Je remercie infiniment l'auteure pour sa confiance et cette belle découverte.

La première chose à laquelle j'ai pensé en découvrant cette œuvre, c'est la série animée « Le dernier maître de l'air » que j'adore depuis ma plus tendre enfance. Inévitablement, j'ai très vite eu envie d'en découvrir un peu plus et de me plonger dans cet univers.

Nous suivons Yann, un jeune homme qui quitte sa ville natale pour Avel, la République des Vents où il intégrera la grande école des maîtres du vent qui forme l’élite. Mais une bataille ne tarde pas à éclater et il se verra embarquer dans de bons nombres d'aventures.

Judith Bouilloc nous propose un univers de fantasy très riche autant au niveau de la culture que sur ses habitants. Tous les détails sont là, ce qui nous permet de cerner dans sa globalité les lieux où vont évaluer les personnages et surtout de rentrer avec une manière déconcertante dans l'histoire. Nous sommes aussi amenés à découvrir la politique de différentes région de Gilgal et de faire, parfois, quelques allusions à ce qui se déroule dans notre société actuelle.

En revanche, j'ai eu un peu plus de mal avec la trame de l'histoire, la manière dont l'intrigue s'est développée. Durant quasiment la totalité de l'oeuvre, nous suivons Yann dans sa formation de maître du vent. J'ai énormément aimé cette partie du roman, qui me rappelait de temps à ordre l'univers de Harry Potter et de sa célèbre école de magie. Toutefois, la véritable intrigue de l’œuvre arrive seulement vers la fin du roman, soit environs cent-cinquante pages avant, ce que j'ai trouvé un peu dommage, surtout qu'il s'agit d'un one-shot. Je suis donc restée avec une petite goutte amère dans la bouge et c'est bien dommage ! Mais malgré ce petit défaut, l'intrigue est vraiment bien menée et ce jusqu'à la toute dernière ligne !

Concernant les personnages, comme il s'agit d'un one-shot, nous pouvons les suivre de leur adolescence à l'âge adulte, ce qui nous procure de belles évolutions et nous rend encore plus proche d'eux. D'avoir, en quelque sorte, partager plusieurs années de leur vie, un certain lien se noue entre eux et nous et nous oblige à nous attacher d'une manière ou d'un autre. D'autant plus que niveau caractère il y en a pour tous les goûts !
Notez toutefois que certains personnages sont décrit comme un peu trop parfait. Ça peut plaire ou non au lecteur. Pour ma part, c'est vrai que j'ai tendance à avoir un peu de mal à apprécier ce type de personnages, mais ici, ça ne m'a pas plus dérangé que ça.

Il y a des auteurs et des œuvres qui mériteraient d'être connus et reconnus et ce roman en fait partie. La plume de l'auteure est merveilleuse. L'écriture est fluide et l'action s'enchaîne sans le moindre essoufflement. Judith Bouilloc fait partie des auteurs à surveiller avec une très grande attention.

En conclusion, malgré quelques petits points faibles, ce premier roman est une petite réussite et une agréable découverte. J'ai passé un bon moment en compagnie de Yann et ses amis, même si je m'attendais à une intrigue peut-être un peu plu présente dans la durée de l’œuvre.
Je ne peux que vous conseillez de vous le procurer le plus rapidement possible et de plonger dans ce magnifique univers !

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/fantastique---fantasy/les-maitres-du-vent

Un très grand merci aux éditions Boule De Neige pour m'avoir permis de découvrir ce petit conte et pour leur confiance

Il y a peu, j'ai découvert une petite maison d'édition implantée dans la ville où j'ai grandi et proposant des contes régionaux pour enfants. J'ai tout de suite adoré l'idée de faire découvrir la région et même l'histoire de celle-ci sous forme de fiction et de manière ludique.
Leur deux collections sont plutôt orientées pour les 2-10 ans, mais saura conquérir les plus grands.

Au moyen-âge, une étrange bête commet de terribles attaques. Mais en écoutant les témoins, l'animal prend les traits d'un aigles à deux têtes ou d'un cerf avec des griffes pointues. Qui est-elle réellement ? Pour résoudre cette mystérieuse énigme, Dauphinois et Savoyards font appel au courageux Chevalier Bayard.

Ce conte reprend la légende très de la bête du Grésivaudan. Étant Savoyarde, j'avais hâte de découvrir comment le conte allait être tourné.
Je suis malheureusement sortie un peu mitigée de cette lecture. L'histoire est entraînante, avec une belle intrigue et une chute que je trouve inattendue, mais les scènes sont assez violentes. Des membres coupés, des têtes d'animaux, beaucoup de sang… Comme cette collection concerne en majeure partie des enfants à partir 6 ans, j'ai trouvé ça vraiment moyen, mais ça reste mon avis et il est possible que la génération actuelle soit beaucoup moins sensibles que ce que je m'imagine. Toutefois, malgré le côté un peu trop sanglant des illustrations, je tiens tout de même à souligner qu'elles n'en restent pas moins magnifiques.

En revanche, une fois de plus, j'ai vraiment beaucoup aimé l'humour qui dégage de cette histoire. Comme les Dauphinois rejettent la faute sur les Savoyards et vice versa, toutes sortes d'insultes incongrues et loufoques sont dites et rendent ces scènes totalement burlesques.

Concernant le personnage du chevalier Bayard, je l'ai trouvé assez antipathique, malgré son statut de grand chevalier. Dans l'histoire, il est assez décrédibilisé, puisqu'il prend la fuite en découvrant qui se cache derrière la bête du Grésivaudan.

Tout comme les autres livres de cette maison d'édition, nous pouvons retrouver à la fin de l'histoire deux pages de notes afin d'en découvrir plus sur les lieux, les monuments et les personnages faisant partie de l'intrigue. Vous pourrez donc en apprendre un peu plus sur cette fameuse légende et ce chevalier sans peur et sans reproche.

En conclusion, même si ce conte me laisse un peu perplexe, notamment à cause des scènes un peu trop violente et que je conseillerais plutôt à des enfants de 10-12 ans, cela reste une lecture sympathique.

Lien de la chronique : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunesse/la-bete-du-gresivaudan

Un très grand merci aux éditions Boule De Neige pour m'avoir permis de découvrir ce petit conte et pour leur confiance

Il y a peu, j'ai découvert une petite maison d'édition implantée dans la ville où j'ai grandi et proposant des contes régionaux pour enfants. J'ai tout de suite adoré l'idée de faire découvrir la région et même l'histoire de celle-ci sous forme de fiction et de manière ludique.
Leur deux collections sont plutôt orientées pour les 2-10 ans, mais saura conquérir les plus grands.

Le monstre du lac du Bourget raconte l'histoire d'un monstre un peu spécial. Cette drôle de créature aux dents pointues et à la langue de vipère porte des lunettes, adore les histoires, surtout les poèmes de Lamartine et voler des livres est son passe-temps favoris. En fait, il est plutôt gentil, mais attention, quand il est dérangé par le bruit ou les vacanciers, il se met très vite en colère.

Ce conte d'une cinquantaine de pages nous fait découvrir, entre autre, le plus grand lac naturel de France, ainsi que la ville thermal d'Aix-les-bains, situé en Savoie. Les illustrations présentent dans le récit amènent une belle vue d’ensemble à ces différents paysages et permettent aux personnes ne connaissant pas le coin de se projeter très facilement. J'ai trouvé les dessins vraiment fidèles aux lieux et magnifiques. L'expressivité des êtres vivants dans les illustrations rendent le récit encore plus vivant et c'est un vrai régal pour les yeux.

L'histoire est très agréable et permet de passer un bon moment de détente. L'humour est très présente et malgré mon âge, je me suis surprise à sourire d'amusement, voire à lâcher quelques ricanements.

Niveau personnage, on retrouve un poète emblématique du 18ème siècle, Alphonse de Lamartine. La ville d'Aix-les-bains et son lac sont ses principales sources d'inspiration. On peut d'ailleurs remarquer sur une des illustrations, qu'il est en train d'écrire un de ses poèmes les plus célèbres intitulé ''Le lac''.

A la fin du conte, on retrouve deux pages avec des petites notes sur les lieux et les monuments (ici, ce sera l'Abbaye de Hautecombe) où l'intrigue a évolué, les personnages célèbres croisé dans l'histoire. Ces petits renseignements sont pour moi un vrai plus et amènent une sorte d'approfondissement au récit.

En conclusion, j'ai vraiment adoré cette petite lecture, que je conseille autant aux plus petits qu'au plus grand. Il s'agit d'un excellent moyen d'en apprendre un peu plus, tout en passant un agréable moment, sur les richesses et les nombreuses surprises que nous réserve la région Rhône-Alpes.

Lien vers la chronique : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunesse/le-monstre-du-lac-du-bourget

Je remercie vivement les éditions Ofelbe pour cet envoi et leur confiance.

Bien qu'en ayant eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, j'avais beaucoup aimé le premier tome. J'attendais avec une grande impatience la suite et je n'ai vraiment pas été déçue. J'ai dévoré ce roman et l'ai trouvé bien au-dessus que le premier.

Dans ce deuxième opus, nous retrouvons un Bell plus fort que jamais. Plus les jours passent, plus le jeune homme s'enfonce dans le Donjon à la découverte de nouvelles aventures. Les journées se ressemblent, jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Lili, une jeune porteuse, dont le rôle est d'aider les aventuriers lors de leur quête. Bien que méfiant à son égard, il décide de s'associer. Mais Lili appartient à la Familia de Soma, réputé pour son côté sombre et mystérieux. De nombreux doutes se soulèvent, est-elle vraiment de confiance ?

Le premier tome était déjà très complet et l'intrigue avait plutôt pas mal avancé, j'avais donc une certaine appréhension en débutant ce roman, peut-être un peu peur que l'histoire tourne en rond. Mais une fois plongé dans ma lecture, j'ai tout de suite su que ce second tome allait combler toutes mes espérances et même plus.
La particularité de DanMachi, c'est que la série est reliée par une même intrigue, mais que chaque roman en possède une autre. De ce fait, on se retrouve avec une multitude de rebondissements et surtout, ce que j'attendais le plus avec impatience, beaucoup d'actions.

J'avais fait remarquer, pour le premier tome, que les chapitres étaient relativement long et que cela faisait perdre du rythme au récit. Ici, une fois encore, les chapitres sont de nouveaux très long, mais ce n'est plus aussi dérangeant. Le rythme est vraiment bon et, le tout s'accorde dans une parfaite fluidité.

