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Qui suis-je ?
Ω POTENTIEL
A propos des livres
"J'ai peur de vous, et à travers vous toute l'humanité. J'ai peur des hommes,des femmes, des vieux, des vielles, des bébés. Nous nous comportons partout comme des barbares. Je nous trouve physiquement hideux. [...] Je nous trouve prétentieux, arrogants, suffisants, fiers d'être des humains. J'ai peur des paysans, des curés et des soldats, j'ai peur des docteurs et des malades, j'ai peur de ceux qui me veulent du mal et de ceux qui me veulent du bien. Nous détruisons tout ce que nous touchons. Nous salissons ce que nous n'arrivons pas à détruire. Rien n'échappe à notre inconcevable capacité de souillure. Je suis sûre que si les Martiens ne débarquent pas, c'est parce qu'on leur fout la trouille; ils sont timides, ils ont peur qu'on se comporte avec eux comme nous nous comportons avec les animaux qui nous entourent et aussi avec nous-mêmes. Je ne suis pas fière d'être une humaine. J'ai peur, j'ai très peur de mes semblables. [...] Regardez le nombre de gens qui ont été tués par des loups et le nombre de gens qui ont été tués par des humains: vous ne trouvez pas que ma peur est, comment dire, plus justifiée que la vôtre ?
- Vous avez peur des humains ? Mais vous êtes un être humain !
- Je le sais bien et d'ailleurs je me fais parfois peur... moi-même."
~ Chapitre 56 "Le Jour des Fourmis" Bernard Werber
~D'une fourmi à des humains:
"Vous êtes des animaux pervers, irrespectueux de tout ce qui vous environne, uniquement soucieux d'accumuler ce que vous nommez de l'"argent". Vos rétrospectives historiques m'horrifient: ce ne sont que successions de meurtres sur une plus ou moins grande échelle. D'abord vous tuez, ensuite vous discutez. De la même manière, vous vous détruisez entre vous et vous détruisez la nature."
~ Chapitre 191 "Le Jour des Fourmis" Bernard Werber
"Qui tu traites de minus ?!"
~ Edward Elric, Fullmetal Alchemist
"J'ai eu l'impression que je pouvais te faire confiance, que tu n'étais pas du genre à me balancer, même si tu étais un peu bizarre. On aurait dit que tu croyais tout ce que je racontais.
- J'y croyais pas, avoua Sauterelle. Mais ça aurait vraiment été chouette de cacher un vampire sous mon lit.
-Tu vois, c'est exactement ce que je dis, t'es bizarre, trancha le visiteur en s'appuyant sur un coude pour observer Sauterelle. J'aime bien les gens bizarres. Comment tu t'appelles ?"
~ Loup à Sphinx "La Maison dans laquelle" p.188
"Si tu aimes que l'on t'aime, si tu trouves des petits frères dont tu sens responsable jusqu'à la fin de tes jours, si tu te transformes en goéland, si tu écris des lettres d'amour sur les murs pour quelqu'un qui ne pourra jamais les voir, si, malgré ta certitude d'être un monstre, quelqu'un trouve le moyen de tomber amoureux de toi, si tu recueilles les chiens et chats errants ou les oisillons tombés du nid, si tu allumes un feu pour réchauffer le coeur de quelqu'un qui ne t'a rien demandé... alors apprivoiser t'est aussi naturel que respirer."
~ Sphinx "La Maison dans laquelle" p.673
"Elle se fichait de savoir combien d'entre nous entendaient ses disputes avec Lord; elle se fichait de savoir avec qui était l'Aveugle s'il n'était pas avec elle; elle se fichait d'être nue ou habillée, une fille ou un garçon. Elle était l'un de ces animaux tels qu'en faisait naître la Maison. Fumeur avait en partie raison : Rousse était un monstre, comme nombre d'entre nous. Le meilleur d'entre nous. Et ce n'était surement pas moi qui lui en aurait fait le reproche."
~ Sphinx "La Maison dans laquelle" p.673
" "Mais pourquoi veux-tu charger des armes ?", demanda Lord d'une voix traînante.
