute la première moitié de l'histoire est pourtant pas mal, l'univers présente un potentiel intéressant, et j'ai apprécié la plume de l'auteur (VO) avec de jolies formulations et un peu d'humour.
Mais les personnages, leurs psychologies et leurs interactions sont traités trop superficiellement à mon goût, tout est un peu rapide et assez téléphoné au niveau de l'intrigue... dommage... quand même un peu de curiosité pour la suite, supposé que ça s'améliore en se complexifiant et que les personnages deviennent moins cul-cul/manichéens
Ce tome est vraiment sombre. Si vous aviez été heurté par l'épisode de torture du tome précédent, sachez qu'ici ce sera bien pire. Vous vivrez des émotions fortes et contrastées, en équilibre très précaire entre espoir et horreur. Comme l'annonce la fin du tome 2 avec le retour du Sinsar-Dubh sur le devant de la scène, dans ce tome 3 Dublin est envahi par la noirceur. La "morale" de Mac prend de nouveaux coups. Selon ses mots dans le prologue, "A few months here and I've shed years of polished southern civilities". En effet, les bonnes manières bien civilisées des États-unis du Sud, qui dictent comment se comporter pour toujours être agréable et dans le droit chemin, manquent complètement de pertinence pour guider Mac dans ces situations de vie et de mort. Les voix du père de Mac (avocat, donc dont le métier est de jouer sur le fait qu'il y a DES vérités), et de Barrons viennent l'aider à passer des "strong morals" à l'esprit critique. En effet, ce tome nous en révèle bien plus sur la nature du Livre, et son caractère extrêmement puissant et dangereux. Mac va devoir sérieusement se demander quoi en faire, et elle réalise à quel point sa décision impactera certainement l'ensemble de l'humanité. Mac gagne énormément en maturité, elle est débarrassée de ses peurs vaines et adolescentes, mais elle en a gagné de nouvelles.
Mac a goûté à la torture : l'impuissance absolue, et le desespoir. Puis à la puissance physique, et immédiatement après à l'asservissement mental. Elle a été brisée, et s'est relevée. Qu'est-ce qui renaît de ses cendres?
Barrons n'est toujours pas un chevalier errant, mais on ne voit pas non plus Mac mettre sa vie après celles de la veuve et de l'orphelin.
Après la scène très HOT du tome 2, leur relation évolue, mais subtilement. Avec V'lane et Christian, voire même le Lord Master, dont l'ombre plane énormément sur la façon de Mac de percevoir ses sentiments envers Barrons, ils forment une figure géométrique bien complexe.
Ces livres sont vraiment intéressants à relire, car sans les fausses conclusions qu'on se fait à cause des apparences et à cause de ce qu'on ignore, on perçoit et on comprend les événements et les comportements des uns et des autres si différemment ! Les tomes sont vraiment extrêmement liés les uns avec les autres...
Dans ce tome, vous en apprendrez davantage sur la communauté des sidhe-seer, et avec celle-ci viennent de nouveaux enjeux et de nouveaux choix, d'ordre plus politiques : l'appartenance, l'exclusion, le collectif, l'obéissance à un ordre et à une foi, l'indépendance, ou la volonté de diriger et d'influencer. Mac cherche sa place parmi les hommes, essaie d'être un joueur et pas seulement un pion. Mais elle est bien novice dans cette nouvelle attitude de stratège, après les actions irréfléchies du tome 1, et le questionnement du tome 2, elle essaie d'agir au mieux, en tenant compte de ses observations, de ses raisonnements, et de son instinct.
En effet ce tome joue beaucoup sur le prémonitoire. On frémit dans l'attente, comme dans un film d'horreur, en cherchant au fil des pages ce qui va venir nous sauter à la gorge. Et c'est extrêmement efficace. Prenez courage, vous ne serez pas déçus !