De nouveaux personnages font leur apparition, notamment celui de Lili et dont une grande partie de l'intrigue tourne autour d'elle. Est-elle sincère ou mène-t-elle tout le monde en bateau ? Bon, à vrai dire, on n'a pas besoin d'être doué en enquête pour savoir qu'elle est loin d'être toute blanche, surtout lorsque tout est là pour l'accuser. Elle est pleine de mystère, avec un caractère bien trempée, mais c'est un personnage que j'ai sincèrement adoré, surtout qu'on en apprend un peu plus sur elle et ses motivations.
Bell est tout aussi attachant, bien qu'un peu trop naïf. Tout le monde lui dit de se méfier, mais il préfère en faire qu'à sa tête et rester figé sur ses idées. Ce comportement pourra agacer un peu le lecteur, ce qui est totalement normal, mais dans mon cas, je me suis sentie plus proche de lui. On m'a dit un jour que je préférais croire que chaque personne à du bon en elle et que j'étais naïve de croire ça. Derrière ses apparences d'aventurier, Bell est encore un petit garçon et garde une certaine innocence. Même si c'est assez contradictoire avec le reste de son comportement…
D'ailleurs, fidèle à eux-mêmes, les Japonais ont la fâcheuse tendance à faire courtiser leur jeune héros par de très belles femmes aux formes très avantageuses. Et évidemment, ce deuxième tome n'échappe pas à cette règle. Elles sont toutes attirées comme des aimants vers lui, et ça en devient presque gênant. Mais je suppose que je vais devoir me faire une raison, puisque ce n'est pas près de changer.

En conclusion, dans cette suite, Fujino Omori vous rendra, sans l'ombre d'un doute, encore plus accro à l'univers qu'il a créé. Préparez-vous à ne plus pouvoir lâcher cette Light Novel pleine de péripéties tant que vous n'aurez pas tourné la dernière page.

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/fantastique---fantasy/danmachi-tome-1-la-legende-des-familias

Je remercie les éditions Plume Blanche pour cet envoi et leur confiance.

Ce roman me fait de l’œil depuis l'annonce de sa sortie. La fantasy est un de mes genre de prédilections, la couverture est vraiment superbe, quant au titre et au résumé, ils sont vraiment très intriguant, alors difficile de vouloir passer à côté !
C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans cette lecture.

Neïs est un adolescent de 17 ans, préférant passer son temps à voler, boire et draguer, plutôt qu'à chercher du travail ou à aider ses parents. En fait, tout ce qu'il souhaite, c'est garder sa liberté. Mais lorsqu'il est désigné pour intégrer la plus grande confrérie du royaume d’Asclépion, tous ses projets s'effondrent.
Alors que l'armée du Renégat se propage, il devra prendre une très grande décision. Accepter ou refuser.

La première chose qui m'a percuté en démarrant ce roman, c'est la plume de l'auteur, digne des plus grands. Dès les premières lignes, on se retrouve happé dans un univers très riche et assez complexe, mais où rien n'est laissé au hasard. J'ai d'ailleurs très vite faire un léger rapprochement avec l'une de mes sagas favorites, L'apprenti d'Araluen, et il ne m'en fallait pas beaucoup plus pour que je commence à adorer ce roman.
Pour en revenir à l'écriture, elle est très agréable, très prenante, parfois un peu crue, mais aussi poétique. En sommes, j'ai adoré la façon dont l'auteur joue avec les mots et je pense que tout amateur de fantasy devrait trouver son bonheur avec ce premier tome.
Le seul petit bémol, c'est la vulgarité présente à cause de certains des personnages. Je ne suis pas particulièrement dérangées par ça, mais ça peut ne pas plaire à tout le monde. Des fois, ça passait et des fois, c'était peut-être un peu trop pour moi. Mais ça fait partie de l'histoire et je pense que certains des protagonistes n'iraient pas sans ce petit côté grossier.

Toutefois, je suis un peu plus mitigée sur la trame dont l'histoire s'est déroulée. Il y a certes, une très bonne intrigue, le fil conducteur est là et le suspens est à son comble du début jusqu'à la fin, il y a également énormément de rebondissements, mais parfois, je me suis un peu ennuyée. En fait, il faut savoir que l'auteur décide de nous passer en 400 pages, plusieurs années et je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée. J'ai eu l'impression, parfois, que tout allait bien trop vite, que les informations arrivaient toutes d'un coup. Mais du coup, c'était trop dense et il manquait d'actions concrètes…
Après, il s'agit du premier opus et je suppose que la plupart des actions arriveront dans la suite et que ce roman servait en quelque sorte d'introduction, le temps de bien placer le contexte.

Un des points forts de ce roman, ce sont les émotions qu'on traverse tout le long de notre lecture. Pour commencer, je me suis surprise à rire dans mon oreiller ou à sourire devant les belles réparties de Seïs. L'humour est très présente dans le roman et permet d'apporter une touche de fraîcheur et de légèreté.
Mais je suis, tout de même, passée par un tas d'autres émotions, notamment la tristesse. La famille de notre héros va traverser pas mal d'épreuves et souvent, mon cœur se brisait avec le leur.

Je suis un peu plus mitigée sur les personnages, enfin surtout sur l'un d'entre eux. Comme la narration bascule entre les deux protagonistes principaux, il était bien plus facile de cerner les personnages qui pourront passer en second plan, mais qui reste tout aussi importants.
J'ai adoré Seïs, son caractère bien trempé, son humour et sa fougue. En revanche, j'avais beau apprécié Naïs, plus l'histoire avançait, plus quelque chose me dérangeait. Et même après avoir tourné la dernière page, en ayant prit un peu de recul, j'ignore toujours ce qui a pu autant me gêner avec elle.
En conclusion, Le porteur de mort est une lecture vraiment plaisante et qui, malgré ses quelques points faibles, pourrait rejoindre, sans la moindre difficulté, les étagères des plus grands livres de fantasy.
Je recommande vivement ce petit pavé de 400 pages et j'attends la suite avec une grande impatience !

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/fantastique---fantasy/le-porteur-de-mort-tome-1-lapprenti

Je remercie lecteurs.com ainsi que les éditions PKJ pour cet envoi et leur confiance.

Le titre, la couverture, le résumé, en bref, tout me poussait à vouloir découvrir ce roman. Il m'intriguait vraiment et étant une adepte de romance, je ne me voyais pas passer à côté. Pourtant, plus les pages défilaient, moins j'étais emballée par ma lecture… J'ai d'ailleurs failli l'avorter à plusieurs reprises.

Gottie est une adolescente de 17 ans, vivant avec son père et son frère dans une petite ville anglaise non loin de la mer. Peu de temps après le décès de son grand-père, la jeune fille à souvent des moments d’absences et des pertes de consciences. Bien décidée à savoir d'où ce mal provient, elle se lance dans des recherches scientifiques farfelues sur les trous noirs et les failles spatio-temporelles, tout en essayant de régler ses problèmes de ''cœur qui balance entre deux garçons''.

L'histoire partait, sincèrement, d'une très bonne idée. Pour ceux n'ayant jamais traversé une épreuve de deuil, c'était le bon moyen de montrer ce que le décès d'un être qui nous ait cher peut arriver à provoquer chez certaine personne, de savoir que, pas tout le monde vit le deuil de la même manière…
En fait, le roman comportait une très bonne thématique, tout en nous présentant les petits problèmes des adolescents, que ce soit au niveau des relations familiales, amoureuses ou scolaires.
Malheureusement, il y a eu un petit problème dans l'équation et certaines choses qui méritaient un approfondissement sont laissés pour compte.

L'héroïne est douée en maths, physique et chimie. C'est même, sans aucun doute, sa plus grande passion. De ce fait, une grande partie de l'intrigue repose sur des problèmes mathématiques et des paragraphes scientifiques qui pour, nous autres, les personnes pas très à l'aise avec les chiffres, sont complètement aberrantes et sans queue ni tête. J'ai eu énormément de mal à comprendre ce que je lisais et pour tout vous dire, j'ai parfois laissé tomber ces longues descriptions pour continuer ma lecture quelques lignes plus bas.

Mais ce n'est pas le seul problème d'explication. La famille de Gottie est allemande, donc lors de certains dialogues, des expressions dans cette langue sont utilisées. Je n'en vois pas le moindre inconvénient, c'est même une bonne idée et puis ça peut toujours permettre d'élargir ses connaissances langagière, mais lorsque ces mots n'ont pas de traduction et nous empêche de savoir ce que veut dire la personne ou de comprendre une phrase, ça devient vite embêtant.
Certains d'entre vous auront peut-être le courage de prendre un bon vieux dictionnaire ou d'ouvrir internet pour chercher, mais faire une pause dans sa lecture pour trouver la signification d'un mot, ça peut vite devenir ennuyant.

En ce qui concerne la partie romance, j'ai également été déçu. Pourtant, qu'est-ce que j'aime les histoires à l'eau de rose ! Pour tout vous dire, je l'ai trouvé lourde, niaiseuse… Puis vous connaissez mon aversion pour les triangles amoureux. Lorsqu'une romance avec ce sujet est bien mené, j'arrive assez bien à apprécier ce que je lis, mais ici, on tombe vraiment sur le gros cliché. Gottie ne sait pas vraiment ce qu'elle veut et la voir tourner autour de deux garçons, sans se soucier du mal qu'elle peut leur faire et surtout sans être capable de décider lequel des deux elle préfère, ce n'est pas ma tasse de thé.

Concernant les personnages, une fois de plus, c'est la déception. Alors, certes, ils sont différents, nous montrent assez bien les diverses réactions fassent à un tel événement et ce que provoque chez les uns et les autres un bouleversement aussi important… Mais ils sont plats dans les dialogues, dans leur manière de faire, ils ont parfois avec des réactions inappropriées face à la situation et surtout agaçants.

En conclusion, La racine carrée de l'été est une très grande déception. Je n'ai pas su apprécier ma lecture et l'envie de fermer ce roman sans même le terminer s'est montré à plusieurs reprises. Pourtant l'idée était là, était bonne et promettait de très bonnes choses, mais l'auteure n'a pas su manier le tout correctement, préférant se concentrer sur une science un peu trop fictionnelle et laissant des explications beaucoup plus importantes de côté.

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunesse/la-racine-carree-de-lete

Je tiens à remercier l'auteur ainsi que les éditions Mots en Flots pour leur confiance et l'envoie de ce super roman.

Je choisis très rarement mes prochaines lectures en fonction de leur couverture, après tout, c'est l'intérieur du livre que nous devons juger et pas l'extérieur. Pourtant, bien qu'intrigué par le résumé, c'est sans aucun doute la couverture de ce premier tome qui m'a fait craquer. Et je peux vous assurer qu'en vraie, elle est encore plus magnifique.

Je ne ferai aucun résumé pour ce roman, parce que celui du livre est très bien ainsi. Comme il s'agit d'une histoire assez complexe et surtout pleine de surprises, il me serait bien trop difficile d'en faire un qui me serait propre sans vous spoiler. Je conçois que celui du roman n'en dit pas énormément et laisse une folle intrigue en suspension, mais c'est tout ce qui fait le charme de cette œuvre !

