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Stefan Zweig

Auteur

Autriche Né(e) le 1881-11-28
Brésil 1942-02-23 ( 60 ans )
5 461 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par ninanina 2009-08-21T16:52:35+02:00

Biographie

Stefan Zweig est né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche. Fils d'un riche industriel israélite, il put mener ses études en toute liberté, n'écoutant que son goût qui l'inclinait à la fois vers la littérature, la philosophie et l'histoire. L'atmosphère cosmopolite de la Vienne impériale favorisa chez le jeune Zweig la curiosité du vaste monde, curiosité qui se transforma vite en boulimie, le poussant vers toutes les premières théâtrales, toutes les nouvelles parutions non encore saluées par la critique, toutes les nouvelles formes de culture. Il y fit ses études, et, à 23 ans, fut reçu docteur en philosophie. Il fit ses débuts avec de jolis poèmes où dominait l'influence de Hofmannsthal et de Rilke, dont il parle longuement dans son autobiographie, "Le Monde d'Hier". Parmi ceux-ci, notons "Cordes d'argent"(1900) et "Les Guirlandes Précoces"(1907). Il obtint également le prix de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Zweig publiait alors une plaquette de vers, une traduction des meilleures poésies de Verlaine, et écrivait des nouvelles. Passionné de théâtre, il se mit bientôt à écrire des drames : "Thersite"(1907), "La Maison au bord de la mer"(1911). Mais Stefan Zweig jugeait que "la littérature n'est pas la vie", qu'elle n'est "qu'un moyen d'exaltation de la vie, un moyen d'en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible". Son ambition était alors "de donner à mon existence l'amplitude, la plénitude, la force et la connaissance, aussi de la lier à l'essentiel et à la profondeur des choses". En 1904, il alla à Paris, où il séjourna à plusieurs reprises et se lia d'amitié avec les écrivains de l'Abbaye, Jules Romains en particulier, avec qui, plus tard, il adapterait superbement le "Volpone", que des dizaines de milliers de Parisiens eurent la joie de voir jouer à l'Atelier, et dont le succès n'est pas encore épuisé aujourd'hui. Infatigable voyageur, toujours en quête de nouvelles cultures, il rendit ensuite visite, en Belgique, à Emile Verhaeren (1855-1916), dont il deviendrait l'ami intime, le traducteur et le biographe. Il vécut à Rome, à Florence, où il rencontra Ellen Key(1849-1926), la célèbre authoress suédoise, en Provence, en Espagne, en Afrique. Zweig visita l'Angleterre, parcourut les Etats-Unis, le Canada, Cuba, le Mexique. Il passa un an aux Indes. Ce qui ne l'empêchait pas de poursuivre ses travaux littéraires, sans efforts, pourrait-on penser, puisqu'il dit : "Malgré la meilleure volonté, je ne me rappelle pas avoir travaillé durant cette période. Mais cela est contredit par les faits, car j'ai écrit plusieurs livres, des pièces de théâtre qui ont été jouées sur presque toutes les scènes d'Allemagne et aussi à l'étranger...". Les multiples voyages de Zweig devaient forcément développer en lui l'amour que dès son adolescence il ressentait pour les lettres étrangères, et surtout pour les lettres françaises. Cet amour, qui se transforma par la suite en un véritable culte, il le manifesta par des traductions remarquables de Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, de son ami Verhaeren, dont il fit connaître en Europe centrale les vers puissants et les pièces de théâtre, de Suarès, de Romain Rolland, sur qui il fut l'un des premiers, sinon le premier, à attirer l'attention des pays de langue allemande et qui eut sur lui une influence morale considérable. Lorsque éclata la 1ère Guerre Mondiale, Zweig, comme son ami Romain Rolland en France, ne put se résigner à sacrifier aux nationalismes déchaînés la réalité supérieure de la culture par-dessus les frontières. Ardent pacifiste, il fut profondément marqué, ulcéré par cette guerre ; non seulement, sur le coup, elle lui inspira de violentes protestations ("Jérémie", 1916), et même plus tard, comme dans "Ivresse de la Métamorphose", qui ne fut écrit que bien après, vers 1930(pour la première partie) et 1938(pour la seconde, qui elle surtout incriminait la guerre), mais c'est cette guerre qui fut à l'origine de ce souci constant de n'être pas dupe des valeurs morales factices d'une société en décadence, qu'on retrouvera dans toutes ses nouvelles. Il explique d'ailleurs tout cela avec ferveur dans "Le Monde d'Hier". Zweig fut toute sa vie un personnage socialement assez bizarre, souvent tenté par le nihilisme. Vers 1915, il se maria avec Friederike von Winternitz. Il quitta Vienne en 1919 et vint s'installer à Salzbourg, d'où il écrivit beaucoup de ses nouvelles les plus célèbres, telles "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", "Amok", "La Confusion des Sentiments", "La Peur"... En moins de dix ans, Zweig, qui naguère n'avait considéré le travail "que comme un simple rayon de la vie, comme quelque chose de secondaire", publiait une dizaine de nouvelles - la nouvelle allemande a souvent l'importance d'un de nos romans - autant d'essais écrits en une langue puissante sur Dostoïevski, Tolstoï, Nietzsche, Freud - dont il était l'intime - Stendhal, etc... qui témoignent de la plus vaste des cultures. Puis suivit la série de ses écrits biographiques, où il acquit d'emblée une certaine autorité avec son "Fouché". Mais hélas ! Hitler et ses nazis s'étaient emparés du pouvoir en Allemagne, et les violences contre les réfractaires s'y multipliaient. Bientôt l'Autriche, déjà à demi nazifiée, serait envahie. Dès 1933, à Munich et dans d'autres villes, les livres du "juif" Zweig étaient brûlés en autodafé. Zweig voyait avec désespoir revenir les mêmes forces brutales et destructrices que lors de la 1ère Guerre Mondiale, sous la forme, pire encore, du nazisme. En 1934, il partit en Angleterre, à Bath. Ce départ suscite d'ailleurs bien des polémiques chez les biographes de Stefan Zweig; certains soutiennent l'hypothèse très plausible qu'il partit en exil devant l'imminence de la guerre et la montée de l'antisémitisme, tandis que d'autres affirment qu'il est simplement parti approfondir sa recherche sur Marie Stuart, dont il écrivait la biographie. En 1938, il divorça de Friederike, avec qui il garda tout de même des liens d'amitié étroits. Il se remaria ensuite avec une jeune secrétaire anglaise, Charlotte Lotte Elizabeth Altmann, qui peu après tombera gravement malade. Mais depuis l'abandon de sa demeure salzbourgeoise son âme inquiète ne lui laissait plus de repos. Il parcourt de nouveau l'Amérique du Nord, se rend au Brésil, fait de courts séjours en France, en Autriche, où les nazis tourmentent sa mère qui se meurt... Et la guerre éclate. Déjà en 1940, lorsqu'il préparait une conférence sur sa Vienne tant aimée, il avoua à Alzir Hella - ami intime, qui plus tard traduisit nombre de ses oeuvres en français - "Vous serez battus". Zweig voit répandues sur l'Europe les ténèbres épaisses qu'il appréhendait tant. Il quitte définitivement l'Angleterre et gagne les Etats-Unis, où il pense se fixer. Las ! L'inquiétude morale qui le ronge a sapé en lui toute stabilité. Le 15 août 1941, il s'embarque pour le Brésil et s'établit à Pétropolis où il espère encore trouver la paix de l'esprit. En vain. Le 22 février 1942, Stefan Zweig rédige le message d'adieu suivant :

"Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même.

Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.

Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."

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Livres de Stefan Zweig

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.8/10
Nombre d'évaluations : 2 521

15 Citations 1 140 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Stefan Zweig

Sortie Poche France/Français : 2019-09-05

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Sidoignon 2024-04-28T18:23:10+02:00
Lettre d'une inconnue

Rapide comme expérience mais sympa

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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

J'ai eu du mal à me plonger dans le récit, l'histoire ne m'a pas accrochée.

J'ai eu l'impression que l'auteur faisait étalage de son vocabulaire varié, avec de longues phrases pour décrire une seule émotion, une expression faciale, qu'il me devenait alors difficile de ressentir ou d'imaginer.

Des expressions comme "à son plus haut paroxysme" combinées à certains sous entendus sexistes (ce roman date du début 20e siècle) m'ont fait grimacer tout le long du livre.

Après Le jouer d'échecs et Lettre d'une inconnue, je suis un peu déçue.

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Commentaire ajouté par Hanayu 2024-05-07T17:36:35+02:00
La Confusion des sentiments

Mon premier Stefan Zweig...et certainement pas le dernier.

Il nous livre ici une "romance interdite" de par les Préjugés et les mœurs de la période concernée.

L'on assiste au bouillonnement étudiant, à l'admiration ambiguë d'un élève pour son mentor, au trouble naissant qui devient ardent quand l'un est au contact de l'autre.