Il avait le teint légèrement blême de s'être trouvé trop près de moi en pleine crise.
"Bonne question ! Mon subconscient est hors de contrôle. Tout à coup, il fallait absolument qu'on charge, c'est tout, et que les chars soient en cercle. Sans quoi, ç'aurait été la fin.
-Donc, tu as chargé ? s'enquit Sphinx.
-Oui.
-Et les chars, ils sont bien en cercle ?
-Oui.
-Dieu merci. On va pouvoir se détendre maintenant... jusqu'à la prochaine fois.
~ Lord, Tabaqui et Sphinx "La Maison dans laquelle" p.823
" J'aurai bien aimé connaître votre réaction si votre voisin de chambrée, de lit, de table ou de tout ce que vous voulez, vous avait réveillé en pleine nuit en criant : "Ca y est, je sais qui tu est ! Je sais qui tu est !"
A l'Extérieur, dans ce genre de cas, on paniquait, on prévenait un psy ou direct les urgences. Mais nous n'étions pas à l'Extérieur alors je m'écartai vivement, me barricadai à l'aide d'un oreiller et commençai à envisager d'appeler à l'aide.
"Je sais qui tu est ! répéta Lord en malmenant mon oreiller. Je t'ai trouvé ! Je sais qui tu est ! Pas la peine de nier !"
Il avait l'air d'un parfait cinglé.
Je lui rétorquai que je ne niais rien du tout et que, Dieu merci, je savais moi aussi qui j'étais.
"Et maintenant qu'on sait qui est qui, et que nous n'avons plus de secret l'un pour l'autre, on va se remettre au dodo, d'accord ? Il fait encore nuit. regarde, tout le monde dort... Dodo, l'enfant do..."
~ Lord et Tabaqui "La Maison dans laquelle" p.848
" - Savez-vous ce que c'est que l'amitié ? demanda-t-il.
- Oui, répondit l'égyptienne. C'est être frère et soeur, deux âmes qui se touchent sans se confondre, les deux doigts de la main.
- Et l'amour ? poursuivit Gringoire.
- Oh ! l'amour ! dit-elle, et sa voix tremblait, et son oeil rayonnait. C'est être deux et n'être qu'un. Un homme et une femme qui se fondent en un ange. C'est le ciel. "
~ "Notre-Dame de Paris" p.135 (édition pocket)
" Elle s'en foutait.
Elle les emmerdait tous, tous ceux qui lui disaient la même chose depuis dix-huit ans, la dizaine de psys, les meilleurs,qu'elle avait épuisés les uns après les autres, les pédopsychiatres, les nutritionnistes, les spécialistes machin chose... Sa grand-mère aussi. Elle connaissait leur rengaine par coeur. Refus de croissance... Refus de grossir. Refus de vieillir. Refus de faire le deuil. Refus d'oublier Lyse-Rose.
Lyse-Rose.
Faire le deuil, l'oublier...
Autant dire, la tuer... "
~ "Un avion sans elle" p.67
« C’est étrange, l’amitié. Alors qu’en amour, on parle d’amour, entre vrais amis, on ne parle pas d’amitié. L’amitié, on la fait sans la nommer ni la commenter. C’est fort et silencieux. C’est pudique. C’est viril. C’est le romantisme des hommes. Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l’amour pour qu’on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. Elle doit être beaucoup plus satisfaisante que le sexe puisqu’elle ne se confond pas avec le plaisir et les démangeaisons de peau. […] C’est injuste n’est-ce pas ? L’homme et la femme ne s’aimeront jamais aussi authentiquement que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n’y a pas de sécurité en amour car chacun pense qu’il doit dissimuler, qu’il ne peut être aimé tel qu’il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c’est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c’est une vérité qui s’impose. L’amitié est nue, l’amour fardé. »
~Chapitre Révélations « La Parte de l’autre » Eric-Emmanuel Schmitt
"L'expérience n'est pas un message, ni une vérité,ni même un quelconque enseignement, c'est un frémissement de vie qu'on offre à l'Autre dans le construction de sa propre expérience."