J'ai mis un peu de temps avant de rentrer pleinement dans l'histoire. Je ne sais pas ce qui m'a rebuté, mais il m'a fallu une petite dizaine de chapitres avant de prendre le rythme et de me laisser complètement transporter par ma lecture.
Pourtant, l'univers magique que créer l'auteure est vraiment très intéressant. On ressent assez vite toute la puissance et la violence qui émane de ce royaume, qui est loin d'être l'endroit le plus agréable pour vivre, puisque l'auteur se sert de notre actualité pour en faire des conditions de vie dans son roman. C'est une manière de dénoncer notre société actuelle et même si c'est parfois dur à lire, c'est vraiment ingénieux.
La trame de l'histoire est vraiment innovante et très profonde. Je suis passée par toutes les émotions possibles et inimaginables pendant cette lecture. J'ai vécu un véritable ascenseur émotionnel et je pense que l'auteure prend un malin plaisir à jouer avec nos sentiments.

Toutefois, il y a quelques petites choses qui m'ont dérangé durant cette lecture. Je suis assez mitigée sur les nombreux flash-back présents dans le texte. C'est une très bonne idée et j'ai réellement adoré ces sauts dans le temps pour en apprendre plus sur les différents personnages, c'est une véritable richesse pour l’œuvre, seulement, il y en a peut-être trop. Il y a un risque de perdre le lecteur en cours de chemin et je sais que je me suis relu plus d'une fois afin d'être sûre et certaine de ne pas avoir raté un épisode en route. C'est assez déstabilisant.
L'autre point faible, c'est les nombreuses répétitions dans le récit. J'ai noté que certains mots revenaient souvent, ce qui casse un peu le rythme de l'histoire. Évidemment, ce n'est qu'un tout petit détail et ça ne change pas grand-chose à la merveilleuse histoire que propose ce roman.

En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas eu d'attaches particulières avec les protagonistes principaux, bien que je les ai tous plus ou moins apprécié. Encore une fois, la complexité de l’œuvre m'empêche de trop m’épancher sur ce sujet, mais je peux vous dire que vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Ils sauront tous vous surprendre…

En conclusion « Les écailles de l'âme » est une lecture vraiment agréable, intenses en émotions, pleines de rebondissements, poignante et qui devraient charmer tous les amateurs de fantasy.
Je vous conseille fortement ce roman, mais attention, je doute fort que votre cœur de lecteur en ressorte indemne.

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/fantastique---fantasy/les-ecailles-de-lame

Je remercie chaleureusement les éditions Mots en Flots ainsi que l'auteure pour la découverte de ce merveilleux roman !

J'ai, tout de suite, été attirée par la couverture. Avouons-le, il est quand même difficile de ne pas se retourner dessus lorsqu'on la voit. Puis en lisant le résumé, je savais pertinemment que je devais le lire et qu'il promettait quelque chose de magique. Ça n'a pas raté ! Ce premier tome est un vrai petit bijoux !

L'histoire se déroule dans un univers où la population vit sous des dômes insonorisés, puisque la musique et toute mélodie sont interdites et même novice pour la santé. Mais Léna, est adolescente au caractère bien trempée à se désir de liberté et n'hésite pas à sortir de cette prison pour découvrir le monde extérieur et ce sans que la musique la fasse souffrir.
Contrainte à s'installer dans une école privée et très réputée, elle fera la rencontre de Tristan, un jeune homme mystérieux, qui lui dévoilera sa véritable identité.

La trame de l'histoire est vraiment superbe. C'est innovant, c'est intéressant, c'est une magnifique idée et c'est, par-dessus tout, une dystopie d'une auteure française !
En lisant ce roman, je me suis rendu compte de tout ce que pouvait apporter la musique dans notre société. Je savais déjà qu'elle avait énormément d'importance, mais je n'étais jamais allée jusqu'à me demander ce que pourrait être une vie sans mélodie… J'ai vraiment apprécié cette mise en avant.
L'auteure effectue également un rapprochement entre des événements de son roman, donc des événements fictifs et des événements marquants de notre histoire, donc des événements réels et j'ai vraiment adoré ces petites mises en relation, ça nous transporte et surtout nous rapproche encore plus des personnages.

Ce premier tome est assez conséquent puisqu'il fait 470 pages et qu'il est écrit relativement petit, mais il se lit vraiment rapidement, je dirais même qu'il se dévore. Je n'ai pas vu les pages défiler entre mes doigts, j'ai été happé par ce que je lisais et je pense que si j'en avais eu l'occasion, j'aurais fait plusieurs nuits blanches pour en découvrir la fin le plus rapidement possible. J'étais tenue en haleine du début jusqu'à la fin.
Le suspens est à son apogée durant toute notre lecture, le rythme est parfait. Les quelques petits temps de répits sont là uniquement pour nous apporter notre lot de rebondissements juste après. En fait, il n'y a pas un seul moment de faiblesse, pas un seul passage moins bien ou moins entraînants que les autres.

Concernant les personnages, j'ai très rapidement été prise d'affection pour Léna et Tristan. Ils sont assez clichés par leur caractère et aussi parce qu'on retrouve les gros préjugés des clans d’élèves avec la petite peste de service, etc., mais ils sont adorables. Ils sont tous les deux avec une double facette et plus on apprend à les connaître, plus on s'attache.
J'aimerais aussi parler d'un petit point qui a failli me déranger, c'est l'apparition des ''âmes sœurs ». Je n'en suis pas spécialement fan, d'autant plus qu'on le croise dans énormément de livres et que souvent, ça devient vite la principale intrigue de l'histoire. Ici, l'auteur casse un peu ce cliché et offre une nouvelle perspective, ce qui nous permet d'éviter un côté un peu...naïf et niaiseux.

La plume de l'auteur est exquise. Je ne saurais quoi vous dire d'autre si ce n'est de vous procurer ce roman et de découvrir au plus vite par vous-même cette merveilleuse anticipation.
Je découvrirais avec plaisir les prochains romans de cette auteure !

Pour conclure, ce premier tome est un roman qui saura vous transporter à coup sûr das un univers riche en émotions, en rebondissements et en aventure aux côtés d'une héroïne prête à tout pour trouver la liberté qui lui manque tant. C'est un véritable coup de cœur !

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/science-fiction---dystopie/destines-tome-1-un-nouveau-depart

Je remercie infiniment l'auteur Benjamin Faucon pour m'avoir permis de découvrir son livre et son univers.

Avant même d'avoir lu le résumé, je savais que je voulais lire ce roman. La couverture m'a attirée au premier regard, tout simplement parce que j'adore le style Steampunk et qu'il y a de quoi nous faire faire de jolis rêves le soir. Je ne lis pas souvent de roman de ce genre, mais quand l'occasion se présente, je ne peux passer à côté !

L'aventure de Mathis, un orphelin, débute le jour où il trouve un mystérieux livre. Après la rencontre avec un médium loufoque, il se réveille avec celui-ci dans un monde sorti tout droit de l'imagination du célèbre inventeur Léonard de Vinci. Mais le début de son aventure ne fait que commencer et il se pourrait qu'un grand mal se préparer à frapper.

On se retrouve plongé dans un univers aussi fascinant et riche qu'inquiétant, là où les inventions les plus bizarres et épatantes cohabitent avec de merveilleuses créatures fantastiques telles que les dragons et les griffons. J'ai d'ailleurs été plus que ravie de retrouver certains des animaux imaginaires les plus connus, surtout qu'ils ont une place importante dans ce premier tome.

Ayant moi aussi perdu un parent, je me suis tout de suite sentie proche de Mathis. J'ai pu le comprendre et partager avec lui le sentiment de vide qu'il éprouve au début du roman. Le fait qu'il devient un héro malgré lui et par simple malentendu m'a énormément plu.
D'ailleurs tous les personnages que nous pouvons croiser lors de notre lecture sont attachants. J'ai eu un petit coup de cœur pour le médium et son côté complètement décalé. Ainsi que pour Léonard de Vinci.

Ce premier tome est assez court puisqu'en effet, il fait seulement xxx pages. Du fait de son si peu nombre de pages, le rythme est assez rapide. Énormément d'actions s'enchaînent, sans nous laisser le temps de respirer, on récolte beaucoup d'informations en très peu de temps et il nous faut un petit moment de répits pour réussir à tout assimiler. Ce rythme plutôt soutenu peut facilement perdre le lecteur en cours de route.
J'aurais vraiment aimé que le récit soit un peu plus long et puisse permettre, en plus de pouvoir reprendre son souffle, de continuer un peu plus mon voyage dans ce bel univers.

Je ne connaissais pas l'auteur et je suis vraiment ravie d'avoir pu découvrir sa plume. Son écriture est entraînante. Les mots glissent sous nos yeux, ce qui rend notre lecture vraiment agréable.
C'est simple sans trop être enfantin, sans chichis et prise de tête, ce qui permet ainsi aux jeunes et aux moins jeunes d'apprécier ce roman.

Ce livre est une très belle découverte et qui devrait ravir tous les adeptes de magie, de créatures fantastiques et ceux auraient une petite âme d'artiste et appréciant les inventions !

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/science-fiction---dystopie/monteregia-tome-1-le-dompteur-de-griffons

Je suis une amoureuse inconditionnelle des Disney, notamment de Peter Pan, alors lorsque j'ai reçu le bouquin, je n'ai pas attendu très longtemps pour découvrir la véritable histoire de ce garçon qui ne souhaitait pas grandir !

Tout le monde connaît l'histoire de Peter Pan, mais combien ont lu le conte écrit par James Matthew Barrie ? Quand on y pense, il n'y a pas de très grande différence entre la version originale et celle de Disney. La trame reste en très grande partie la même et la plupart des actions sont identiques. En revanche, la première version est loin de cet univers tout rose.

Le roman cache un nombre incalculable de messages et traître d'énormément de thèmes. Derrière ce conte pour enfants, Barrie nous parle de la peur de mourir, peur qui pousse Peter Pan à refuser de grandir, mais elle est aussi schématisée avec le crocodile-horloge qui effraie Crochet. Les tic-tac qu'entendent le pirate à chaque fois que l'animal se rapproche, sont les tic-tac qui le rapproche de sa fin. L'auteur en profite également pour présenter le complexe d'Œdipe. Effectivement, Peter éprouve de forts sentiments, envers Wendy alors qu'il la perçoit plutôt comme une figure maternelle.
Lorsque Wendy et ses frères vont arriver au Pays Imaginaire, un certain nombre des personnages et des créatures inventés par la jeune fille seront présents. On peut noter une certaine métaphore avec la lecture, lorsqu'on a le sentiment de rentrer à l'intérieur d'un roman et de vivre les aventures aux côtés du héros.