C'est un premier amour inattendu, qui bien que balbutiant (et longtemps inavoué), sera dévastateur à vie.

Beaucoup d'émotions dans le silence, tant de passion derrière les mots.

On en veut au monde extérieur qui a ravagé ce qui aurait pu être une belle histoire ; mais qui restera pour toujours tristement inachevée...laissant dans le coeur des protagonistes une douleur tacite et lancinante.

Poignant de bout en bout. Et superbement écrit.

(Aparté : Le titre correspond idéalement au contenu.)

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Commentaire ajouté par mofrl 2024-05-11T23:57:45+02:00
Le Joueur d'échecs

C’est un livre facile à lire. Même s’il est plutôt court, l’histoire de M. B est très touchante et extrêmement bien détaillée .

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Commentaire ajouté par Corvus_Lusor 2024-05-16T15:42:32+02:00
Lettre d'une inconnue

Je serai peut-être un peu plus sévère que ce très court roman (une nouvelle, pour ainsi dire) mérite, mais ceci nuancera les autres avis. Dès le début, la couleur est annoncée : l’autrice de la lettre va mourir (de la grippe espagnole), avec un profond sentiment d’inaboutissement de son amour pour un homme, auquel elle écrit cette lettre, et y raconte sa vie et tous ses sentiments. Bon, déjà, perso, c’est chaud pour moi, car les trucs déprimants, c’est pas trop mon truc. Ceci mis à part, cette histoire est un concentré de pathos, et tout dans le récit est fait pour maintenir cette situation malaisante, soufflant le chaud et le froid sur les sentiments de cette femme, au point que ça devient trop gros, frisant avec la mièvrerie. Si beaucoup de descriptions sont très fortes et crédibles, c’est cette accumulation qui me fait dire « n’en jetez plus », et j’ai terminé cette histoire avec une espèce de sentiment de malaise mêlé de frustration.

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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Encore un chef d'œuvre de Zweig. Deux formes de passion qui mènent à folie, à accomplir des actions complètement absurdes, et dont la désillusion entraînera les deux passionnés vers un désespoir profond. Comme si cela était contagieux : elle croit pouvoir le sauver puis doit se sauver de lui.

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Commentaire ajouté par FleurDeVelours 2024-05-19T13:26:39+02:00
Lettre d'une inconnue

La beauté de l'amour immortel dépeint dans cet ouvrage n'a d'égal que l'espoir et la frustration intenses que j'ai ressenti à sa lecture.

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Commentaire ajouté par Payy 2024-05-20T12:26:39+02:00
La Confusion des sentiments

Ce livre est une merveilleux pure et simple car j'ai adore tout d'abord cela été excitant et stimulant d'être confronté à des émotions contradictoires et complexes ,ça était une source d'inspiration pour la créativité et la réflexion sur soi. De plus, la confusion des sentiments a été perçu comme un défi à relever, permettant de mieux me connaître et me comprendre ses propres motivations et désirs, ça m'a également permis de renforcer les liens avec les autres en partageant nos sentiments et en cherchant à les comprendre ensemble. et enfin la fin est magnifique la révélation du professeur est bleffant je me suis identifier à lui dans sa recherche de sois - même ( je me suis sentie identifier aux deux : car à un moment dans ma vie j'étais en doute de mes propres sentiments comme le professeur et en ce moment je doute des sentiments des autres je ne sais pas si c'est de l'amour ou pour rire. Voila pourquoi c'est un livre à lire absolument dans une vie même à 13ans !!!

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Commentaire ajouté par davincicode0403 2024-05-30T18:11:15+02:00
Le Joueur d'échecs

Cette originale nouvelle se lit toute seule.

Tout d’abord, l’aspect psychologique du prisonnier des Nazis est particulièrement approfondi: cet homme paraît fou mais peut accomplir des prouesses aux échecs.

Le contexte historique était également propice à cette longue descente vers la folie. Stefan Zweig a très bien su manipuler ce lent crescendo.

J’ai été happé par ce récit bien mené, et la chute de l’histoire fut surprenante !

Je recommande

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Commentaire ajouté par Celine70 2024-06-02T07:24:06+02:00
Le Joueur d'échecs

Au travers de cet homme transformé par son expérience durant la guerre en joueur d'échec compulsif, Zweig adresse le sujet de la survie humaine, du sursaut de vie incroyable dans des conditions extrêmement difficiles où l'homme est au plus près de sa mort. Un sursaut qui à l'usure se retourne contre lui-même et se mue en autodestruction. Une allégorie sur l''elan de vie, sur les méandres de la psyché humaine.

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