Il est bien difficile de comprendre l'attitude de Barrons avec les informations dont on dispose à ce stade, qui dans ce tome multiplie les réactions violentes, suivies de gestes d'excuse relativement démonstratifs, témoignant d'une implication émotionnelle indéniable quoique trouble, ainsi que celle de V'lane, si fier, si étranger, faisant bien ressentir sa différence et sa supériorité vis a vis des hommes, mais qui courtise Mac de mieux en mieux, lui révélant des informations, l'aidant, s'intéressant à elle... tenant compte de sa volonté et apprenant de ses erreurs, évoluant. Que dira votre cœur?
L'univers de Mac est envahi par la fantasy, et celle-ci s'accompagne de questionnements sur le bien et le mal, sur la responsabilité, et sur la passivité et la proactivité.
Mac a survécu à une première grosse confrontation, possède une arme puissante, des talents uniques, et des informations clés. Que va-t-elle en faire? À qui faire profiter ces avantages? Qui est du côté du "bien"? Y'en a-t-il un? Ou simplement des intérêts particuliers ou des convictions aveugles?
Le chagrin de Mac est ici moins présent, remplacé par des phases de remise en question. L'héroïne murit, mais elle n'est pas du tout au bout de ses peines !
Elle a a priori plutôt bien avancé sur le chemin de sa vengeance avec la découverte de l'identité du petit ami de sa soeur. Elle s'est faite à l'idée de sa nouvelle vie surnaturelle. Elle s'installe chez Barrons, books and Baubles, et un certain équilibre s'instaure entre eux.
Ce tome commence sur les chapeaux de roue, avec des dialogues bien épicés, pas mal d'humour, et une bonne scène d'action.
On en apprend un peu plus sur le lore des Faes, sur Rowena et la communauté des sidhe-seer, sur les origines de Mac, et Barrons réponds à autant de questions qu'il en laisse sans réponse. Entre ces deux là, la confiance fait 3 pas en avant et 2 pas en arrière, ou l'inverse. Surtout quand V'lane vient s'ajouter à l'équation, comme un allié "pernicieux", plutôt qu'acariâtre, mais tout aussi puissant et attirant.
Ce tome nous met face à de bons dilemmes moraux et à une bonne palette de gris. L'inconséquence et l'égocentrisme induits par l'éducation type des américains "protégés" qu'a connu Mac sont attaqués aussi brutalement par les épreuves que connaît l'héroïne que par ses discussions avec Barrons. Celui-ci la pousse, pas pour la voir plier, mais au contraire pour la voir se rebeller. Pour la rendre plus forte, pour la faire grandir, pour lui faire quitter son cocon de pensées faciles. Mais dans quel but?
Actions, intentions, apparences, secrets, comportements, mots, il faut être attentif si comme Mac on ne veut pas se faire avoir. Et comme je relis, sachez qu'il y a véritablement des indices laissés par l'auteur, les révélations et autres twists ne tomberont pas du ciel.
Si je ne m'abuse sont introduits les 4 derniers personnages principaux. Et si vous avez l'impression d'avoir tout compris à ce monde, vous allez être surpris !
Avec ce premier opus, nous découvrons à la première personne l'histoire de MacKayla Lane. Originaire du Sud des États-unis, c'est une blonde de 22 ans aux ongles vernis de rose et au bronzage parfait, dont la vie insouciante et protégée est bouleversée par le meurtre de sa soeur aînée, Alina, dans la ville irlandaise de Dublin.
Sur les traces du meurtrier de sa soeur, de l'autre côté de l'Atlantique, Mac devient l'héroïne d'un veritable roman d'apprentissage, en plus du fantastique, de l'enquête, et de l'érotisme.
Les réactions de Mac face à ce nouvel environnement, carrément hostile, et aux épreuves auxquelles elle est confrontée, y compris le deuil, sont particulièrement réalistes. Ce n'est pas une wonder woman parfaite, au courage infaillible, prenant toujours les bonnes décisions, à l'esprit ouvert, qui devine tout, détruit bien les "véritables" méchants tout en faisant preuve d'une compassion et d'un altruisme à la mère Thérésa. Mac a ses défauts, ses qualités, mais surtout, Mac évolue (et ce n'est pas fini !).
