Gwendy Peterson, Tome 3 : La Dernière Mission de Gwendy

Ce que j’ai aimé :

+ La patte du King

+ Les références à d’autres histoires

+ Les liens avec l’actualité (passé ou présente)

+ La maladie d’Alzheimer bien perçue

Ce que j’ai moins aimé :

- Trop de retour dans le passé donnant une impression de longueur.

Pour la petite histoire :

Gwendy se voit confier une dernière mission, elle semble la seule à pouvoir la mener a bien, pour cela elle va devoir combattre une maladie pernicieuse qui lui ronge la mémoire, la maladie d’Alzheimer. C’est en route pour la station MF-1 à bord un fusée qu’elle va lutter contre ses démons, la maladie et les autres…

Mon Avis :

Ce n’est pas une de mes histoires favorites. Trop de longueur font qu’on finit par ne plus avoir envie de tourner les pages, malgré une histoire originale qui ne manque pas d’attrait.

J’ai tenu le plus longtemps possible, le combat de Gwendy contre la maladie m’a fait voir cette Alzheimer différemment. C’est une lutte de tous les instants à vivre pour tenter de garder la tête hors de l’eau. Le côté fantastique de l’histoire ajoute de la tension car après tout si elle oublie sa mission et son objectif, le monde va périr… et malgré que certains souvenirs vont s’effacer, nous on continue d’avoir les informations en tant que lecteur, ne désirant plus que d’ouvrir un hublot pour jeter certain dans l’espace.

En gros, je pense que c’est un bon roman, mais que ce n’était pas le moment pour moi de le lire.

Dernier tome de la trilogie de Gwendy, ce récit boucle parfaitement cette aventure.

Nous retrouvons une écriture fluide et agréable à lire avec une histoire toujours aussi intéressante et qui installe un fort lien avec d'autres récits de Stephen King. Toutes ces références feront plaisir aux habitués de l'auteur, mais les lecteur·ices débutant chez l'auteur passeront à côté de beaucoup d'intéret du livre.

Ce roman est aussi touchant. Il traite de sujets graves en mêlant fantastique et réalité avec une douceur et nostalgie. Bien que l'histoire soit assez téléphoné, on prend du plaisir à suivre notre personnage principal avec toutes ses questions, ses doutes et ses peurs. Je trouve que ce dernier développe beaucoup mieux Gwendy que les précédant et terminer sur un au revoir touchant avec ce personnage.

Superbe final digne des aventures précédentes de Gwendy

Aprés un premier roman écrit à 4 mais, puis un second sur lequel Chizmar avait bossé seul; Ils reviennent ensemble pour cloturer l'histoire de Gwendy et sa boite à boutons, en profitant pour les lier à La Tour Sombre et à ça ! Et le résultat est plutôt réussit, voyant Gwendy, qui a maintenant 64 ans et est sénatrice, partir en mission spatiale pour se débarrasser de la boite. Qui attire toujours les convoitises.

Alors si le roman est peut-être parfois un peu facile, il traite de sujets intéressant. L'âge, Alzheimer, use du Covid en toile de fond, et on ne sent pas de dissension entre le style de King et celui de Chizmar, ceux ci offrant une histoire se déroulant sur deux plans, deux périodes, avec un seul objectif : enfin faire disparaitre cette boite de malheur, sorte de boite de pandore composée de souffrances. Si le roman est le plus long des trois, il offre une conclusion satisfaisante à une trilogie qui aura été plus intéressante que le one shot qu'elle devait être.