Le personnage de Peter est assez complexe. Au premier abord, on l'imagine comme un petit garçon joyeux, gentil et innocent. Mais au fil des pages, on s’aperçoit qu'il est sans cœur et surtout égocentrique. Il accorde que très peu d'importance aux autres qu'il considère comme ses sujets et il est incapable d'éprouver de la compassion envers ses proches. Il en devient même cruel, n'hésitant pas à tuer les enfants perdus qui deviendraient trop vieux et continueraient de grandir. Il est incapable de faire la différence entre le factice et la réalité.
Au final, on pourrait noter que Peter et Crochet se ressemble assez. Ils sont comme les deux faces d'une même pièce.

Wendy est un personnage que je n'ai pas réellement su apprécier. Elle renvoie l'image de la femme de son siècle, reléguée au rôle de femme ménagère, de maman qui passe ses journées à tricoter…

En ce qui concerne l’œuvre en elle-même, j'ai eu un peu de mal avec le style de narration. Je ne suis pas friande des narrateurs omniscients et comme toujours il m'a fallu un petit temps d'adaptation. Mais cette fois-ci, j'ai été beaucoup moins dérangé que dans d'autres livres. Ici, il apportait un véritable plus à l'histoire. Le narrateur s'adresse à nous, comme ci nous étions à ses côtés, nous annonce quand quelque chose se trame… C'est comme ci nous vivions l'histoire en direct tout en haut d'un petit nuage.

Peter Pan est un classique que tout le monde devrait lire. Bien que le roman soit beaucoup plus sombre que ce que nous renvoi la plupart des adaptations, il apporte une belle réflexion sur des sujets assez difficiles à exploiter, par le biais de personnages uniques.
Mais le mieux est de découvrir par vous-même ce merveilleux univers, rempli de surprise, de magie et d'aventure.

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​Je remercie les éditions Sarbacane pour leur confiance et cette agréable découverte.

Je m'attendais à une bonne dose d'humour, des scènes loufoques, en fait, à un livre humoristique, en débutant ce livre et pourtant, Les évadés du bocal est bien plus qu'une simple comédie, c'est un livre qui envoie valser les clichés de la psychiatrie et avec une magnifique morale.

Nous suivons les aventures de trois internés psychiatrique, Sandro, un schizophrène, Lisa une bipolaire maniaco-dépressive et Yves, un papy paranoïaque, persuadé d'être victime d'un complot. Lorsque l'un de leur ami disparaît sans laisser de traces, toutes les preuves sont là et ils décident de s'évader afin de mener leur propre investigation.

Il fallait oser écrire un roman avec pour protagonistes principaux des personnes souffrant de troubles psychiatriques, mais l'auteur a su relever le défi avec brio. Bruno Lonchampt à réussit à lier une histoire drôle, complètement barrée tout en gardant les caractères, les sentiments et les pensées des personnes en fonction de leur pathologie, ce qui les rend encore plus attachants. De ce fait, plus on avance dans l'histoire, plus cet éternel questionnement revient : Sont-ils dans un délire collectif ou auraient-ils raison ? Et c'est là toute la question !

Parce qu'en plus de l'humour, très présent tout le long du récit, une véritable enquête prend forme. Et qu'est-ce qui se passe quand une enquête apparaît dans un roman ? Et bien on enquête aussi ! On essaie de démêler le vrai du faux, on devient aussi barjots que nos trois héros, on découvre avec eux les nouveaux indices et malgré les preuves qui défilent sous nos yeux, comment faire pour savoir s'ils sont encore en pleine crise de paranoïa ou non ? Pour le savoir, il vous faudra lire ce petit bijoux.

Ce roman apporte une touche de fraîcheur au milieu psychiatrique, permet de casser les préjugés et les a priori que les personnes peuvent avoir. Adieu les clichés et les stéréotypes.
Je me souviens, lors d'un de mes premiers cours de psychologie, qu'un de mes profs nous avait parlé des schizophrènes. Souvent, les personnes ont peur d'eux, se sentent en insécurité et s'imaginent qu'ils se feront agresser à la moindre occasion. Seulement, sachez qu'un schizophrène se fait plus souvent agresser qu'il n'agresse, tout simplement car ils sont plus vulnérables.

L'auteur à une plume exquise et tourbillonnante, à l'instar de ses personnages. Il traite d'un sujet, encore parfois, tabou avec une habilité sans nom.

En conclusion, Les évadés du bocal est une très belle découverte et une vraie réussite. Derrière l'humour et ce petit côté burlesque se cache un message bien profond et touchant et qui devrait amener le lecture à réfléchir et à méditer sur les idées préétablies par la société.

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Je remercie infiniment les éditions Sarbacane pour leur confiance et cette agréable lecture

J'ai découvert il n'y a pas très longtemps l'auteure, Florence Hinckel, que j'ai adoré dans les deux romans que j'ai pu lire et lorsque j'ai vu que ce livre jeunesse était de sa plume, j'ai sauté sur l'occasion. Je ne pouvais pas passer à côté !

Des événements pour le moins inquiétant se font ressentir dans la petite ville de Cygne-sur mer. Une lumière dans une maison vide, des esprits frappeurs, l'apparition d'un fantôme pirate… Vanessa, une petite fille ne croyant pas du tout aux surnaturels et sa petite bande de copain se réunissent pour surmonter toutes ces épreuves. Ils sont prêts à vivre une aventure effrayante et drôle.

Que serait un roman jeunesse sans ces illustrations ? Et bien pas grand-chose. Les illustrations présentent dans le livre sont vraiment sublimes et accompagnent l'histoire à la perfection. Dans ces petits romans, j'ai toujours peur qu'il y ait plus de dessins que de texte, mais ce n'est pas du tout le cas. L’illustrateur a vraiment su cibler les passages qui méritaient d'être mis en scène et à transmettre toutes les émotions.

Au tout début du roman, l'auteure annonce, pour les parents, qu'il ne s'agit pas d'un livre éducatif, que leur enfant ne deviendra pas plus intelligent, gentil, etc. Hormis cette petite touche d'humour que j'ai fortement apprécié, je trouve qu'il y a un peu de faux et que bien au contraire, il est éducatif, mais à sa manière. Il y a une véritable transmission de beaux messages tout le long du récit. On peut voir que les amis de Vanessa sont tous différents et viennent de milieu différent -pour certain-, mais que ce n'est pas pour autant qu'ils ne peuvent pas s'accepter et s'entendre. Que parfois, on porte un jugement trop vite sur une personne et qu'en apprenant à la connaître, elle peut devenir une véritable amie. L'auteure parle également de la mort d'un parent, d'un manière vraiment douce et subtile.

Super Vanessa est la crique aux fantômes est une petite histoire pleine d'humour, grâce aux nombreuses situations un peu loufoque que traverses les personnages et surtout pleine de suspens. Petit à petit, le récit se transforme en vrai enquête policière et je me suis laissée prendre au jeu des recherches. Je suis peut-être restée une enfant, mais j'ai vraiment adoré mener cette aventure au côté de l'héroïne et ses amis.

Je ne m'attendais pas du tout à cette petite chute à la fin du roman, qui m'a d'ailleurs beaucoup fait rire et le petit message de l'auteure est vraiment bien trouvé.

En conclusion, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Vanessa et ses amis. Des aventures, de l'humour et de l'amitié, que demander de plus ?
Je recommande vivement ce roman jeunesse, aux enfants à partir de 8 ans, et aux grands enfants également.

Lien de la chronique : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunesse/super-vanessa-et-la-crique-aux-fantomes

Nil est un roman qui fait parler de lui depuis sa sortie et qui me faisait énormément envie. J'avais lu pas mal de critiques positives et le résumé me semblait vraiment prometteur. Puis finalement, les critiques négatifs ou mitigées sont arrivées et mon engouement pour ce livre est bien vite retombé. Toutefois, souhaitant me forger mon propre avis -et une amie l'attendant avec impatience-, j'ai décidé de franchir le cap ! Malheureusement, mon appréhension s'est révélée vraie.

Charley, une Américaine de 17 ans, se voit envoyer sur une mystérieuse île alors qu'elle se trouvait sur le parking d'un magasin. Déstabilisée et livrée à elle-même, elle tente, tant bien que mal, de survivre. Après plusieurs jours en solitaire, elle rencontre d'autres adolescents qui la conduisent dans la Cité, leur lieu de vie. C'est là que les nouvelles tombent. La seule façon de quitter cette île est d'attraper une porte qui apparaît aléatoirement sur l'île chaque midi. Mais le temps leur est compté, puisqu'il dispose seulement de 365 jours. Passer cette durée, c'est la mort qui les attend.

Rien qu'en débutant l'histoire, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. Encore aujourd'hui, j'ignore ce qui a bien pu me gêner dès le début et je ne pourrais qu’émettre des suppositions, mais c'était bel et bien là et c'était assez déplaisant.
Par exemple, j'ai assez vite remarqué quelques ressemblances avec Le Labyrinthe et ayant adoré cette saga, j'ai vraiment eu du mal à être embarqué par l'histoire.
On rentre très vite dans le vif du sujet, seulement, le début est assez lent. Peut-être même trop. Dès que Charley arrive sur l'île, je me suis vraiment ennuyée et comme elle reste seule un petit moment, je devais me faire violence pour éviter de lâcher ma lecture.

Avant de poursuivre, je vais vous parler du seul point positif que j'ai trouvé et encore. Il s'agit donc de l'idée. Parce que oui, l'idée de base est brillante ! Le suspens autour de cette intrigue est parfois insoutenable. J'avais peur pour ces adolescents, j’espérais qu'ils trouvent ces portes, qu'ils sauvent leur vie et rentrent chez eux.
Avec l'arrivée de l'héroïne, le mystère autour de cette île commence à prendre forme et on attend l'explication de ce schmilblick avec impatience. Mais on fait que l'attendre. Du début, jusqu'à la fin du roman, tout reste flou. On n'obtient pas les réponses espérées, mais seulement des suppositions. Et bon sang, qu'est-ce que c'est frustrant ! Je m'attendais à découvrir réellement ce qui se cachait derrière cette île, découvrir son secret et je suis tombée d'assez haut en refermant ce roman sans même avoir obtenu un indice…

L'histoire manque cruellement de profondeur et l'idée n'a pas assez été exploitée. Et pour cause, l'auteure a préféré se concentrer sur une histoire d'amour de l'héroïne. Donc autant vous le dire tout de suite, pour moi, c'était perdu d'avance. J'adore vraiment les romances, je suis la plus heureuse du monde quand une histoire d'amour naît dans un roman, mais là, c'était trop. La romance à prit le dessus sur tout le reste, au point d'oublier tout le reste. Et j'ai vraiment été déçue.
Je ne vous parlerais donc pas de la fin, qui m'a donné envie de m'arracher les cheveux et qui était prévisible à des kilomètres à la ronde…

Du coup, les personnages et moi, ça ne l'a pas fait. Du moins, avec les deux personnages principaux qui ont réussi à me taper sur le système nerveux avec leur love story un peu trop niaise.
Du côté des secondaires, on ne s'attarde pas tellement sur eux, mais je les ai trouvés nettement plus intéressants et attachants.

