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La Zone d'intérêt



Description ajoutée par x-Key 2015-05-21T14:26:25+02:00

Résumé

Au sein de la Zone d’Intérêt – le camp d’Auschwitz et ses ramifications, sans que jamais il ne soit explicitement nommé –, trois personnages, trois archétypes s’expriment à tour de rôle : le commandant du camp, Paul Doll, le « Sonder » Smulz, et Angelus Thomsen, neveu du secrétaire personnel de Hitler.

Au printemps 1942, lors d’une scène impressionniste, presque pastorale, l’officier SS Thomsen croise Hannah Doll, l’épouse du commandant, dont la beauté est en tout point conforme aux canons national-socialistes. Dès lors, le coureur de jupons nourrit pour elle une véritable obsession et entreprend de la séduire.

Paul Doll, le commandant, est un bouffon vaniteux surchargé de travail par sa hiérarchie. Il est aussi la risée de sa femme. Doll est la voix satirique de l’auteur, une figure monty-pythonesque au cœur du système nazi.

Le troisième narrateur est Smulz, le chef des sonderkommando, prisonnier juif qui assiste les nazis dans leur tuerie. Smulz est « l’homme le plus triste que le monde ait jamais porté » et se perçoit lui-même comme à la fois un martyre et un témoin de l’horreur. Parmi les cadavres qu’il manipule tous les jours, il se sait aussi voué à la mort.

Satire sombre ou vision effrayante de la banalité du mal, admirablement servie par la plume de Martin Amis, La Zone d’Intérêt dépeint les nazis comme de mesquins petits employés de bureaux papotant dans leurs box, relate sans plus de formalisme un marivaudage grotesque et dérangeant en plein système concentrationnaire, et oblige imperceptiblement le lecteur à sonder les profondeurs de l’âme, à questionner l’humain dans sa capacité à accepter l’ignominie.

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Classement en biblio - 33 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par hcdahlem 2016-01-15T20:36:23+01:00

« Elle s’appelait Hannah – Mme Hannah Doll.

Au Club des officiers, engoncé dans un canapé en crin de cheval, parmi les gravures équestres et les statuettes équestres en laiton, buvant des tasses d’ersatz (du café pour cheval), je me confiais à mon ami de toujours Boris Eltz :

« En un éclair, je me suis senti rajeuni. C’était comme lorsqu’on est amoureux.

— Amoureux ?

— J’ai dit “comme lorsqu’on est amoureux”. Ne fais pas cette tête. Comme. Une sensation d’inévitable.

Vois-tu… Comme la naissance d’un long et merveilleux amour. Un amour romantique.

— L’impression de l’avoir toujours connue et tout le tintouin ? Vas-y. Rafraîchis ma mémoire.

— Eh bien… On vénère, et c’est douloureux. Très. On se sent très humble, on se sent indigne. Comme toi et Esther.

— Rien à voir. » Boris pointait son index sur moi.

« Pour ma part, c’est juste un sentiment paternel. Tu comprendras quand tu la verras.

— Quoi qu’il en soit… L’instant a passé et je… Et je me suis mis à imaginer à quoi elle ressemblerait sans ses vêtements.

— Ah, tu vois ! Moi, je ne me demande jamais à quoi Esther ressemblerait sans ses vêtements. Si ça arrivait, je serais horrifié. Je fermerais les yeux.

— Et fermerais-tu les yeux, Boris, devant Hannah Doll ?

— Hum. Qui aurait pensé que le Vieux Pochetron pouvait se dégoter une belle plante comme ça !

— Je sais. Incroyable.

— Le Vieux Pochetron. N’empêche, réfléchis. Je suis sûr qu’il a toujours été pochetron… mais il n’a pas toujours été vieux.»

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par passiondulivre88 2017-08-23T12:02:02+02:00
Lu aussi

Roman historique dans lequel on se plonge avec crainte, réticence tant la période et le cadre font froid dans le dos. Mais l'auteur a su traiter l'horreur sans jamais l'occulter et m'a ainsi permis d'atteindre la dernière page sans difficulté. De plus, le fait que l'histoire soit narrée à plusieurs voix permet de changer le rythme de la lecture et renforce par là même l'aisance de cette dernière.

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Commentaire ajouté par Baiko 2017-01-29T18:10:23+01:00
Argent

Avant de rédiger cet avis j'ai lu quelques commentaires qui ont été postés sur cette page et certains m'ont marquée. Ils reprochent au livre son manque d'humour. Ils reprochent au récit son manque de burlesque. Ils reprochent à ce roman, qui se déroule en plein dans un camp d'extermination, du point de vue nazi, son manque d'enjeu, sa linéarité.

