La Saison de la sorcière

Début prometteur mais vision politique d'un enfant de 8 ans. J'ai fini par abandonner au milieu du livre.

Curieusement j'ai lu ce livre juste après sa parfaite antithèse, la trilogie 'Titre de sauvetage' écrite par Kevin Steverson, un marine américain reconverti dans le space-opera. Du militarisme positif, indéniablement. Mais la différence majeure, chez Steverson, est qu'il ne fait pas de politique. Il se contente de faire la guerre et laisse la politique à des gens plus malins que lui. Pas Wagner. Wagner fait une politique anti-militariste d'un niveau intellectuel qui fait passer le marine pour un génie. Son discours dans La saison de la Sorcière est une propagande plus stupide et bornée que celle qu'il dénonce. À côté de Steverson parfaitement à l'aise dans ses baskets, Wagner écrit d'un puits de frustration dont il lui semble impossible de s'extraire. Je préfère me faire contaminer par le positivisme du premier que la rancoeur du second. Et vous ? Tendre vers ses rêves ou poser des bombes parce qu'ils vous semblent trop éloignés, que choisissez-vous ?

Roman intéressant mais que j'ai trouvé avec des longueurs. Approcher le mythe de la sorcière à travers les technologies est relativement bien fait mais cela manque de profondeurs et d'explications. J'aurais bien vu ce roman comme le premier d'une série avec la fin ouverte qu'il propose.

C'est un livre qui ne me plaisait pas tant que cela au début, mais l'histoire m'a assez intriguée pour que je veuille le finir et je dois avouer que je ne suis pas déçue. La fin est incroyable!

Dure de savoir quoi penser de ce livre!

J'ai trouvé l'histoire de la sorcière plus intéressant que le reste.

Ce livre fait pas mal réfléchir mais il est un peu trop "théorie du complot" à mon goût. Il veut faire réfléchir sur le danger que représente les Etats-unis mais je trouve qu'il montre aussi un profond mépris pour ce pays.

L'auteur critique les États-Unis parce qu'ils pensent toujours combattre le Mal mais au finale, dans ce livre, ce sont les États unis qui sont diabolisé.

Enfin bref, une lecture intéressante qui aurait pu cependant être un peu plus nuancé.

https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2017/11/la-saison-de-la-sorciere-de-roland-c.html

J'ai lu ce roman dans le cadre de mon abonnement en cours. J'ai été pas mal dérouté par ce livre. Par certains aspects, j'ai été agréablement surprise et par d'autres je me suis posée de sérieuse question sur l'auteur mais pourquoi me direz-vous?

Le style d'écriture est simple et sans fioriture. On suit l'histoire du point de vue de plusieurs personnages. Le point de vue de Fric est rafraichissant. C'est un jeune homme qui sort de prison mais qui s'avère très réfléchi malgré ce qu'il a fait. Les points de vue des médecins m'ont dégouté. Celui d'un commandant était bien parti et celui de Sri était incroyable. La sorcière était le personnage que j'ai le plus apprécié et qui m'a le plus surprise.

Maintenant que j'ai traité la parti la plus simple, je vais essayer de vous faire comprendre le côté bizarre de ce roman. Je ne suis pas sûre que le mot soit correct. Je ne dis pas que je n'ai pas aimé. Je l'ai terminé en deux jours donc c'est que c'est pas mal mais mon esprit d'analyse à souffert. Ça ne partait pas dans tous les sens mais par moment, je ne savais pas où était la cohérence tant les choses me paraissaient invraisemblable. Pourtant, il y a une logique mais on ne la découvre qu'à la toute fin. Et encore. Toutes les questions ne sont pas traitées. Côté positif : il n'y a pas une seule once d'histoires d'amours dans ce roman.

Malgré une apparente folie présente dans ce roman, il y a des moments où j'ai eu froid dans le dos. On se dit que ce qu'il écrit est vrai et pourrait s'aggraver avec le temps comme les délits de faciès (les noirs les plus présents en prison aux USA et les arabes en France par exemple). On nous lâche les réflexion à froid et ça vous explose à la figure sans parler des nouvelles technologies et de leur potentiel dévastateur...ou pas. Ça dépend de qui s'en sert. Mais le sujet le plus traité, c'est l'impact des USA sur le monde. Ce que l'auteur nous présente peut paraître abracadabrant mais n'empêche que...En le lisant, on ne prend pas les choses aux sérieux. Avec le recul, on réfléchi à ce qu'il s'est passé avant, pendant et après les guerres et on change d'avis. On se dit que si, ça peut arriver même si il faudrait une sacré raison pour que les américains nous envahissent.

En bref, c'est un roman déconcertant et qui fait réfléchir à nos comportements. Certes, il est complètement barré et par moments on se pose de sérieuses questions sur l'écriture masi avec recul, on change d'avis. À vous de voir.

Lu, il y a une petite dizaine d'années, ce livre d'anticipation fantastique d'un auteur de SF française (hélas ! décédé en 2012), m'avait bien séduit. Repêchant les bribes de l'histoire dans mes souvenirs (avec l'aide de notes retrouvées dans un vieux cahier), voici ce que ma mémoire m'a soufflé...

Dans notre monde de demain, des changements géopolitiques ont quelque peu changé la donne. La Chine s'est emparée de la Mongolie, l'Inde et la Mexique sont en ébullition sous les feux des révoltés, et la France est de nouveau occupée... par les Amerloques ! Mais au chaos ambiant se rajoutent des interventions terroristes, de surcroît, surnaturelles : un espèce de ptérosaurien géant enlève la Tour Eiffel, les grandes statues de Mao viennent à la vie, Godzilla ressuscité s'énerve au Japon...

Les Yankees décident alors que "ça suffit !" et recrutent à droite et à gauche, de gré ou de force, chaque pékin, possédant de près ou de loin des pouvoirs magiques. C'est ainsi qu'ils mettent la main sur une bien étrange sorcière...

Entretemps la France s'est réveillée et un "Front de la libération" compte bien piétiner les orteils trop longs des soldats ricains...

Cette fiction politico-satirique jubilatoire (de 2003) brocarde sur les thèmes toujours d'actualité aujourd'hui : le terrorisme international, l'ultralibéralisme, les adolescences difficiles dans les quartiers "sensibles" (où l'auteur a vécu) et surtout le dirigisme d'Oncle Sam qui met son grain de $el partout !

l'intrigue tumultueuse et imaginative m'avais "charmée" et j'avais bien rigolé à chaque gnon que les etazuniens se prenaient sur le pif !