J'attendais peut-être trop de ce roman, malgré les différents avis négatifs que j'avais pu récolter et du coup, il s'agit d'une véritable déception pour moi.
La romance à une place bien trop importante dans ce premier tome et le manque d’approfondissement de l'intrigue et surtout le manque d'explications sont vraiment des gros points faibles à l'histoire.
Comme il s'agit d'une trilogie, je me laisserais peut-être tenter par le second volet afin d'obtenir, et je l'espère de tout cœur, un éclaircissement de toutes les questions que je me pose, mais ce ne sera pas une priorité.

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Dans le cadre du challenge Harry Potter auquel je participe, je devais lire un roman aux couleurs de ma maison, soit un roman vert. Ce qui, pour tout vous dire, était assez compliqué à trouver. Un peu par défaut, je me suis donc lancée dans la lecture du premier tome de la trilogie de Leïlan et franchement, vive le vert !

Depuis qu'un drame a touché la famille royale de Leïlan, le pays des illusions, ses frontières se retrouvent fermées et son peuple exploité par le duc Korta. Pourtant, lorsque Axel, un jeune messager de Pandème, un pays voisin, rencontre un justicier capable de tenir tête aux hommes du duc, l'espoir renaît. Mais qui se cache derrière ce mystérieux masque ?

Le début est long au démarrage. Pendant les 50 premières pages, le rythme est un peu mollasson et même ce qui aurait pu s'apparenter à de petites scènes d'actions, n'apportent pas grand-chose à l'histoire, ni pour la suite. Passer ces premières pages et surtout une fois l'intrigue posée, le récit commence à trouver un bon rythme. Les temps morts, c'est fini et l'ennuie, c'est terminé. On enchaîne les actions et les révélations. Je n'ai jamais autant été surprise par un roman. Quand on pense savoir, tenir un petit bout d'indice, tout vole en éclat et on reste éberluée par ce qui vient de nous être révélé.

L'univers que nous propose l'auteur est vraiment très riche et bien décrit. C'est quelque chose que j’attends au tournant dans un bouquin de fantasy, afin de bien pouvoir cerner le monde dans lequel les personnages évoluent. Ici, le paysage est passé au peigne fin, mais tout en nous laissant une petite part d'ombre pour permettre à notre imagination de faire le reste.
La faune à également une place assez importante, puisqu'on fait la découverte de plusieurs créatures pour le moins étranges. Certaines sont tellement repoussante, qu'il vaudrait mieux éviter de les croiser dans une ruelle sombre au milieu de la nuit.

Il y a un second petit point négatif à relever, c'est l'abondance des personnages. Vers la moitié du livre, on découvre une multitude de protagonistes secondaires. J'ai eu énormément de mal à intégrer qui était qui et qui faisait quoi…
Concernant les personnages, j'ai eu un gros coup de cœur pour Axel, le héro, mais aussi pour la-fille-aux-yeux-bleus, mais également Le Masque. Vous décrire pourquoi ils m'ont tant plu sans vous spoiler est quasiment impossible, mais ils sont tous surprenants et attachants à leur manière.

L'écriture de l'auteure est très plaisante. Parfois même poétique. On se laisse transporter par son style fluide, prenant et addictif.

Ce premier tome n'est pas passé loin du coup de cœur. Entraînante histoire de fantasy, elle devrait plaire au plus jeunes comme au moins jeunes.
J'attends avec impatience de pouvoir lire le second opus des aventures d'Axel et ses compagnons !

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Je n'avais jamais entendu parler de Sunshine avant la sortie du deuxième tome il y a quelques mois, grâce aux réseaux sociaux. Le résumé m'avait vraiment intrigué et le livre avait aussitôt attiré dans ma wish lit et ensuite, les oubliettes. C'est grâce à une amie qui se reconnaîtra si elle passe par là, -et un peu aussi à cause du challenge auquel je participe en ce moment- que j'ai enfin décidé de me lancer dans cette lecture.

Quelques jours après ses seize ans, Sunshine et sa mère déménagent Ridgemont, petite ville aussi sinistre que la maison dans laquelle elles vont vivre. Loin de se douter qu'un fantôme loge sous leur toit, la jeune fille ressent un certain malaise et une grande appréhension dés son arrivée. Elle qui ne croyait pas au paranormal, la preuve de leur existence lui est servie sur un plateau d'argent.

Je m'attendais à avoir peur en lisant ce roman, on m'avait prévenu, mais pas autant ! Ayant eu la bonne et merveilleuse idée de commencer ma lecture dans la nuit, aux alentours de minuit, j'avais l'impression d'être devant un film d'horreur -alors que je déteste ça- et de me préparer à faire nuit blanche pendant plusieurs mois. Ce livre, à ne surtout pas lire la nuit, croyez-moi, c'est un conseil, s'est transformé en un livre à lire obligatoirement le jour !

Toutefois, contrairement à un film d'horreur, le lecteur n'est pas laissé dans le brouillard tout le long du livre. Plus l'histoire avance, plus on comprend l'intrigue et ce qui se passe. On découvre petit à petit le pourquoi du comment et la nature du fantôme logeant dans la maison de Sunshine.
Et plus on obtient des explications, plus la peur diminue. J'ai donc commencé à souffler vers la moitié du roman.

L'écriture de l'auteure est vraiment prenante. Une fois commencée, j'ai dû me faire violence pour ne pas terminer ce livre en une soirée et, par la même occasion, augmenter mes chances de ne pas cauchemarder… Sa plume est fluide et nous transmet sans trop de soucis toutes les émotions de l'héroïne. Quand elle avait peur, j'avais peur avec elle. Quand elle ressentait cet étrange froid, je frissonnais.
Il s'agit vraiment d'une lecture intense et l'écriture de l'auteure en est vraiment pour quelque chose !J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Sunshine.

J'ai vraiment adoré les personnages. Ils apportent avec eux tout un lot de mystères et même si on se doute, parfois, qu'il sont liés directement ou indirectement à ce que traverse Sunshine, il y a réellement de quoi nous surprendre.

Pour conclure, j'ai eu un petit coup de cœur pour ce premier tome, et ce malgré la peur qui ne m'a pas quitté d'une semelle pendant les 100 premières pages. Préparez-vous à vivre la plus paranormale de vos aventures !

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J'avais souvent entendu parler des romans de Mathias Malzieu, mais sans leur apporter une très grande attention. J'ai remporté ''Journal d'un vampire en pyjama'' lors d'un concours il y a déjà plusieurs mois de ça et c'est dans l'optique d'un challenge que j'ai décidé de le commencer, sans quoi, il serait resté un petit moment dans mes étagères à prendre la poussière. Ce qui aurait été une grave erreur !

''Journal d'un vampire en pyjama'' n'est autre que le journal intime tenu durant l'année où Mathias Malzieu a lutté contre la maladie du sang qui a altéré sa moelle osseuse.

Il y a des livres qui nous prennent aux tripes, nous vont droit au cœur et laisse une empreinte indélébile sur nous. C'est ce qui s'est passé avec ce roman. Durant ma lecture, j'ai été traversée par toutes sortes d'émotions. J'ai beaucoup pleuré, peut-être même trop, mais j'ai ri aussi.

L'auteur dit lui-même qu'il n'a pas beaucoup ri durant cette période de sa vie, et ça se comprend. Pourtant, il ne s'est jamais séparé de son sens de l'humour dans son écriture. Et qu'est-ce que ça fait du bien. Son humour apporte une véritable fraîcheur au récit et nous permet, pendant quelques lignes, de sécher nos petites larmes.

Pour diverses raisons, je me suis sentie proche de M. Malzieu. Son récit me rappelait, sous quelques angles, les obstacles que j'ai pu traverser par le passé et que je continuerais de traverser dans le futur. Je buvais ses paroles comme j'aurais bu boire un bon chocolat chaud sous un hiver enneigé. J'avais, comme cette étrange impression, d'écouter, récupérer, des conseils de sa part. Ses paroles me rassuraient, me réconfortaient et d'une manière indirecte, m'aidaient. Parce qu'en plus d'être un témoignage poignant, c'est aussi une belle leçon de vie. Au travers de son histoire, l'auteur nous prouve sa force de caractère, son envie de se battre, même quand tout allait au plus mal et que la vie est bien plus précieuse que ce que l'on peut s'imaginer. C'est un véritable souffle de vie, qu'il nous propose.

L'écriture est vraiment sublime. En fait, je ne saurais même pas quoi vous dire, tellement j'ai été bercée par sa plume. Elle est pleine de sincérité, de magie et de poésie. Une fois commencé, il est vraiment difficile de lâcher ce livre.

Ne connaissant pas ses autres romans, ou du moins, que de noms, j'ai vraiment apprécié le lien qu'il faisait avec eux, à travers son expérience. J'ai d'autant plus envie de découvrir ses autres romans, mais aussi l'album de son groupe Dyonisos, portant le même nom que le livre.

En quelques mots, Journal d'un vampire en pyjama, est un véritable coup de foudre. Nous pouvons tous, un jour, être confronté à Dame Oclés et ce roman apporte un véritable message d'espoir, un hymne à la vie.
N'attendez plus pour le découvrir et surtout, prenez avec vous une boite de mouchoirs !

Lien vers le blog : http://aliybooks.weebly.com/drame---teacutemoignage/journal-dun-vampire-en-pyjama

Je tiens à remercier les éditions Sarbacane pour cet envoi et leur confiance.

J'étais vraiment intriguée par la sortie de ce roman, autant par sa forme que par l'histoire. Etant une grande amatrice de romance, je souhaitais vraiment découvrir cette nouvelle histoire et surtout en découvrir la particularité. Parce que des romans, j'en ai lu, mais des romances racontées en vers, c'était une grande première pour moi !

Tatiana à 14 ans, lorsqu'elle rencontre Eugène, alors âgé de 17 ans. Ils passent l'été ensemble, comme de bons amis, mais les sentiments de la jeune fille à son égare grandissent tous les jours un peu plus. Quand elle décide de lui avouer ce qu'elle ressent, il rejette ses avances et prend alors ses distances. Quelques semaines plus tard, un drame survint et les sépare.

Je ne connaissais pas du tout les romans en vers et pour tout vous dire, je n'en avais jamais entendu parlé. Je ne pourrais pas dire que c'est un genre qui me déplaît, mais je ne pense pas que ce soit un genre qui me plaît aussi. En fait, je suis assez mitigée et ce pour diverses petites raisons.

Je vais commencer par les points positifs. Dans un premier temps, il s'agit d'une romance originale et innovatrice non pas par son contexte, mais par son écriture. L'histoire est vraiment très belle et surtout très touchante. La poésie apporte une véritable profondeur au texte et nous fait traverser une montagne d'émotions, notamment lors de l'explication du fameux drame. Et que dire de la mise en page du récit ? Elle est tout simplement sublime !