C'est pourtant la force du roman. Faire d'un événement incroyable (oui incroyable, aujourd'hui encore personne ne peut prétendre comprendre pourquoi ni comment l'Homme a pu en arriver à un tel niveau de haine, de déshumanité) un quotidien banal.

Ce livre n'est pas à vocation humoristique mais est terriblement cynique, l'auteur se moque ouvertement de l'organisation nazie du troisième Reich sans pour autant faire passer au second plan tout l'horreur du cadre.

Lors de cette lecture, on suit trois points de vue : Paul Doll, le directeur du camp, nazi convaincu ; Angelus Thomsen, officier SS, arrivé là où il est en par pistonnage ; Smulz, un Sonderkommando -prisonnier juif travaillant dans les camps sur les cadavres pour recueillir cheveux, bijoux, vêtements ...-, un homme détruit. Tous sont rédigés à la première personne et chaque chapitre est dédié à l'un d'entre eux. J'ai eu l'impression de lire une sorte de pièce de théâtre rédigée sous forme de journal. Le récit est très bien construit, on identifie très bien chacun des personnages à sa façon d'écrire de parler.

On suit ce quotidien ordinaire dans un lieu pour le moins non ordinaire et malgré la banalisation qu'en font certains des protagonistes, le lecteur n'arrive pas à oublier où il se trouve. Derrière les problèmes banals de ces officiers (le problème de « l'odeur » est récurrent), on ne peut pas oublier ce qu'il se passe. Et on reste encore plus incrédule car le pourquoi de cette extermination échappe aux personnages qui voit tout ce massacre comme un « travail ».

Ce livre est certainement à lire car il apporte, si ce n'est un éclairage réel sur ce fameux pourquoi, des informations sur le comment. Et c'est vraiment effrayant. Néanmoins, le reproche que je dois lui faire est le nombre vraiment impressionnant de termes en allemand et non traduits, pas facile à comprendre car la langue allemande n'est pas vraiment transparente.

7,5/10

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Commentaire ajouté par BibHLM 2017-01-09T16:11:22+01:00
Lu aussi

Un roman difficile à lire, vraiment intéressant, mais difficile à lire. La seconde guerre mondiale vue sous un angle différent, celui des bourreaux.

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Commentaire ajouté par nannoug 2016-10-30T20:41:48+01:00
Diamant

Beau livre sur un sujet pas facile à aborder.

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Commentaire ajouté par Ella-N 2016-10-08T18:27:50+02:00
Lu aussi

Lu, difficilement.

J'ai lu des mots, tournés des pages mais ce livre ne m'a pas retourné ni marqué plus que ça.

Il n'est pas mauvais ni merveilleux, mais il ne m'a pas emporté.

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Commentaire ajouté par hcdahlem 2016-01-15T20:36:09+01:00

En guise d’introduction, il n’est pas inutile de rappeler que la parution de ce vingtième roman de l’un des romanciers Anglais les plus adulés dans son pays a failli ne pas se faire, Gallimard – son éditeur traditionnel – ayant refusé l’ouvrage. C’est finalement Calmann-Lévy qui a accepté de proposer cette version française. Un choix judicieux à mon sens, même si cette une satire située dans un camp de concentration n’est pas d’un abord très facile. Le choix de parsemer le texte de nombreux mots allemands ne facilite pas la lecture, pas plus que la construction qui donne tour à tour la parole aux principaux protagonistes. Je vois d’abord l’intérêt de La zone d’intérêt, au-delà de la polémique sur son bien-fondé et ses qualités littéraires, dans la psychologie des personnages, leurs réflexions et leur quotidien. Car il ne s’agit plus ici de témoigner de l’horreur, mais de vivre la chose du point de vue des exécuteurs de ces basses œuvres.

Loin des Bienveillantes, on passe ici de l’incongru à la cruauté la plus extrême, de la froideur administrative à une romance très fleur bleue. Le choc que provoque cette confrontation donne mieux que des dizaines d’études et d’analyses historiques, l’image de la terrifiante réalité.

