La situation des réfugiés après la défaite imposée par Franco sur les républicains.

Ce livre décrit la vie d'un de ces réfugiés, dans une exploitation rurale.

Cela n'explose pas par la joie de vivre, autant en être averti, mais ceux qui connaissent Clavel, ce n'est pas le livre le plus noir que j'ai lu de cet auteur

Vins dious, que je n'avais enrager de voir ces quelques cloportes, se trémousser, tels des crabes, pour se hisser plus en avant dans l'infâmie de la collaboration, sachant à chaque instant mouiller leur doigt pour savoir vers quel côté tourner telle la folle girouette.

Un livre sombre, décrivant la noirceur de certains, qui, n'est pas, malheureusement plus d'actualité, on pourrait rapidement faire le parallèle avec nos sociétés modernes.

Attention, lecteur sensible, à lire avec prudence

Toujours la plume vive pour dépeindre une période d'après guerre, Marcel Aymé aime égratigner les vrai-faux héros de la résistance.

Livre caustique à souhait !

Du grand Aymé, la peinture qu'il nous offre, d'un époque révolue, mais avec cette petite touche de fantastique lui donne l'occasion de dépeindre le mileu rural de cette ancienne France.

Ah quels truculents moments qu'on découvre dans ce royaume secret de Tryphème, longue quête que le brave roi, devant parcourir, dix pas, que dis-je, au moins vingt pas, mais que cette route est épuisante, honorable lecteur, vous ne vous rendez pas compte de l’ignominie de cet incommensurable effort demandé à ce monarque qui avait pris tellement de temps à écrire déjà les deux règles fondamentales du royaume: « 1 - Ne nuis pas à ton voisin. II - Ceci bien compris, fais ce qu'il te plaît. »


Heureusement qu'il sera aidé dans cette folle chevauchée par le truculent Giglio et le sinistre Taxi à la face austère.

Ce fut une découverte pour moi de lire ce théâtre, refaisant, pour ne point se dévoiler comme critique de son temps, se déguise comme un nouveau conte où est façonnée une autre réalité.

A lire, ou a relire sans aucune hésitation !

Livre rose un peu, voire beaucoup olé, olé, mais essayant de défoncer l'esprit du bien paraître, véritable coup de pieds dans les normes de la bonne moralité.

Pour le petit citadin que j'étais, quittant doucement l'adolescence, et séjournant près de l'Amblève, près de Martin-Rive, je garde un souvenir proprement champêtre et romantique, les pierrailles derrière moi était la cachette de l'une ou l'autre vipère, et devant moi, resplendissait le soleil dans le miroitement de l'eau agitée, avec les insectes bourdonnant, et la fraîcheur de l'eau vive...

Une de mes premières lectures, de ce que je me permettrai d'appeler classiques.

Série de contes que j'ai dévoré d'un bout à l'autre, à la sortie de mes écoles primaires

Ensembles de nouvelles toujours spécifique au Maître, mais avec ma préférée, les affres de doutes qui étreignent ce pauvre jésuite, de retour sur la Terre... "Mais pourquoi Seigneur, mais pourquoi ?"

C'était nouveau, pour la vision classique de la SF, ici, ce n'est pas l'étranger de l'Espace qui était chasseur, non, il est devenu la proie !

Excellent pour les ados, histoire de les pousser à la lecture

L'histoire d'une vengeance, l'histoire de la sordidité somme toute normale de la majorité des homme si bien dépeint par Japrisot.

Dommage qu'il n'ait pas plus de succès...

Ce livre est de ceux qui vous laissent en état d'orphelin quand vous devez le refermer après la dernière page..

Mais durant cette lecture, quelle épopée à travers le temps si trouble de la première guerre mondiale, et l'après...

Ma découverte d'Amélie, cette sorte de poupée blanchâtre aux grands chapeaux, mais un peu par ennui, un jour, hop, dans un librairie d'occass', je trouve ce machin, et why not ? M'étais-je dit! Et quelle découverte !

Une petite perle, petite, mais quelle gifle sur l'aspect héroïque de nos actions de ci, de là...

Un véritable seau d'eau envoyé de façon magistrale par cette plume pas trop acerbe tout de même...

La poussée d'un jeune qui devra s'imposer un peu par la violence, car gringalet, son entourage ne comprend ce qu'il fait là, et pourtant

Captivant, je n'ai su décrocher qu'au bout de la série....

Bof !

Ca n'a pas marqué mon esprit...

Ah ! La famille Béru, que de truculences décrites et observé par monsieur San-Antonio, le tombeur de ces dames.

Fameuse découverte pour moi en lisant ce bouquin, qu'il est très difficile de faire rentrer dans une catégorie, sinon peut-être l'autobiographie Fantastique, mais attention, qui peut aussi avoir des relents d'Horreur.

Comment transformer un pachyderme en un presque virtuose du piano, et ce miracle, une petite polonaise a réussit avec le jeune et malléable Schmitt.

Lui apportant un nouvel aspect dans la pédagogie de toute chose, et l'on peut sentir non pas des regrets chez l'auteur, mais peut-être un goût de trop peu.

Qui était cet Henri 3 ? Qui étaient les précurseurs des mousquetaires, toute une facette de l'Histoire m'était offerte.

Captivant !

Se baigner dans les affres du passé, voici un bouquin tendance historique qui se détourne un peu de l'agitation stérile des puissants pour qui les gueux n'ont guère d'importance quoique, on peut néanmoins voir quelques puissants mais religieux faisant leur trafic d'intrigues et de "disputations".

Pour peu que le genre historique vous tente, sautez-y sans hésitation

Une toute nouvelle SF de l'époque, qui est devenu un monument que l'on sait, et dire que cet univers est sorti de la tête seule de Frank Herbert

Noir de noir, c'est ce qu'on appelle boire le vin jusqu'à la lie...

Ceux qui connaissent Star-Gate auront peut-être compris le besoin vital quasi de Clarke avec le concept d'ascension.

On retrouve ce thème dans 2001 Odyssée de l'Espace, avec la "mutation" de David, le dernier pilote...

Mais ici, en voulant parler des serviteur devant aider les espèces élues à faire l'ascension, Clarke a franchi un pas de plus...

"C’était une nuit chaude, presque étouffante, mais le ciel était clair. La lune brillait au sud-ouest. Là-bas, à une dizaine de kilomètres, les lumières de New York brasillaient à l’horizon comme les cristaux de la gelée matinale qui se dispersent. Le regard de Stormgren s’éleva au-dessus de la ville endormie pour se fixer sur un point du ciel situé à une hauteur qu’aucun homme vivant, hormis lui, n’avait jamais atteinte. Malgré la distance, il distingua la coque du vaisseau de Karellen scintillant au clair de lune. Il se demanda ce que le Superviseur était occupé à faire. En effet, il était persuadé que les Suzerains ne dormaient jamais."

Je sais que de plus jeunes que moi, qui auraient du être ouvert à cette vision l'ont refusé à plein. Que dire de mon père me disant qu'il n'y comprenait que dàle...

Mais bon, moi, j'avoue.... Quand y va-t-on ?

Noir.... Mais noir, mais tellement vrai...