En ce qui concerne les points négatifs, j'ai eu énormément de mal avec le narrateur, puisqu'il s'agit d'un narrateur omniscient. Au premier abord, c'est assez déstabilisant d'autant plus que nous ne savons pas de qui il s'agit, nous ignorons tout de lui, alors que lui, il sait absolument tout des personnages. Finalement, je me suis habituée, mais sa présence n'en reste pas moins déroutante.
Ce type de roman ne peut malheureusement pas plaire à tout le monde. Je lisais chaque phrase comme ci je faisais une récitation devant mon professeur, ce qui m'obligeaient à analyser ma lecture afin de la lire le plus convenablement possible. Au début, ça me plaisait énormément, puisque j'adore la poésie, puis j'ai perdu petit à petit le plaisir de ma lecture.

La poésie nous éloigne un peu de la réalité et donc des personnages. J'aime énormément me sentir proches des protagonistes des livres que je lis, même si, ils sont différents de moi et ne me font qu'éprouver de l'antipathie. J'attache une grande importance à cette sorte de proximité et je ne l'ai pas retrouvé ici. Mais ce point peut-être autant une force qu'une faiblesse. Le fait d'en être éloigné, nous apporte une sorte de songe et nous amène, en quelque sorte, à rêver.

Écrire une romance en vers ne doit pas être un mince défi à réaliser et pourtant, Clémentine Beauvais a su relever le défi. Sa plume est vraiment magnifique. Son style est fluide, profond, remplit de douceur et accompagné d'une petite musicalité.

En conclusion, Songe à la Douceur est un roman surprenant et touchant. Bien qu'il ne puisse pas convenir à tout le monde, je ne peux que vous conseiller de partir à la rencontre de Tatiana et Eugène et de vous laisser bercer par les mots de l'auteure.

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Tout d'abord, je tiens à remercier mon ami L'Odyssée Livresque, ainsi que les éditions Ofelbe, pour cet envoi et leur confiance.

Fan de mangas et surtout de la culture nipponne, je ne pouvais pas passer à côté du phénomène ''Light Novel'' encore longtemps. Il est vrai que je suis un peu partie pessimiste -peut-être même défaitiste- et que je pense que c'est la première fois que j'appréhendais autant une nouvelle lecture. Mais comme il s'agissait d'une première grande découverte, ceci explique sans doute cela.

Nous suivons Bell, un jeune aventurier, en quête de sensations fortes, de gloire et surtout...de filles. Venant tout juste d'intégrer une Familias (ou une Guilde) dirigée par Hestia, une déesse pas vraiment prise au sérieux, le jeune homme se rend tous les jours au Donjon, afin de combattre des monstres et ramener de l'argent pour faire vivre sa Familia. Seulement, Bell est loin d'être le meilleur aventurier de la ville-labyrinthe d’Orario.

L'univers que nous propose l'auteur est riche, varié et nous fait inévitablement penser à l'univers des jeux vidéos ou des MMORPG (Massively Multiplayer Online Role Playing Game → jeu de rôle massivement multijoueurs en ligne dans un univers persistant), ce qui nous permet de rentrer assez rapidement dans l'histoire.
Malgré les quelques termes et les explications un peu compliquées au premier abord au niveau des compétences acquises et de leurs évolutions, Fujino Omori, nous en apprend un peu plus au fil des pages, afin d'éviter de nous perdre en cours route et de nous envahir avec une multitude d'informations qu'il faudra intégrer le plus rapidement possible. L'auteur à une plume vraiment simple, sans prise de tête, agréable à lire et surtout nous rendant addictif.
En revanche, j'ai eu un petit peu plus de mal avec la longueur des chapitres. Ils étaient vraiment trop longs et ça me donnait l'impression d'avoir couru un marathon lorsque j'arrivais enfin au bout. De plus, avec des chapitres d'environs 60/80 pages, le récit perdait un peu de son rythme.

Les personnes ont tous un petit côté foufou et farfelu, ce qui nous amène dans des situations parfois insensées, et délirantes. Les personnages sont dotés d'un humour sans limite.
Toutefois, j'ai eu un peu de mal à apprécier Bell au tout début du roman. Son obsession pour les filles me dépassait et m'énervait un peu, sans oublier son côté de gamin insouciant. Puis un peu avant la moitié du livre, je me suis surprise à être prise d'affection pour ce tout jeune héro. Sa force de caractère, son envie de réussir et sa persévérance m'ont vraiment touchées.
En revanche, j'ai eu un réel coup de cœur pour Hestia que je trouve d'une douceur infinie. Elle essaie de se montrer forte et mature devant Bell, mais en vérité, c'est toute autre chose. La savoir peu aimé des autres déesses la rend vraiment très attachante.
J'ai vraiment adoré la relation que partage ses deux protagonistes. Ils sont soudés et se soucient l'un de l'autre comme deux frères et sœurs, même si il semblerait que l'un des deux souhaiteraient dépasser ce simple stade.

En quelques mots, le premier tome de DanMachi est un roman très agréable à lire, reliant la mythologie et le style des jeux vidéos, le tout accompagné de beaucoup d'humour.
La fin me donne vraiment envie de découvrir la suite des aventures de Bell et Hestia.

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Voilà un petit moment que Beautiful Disaster, généreusement donné par une amie, traînait dans ma longue pile à lire sans réellement m'intéresser. J'en avais énormément entendu parlé, mais le commencer n'était pas dans mes priorités.
Finalement, mon amie April, the seven m'a conseillé -ou plutôt ordonné- de le lire le plus rapidement possible et c'est ce que j'ai fait.

La première chose que je pourrais dire à l’égare de ce roman, c'est qu'il m'aura fallu un temps fou pour rentrer dedans. Les premières pages, voir les premiers chapitres, ne m'ont vraiment pas plu. Quelques choses me chiffonnait sans que je sache réellement ce que ça pouvait bien être. Je pense que j'ai eu un peu de mal avec l'écriture, que je trouvais simpliste et pas vraiment entraînante, tout comme les personnages dont les caractères ne me plaisaient guère. Puis, au bout de la cinquantième page, je dirais, j'ai petit à petit changé d'avis. J'ai retrouvé, par la suite, quelques petites ressemblances, dans le fond de l'histoire, avec After (de Anna Todd) et bizarrement, j'ai tout de suite était plus emballée.

L'un des gros points positifs de ce roman, c'est son additivité. Plus je tournais les pages, plus j'en devenais totalement addictive. Je me souviens m'être couchée un soir aux alentours de 3h15, puisque tellement absorbée par ma lecture, je n'avais pas vu l'heure tournée.

Toutefois, certaines révélations ne m'ont pas totalement convaincues, notamment le passé d'Abby. Bien qu'assez épique ou original, je l'ai trouvé tiré par les cheveux. C'était trop gros, presque insensé. D'autant plus que je n'arrive pas tellement à trouver l'intérêt d'une telle chose. J'ai surtout eu l'impression que l'auteure cherchait à combler un manque ou à trouver une raison à son héroïne de rejeter Travis, sans chercher si une logique existait ou non. Effectivement, Abby compare Maddox à son père et se refuse de l'aimer pour ne pas revivre ce qu'elle a vécu durant son enfance. Pourtant, je n'ai trouvé aucune ressemblance entre le jeune homme et son paternel.

En fait, la relation entre Abby et Travis est un peu bancal. De base, c'est loin de me déranger et c'est en parti ce qui met un peu de piment au récit, mais on passe d'un extrême à un autre et trop rapidement. Un coup je ne t'aime pas et je ne veux plus jamais te revoir et surtout. Et une autre fois, je t'aime à la folie et je veux me marier avec toi.

Pour en venir aux personnages, Travis est un jeune homme que je cernais assez mal et que j'ai finalement su apprécier grâce à son petit côté bad boy. Je le reconnais, j'ai un faible pour ce type de garçon, mais que voulez-vous ?
Abby m'a vraiment énervée. Au début de ma lecture, je l'appréciais plus ou moins grâce à son fort caractère, sa capacité à tenir tête à Travis et sa philosophie, va-t-on dire. Puis au fil de ma lecture, son image s'est dégradé. Son petit côté manipulatrice et joueuse m'ont fait sortir de mes gonds. Elle est d'un égoïsme sans nom et se permet de jouer avec les sentiments de Maddox.
Aussi bizarre que ça puisse paraître, j'ai eu l'impression que Travis était un petit ange à côté d'Abby et qu'entre eux deux, c'était lui qui méritait une personne à sa hauteur et qui le méritait vraiment.

Comme je l'ai dit au début, je n'accrochais pas spécialement à la plume de Jamie McGuire dans les premiers chapitres, mais j'ai bien vite changé d'avis. Effectivement, cette simplicité qui me dérangeait tant au début de ma lecture a totalement disparu dès que le rythme a commencé à devenir intéressant et là, il est quasiment impossible d'en sortir sans avoir tourné la dernière page. Et je pense très sincèrement que c'est ce qui fait le charme de son écriture. Je suis passée par un certain nombre d'émotions en découvrant ce premier tome et c'est ce que je recherche lorsque je lis.

En conclusion, Beautiful Disaster, c'est le genre de roman qui, malgré toutes ses faiblesses, ne se lit pas, mais se dévore et qu'on apprécie. C'est le genre de roman qui nous amène à passer d'une émotion à une autre et surtout nous fait vibrer.
Je le recommande vivement à tous les amoureux de romance.

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Je remercie les éditions Plume Blanche pour m'avoir permis de découvrir en avant première ce roman, qui me faisait énormément envie depuis l'annonce de sa parution.

La première chose qui m'a surprise en débutant ce roman, c'est la plume de l'auteure. L'écriture est douce, poétique et pleine de délicatesse. J'ai été charmée, envoûtée, de la première à la dernière ligne du récit.

Je ne m'attendais pas, au départ, à ce que le roman soit écrit à la manière d'un conte. Au début, cela peut s'avérer un petit peu déstabilisant, mais on se laisse facilement emporter par l'histoire, au point de voir filer à grande vitesse les pages entre nos doigts.
L'univers que décrit l'auteur est somptueux, bien qu'assez particulier qu'il en est difficile de discerner le réel de l'irréel, mais c'est ce qui lui donne autant de charme. On découvre ainsi la beauté de de For Wilbrook et de ses paysages magiques et féeriques et où l'hiver est éternel. J'ai adoré les descriptions de cette ville, parcourir ses incroyables boutiques ou encore en apprendre un peu plus sur la flore et les quelques mets, un peu, avouons-le, bizarres, que l'on peut retrouver.
Ce n'est pas l'action qui prédomine dans ce roman, ici tout est subtil et raffiné.

