Commentaires de livres faits par x-Key
Extraits de livres par x-Key
Commentaires de livres appréciés par x-Key
Extraits de livres appréciés par x-Key
La première partie met bien l'histoire en place : personnages, contexte historique, lieux. On ne s'ennuie pas une seule seconde durant cette longue entrée en matière de plus de cent pages. Aux prémices de la guerre, on continue sur sa lancée, pour arriver dans les autres parties du roman et dans le cœur du sujet : le Siège.
J'ai beaucoup aimé l'aspect historique, l'auteur n'en fait pas trop, on en apprend par petites touches, très bien intégrées au récit. C'est une période et un contexte historique que je connaissais peu, dont je n'avais que des échos et j'ai apprécié de me retrouver au cœur du sujet. L'intrigue imaginée par l'auteur m'a vraiment captivé. J'ai été prise d'un bout à l'autre par leur quête, leurs combats et les retournements de situation qui ponctuent l'histoire.
Les personnages deviennent vite très attachants. Que ce soit la pieuté de Carla, la liberté de Mathias, la sauvagerie d'Amparo, la spontanéité de Bors ou l'insouciance d'Orlandu, tous, à travers leur personnalité, amènent le lecteur à s'attacher et à se prendre d'une réelle affection pour eux. Ils sont très travaillés, on se soucie de leur sort, et on en vient à redouter les points culminants de la bataille.
L'écriture de Tim Willocks m'a également beaucoup plu. C'est toujours très fluide que ce soit dans les dialogues ou dans la narration, on prend plaisir à lire l'histoire qu'il nous offre. Il ne fait impasse sur aucun détails, et le réalisme transpire de son récit. Les batailles, les blessures, les morts, la torture. On ne nous cache rien.
Ce premier tome de ce qui s'annonce être une trilogie est une excellente surprise. Les romans historiques me rebutent toujours au premier abord, j'avais donc commencé ma lecture à reculons avant de finir par dévorer l'histoire. J'ai hâte de lire Les Douze Enfants de Paris.
D'une part, j'ai du mal à me faire un avis fixe sur Takumi. Il passe de compréhensif à calculateur, de violent à attentionné. Il est décidément très difficile à cerner.
Tout le tapage médiatique sur les couples, les mariages prend le dessus sur le véritable but de Blast et Trapnest : la musique. On parle beaucoup moins des groupes, il n'y a que des histoires de manigances avec les journalistes.
Je trouve assez triste qu'un tel niveau de médiatisation casse ou brise les relations entre les personnages.
On les sent irrémédiablement devenir plus distant entre eux. Je trouve ça dommage pour la suite.
À côté de ça, la série reste toujours aussi prenante.
À voir comment tout ça évolue.
Dans le projet de voir Johann devenir un nouveau tyran aucune vie n'est sauve. Les personnes faisant obstacle sont éliminer une à une, impitoyablement. La menace Johann pèse sur tous les protagonistes, sans pour autant vraiment apparaître. Le suspense reste à son comble, on en apprend plus sur les motivations et but de l'organisation mais l'auteur ménage bien son intrigue.
La révélation finale de Nina laisse le lecteur plein de doute. J'ai hâte de lire la suite.
Les décisions à prendre semblent de plus en plus difficiles et décisives.
J'ai hâte d'attaquer la suite.
C'est surtout les graphismes que j'ai aimé. Il y a un petit côté glauque derrière chaque coup de crayon, chaque créature de ce monde imaginaire, de cette forêt bien sombre et mystérieuse. Et surtout, les couleurs sont vraiment magnifiques et nous plongent un peu plus dans l'ambiance de l'histoire.
Une chouette BD, et le bestiaire à la fin est un très joli complément à l'univers du conte.
Le style de l'auteur est très simple, mais pourtant, il a une façon très juste de décrire les choses, de nous faire voir son univers à travers les yeux d'Hazel.
J'ai beaucoup aimé la fraîcheur qui se dégageait de toutes ces petites histoires, brillantes de simplicité et de spontanéité.
Je trouve par contre assez sympa de voir Miu intégrer à l'histoire de la sorte. J'aime bien son caractère très posé, à l'image de Yasu en fait. Comme quoi.
La fin de ce quatorzième tome est touchante, les journalistes sont décidément prêts à tout pour vendre et faire parler. L'aspect si repoussant des médias est révélée au grand jour.
Si le rapprochement entre Ren et Nana est plutôt chouette, le report du mariage entre Hachi et Takumi ne présage rien de bon pour la suite.
Rien n'est jamais simple pour les personnages d'Ai Yazawa !
Au terme de ce tome, j'ai hâte de voir si les personnages vont tous se rencontrer et leurs réactions.
