Le Jour des cendres

Jean-Christophe Grangé, maître du thriller français, frappe une nouvelle fois fort avec Le Jour des Cendres .

Une ambiance oppressante avec l'histoire qui se déroule au cœur d'une communauté amish en Alsace, un cadre inhabituel et parfaitement exploité. Grangé réussit à nous immerger dans cet univers fermé, où les traditions rigides et les secrets étouffants nourrissent une atmosphère claustrophobe.

Pierre Niémans est un enquêteur chevronné marqué par ses propres failles. Aux côtés de son adjointe Ivana Bogdanovitch, il forme un duo attachant et complémentaire.

L'enquête sur des meurtres énigmatiques, liés à des rites religieux, est très bien construite. Les rebondissements sont nombreux et maintiennent le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Grangé joue habilement avec nos attentes en multipliant les fausses pistes et les révélations choquantes, ceci tout en distillant des indices bien placés.

Les chapitres sont très courts cela n'est pas gênant au contraire, pour une lecture rapide. Je ne connais pas très bien Grangé c'est mon deuxième livre. Je ne suis pas ennuyé, et j'ai découvert l'assassin qu'à la fin.

Une écriture parfaite

Un délice jusqu’au bout

Un homme est retrouvé mort, enseveli sous la voûte d’une chapelle qui aurait cédé. Accident ? Meurtre ?

Pierre Niemans et Ivana Bogdanovich sont chargés de l’enquête : alors que Bobdanovich, profitant des vendanges, intègre une communauté anabaptiste pour mener les investigations, Niemans en fait de même depuis « l’extérieur ».

Que cache cette communauté ? Leurs membres sont ils vraiment ce qu’ils laissent paraitre ? Ivana ne prendrait-elle pas trop de risques en s’infiltrant parmi eux ?

J’ai aimé l’histoire dans sa globalité et les thèmes abordés (le handicap, la génétique, l’euthanasie…) mais j’ai trouvé le démarrage un peu long, l’action se concentrant essentiellement dans le dernier tiers du livre.

✒️ « La génétique. L’inceste. Les maladies. Tout cela possédait une secrète cohérence, mais pas moyen de la saisir. »

Mon premier roman de cet auteur, et assurément pas le dernier.

Les chapitres sont courts et percutant, alternants entre le point de vue d'Ivana se faisant passer pour une saisonnière dans la communauté afin de glaner des indices de l'intérieur et Pierre, enquêteur ayant un caractère fort.

J'ai beaucoup apprécié ce récit se déroulant en quelque sorte à huis clos car au sein même des anabaptistes. L'auteur nous immerge dans leur monde à part en nous laissant entrevoir leurs manières de vivre.

Malgré cela, j'ai trouvé que la fin allait un peu vite.

Ma première lecture de Jean-Christophe Grangé. J'ai réellement adoré son style d'écriture, entre développement détaillé et formules oralisées. Les personnages et l'histoire m'ont vraiment séduites et j'ai trouvé l'intrigue originale et vraiment bien travaillée.

Cependant un petit bémol sur la fin Spoiler(cliquez pour révéler)l'identité du coupable n'était pas vraiment une surprise, en revanche ses motivations et la vraie signification du titre, du jour des Cendres, m'a vraiment scotchée.

Je pense poursuivre la lecture de l’œuvre de Grangé :)

Je ne dirais pas que c'est mon préféré de Grangé, mais c'est bien quand même

Je l'ai lu jusqu'au bout en faisant des efforts tellement je me suis ennuyée !

C'est long et téléguidé tout en étant dénudé d'émotion.

Les personnages sont insignifiants et sans saveur, ils se promènent et tissent une intrigue tiré par les cheveux.

Une sorte de confiture qui se veut cultivée et qui colle comme une glue dérisoire.

Je me suis lancée dans la lecture de ce roman en sachant qu’il n’est qu’une adaptation du second épisode de la série TV Les Rivières Pourpres (1ère saison) avec Olivier Marchal dans le rôle de Niemans et Erika Sainte (Camille Delaunay dans la série, devenue je ne sais pour quelle raison Ivana Bogdanovic dans l’adaptation en livre…). Cela donne un livre court, sec, trop certainement, mais distrayant tout de même. J’ai donc imaginé les personnages en fonction des acteurs de la série que je trouve très bons.

Après la Dernière Chasse, Niemans et sa protégée Ivana, rempilent pour une nouvelle enquête en Alsace où ils sont envoyés par l’Office central contre les crimes de sang. Un homme est retrouvé mort, enseveli sous une fresque dans la chapelle d’un groupe religieux qui vit en autarcie grâce à ses exploitations vigneronnes. Dans cette secte où toute violence est proscrite, difficile de croire qu’il s’agit d’un homicide. Niemans toutefois parvient à le prouver et Ivana, infiltrée dans la communauté, découvre des faits très étranges, à ses risques et périls.

Il est certain que le scénario diabolique réserve quelques suprises de taille. En tant que peintre de la noirceur humaine, Grangé est un virtuose, il nous convie une nouvelle fois sur une enquête ténébreuse, qui convoque ce que la nature excessive de l’homme peut imaginer de pire, tout en étant persuadé de bien faire. Nous parlons ici d’eugénisme, d’une prétendue sélection génétique que se réserve une communauté élitiste…. Trouver plus grandiloquent et machiavélique est difficile. Une fois n’est pas coutume, il s’agit donc d’un scénario adapté en roman, ce qui aurait pu être très réussi et pleinement satisfaisant. Toutefois ce qui me dérange est que justement, j’ai encore l’impression d’avoir affaire à un scénario: le style est bâclé, indigne d’un grand roman de Grangé et les raisons pour lesquelles les personnages agissent tels qu’ils le font restent troubles et peu développées, de même que la psychologie des personnages principaux. Je n’ai pas l’impression d’en avoir appris plus sur eux en lisant le roman qu’en regardant la série, ce qui est dommage car les acteurs donnent envie d’en savoir plus sur les personnages du livre !

Un bon thriller, qui se lit très vite. Une affaire se déroulant en vase clos, dans une communauté mystique aux multiples secrets. Même si on finit par deviner le dénouement, on apprécie cette lecture avec ces personnages au caractère bien trempé !