Je ne suis pas une adepte du fameux triangle amoureux, qui, pour moi, a fait son temps. Seulement, ici, America Grace nous apporte un triangle amoureux innovateur et sortant des sentiers battus. L'auteure présente à travers cette romance -totalement nouvelle- un sujet tabous comme l'inceste.
Alors, effectivement, cela ne peut inévitablement pas plaire à tout le monde. Pour ma part, je ne pourrais pas dire que j'ai été dérangé par ce thème, mais plutôt par la manière dont il a été traité. Il s'agit d'un sujet qui ne peut pas être pris à la légère et durant ma lecture j'ai eu l'impression que tout était normal, qu'il s'agissait de quelque chose de naturel et qui devrait pouvoir exister. Cela se ressent énormément avec le personnage principal, Will, qui de son point de vue, ne voit pas où est le mal à avoir ce genre de relation et qui ne prend pas quelques minutes pour réfléchir à tout ça, posément.

Je vais donc en venir aux personnages. Je n'ai pas particulièrement eu d'attache avec l'un d'entre eux. La manière dont l'histoire est racontée nous en empêche. Ils nous semblent loin de nous, couper du monde. Ce n'est pas en soi dérangeant, mais j'ai eu, pour le coup, un peu de mal à les apprécier et surtout à les cerner. En tout cas, ils forment un trio pour le moins fascinant.
Will, à un caractère assez impulsif et spontané, ce qui l'amène à réfléchir aux conséquences seulement après avoir agit. Son comportement m'a bien souvent dépassé et déplu. Le fait qu'il soit incapable de choisir est vraiment...frustrant !
Hanna et Wendy, sont pour moi un copié-collé. Elles se ressemblent tellement que s'en est presque déstabilisant. Elles ont toutes les deux un caractère très doux, sont très calmes et vraiment attendrissantes.

En conclusion, il s'agit pour moi d'une très bonne découverte, d'une lecture vraiment agréable, malgré les quelques petites gênes que j'ai pu rencontrer.
Je suis vraiment impatiente et curieuse de voir ce que l'auteure nous réserve dans son deuxième tome.
Mais ce qu'il faut vraiment retenir, c'est que Dentelle et Ruban d’Argent est un livre qui sort totalement de l’ordinaire et qui saura vous surprendre du début jusqu'à la fin.

Lien de la chronique : http://aliybooks.weebly.com/eacuterotique---romance/dentelle-et-ruban-dargent-tome-1-jeux-du-sort

Pour les mangas, je marche vraiment par périodes. Je peux donc jurer que par ça pendant plusieurs semaines et ensuite, ne plus en ouvrir un seul durant des mois. Ce premier tome m'a été offert par une amie, que je remercie encore mille et une fois -et qui, j'espère, se reconnaîtra si elle passe par là- et je me suis dit que c'était l'occasion de me replonger dans l'univers nippon.
N'ayant pas pris la peine de lire le résumé, la couverture ne nous annonçant pas réellement ce qui nous attend, de quel genre il s'agit, je me suis plongée dans cette lecture sans savoir dans quoi je me lançais.
Et j'en suis ressortie, totalement conquise. Autant par l'histoire, que par les dessins.

A travers six chapitres, ce premier tome sert principalement d'introduction et pose le contexte de l'histoire, nous permettant ainsi de faire la connaissance de Ran et de toute sa famille, mais aussi de ses camarades de classe, de certains de ses professeurs et de ses nouvelles rencontres.
Ran est la cadette d'une famille de puissant sorciers, mais ne contrôlant pas encore la totalité de sa magie contrairement aux autres membres de sa famille. Ce non-contrôle de pouvoir ainsi que son petit côté d'enfant rebelle l'entraîne dans des situations pour le moins désobligeantes, au plus grand damne de son grand-frère et de son père. Ce manque de maîtrise apporte avec lui son lot de situations cocasses et de scènes pleines d'humour. Notamment, lorsque Ran décide de se transformer en adulte et conserve sa naïveté et son innocence d'enfant.

Les personnages sont assez pittoresques et haut en couleurs. Leur différence de caractère est un atout majeur et nous permet de nous attacher assez rapidement à chacun d'entre eux.
L'héroïne est une petite fille pleine de vie avec une espièglerie sans limite et qui m'a beaucoup amusée. J'ai également été attendrit par sa détermination à vouloir rejoindre sa mère qui lui manque et ce par tous les moyens possibles et inimaginables.

Je ne pourrais terminer cette chronique sans vous parler du graphisme de ce manga. Je trouvais déjà la couverture vraiment magnifique, mais alors les planches me laissent sans mots. Les décors sont produits dans les moindres détails, l'expression sur le visage des personnages nous transmettent au premier coup d’œil le sentiment recherché. Le mangaka a réalisé un travail vraiment minutieux et vraiment agréable à regarder. Je n'avais jamais eu de coup de cœurs pour un mangaka et bien maintenant, c'est chose fait !

En conclusion, Le monde de Ran est un manga prometteur, drôle et magique. J'ai vraiment hâte de me procurer le deuxième tome et de découvrir les nouvelles aventures de Ran.

Une fois rentrée dans cet univers, vous n'êtes pas près de vous ennuyer !

Je tiens à remercier les éditions Michel Lafon pour cette superbe découverte.

Depuis sa sortie, ce roman me faisait envie et je savais, juste en lisant le résumé, que j'allais adorer et passer un agréable moment en compagnie de Juliette. Mon instinct ne m'a pas trompé. Un merci de trop est un roman que vous devez avoir dans votre sac de plage !

Juliette est une jeune femme on ne peut plus parfaite, incapable de dire non et beaucoup trop gentille. Résultat ? Sa vie à 30 ans est plate et ennuyeuse. Mais une tout autre Juliette sommeille en elle, une Juliette rebelle, une Juliette qui veut réaliser son rêve et écrire un roman, une Juliette qui souhaite tout simplement envoyer balader tout le monde et vivre sa vie comme elle l'entend.

Un merci de trop est un roman vraiment agréable à lire et nous fait passer un merveilleux moment. Ce n'est pas de la grande littérature, mais l'histoire est sans prise de tête, pleine de fraîcheur et d'humour. C'est LE roman idéal pour lire à la plage, au bord d'une piscine ou quand on est un peu déprimée et de mauvaise humeur.
Une fois ma lecture débutée, je n'ai pu m'arrêter de lire. J'étais totalement prise par les aventures, parfois loufoques, de notre héroïne. Les pages défilaient sous mes yeux sans que je puisse m'en rendre compte. L'auteure arrive à nous transporter d'une manière déconcertante et à nous rendre complètement addictif à notre lecture.
Comme nous suivons les aventures et les mésaventures de l'héroïne, l'histoire est pleine d'émotions. Nous passons facilement de la crise de fou rire à la petite angoisse.

Le seul vrai point négatif -et encore, on ne peut pas vraiment dire que s'en est un- c'est la longueur du roman. C'est trop court. Beaucoup trop court.

Nous faisons un peu plus tard dans le roman, la rencontre de Luc, un des personnages secondaires et qui prendra une place importante dans l'histoire. L'auteure nous proposera alors une narration avec deux points de vue, celui de Juliette et celui de Luc. C'est un très bon point pour moi et ça nous permet de nous sentir encore plus proches des personnages.

Et justement, parlons-en des personnages.
J'ai eu un véritable coup de foudre pour Juliette. Je ne sais pas si c'est due au fait que je me suis reconnue à travers elle ou non, mais je me suis prise d'affection pour ce personnage.
Je n'ai qu'un seul petit regret, c'est concernant les personnages secondaires. Je les trouve, un peu moins approfondis, ils manquaient quelques petits détails, mais en rien cela enlève leur potentiel.

Il s'agit du premier roman de l'auteure et que dire ? J'ai tout simplement été admirative du début jusqu'à la fin. Tout est parfaitement maîtrisé. La plume de l'auteure est d'une fluidité surprenante, simple, mais efficace. Le roman se lit tout seul et je l'ai dévoré en quelques heures à peine.

En conclusion, Un merci de trop est une histoire pleine de légèreté, pour le moins originale et qui nous permet de nous vider la tête.
Je peux que vous conseillez cette magnifique lecture et vous pousser à vous le procurer au plus vite. Je vous assure que vous ne le regretterez pas !

Lien du blog : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunesse/un-merci-de-trop

Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteur, Virginia Besson Robilliard, pour sa confiance et pour m'avoir fait découvrir son univers.

En lisant le résumé, Les sorcières de Salers m'ont vaguement fait penser aux trois célèbres sœurs Halliwell. J'étais donc impatiente de me plonger dans cet univers, d'autant plus que la couverture est vraiment superbe.

Nous suivons des triplées, Sorah, Miriel et Hénora, de puissantes sorcières transportées de la France du 17ème siècle à nos jours pour échapper à la mort. Malheureusement, leur voyage dans le temps a bouleversé tout le monde magique et provoqué de désastreuses conséquences. Elles seront alors contactées par le Prince Dragon, afin de l'aider à retrouver sa femme disparue dans un livre de contes japonais…

L'univers proposé par l'auteur est vraiment très peu décrit. Nous savons plus ou moins où se situe l'histoire, mais c'est tout. Allant du génie de la lampe à la Mort en personne, nous retrouvons vraiment toutes les créatures magiques et même bien plus.
Nous sommes ensuite amenés à découvrir un tout autre pays, le Japon. Étant une grande fan de cette culture, j'ai tout simplement été ravie qu'une partie du récit s'y déroule. Toutefois, quand on ne connaît pas un minimum la culture nipponne on peut vite se sentir largué par le vocabulaire employé pour nommer les démons de ce pays. Dans la version numérique du roman, un glossaire est disponible. Pour ma part, il me suffisait de cliquer sur le vocabulaire spécifique afin d'en trouver la définition. Seulement, j'étais conduite à la fin du roman, ce qui est, avouons-le, pas pratique du tout et nous oblige à faire des allers/retours entre notre page et le glossaire. Si je peux vous conseiller une chose, ce serait de regarder ces définitions avant de débuter ce roman, afin d'être au point pendant votre lecture.

J'ai beaucoup aimé vivre les aventures aux côtés des trois héroïnes, mais j'avoue ne pas avoir été surprise par le dénouement de la principale intrigue et de la mission que menait les personnages.
Les actions s'enchaînaient avec simplicité et efficacité, mais n'était pas réellement aboutie. J'aurais aimé un peu plus de détails lors des scènes de combat. Maintenant, tout cela peut s'expliquer par la longueur du roman. Il est assez court, moins de 200 pages et s'adresse principalement à un jeune public.
En revanche, la fin du roman m'a laissé perplexe et pleine de questions. Il s'agit là d'un joli petit cliffhanger.

Les héroïnes ne m'ont pas réellement charmé. À vrai dire, je n'ai pas su les apprécier. J'ai eu énormément de mal avec leur caractère que je trouvais en inadéquation avec leur âge. Autant elles pouvaient être très mâture, autant elles étaient parfois trop enfantines.
En revanche, j'ai eu un énorme coup de cœur pour deux mercenaires, qu'elles rencontrerons un peu plus tard dans le roman. Ces deux personnages apportent un peu d'humour et de profondeur. Ils sont tous les deux très différents, mais attachants.