Prenons, pour ouvrir ce bal funeste, l’échange de correspondance entre le commandant du camp, Paul Doll, et la filiale d’IG Farben, chargé de la mise au point et de la fourniture du gaz pour les chambres de la mort. Dans son jargon administratif, la lettre qui suit prouve combien les juifs n’étaient plus considérés comme des humains, mais comme de la marchandise : « Très estimé commandant,

Le transport de 150 éléments féminins nous est parvenu en bonne condition. Cependant, nous n’avons pas réussi à obtenir des résultats concluants dans la mesure où ils ont succombé aux expériences. Nous vous demandons donc de nous renvoyer la même quantité au même tarif. »

Si le commandant hésite à répondre positivement à cette demande, ce n’est pas pour des raisons d’état d’âme, mais parce qu’il est pris entre le marteau et l’enclume : «D’un côté le Quartier Général de l’Administration Économique ne cesse de me harceler pour que je m’évertue à grossir les rangs de la main d’œuvre (destinée aux usines de munitions) ; de l’autre, le Département Central de la la Sécurité du Reich réclame l’élimination d’un nombre maximal d’évacués, pour d’évidentes raisons d’autodéfense (les Israélites constituant une 5e colonne de proportions intolérables). »

Szmul, le chef du Sonderkommando et ses hommes – les sonders – vont encore un peu plus loin dans l’abjection. Pour eux, il faut que « les choses se passent le mieux possible et vite, parce qu’ils ont hâte de fouiller dans les vêtements abandonnés et de renifler tout ce qu’il pourrait y avoir à boire ou à fumer. Voire à manger.» Puis « Ils accomplissent leurs tâches immondes avec l’indifférence la plus abrutie. » en arrachant les alliances et les boucles d’oreille ainsi que les dents en or, cisaillant les chevelures, broyant les cendres avant de les disperser dans la Vistule.

Alors que les uns dépérissent et meurent, les autres s’empiffrent, se divertissent et tombent amoureux.

L’officier SS Angelus Thomsen a, par exemple, jeté son dévolu sur Hannah, la femme de Doll, qu’il trouve trop belle pour son chef. A l’ombre des baraquements de la solution finale et dans l’odeur infeste des fours crématoires, il compte fleurette…

Apparemment, il n’y a pour lui aucune contradiction entre sa mission d’extermination et ses sentiments : «…liquider des vieillards et des enfants requiert d’autres forces et vertus : radicalisme, fanatisme, implacabilité, sévérité, dureté, froideur, impitoyabilité, und so weiter. Après tout (comme je me le dis souvent), il faut bien que quelqu’un se charge de la besogne. »

Hannah, qui ne supporte plus guère son mari, prend cette initiative pour une distraction bienvenue, même si elle pense qu’il lui faut tenir son rang et ne pas donner un mauvais exemple à ces deux filles.

La soif de conquête prendra-t-elle le pas sur la morale ? On comprend la dimension symbolique de cette question et on laissera le lecteur se faire son opinion.

http://urlz.fr/2WOy

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Commentaire ajouté par Nausicaa_Npa 2016-01-08T00:34:41+01:00

M'intéressant particulièrement aux ouvrages romancés ou aux témoignages concernant la seconde guerre mondiale. Je ne pouvais donc pas passer à côté.

Martin Amis voulait faire quelque chose d'original et de nouveau sur le sujet ? Pari réussi, et haut la main.

J'ai été déconcertée par l'attachement qu'on a pour certains personnages alors que tous sont du côté "bourreau". Pas d'humour bien sûr ici, tout est à deviner. Et c'est tant mieux car un livre humoristique sur un sujet pareil serait fort mal venu selon moi.

Je me suis surprise donc à vouloir connaître la vie de ses personnages. Le style est magistral : on oublierait presque, je dis bien presque, que les 3 personnages masculins ont un rôle dans la mort de milliers de personnes. Amis a réussi a faire passer leur vie personnelle avant leur "travail" et de reléguer justement cette abomination de l'histoire et ces actions de meurtriers à un "travail".

Je suis donc déconcertée par cet ouvrage mais totalement fascinée par la "magie" de l'auteur. A lire !

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Commentaire ajouté par Ellia 2015-11-20T18:30:23+01:00
Pas apprécié

Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je m'attendais à une sorte de Vaudeville version camps.

Cette lecture m'a follement déçue : je n'y ai trouvé aucun humour et les rares répliques censées être drôles ont fait l'effet d'un ballon crevé.

Le personne de Smulz n'est pas assez développé à mon sens et en fait, on apprend rien sur la vie des camps en elle-même. L'histoire aurait très bien pu se passer à Paris que cela aurait été la même chose.

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Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2015-08-16T16:10:00+02:00
Lu aussi

Un livre qui, d'évidence, ne plaira pas à tout le monde et en laissera d'autres perplexes. Amis installe dans le décor d'un camp de concentration une espèce de pièce de théâtre qui oscille entre marivaudage et absurde. Le camp est une entreprise et c'est sous ce jour qu'on voit son fonctionnement. Mais, derrière l'apparente indifférence, la dénonciation du nazisme est bien là, distillée mais forte.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2015/08/lorsque-lavenir-se-penchera-sur-les.html

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Dates de sortie

La Zone d'intérêt

  • France : 2015-08-19 (Français)
  • France : 2016-08-24 - Poche (Français)

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