Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin
Auteur
- Marianne Rubinstein (Écrivain)
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 2 lecteurs
extrait
Cette omniprésence de la Shoah est une douleur. Mais cette douleur est source de richesse, de conscience et de réflexion. Je ne cherche pas à la minimiser -, alors je déteste la douleur morale. Je vis avec, elle ne me fait pas mal. Peut-être « douleur » n’est pas le mot juste. En tout cas, c’est une douleur que je maîtrise et avec laquelle je vis bien. Elle est en moi.
Afficher en entierCommentaires récents
Malgré une écriture un peu terne, cette compilation de témoignages sur les enfants et orphelins de déportés est singulièrement émouvante, vu que peu d'auteurs se sont penchés sur l'empreinte de la Shoah sur les descendants des victimes, les stigmates pouvant perdurer sur plusieurs générations. Un travail utile et enrichissant, que l'on devrait aborder dans tous les lycées afin de sensibiliser les nouvelles générations aux dérives des extrémismes et des dangers que ceux-ci présentent.
Afficher en entier
Un livre dont j’avais besoin sans même m’en rendre compte. Il revêt désormais pour moi une importance symbolique concernant l’appropriation de la culture juive des descendants de déportés (ici orphelins.
Merci à Marianne Rubinstein et aux enfants d’orphelins.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Date de sortie
Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin
- France : 2002-10-02 - Poche (Français)
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Résumé
Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin. " C'est ainsi qu'un père orphelin, survivant de la Shoah, s'adressait à sa fille. Des années plus tard, Marianne Rubinstein, l'adolescente d'alors, a voulu sonder la complexité généalogique de cette antiphrase caustique. Mêlant sa propre histoire à celle d'une quinzaine de fils et filles d'orphelins juifs de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur esquisse le portrait d'une génération hantée par l'histoire familiale et la quête d'identité. " Non seulement la lecture est rapide et captivante, mais le soubassement du travail de recherche de Marianne Rubinstein est solide. Elle ne retient que l'essentiel du récit de ses interlocuteurs et ce sont eux-mêmes qui, dévoilant et découvrant leur histoire personnelle, expriment avec force et lucidité la spécificité de leur cas.
Afficher en entier