Valérian, agent spatio-temporel, tome 6 : L'ambassadeur des Ombres

Où Laureline est plus que jamais confrontée au machisme ambiant, sans parvenir à obtenir d'avoir son nom en première page alors qu'elle fait absolument tout dans l'album ! Ça sent la restriction venue de l'éditeur...

En dehors de cela, "L'Ambassadeur des Ombres" est un tome fondateur à plein des égards, avec l'apparition de Point Central, des Shingoutz (qui n'ont pas fini d'avoir leur importance) et du Transmuteur Grognon de Bluxte, que l'on reverra également dans d'autres histoires. Plus que jamais, à la lecture de cet album, on se dit que Georges Lucas a dû à un moment ou l'autre croiser la trajectoire de Valérian, tant certaines idées et thématiques se retrouvent dans Star Wars le tripot des Suffuss a une réelle saveur de cantina.) Si une fois encore, le dénouement est un brin expéditif et la trame un peu mécanique dans sa visite systématique des différentes tribus d'extraterrestres, c'est que l'intrigue est trop vaste pour le format imposé aux auteurs. L'action est donc trépidante et ne laisse pas de place à l'ennui.

Dans cet épisode, on découvre un Laureline indépendante qui s'est géré les moments de crise sans Valérian... C'est un de mes tomes préférés pour le moment... On découvre de nombreuses espèces différents d'extraterrestres...

Alors j'ai choisi cette BD par rapport au film que j'ai vu au ciné lors de sa sortie et que j'ai trouvé pas mal du tout, notamment le marché et tous les effets spéciaux.

Alors c'est vraiment une adaptation totalement revisitée de la BD mais on y retrouve des éléments bien sympa qui ont été bien exploités je trouve, comme notre trio d'espions (persos que j'ai adoré dans le film, ils étaient excellents ^^) les Shingouz qui feraient n'importe quoi pour de l'argent, ce sont des arrivistes qui retournent leur veste sans état d'âmes mais ils sont très drôles. On retrouve également le petit animal qui était trop mignon, là c'est un grognon de bluxte ;p je ne sais plus comment on appelait cette espèce dans le film. Enfin tout ça pour dire que bien que la BD soit assez vieille, et donc un peu « kitch » au niveau des couleurs et des graphismes, je trouve qu'elle était assez innovatrice pour l'époque et qu'il y a vraiment d'excellentes idées ! Un déluge d'espèces extraterrestres avec des mœurs qui leur sont propres et qui diffèrent totalement des nôtres et le rajout de bribes de « cellules planètes » qui s'accumule pour former « le Point Central » où chaque peuple apporte une spécificité intéressante pour la vie en communauté. Le seul bémol de ce volume est le perso Valérian qui se trouve être dans la BD un gros blaireau. On dirait que ce mec n'a pas de c /uille, il est bon à rien et c'est Laureline qui se tape tout le boulot. Dans la BD c'est un idiot fini et je vais en lire une autre afin de voir si le perso est comme ça dans chaque tome ou si c'était juste pour celui-ci en particulier. Enfin heureusement qu'il est différent dans le film car autant le virer de suite un personnage pareil ! Il apporte rien à l'histoire ! Ahah

Je suis partagé.

D’un côté, j’ai été fasciné par l’histoire, l’imaginaire des auteurs, tant sur les inventions scénaristiques (en 1975, ils ont inventé l’Europe avant l’heure avec présidence tournante, quoi !! Et puis ces séducteurs, les moyens de communications, toutes ces races…) que les réalisations graphiques.

D’accord, ça a un poil mal vieilli ces traits droits et ces couleurs tendance primaire, à l’heure des courbes et des dégradés avec ombrages partout… Mais les races sont visuellement crédibles, les salles, les vaisseaux…

Tout est donc fait pour nous embarquer dans cette histoire à la conclusion qui tient la route même si, 1975 oblige, c’est assez « basique », booléen, comme fin… On est encore à l’époque « on est gentil » ou « on est méchant », pas d’entre-deux…

Non, ce qui m’a le plus dérangé, comme dans certaines séries policières américains, c’est ce « saute-mouton » : on va voir quelqu'un qui nous permet d’aller voir quelqu'un qui nous permet d’aller voir quelqu'un…

Un découpage sans subtilité ou conséquence : c’est juste une suite de mini-histoire, il n’y a pas de progression, de découverte. On passe d’une race à l’autre – si la première avait eu la solution, pouf, on arrivait à la fin de l’album sans avoir besoin de passer par les autres…

Dommage, donc, qu’il n’y ait pas eu une vraie aventure mais juste un passage de « rayons » en « rayons » même si ceux-ci sont de grande qualité !

Comme l'écrit francks, pour une fois c'est Laireline qui mène la dance. Bonne idée

Je crois bien que j'ai aimé chaque tome de cette série... Les dessins sont superbes et fourmillent de détails, les histoires et les personnages sont farfelus à souhait ! Je les relis de temps en temps...

moi j'ai bien aimé tout dans ce livre

moij'ai bien aimé ce livre