Millénium, Tome 7 : La Fille dans les serres de l'aigle

On retrouve nos deux protagonistes principaux mais finalement, Michaël devient un personnage très secondaire au profit d'une nouvelle génération constituée de la nièce de Lisbeth.

En redistribuant les cartes et en offrant une place centrale à la jeune Svala, Karin Smirnoff insuffle un vent de fraîcheur.

Décevant... On ne retrouve plus du tout l'âme des personnages. Je ne reconnais pas Blomkvist. Je ne vais sûrement pas terminer ce livre et reprendre les 3 premiers qui sont clairement les meilleurs.

celui que j'ai le moins aimé

C'est un étonnant hasard qui rassemble Lisbeth et Mikael dans le nord de la Suède, l'un pour marier sa fille, l'une pour s'occuper de sa nièce en attente d'un placement en famille d'accueil par les services sociaux. La ville de Gasskas est l'enjeu d'énormes projets au nom de l'écologie mais surtout financiers, et notre duo met les pieds dans ce nid de frelons, même si ces derniers sont bien plus sympathiques que ceux qui se cachent dans les ombres.

J'adore cette série, et surtout, je suis fan du personnage de Lisbeth. Chaque auteur,e ayant sa propre vision de l'histoire et une plume qui diffère, c'est le lecteur qui s'adapte à chaque cycle s'il désire continuer l'aventure. La satisfaction de retrouver Lisbeth, accompagnée de Svala (une mini Lisbeth en devenir) a gommé le peu d'efficacité du célèbre journaliste de Millénium, Mikael. Les chapitres sont courts, parfois un peu trop, mais je n'ai pas boudé mon plaisir et je suis prête pour la suite !!

Décevant. Pas a la hauteur de Millenium. Pas d'action avant les 50 dernières pages et encore je suis gentille.

Un peu déçue par ce tome 7. Il se laisse lire mais je le trouve trop prévisible.

Le tandem Lisbeth-Svala m'a beaucoup plu. Mikael apparaît très fade...

Déçue par ce tome 7, moi qui me réjouissait de le lire. D'après la 4e de couverture, il promettait beaucoup. Je pense que je n'ai pas aimé l'écriture, la façon de traiter le sujet et les personnages.

Quel plaisir de retrouver Lisbeth et Mickael. Comme d'habitude rien n'est simple dans la vie de nos deux protagonistes mais leurs tourments respectifs vont une nouvelle fois les réunir.

Lisbeth doit recevoir une nièce qu’elle n’a jamais vue. En effet, Svala, qui est une adolescente débrouillarde, se retrouve seule suite à la disparition étrange de sa mère. De son côté, Mikael s’apprête à assister au mariage de sa fille, avec le conseiller municipal Henry Salo. Ce dernier semble être mêlé à des affaires douteuses de pots de vin en ce qui concerne l’établissement d’un parc éolien qui pourrait provoquer le délogement des certaines personnes habitant le territoire convoité.

Je vais m’arrêter là quant au synopsis, ce roman étant très complexe. L’auteure va donc reprendre la saga Millénium et c’est une véritable réussite. J’ai trouvé qu’elle avait réussi à garder l’essence même des personnages, et à créer une intrigue qui va à toute vitesse.

D’emblée, j’ai été prise dans cette histoire pas toujours simple. C’est pourquoi il faut rester bien attentif, puisque de multiples ramifications nous amènent de pistes en pistes et beaucoup de personnages seront présents tout au fil des pages.

Ce roman peut bien évidemment se lire indépendamment des autres tomes, mais malgré tout, je ne peux que vous conseiller de découvrir les précédents, puisque bien évidemment, les personnages ont une évolution au fil des tomes.

La plume de l’auteure m’à beaucoup plu. J’y ai retrouvé beaucoup d’entrain et de rythme, notamment grâce à de courts chapitres. Les pages ont défilé.

Un premier tome de l’auteure pour poursuivre cette saga. C’est très réussi et j’ai passé un excellent moment de lecture.

C’est toujours avec un immense plaisir que je me plonge dans « un » Millénium, même si nous devons bien avouer que ce titre mythique n’a plus aucune valeur, du moins dans ce 7ème opus. Effectivement, ceux et celles qui espèrent retrouver une enquête articulée autour du magazine seront très rapidement déçu. Les quelques mentions au magazine, et à Erika Berger, sont tout simplement anecdotique au point de s’interroger sur la conservation du titre de la série de Stieg Larsson. Par contre, j’apprécie beaucoup le changement radical au niveau de la couverture, nettement plus humaine que par le passé (même si Lisbeth ne ressemble absolument pas à la photo choisie).

Malgré une écriture totalement nouvelle, la nouvelle autrice de la saga a parfaitement rempli son rôle, celui de faire vivre les deux personnages emblématiques qui nous accompagnent depuis plus de 15 années à travers une intrigue qui tient parfaitement la route. Les nombreuses allusions aux passés des protagonistes permettront aux nouveaux lecteurs ou ceux à la mémoire courte de pouvoir être totalement immergé malgré la non connaissance ou l’oubli des ouvrages précédents.

Smirnoff réussit à insuffler à son récit une actualité brûlante en explorant les conflits mal assumés des pays nordiques à l’heure de la transition écologique. La Suède, désormais terrain de jeu pour les entreprises avides, devient le théâtre d’une danse macabre entre les ambitions démesurées et les secrets enfouis.

L’auteure maîtrise avec brio l’art du thriller, tissant une trame narrative complexe et captivante. Son écriture fluide et percutante donne vie à des personnages emblématiques et à une intrigue à la fois sombre et captivante. Smirnoff ne ménage pas ses lecteurs, les plongeant dans un univers où les hommes n’aiment toujours pas les femmes, où les injustices persistent malgré l’évolution des sociétés.

« La Fille dans les Griffes de l’Aigle » offre également une réflexion profonde sur les défis de la transition écologique. En utilisant le thriller comme toile de fond, l’auteure soulève des questions cruciales sur la manière dont les enjeux environnementaux sont manipulés pour servir des intérêts égoïstes.