~ "De la mémoire obscure à la mémoire consciente" Patrick Chamoiseau
"Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l'évidence: elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine: elle fait plus de mal à ceux qui l'éprouvent qu'à ceux qui en sont l'objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez.
J'ai beaucoup ri. J'ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n'est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle."
~ "C'était bien", Jean d'Ormesson
"L'inconfort de la condition humaine ne tient pas à l'absence de lucidité, mais au manque de courage."
~"L'Elixir d'amour", p.142, Eric-Emmanuel Schmitt
- Vous avez peur des humains ? Mais vous êtes un être humain !
- Je le sais bien et d'ailleurs je me fais parfois peur... moi-même."
~ Chapitre 56 "Le Jour des Fourmis" Bernard Werber
~D'une fourmi à des humains:
"Vous êtes des animaux pervers, irrespectueux de tout ce qui vous environne, uniquement soucieux d'accumuler ce que vous nommez de l'"argent". Vos rétrospectives historiques m'horrifient: ce ne sont que successions de meurtres sur une plus ou moins grande échelle. D'abord vous tuez, ensuite vous discutez. De la même manière, vous vous détruisez entre vous et vous détruisez la nature."
~ Chapitre 191 "Le Jour des Fourmis" Bernard Werber
"Qui tu traites de minus ?!"
~ Edward Elric, Fullmetal Alchemist
"J'ai eu l'impression que je pouvais te faire confiance, que tu n'étais pas du genre à me balancer, même si tu étais un peu bizarre. On aurait dit que tu croyais tout ce que je racontais.
- J'y croyais pas, avoua Sauterelle. Mais ça aurait vraiment été chouette de cacher un vampire sous mon lit.
-Tu vois, c'est exactement ce que je dis, t'es bizarre, trancha le visiteur en s'appuyant sur un coude pour observer Sauterelle. J'aime bien les gens bizarres. Comment tu t'appelles ?"
~ Loup à Sphinx "La Maison dans laquelle" p.188
"Si tu aimes que l'on t'aime, si tu trouves des petits frères dont tu sens responsable jusqu'à la fin de tes jours, si tu te transformes en goéland, si tu écris des lettres d'amour sur les murs pour quelqu'un qui ne pourra jamais les voir, si, malgré ta certitude d'être un monstre, quelqu'un trouve le moyen de tomber amoureux de toi, si tu recueilles les chiens et chats errants ou les oisillons tombés du nid, si tu allumes un feu pour réchauffer le coeur de quelqu'un qui ne t'a rien demandé... alors apprivoiser t'est aussi naturel que respirer."
~ Sphinx "La Maison dans laquelle" p.673
"Elle se fichait de savoir combien d'entre nous entendaient ses disputes avec Lord; elle se fichait de savoir avec qui était l'Aveugle s'il n'était pas avec elle; elle se fichait d'être nue ou habillée, une fille ou un garçon. Elle était l'un de ces animaux tels qu'en faisait naître la Maison. Fumeur avait en partie raison : Rousse était un monstre, comme nombre d'entre nous. Le meilleur d'entre nous. Et ce n'était surement pas moi qui lui en aurait fait le reproche."
~ Sphinx "La Maison dans laquelle" p.673
" "Mais pourquoi veux-tu charger des armes ?", demanda Lord d'une voix traînante.
Il avait le teint légèrement blême de s'être trouvé trop près de moi en pleine crise.
"Bonne question ! Mon subconscient est hors de contrôle. Tout à coup, il fallait absolument qu'on charge, c'est tout, et que les chars soient en cercle. Sans quoi, ç'aurait été la fin.
-Donc, tu as chargé ? s'enquit Sphinx.
-Oui.
-Et les chars, ils sont bien en cercle ?
-Oui.
-Dieu merci. On va pouvoir se détendre maintenant... jusqu'à la prochaine fois.