Concernant l'écriture, si on laisse de côté le vocabulaire complexe, est relativement simple -peut-être un peu trop pour moi-, mais accessible à tous. Ce n'est pas une faiblesse, loin de là, mais je suis connue pour être intransigeante avec la plume dans la littérature jeunesse.

En conclusion, je dirais que ce premier tome est en demi-teinte. Je me laisserais, malgré tout tenter par la suite, puisqu'elle me semble prometteuse et pleine de bonnes surprises.

Lien du blog : http://aliybooks.weebly.com/fantastique---fantasy/les-sorcieres-de-salers-tome-1-le-renard-a-neuf-queues

Lorsque l'auteur nous a proposé, à mon ami L'Odyssée livresque et moi, de lire et chroniquer son roman de fantasy, je n'ai pas hésité une seule seconde. Friande de fantasy et ayant lu des avis plus que positif à son sujet, je souhaitais qu'une seule chose : me faire transporter dans son monde. Et c'est réussit !

Angelo, le prince héritier du Royaume Végétal aspire à toute autre chose que le protocole et les responsabilités en tant que futur roi. C'est tout naturellement que le soir, le jeune prince, devient Allegro, un enfant on ne peut plus normal, afin de rejoindre son meilleur ami, Rébus, qui ignore tout de sa véritable identité.
L'adolescent sera amené à découvrir une multitude de secrets cachés depuis sa naissance, et qui pourraient bien bouleverser toute son existence.

Je ne sais pas si je vais parvenir à vous expliquer de la manière la plus concrète ce que je pense de ce premier tome, tout simplement, car les mots risque de me manquer. J'ai été subjuguée jusqu'à la toute dernière page. Même si ce premier tome permet surtout de place l'intrigue et le contexte, sachez une chose, si vous débutez ce roman, assurez-vous d'avoir le tome deux sous la main !

La première chose que l'on remarque en débutant notre lecture c'est la merveilleuse plume de l'auteur. Je me suis prise une petite claque sur la joue tellement j'ai été surprise. Vincent Portugal nous offre une écriture fluide, envoûtante et surtout poétique.

L'univers que retranscrit l'auteur est riche et fascinant. Dans la fantasy, il est facile de tourner autour du pot, d'avoir une impression de ''déjà-vu'', mais pas ici. L'histoire est d'une originalité sans nom et apporte une touche de fraîcheur pour ce genre déjà énormément exploité. Cette originalité est en partie due à une magie assez particulière et totalement nouvelle dans laquelle nous baignons, du début jusqu'à la fin.
Le rythme du récit est vraiment bien maîtrisé, les actions s'enchaînent sans jamais nous laisser le temps de nous ennuyer et quand un petit passage au calme apparaît, c'est pour nous apporter une grande révélation afin de nous surprendre encore plus quelques lignes plus tard. Nous allons de surprises en surprises et quand on pense détenir la plus grande découverte, une autre encore plus importante arrive juste derrière.

En ce qui concerne les personnages, moi qui crains toujours d'avoir du mal avec des héros assez jeunes, je n'ai pas eu le moindre problème d'attachement pendant ma lecture. Ici, malgré les quinze petites années du protagoniste -et de beaucoup de personnages- j'ai totalement été séduite.
Angelo à tout du héros que j'apprécie. Son caractère un peu rebelle, son humour, son sarcasme et surtout son désir de liberté le rend encore plus proche de nous et nous permet de nous y identifier facilement.

En conclusion, La magie perdue est une très belle découverte et une parfaite réussite. Je conseille ce premier tome à tous les amateurs de fantasy, mais pas que !
Et il me tarde de pouvoir lire la suite des aventures d'Angelo.

Lien du blog : http://aliybooks.weebly.com/fantastique---fantasy/le-souffle-des-dieux-t1-la-magie-perdue

Avant toi me tentait depuis un petit moment déjà, mais n'était jamais passé dans mes lectures prioritaires pour je ne sais quelle obscure raison. Lorsque j'ai appris la sortie prochaine du film -avec un casting plus que parfait en plus de ça- je me devais de prendre enfin un peu de temps pour me plonger dans la vie de Lou et Will.

Louisa est une jeune femme habitant dans une petite ville perdue d'Angleterre. Quand elle se retrouve au chômage après la fermeture du salon de thé où elle travaillait depuis plusieurs années, elle accepte un contrat d'aide-soignante pour tenir compagnie à Will Traynor, un tétraplégique souhaitant mettre fin à ses jours. Lou possède alors que six mois pour le faire changer d'avis.

Le prologue est assez court, mais nous met directement dans l'ambiance puisqu'il narre l'accident de Will et sa vie d'avant. L'auteur n'y va pas par quatre chemins et parvient à capter l'attention du lecteur, ce qui est énorme point positif.
Les premiers chapitres démarrent tout doucement, le temps de poser le contexte et de nous faire partager la vie de Lou dans les moindres détails. On découvre ses habitudes, sa famille, son quotidien et ses pensées dans les grandes lignes. Une fois le tout lancé, on se laisse facilement emporté par le récit, le style de Jojo Moyes dont l'écriture est fluide, entraînante et addictive. Le livre se lit avec une rapidité déconcertante malgré les 480 pages et les quelques longueurs vers le milieu du livre.

Les personnages m'ont tous séduites et pourtant, pour certains, c'était loin d'être gagné. Par exemple, pour débuter avec l'un des personnages principaux, Will m’insupportait. Je comprenais ses agissements, mais ne les acceptait pas. Au fil des pages on apprend à le découvrir et surtout à l'apprécier. J'ai également eu énormément de mal sur le début avec la sœur de Lou que je trouvais un peu égocentrique, va-t-on dire. Mais comme pour Will, mon avis à divergé au fur et à mesure que l'histoire avançait.
J'ai adoré le caractère pétillant de Lou et son excentricité. J'ai eu un coup de cœur pour ce petit bout de femme et je ne saurais même pas comment vous l'expliquer. Elle apporte une bouffée de fraîcheur au récit.
Je ne pourrais parler des personnages sans parler du lien entre Lou et Louisa. Une véritable amitié s'installe entre eux, nous apportent des scènes magiques, pleines d'humour et remplissant ainsi en quelques lignes notre cœur d'une centaine d'émotions.

Ici, l'auteur partage avec nous un sujet très sensible qu'est l'euthanasie. Pour avoir fait des études dans le sanitaire et social, je me suis, bien évidemment, sentie totalement concernée. J'avais déjà un avis sur la question et cette lecture n'aura fait que le renforcer. Je crois très sincèrement que ce livre peut nous amener à réfléchir sur le suicide assisté et à comprendre les raisons qui pourraient pousser une personne à avoir recourt à cet acte. Tous les personnages présents dans le livre réagissent différemment à l'annonce de ce choix, ce qui rend le récit encore plus poignant et réaliste. On respecte, l'avis même si on ne peut s'empêcher d'être en désaccord ou non et de ne pas comprendre les réactions parfois excessives de certains.
En fait, ce roman permet de prendre conscience d'énormément de choses, notamment de la place des handicapés dans la société.

Je n'ai pas été surprise par l'issu du roman et une partie de moi s'en doutait. Il s'agit d'une fin en logique et dans la continuité de l'histoire. C'est le genre de fin qui nous serre le cœur et qui nous procure un intense moment d'émotion.

Ce roman n'est malheureusement pas un coup de cœur pour moi, même si ce n'est pas passé bien loin, mais m'a complètement chamboulée, bouleversée et retournée. Encore aujourd'hui, même si ma lecture est terminée depuis plusieurs jours, il m'est difficile de vous expliquer ce que je ressens sans qu'une vague d'émotions me submerge.
Avant toi, c'est une histoire qui ne s'oublie pas, qui nous donne une magnifique leçon de vie et qui nous fait changer, grandir...
Je conseille ce livre à tous. Et pour les moins friands de lecture, je ne peux que vous encourager à regarder le film qui est une merveilleuse adaptation et qui fera, sans aucun doute, resurgir toutes les émotions que j'ai pu rencontrer durant ma lecture.

Lien du blog : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunsse/avant-toi

Un grand merci aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat et leur confiance.

L'auteur nous propose un roman court et loufoque sur l'espionnage, à lire sans modération pour petits (et grands) enfants.

Nous retrouvons Shelley et Jonathan, deux enfants âgés de 12 et pour le moins ordinaires, normaux, moyens, banals, insignifiants, jusqu'au jour où ils feront la rencontre d'Hammett et l'infirmière Maidenkirk qui leur annonceront leur recrutement dans La ligue des enfants ordinaires pour sauver leur pays.

M'éloignant tout doucement de ma jeunesse, la littérature pour cette catégorie d'âge est toujours une grande aventure pleine d'appréhensions.
Bien que cette lecture débute sur les chapeaux de roue, il m'a fallu un petit temps d’adaptation concernant l'écriture parfois trop simpliste. Toutefois, sa simplicité n'enlève pas pour autant son efficacité.
Même si le suspens n'a pas été la chose la plus transcendante pour moi, puisque j'avais découvert depuis un petit moment qui se cachait derrière le masque de notre méchant, le rythme nous permet de nous plonger sans trop de soucis dans l'histoire et surtout de nous prendre au jeu et nous faire mener l'enquête au côté de nos deux jeunes héros.

Pour moi, ce roman possède avant tout deux points forts.
Le premier, c'est le message qu'il souhaite faire passer. L'adolescence ou la pré-adolescence n'est pas toujours facile et apporte son lot de questionnements. Ici, les deux protagonistes n'ont rien d'exceptionnels, mais sont amenés à faire des choses remarquables. Les collégiens ne sont pas tendres entre eux et il suffit d'être ''un peu trop ainsi'' et ''pas assez comme ça'' pour se sentir rejeté et sans intérêts pour autrui. Tout dans ce livre est fait pour montrer que, même une personne dite ''banale'' ou ''ordinaire'' est capable du meilleur.
Le deuxième, c'est tout simplement l'humour. Un livre sans humour, c'est un peu comme une crêpe party sans Nutella, ça n'a pas la même saveur. De ce fait, les personnages sont, pour la plupart, tous atypiques et fous-fous.

L'histoire est agrémentée avec de magnifiques illustrations (de James Lancett) reprenant des passages clefs du livre et rendant le tout très vivant. J'ai également beaucoup aimé les documents confidentiels représenté au début des chapitres, composées de petites citations qui m'ont beaucoup fait sourire.

En conclusion, La ligue des enfants extra ordinaires est un très bon roman jeunesse qui m'aura fait passer un agréable moment. Il s'agit d'une petite enquête bien sympathique qui plaira aux enfants, mais aussi aux plus grands.

Lien du blog : http://aliybooks.weebly.com/contemporain---jeunsse/la-ligue-des-enfants-extra-ordinaires