On ne frôle pas seulement l’absurde, on y est constamment plongé dans un échange entre les deux protagonistes qui semble ne pas avoir de fin. L’avenir de l’humanité, son passé, la morale, la discrimination, l’art, tout y passe plus ou moins.
Il y a une phrase du livre qui résume assez bien les choses :
« Celsius, il n’y a que ce dialogue infini qui a l’air de tant vous exaspérer. Et ce n’est qu’un début. »
En effet, on a l’impression que le dialogue n’a pas de limite et pourrait encore s’étaler sur des centaines de pages.
Cependant, heureusement qu’ici le roman ne fait qu’environ cent cinquante pages car, arrivé à la fin, on a vraiment hâte que ça finisse.
J'aime bien les petits apartés à l'intrigue principale, comme avec le voleur ou le médecin de campagne qui servent, à leur manière, l'histoire. Elles nous permettent de se familiariser d'autant plus à Temna qui, par sa force de caractère et son grand sens moral, est un héros vraiment attachant.
Au terme de ce tome, j'ai hâte de voir ce que va donner la confrontation entre Temna et Runge.
Il me reste deux tomes avant d'en arriver où l'anime s'arrête. J'ai hâte de découvrir la suite.
On sent d'ailleurs la nette séparation entre leurs deux histoires, et c'est un peu triste de les voir prendre tant de distance.
Dans ce huitième tome, on assiste pour la première fois à un vrai chamboulement dans l'histoire : quoiqu'il arrive, rien ne sera plus comme avant.
On pressent beaucoup de choses à venir dans la suite de l'histoire.
C'est dans ce contexte post-apocalyptique que l'on démarre l'histoire au côté de Kaori et de ses collègues infirmières, dirigées dans un centre de soins par une directrice exécrable et despotique.
Le manga m'a souvent semblé très compliqué à suivre. L'histoire se perd dans un flot d'informations et d’événements constants. On ne sait plus où donner de la tête entre les trop nombreux personnages et l'intrigue.
Au niveau des dessins, on retrouve également ce sentiment d'abondance, de planches chargées à l'extrême par tout un tas de détails qui finissent par perdre le lecteur.
Les petites explications en bas de pages sur les différents objets et personnages sont plutôt sympas et permettent de s'y retrouver, on sent que le monde de Pure Trance est riche et travaillé. Dommage que ça coupe dans une lecture déjà peu simple à suivre.
A côté de ça, l'univers de Junko Mizuno est très surprenant. On est plongé dans un kawai très gore, exagéré et déluré. Les protagonistes, qui tanguent entre psychopathes compulsives et femmes enfants capricieuses sont originales, même si difficiles à cerner, et l'intrigue se tient si on arrive à s'accrocher.
Pour ma part, j'aurais eu trop de mal à me plonger dans l'histoire pour vraiment apprécier l'ambiance que j'ai tout de même trouvé sympa. Si le manga ne manque certainement pas d'intérêt, je l'ai trouvé très difficilement accessible. C'est dommage.
On poursuit sur l'histoire entre Hachi et Takumi tandis que Nana continue à se poser des questions sur sa relation avec Ren et ses projets avec Blast.
Pour la première fois, on sent que quelque chose dans l'amitié des deux Nanas s'est fissuré. Ce n'est qu'un début, mais c'est relativement palpable, notamment dans l'absence de scènes où elles ne sont qu'ensemble.
Au terme de ce sixième tome, on a envie d'attaquer la suite pour voir comment tout ça va évoluer.
On sent l'évolution de cette dernière qui, malgré son côté toujours naïf et jovial, commence à poser un regard plus critique sur elle-même. L'auteur a vraiment su créer des personnages complexes, aux émotions et sentiments travaillés.
On en apprend également plus sur le passé de Yasu et on fait enfin la rencontre de Takumi en bonne et due forme.
J'aime décidément toujours autant. Même en ayant vu l'anime, je me surprends à être prise dans l'histoire comme si je la découvrais.
Pour "Ding-Dong", l'évolution de l'histoire se tient bien, on devine bien vite comment ça se terminera, mais ce n'en est pas moins joli. De tous les personnes, c'est finalement le seul qui n'est pas présent, le père, que je trouve le plus intéressant et touchant.
"La voix de mon coeur" est la nouvelle que j'ai préféré. J'ai bien aimé l'évolution de la pensée du personnage, sa remise en question et finalement, sa reprise de confiance grâce à Futaba.
"Double-jeu" est une petite histoire amusante menée par une petite chipie bien sûr d'elle. J'ai apprécié le personnage de Suguru, ainsi que son anti-conformisme.
La dernière nouvelle, "La princesse des ténèbres" est sous forme de conte revisité. J'ai trouvé la dérision constante et la caricature vraiment très amusante.