On suit le rythme effréné de ses aventures, menant à autant de découvertes que de de mystère. On découvre plusieurs lieux emblématiques du centre ville de Dublin, mais aussi le monde "sombre" d'une communauté de riches collectionneurs sophistiqués et débordant de masculinité et de violence. Les éléments fantastiques apparaissent très progressivement, et laissent présager d'un univers et d'une histoire très complexe et très bien construite. Un certain nombre de personnages entourés de mystère sont introduits, et ils seront tous rigoureusement exploités. Le lecteur s'identifie vraiment à l'héroïne, decouvrant les lois du monde des Faës en même temps qu'elle, et se demandant comme elle à quel personnage faire confiance, partageant les mêmes interrogations. Sachez que vous vous embarquez dans une histoire aussi sombre, brutale, mystérieuse, fascinante et pleine de surprises que Jericho Barrons (un de mes personnages masculins de romance érotique préférés, même si ici le fantastique/enquête est clairement prédominant. Ne vous attendez pas à une romance paranormale YA/bit-lit avec une relation héroïne/mentor où chacun prend de l'autre, l'héroïne plongée dans un monde de ténèbres, le mentor touché par la bonté lumineuse de la jeune fille, guéri des désillusions de sa vie, autant sauvé par elle qu'elle est protégée par lui. Vous rêverez de Barrons. Peut-être sera-t-il incroyablement exaspérant et contrariant, mais il vous laissera un souvenir durable) !
KMM renoue avec les origines gothiques du fantastique, grâce à l'ambiance grise et pluvieuse de Dublin, de ses pavés et de ses rues éclairées au lampadaire, tandis que l'héroïne, perdue dans un brouillard surnaturel, trouve refuge dans le bastion d'un homme inquiétant... mais Mac n'a rien d'une vierge effarouchée, elle est plus inconsciente qu'innocente, et l'œuvre est bien contemporaine, avec des références à la pop culture et une bonne dose d'humour.
Enfin, j'adore le style de l'auteur en VO, souvent sarcastique, très imagé, parfois poétique, ses descriptions évocatrices, ses réflexions pertinentes sur la psychologie humaine, et la fluidité de ses scènes d'action. En une phrase, laissez-vous enfiévrer !
Il s'agit du tome qui clôt definitivement la saga Fever.
L'histoire est fragmentée entre les points de vue de Mac, Dani, Christian, Kat, 2 Faes, et un peu de Cruce.
Je suis particulièrement fan de cette série qui m'a fait vivre des émotions tellement fortes. J'ai adoré l'univers, j'ai été en totale adulation de Barrons, j'ai fondu pour cette histoire d'amour cosmique avec Mac, j'ai été suspendu aux mots de l'auteur révélation après révélation... je me suis aussi attachée à de nombreux autres personnages et je me suis sentie combattre avec eux contre de multiples apocalypses.
Ce dernier tome, et c'est pour ça que je ne peux pas le mettre en diamant, malgré mon amour immense pour la saga, n'est pas du tout aussi épique que certains précédents. Pourtant, ça commence extrêmement bien ! Mais je ne peux pas nier que le soufflet retombe niveau action. Néanmoins, je ressens un sentiment de clôture. C'est certainement aussi pour ça que l'intensité en prend un coup, les personnages font beaucoup de monologues intérieurs pour énoncer des bilans.
Tout ça manque un peu de panache, mais au moins on a quand même un auteur qui aime ses personnages et qui leur reste fidèle, et on a plaisir a les retrouver.
Plein d'actions très bonne histoire qui nous emporte, bon suspense, on s'enfonce un peu plus dans l'univers The Edge.
Romance touchante.
Top top top
Un univers bien original, un bon scénario, de bons personnages.
Dommage que ce ne soit pas une saga ! (Le tome suivant change de personnages principaux)
Tout est bien cohérent, et mon coeur a tant fondu pour Conlan <3 <3 <3
Vraiment je recommande cette série.
Un univers vraiment orginial et varié en terme de fantasy urbaine. En plus on s'instruit un peu en mythologie mondiale.
On s'approche du dénouement de la saga avec plaisir et fébrilité.