~ Lord, Tabaqui et Sphinx "La Maison dans laquelle" p.823
" J'aurai bien aimé connaître votre réaction si votre voisin de chambrée, de lit, de table ou de tout ce que vous voulez, vous avait réveillé en pleine nuit en criant : "Ca y est, je sais qui tu est ! Je sais qui tu est !"
A l'Extérieur, dans ce genre de cas, on paniquait, on prévenait un psy ou direct les urgences. Mais nous n'étions pas à l'Extérieur alors je m'écartai vivement, me barricadai à l'aide d'un oreiller et commençai à envisager d'appeler à l'aide.
"Je sais qui tu est ! répéta Lord en malmenant mon oreiller. Je t'ai trouvé ! Je sais qui tu est ! Pas la peine de nier !"
Il avait l'air d'un parfait cinglé.
Je lui rétorquai que je ne niais rien du tout et que, Dieu merci, je savais moi aussi qui j'étais.
"Et maintenant qu'on sait qui est qui, et que nous n'avons plus de secret l'un pour l'autre, on va se remettre au dodo, d'accord ? Il fait encore nuit. regarde, tout le monde dort... Dodo, l'enfant do..."
~ Lord et Tabaqui "La Maison dans laquelle" p.848
" - Savez-vous ce que c'est que l'amitié ? demanda-t-il.
- Oui, répondit l'égyptienne. C'est être frère et soeur, deux âmes qui se touchent sans se confondre, les deux doigts de la main.
- Et l'amour ? poursuivit Gringoire.
- Oh ! l'amour ! dit-elle, et sa voix tremblait, et son oeil rayonnait. C'est être deux et n'être qu'un. Un homme et une femme qui se fondent en un ange. C'est le ciel. "
~ "Notre-Dame de Paris" p.135 (édition pocket)
" Elle s'en foutait.
Elle les emmerdait tous, tous ceux qui lui disaient la même chose depuis dix-huit ans, la dizaine de psys, les meilleurs,qu'elle avait épuisés les uns après les autres, les pédopsychiatres, les nutritionnistes, les spécialistes machin chose... Sa grand-mère aussi. Elle connaissait leur rengaine par coeur. Refus de croissance... Refus de grossir. Refus de vieillir. Refus de faire le deuil. Refus d'oublier Lyse-Rose.
Lyse-Rose.
Faire le deuil, l'oublier...
Autant dire, la tuer... "
~ "Un avion sans elle" p.67
« C’est étrange, l’amitié. Alors qu’en amour, on parle d’amour, entre vrais amis, on ne parle pas d’amitié. L’amitié, on la fait sans la nommer ni la commenter. C’est fort et silencieux. C’est pudique. C’est viril. C’est le romantisme des hommes. Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l’amour pour qu’on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. Elle doit être beaucoup plus satisfaisante que le sexe puisqu’elle ne se confond pas avec le plaisir et les démangeaisons de peau. […] C’est injuste n’est-ce pas ? L’homme et la femme ne s’aimeront jamais aussi authentiquement que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n’y a pas de sécurité en amour car chacun pense qu’il doit dissimuler, qu’il ne peut être aimé tel qu’il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c’est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c’est une vérité qui s’impose. L’amitié est nue, l’amour fardé. »
~Chapitre Révélations « La Parte de l’autre » Eric-Emmanuel Schmitt
"L'expérience n'est pas un message, ni une vérité,ni même un quelconque enseignement, c'est un frémissement de vie qu'on offre à l'Autre dans le construction de sa propre expérience."
~ "De la mémoire obscure à la mémoire consciente" Patrick Chamoiseau
"Ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l'évidence: elle passe son temps à changer. Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas. Montez. Renoncez à la haine: elle fait plus de mal à ceux qui l'éprouvent qu'à ceux qui en sont l'objet. Ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez.
J'ai beaucoup ri. J'ai ri du monde et des autres et de moi. Rien n'est très important. Tout est tragique. Tout ce que nous aimons mourra. Et je mourrai moi aussi. La vie est belle."
~ "C'était bien", Jean d'Ormesson
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