En bref, un recueil de cinq histoires qui se suivent plus ou moins bien. Du côté des dessins, ce n'est pas désagréable à lire mais le style soit vraiment marquant. La lecture de ce manga ne m'a pas particulièrement plu. C'est distrayant mais sans plus.
Le livre se présente en plusieurs grands axes, eux-mêmes découpés en parties, chacune nous présentant le point de vue d'un des protagonistes. On s'égare parfois dans le récit des personnages, j'ai eu du mal à toujours comprendre qui était qui.
Irvine Welsh prend un malin plaisir à ne rien épargner à ses lecteurs.
Il nous livre un constat brut et dénué de la moindre édulcoration de la jeunesse d'Edimbourg, rongée jusqu'à la moelle par l'alcool et la drogue.
Aucun personnage n'y échappe, la déchéance les attend tous au tournant, la mort également parfois.
C'est trash, on nous livre tous les détails à travers une écriture violente qui suinte tour à tour la colère, le manque, la misère, le désespoir, la vengeance.
C'est malsain, mais frappant et on en redemande...
Un court roman sympathique.
Néanmoins, le procédé fonctionne : le titre est attractif, l'intrigue prometteuse.
L'histoire est très légère, la protagoniste attachante et le style d'écriture vraiment simple. Tous les ingrédients pour plonger dans le livre et prendre plaisir à découvrir l'histoire. J'ai lu le roman le temps d'un après-midi et j'ai apprécié ma lecture.
Cependant, je garde une légère déception. Je m'attendais à plus. Pus de profondeur, plus d'aventures, plus d'émotions. Si je dois émettre des réserves, ça serait du côté des dialogues, notamment des disputes entre Edward et Diane, qui manquent vraiment de spontanéité et de naturels. La trame de l'histoire n'est pas non plus exceptionnelle : on devine très rapidement comment tout va se passer.
Mais l'auteur a su palier à un scénario et à une écriture un peu simples avec sa ribambelle de personnages touchants, des bons sentiments et une touche d'humour sarcastique pour au final, nous donner un roman plaisant qui se termine sur une jolie note positive. On aime l'idée que tout drame peut être surmonté, et c'est surtout à ça, qu'on se raccroche une fois le livre terminé, zappant tous les défauts qui pourraient laisser un arrière goût d'inachevé.
J'ai apprécié la première partie du roman, cette petite escapade entre frères et sœurs, le sentiment de nostalgie bienveillante qui en ressortait, ainsi que l'esprit très léger de l'histoire. Chacun des quatre membres de la fratrie a sa personnalité bien à lui, on sourit devant leur différences, leurs liens, leur chamailleries.
J'ai plus de réserve pour la fin du livre, uniquement centrée sur Garance, dont on aurait pu se passer.
J'ai beaucoup aimé la simplicité qui se cachait derrière leurs sentiments. De leur rencontre, à la naissance progressive de ceux-ci jusqu'à ce qu'ils finissent par ne plus se lâcher. Le manque, le besoin viscéral qu'ils ont l'un de l'autre rend les deux adolescents très touchants. Plus qu'ils ne l'étaient déjà. Car il faut avouer qu'à travers leurs personnalités et leurs parcours différents et atypiques, on s'attache inévitablement à eux.
De plus, j'ai souvent ris, et j'ai adoré les multiples références à la musique, aux comics et aux films qu'utilise l'auteur.
La fin m'a un peu prise au dépourvu. Je m'attendais à quelque chose de moins brutal et définitif. Même s'il faut bien dire que les dernières phrases sont très chouettes et ne terminent pas le livre sur une note si décevante.
En bref, une découverte vraiment sympa.
L'écriture est simple, mais très finement travaillée. On prend un réel plaisir à suivre ses douze histoires et à plonger dans l'univers tragique mais plein de poésie de l'auteur.
Les nouvelles sont autant de voyages et de personnages qui nous trimbalent dans une Europe dont les souvenirs sont teintés d'irréalité. Puisque Marquez, à travers ses douze contes, se souvient. Ou du moins, croit se souvenir. On navigue constamment entre le vraisemblable et le fantasmé.
J'ai été happée par le recueil. Ce fut une chouette découverte, je suis curieuse de lire autre chose de l'auteur.
J'ai beaucoup aimé la monté progressive de la tension, l'angoisse qui prend bien vite le pas sur l'amusement quant à ce petit jeu malsain, plus si amusant au final qu'il n'en avait l'air au départ.
On sent bien qu'on a affaire à des adolescents, ils ont du mal à prendre réellement conscience de leurs actes, et plus ils réalisent la véracité du jeu et ses conséquences, plus on sent le malaise qui s'installe.
À côté de ça, les graphismes sont très chouettes et rendent la lecture agréable.
La fin nous laisse en plein suspense avec un retournement de situation assez surprenant. J'ai hâte de voir comment les choses vont évoluer.