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"Mais au-delà coulait une rivière." Cette rivière, fascinante, d'une infinie richesse est le centre même de cette oeuvre, comme elle est le centre de l'univers de Pascalet, le héros de ce très beau livre. Le petit garçon va sentir en lui l'appel irrésistible de ce cours d'eau fabuleux qui le fait rêver, nuit et jour, à l'image de Bargabot, l'étrange braconnier qui en connaît chaque méandre et vient parfois lui rendre visite. Bravant un jour l'interdiction de sa famille, il succombe à la tentation et rejoint la rivière. Mais la barque qui le mène part soudain à la dérive, l'entraînant sur une île sauvage. Il y fait alors la rencontre d'inquiétants bohémiens qui retiennent prisonnier un jeune garçon, Gatzo. Après avoir délivré le jeune otage, tous deux s'enfuient. Les deux garçons, se cachant des bohémiens, ne pourront alors plus compter que sur leur seule débrouillardise dans une nature magnifiquement sauvage.
Très bel ouvrage où le mystère se mêle à la réalité quotidienne, où l'on peut sentir à chaque page le parfum si particulier de la Provence, cette oeuvre est envoûtante par la magie qui se dégage de chaque description, d'une richesse incroyable. Le vocabulaire très fourni, lié au champ thématique de la rivière, donnera l'occasion d'une véritable leçon de choses, et l'on se plaira à suivre les aventures du jeune Pascalet et de Gatzo dans cette si belle nature. --Xavier Marciniak --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Quatrième de couverture
L'âme se manifesta vers minuit. Elle marcha le long du rivage, écarta un buisson et descendit sur la grève. Elle m'y apparut, comme une petite blancheur. Cette blancheur erra un moment, puis s'approcha de l'eau. C'est alors que je perdis la tête. Je détachai la barque du mouillage, et tout doucement, à la perche, je la poussai. Elle m'obéit et se mit à glisser sur l'eau noire.
Les petits chemins m'attiraient sournoisement. "Viens ! que t'importent quelques pas de plus ? Le premier tournant n'est pas loin. Tu t'arrêteras devant l'aubépine." Ces appels me faisaient perdre la tête. Une fois lancé sur ces sentes qui serpentent entre deux haies de chargées d'oiseaux et de baies bleues, pouvais-je m'arrêter ?
Plus j'allais et plus j'étais pris par la puissance du chemin. A mesure que j'avançais, il devenait sauvage.
Un roman qui permet de se plonger dans l’écoute de la nature, toutes les sensations qu’elle peut nous procurer si nous prenons le temps de l’observer. Une belle escapade poétique contée à travers les yeux d'un enfant sensible.
Comme beaucoup de jeunes présent sur Booknode, j’avais lu ce livre durant mes années scolaires. Je n’en gardais aucun souvenir si ce n’est matériel puisque l’ayant dans la très belle collection 1000 soleils. Plus de 30 après, au lendemain d’un Noël en famille, pris d’une certaine nostalgie voilà que je me replonge dans ce délicieux hymne à la liberté dont l’action se passe en Provence. Pascalet, le héros nous raconte à travers ses yeux et son cœur sensible son voyage initiatique sur cette rivière interdite, sur la découverte de l’amitié, de la vie sauvage, du petit théâtre forain. J’ai été véritablement envoûté par la relecture de ce très agréable livre rempli de poésie. Spoiler(cliquez pour révéler)"Plus loin, un verger d'amandiers n'était qu'une neige de fleurs où roucoulaient les premières palombes de l'année nouvelle. J'étais enivré." Le style d’Henri Bosco est simple, limpide comme l’eau du bras mort de la rivière, frais comme le vent au petit matin, clair comme la lune Spoiler(cliquez pour révéler)qui « enchante les âmes bien mieux que toutes les autres planètes. » Quel bouffée d’oxygène ses belles descriptions, cet héroïsme d’enfant, ses joies et ses peurs, ses émerveillements et ses tristesses.
Le petit plus de l’édition 1000 soleil, est qu’elle s’accompagne du cahier de Pascalet avec force dessins sur le contenu de la barque, la survie mais aussi la faune et la flore de la rivière avec ses poissons, ses mammifères, ses insectes et ses plantes aquatiques.
Avec « La Rivière et l’Enfant », pas de «prise de tête » ! Les quatre éléments, l’eau, la terre, l’air et le feu sont le cadre de l’histoire , le temps et l’espace en sont sa profondeur. Le style d’Henri Bosco, sa sémantique, le champ littéral imprégné ou imbibé de faune et de flore, la vision de l’enfant donne à ce roman une quiétude et une douceur reposante, apaisante et lénifiante quasi hypnotique.
Henri Bosco n’était pas un écrivain de son temps. En symbiose avec la nature, très en prise avec le romantisme, ses sujets, ses thèmes souvent naïfs n’avaient rien de commun avec ceux exposés par Albert Camus, Jean-Paul Sartre, André Gide, ses contemporains, les écrivains du soupçon.
Henri Bosco était au Douanier Rousseau, peintre naïf, ce que Camus, Sartre, Gide étaient à Picasso et le cubisme.
L'un de mes plus mauvais souvenirs de lecture... en classe de sixième. Si vous voulez dégoûter vos enfants de la lecture, il n'y a pas mieux. C'est un livre, à lire plus tard pour l'apprécier à sa juste valeur.
Résumé
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"Mais au-delà coulait une rivière." Cette rivière, fascinante, d'une infinie richesse est le centre même de cette oeuvre, comme elle est le centre de l'univers de Pascalet, le héros de ce très beau livre. Le petit garçon va sentir en lui l'appel irrésistible de ce cours d'eau fabuleux qui le fait rêver, nuit et jour, à l'image de Bargabot, l'étrange braconnier qui en connaît chaque méandre et vient parfois lui rendre visite. Bravant un jour l'interdiction de sa famille, il succombe à la tentation et rejoint la rivière. Mais la barque qui le mène part soudain à la dérive, l'entraînant sur une île sauvage. Il y fait alors la rencontre d'inquiétants bohémiens qui retiennent prisonnier un jeune garçon, Gatzo. Après avoir délivré le jeune otage, tous deux s'enfuient. Les deux garçons, se cachant des bohémiens, ne pourront alors plus compter que sur leur seule débrouillardise dans une nature magnifiquement sauvage.
Très bel ouvrage où le mystère se mêle à la réalité quotidienne, où l'on peut sentir à chaque page le parfum si particulier de la Provence, cette oeuvre est envoûtante par la magie qui se dégage de chaque description, d'une richesse incroyable. Le vocabulaire très fourni, lié au champ thématique de la rivière, donnera l'occasion d'une véritable leçon de choses, et l'on se plaira à suivre les aventures du jeune Pascalet et de Gatzo dans cette si belle nature. --Xavier Marciniak --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Quatrième de couverture
L'âme se manifesta vers minuit. Elle marcha le long du rivage, écarta un buisson et descendit sur la grève. Elle m'y apparut, comme une petite blancheur. Cette blancheur erra un moment, puis s'approcha de l'eau. C'est alors que je perdis la tête. Je détachai la barque du mouillage, et tout doucement, à la perche, je la poussai. Elle m'obéit et se mit à glisser sur l'eau noire.
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