Toujours cette bonne dose d'humour légère et agréable, toujours ces scènes d'action intenses bien rythmées et bien écrites, et cette convocation fabuleuse du folklore et des mythes de nombreuses cultures.
J'adore ce soin porté aux personnages secondaires, tous bien distincts, aux personnalités et histoires travaillées.
En particulier, nous retrouvons Roman the Dark Priest, l'ange de la mort Teddy Jo, le shérif, the 3 Witches et les prédictions de Sienna, Julie, Derek, Ascanio, Andrea... et on en apprend plus sur Christopher, et sur l'illustre famille de Kate, ses membres et son histoire.
Le classique de l'héroïne qui découvre un nouveau monde et qui n'est pas ce qu'elle croit être.
Bon rythme, bons personnages, cependant un peu mièvres parfois, mais ça peut se justifier avec l'âge de l'héroïne.
L'intrigue globale et les enjeux de cet univers se mettent tranquillement en place pour la suite.
J'ai vu que cette saga était comparée à Harry Potter, pour moi, Gardiens des Cités perdues est LOIN derrière. On retrouve effectivement pas mal de similitudes: clins d'œil ou manque d'originalité...?
Ça frôle le réchauffé. Mais bon, le principe de base de JK Rowling est tellement efficace que ça fonctionne quand même.
J'ai aimé la "jeunesse" de Draven : en général, les héros des Aventures et Passions dominent l'histoire et l'héroïne, ce sont des sages tout plein d'expérience qui souvent "apprennent la vie" à l'héroïne, quel que soit leur âge. Là, il y a un certain réalisme : Draven a 25 ans, n'a connu que la guerre, et cela se concrétise véritablement dans ses interactions sociales. C'est Emily qui mène la danse conformément à son caractère audacieux, et Draven est juste complètement débordé !
On rit plusieurs fois des répliques insolentes de l'héroïne, on est contaminé par la légèreté qu'elle s'évertue à faire entrer dans la vie de Draven. J'ai vraiment adoré ce véritable siège que fait Emily du cœur du guerrier.
Le dernier quart du livre est moins bon, on a le dénouement un peu rapide de la romance et de l'intrigue, sans plus.
Je le mets quand même en Or pour l'humour, c'était un bon shoot de plaisir, pour bien commencer l'année !
On est pas déçu par Fitz, même dans ses faiblesses et ses défauts, bien plus intéressant et attachant qu'un héros surpuissant. Il tire autant sa force de sa volonté que de ceux qui l'aiment et l'aident.
L'équilibre des forces n'en est que plus réaliste.
Je passe au prochain cycle avec plaisir !
Ce deuxième tome tient ses promesses. Fitz doit se remettre d'une seconde épreuve, après la dépression auto-destructrice, la maladie et l'infirmité ! Thèmes finement traités et originaux dans une histoire de fantasy.
On devient de plus en plus fan de Fitz, on apprend à connaître plus personnellement le roi, Vérité et enfin le fou !
On a envie de connaître la suite. L'univers est original mais pour l'instant les péripéties ont été plutôt classiques voire attendues, on devine un peu tout trop facilement à mon goût.
Enfin la traduction française est vraiment bien faite la lecture est un plaisir !
Quant à la romance, on est dans la caricature de l'ultra alpha qui est plus fort que tout le monde qui contrôle tout, qui fait peur à tout le monde mais qui en fait est juste et loyal et pas méchant quand on le connaît --' ; qui tombe raide dingue d'une fille car elle lui résiste (au moins en façade) et le "divertit" en le surprenant ; avec une touche de destinée paranormale dans le genre "mating"/âme sœur pour justifier l'attirance particulière. Quant à la fille comment ne pas succomber à cet homme total ultra fort ultra sexy ultra dominant ultra tout et ultra déterminé à l'avoir ?
Bref c'est un peu nian nian malgré des scènes de sexe assez torrides quoiqu'un peu répétitives.
Un point positif néanmoins, le développement des personnages secondaires : on est vraiment plongé dans un petit monde.