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Chaque jour, elle se tient là, sur son banc habituel. À quoi rêvent les vieilles dames ? Celle-ci a beau être au crépuscule de sa vie, elle a pour nom Aurore. Et pour peu que Lilou, mère célibataire, veuille bien l’interroger, elle vous dirait qui elle attend. Son seul amour. Le grand. Il s’appelait Albert, lui a sauvé la vie. Rencontré dans le chaos d’une guerre qui voulait sa mort. Aimé à la folie. Parti en éclaireur, dans un lointain New York, et jamais revenu. Mais par quel contretemps, ou quel malentendu ? Soixante-cinq ans plus tard, elle l’attend toujours…
Intriguée par cette déclaration, j'essaie de l'amener à nous en dévoiler davantage.
- Parce que c'est le seul moment où les étoiles brillent ?
- Non. C'est juste que la nuit, tout paraît réalisable.
L'énergie est différente, on entrevoit des possibilités que le jour ne comprend pas.
Un court moment de silence durant lequel mon cœur vacille. Puis, à nouveau, la voix de Marius :
- Euh, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, en fait.
Nous nous esclaffons et Mathias enchaîne :
- J'aime aussi la nuit, j'en profite pour créer. Et la musique, bien sûr, parce qu'elle me console. Sans elle, je ne supporterais pas les douleurs de la réalité.
J’ai refermé "Ceux qui voulaient voir la mer" avec le sourire aux lèvres et cette petite boule au ventre qu’on ressent quand une histoire nous touche en plein cœur. Clarisse Sabard a vraiment un talent fou pour créer des personnages vrais, attachants, parfois perdus, mais terriblement humains.
J’ai été embarqué dès les premières pages. On sent les embruns, le parfum du Sud, le poids du passé qui plane sur les silences, et cette envie tenace de comprendre, de savoir ce qui a pu se passer. C’est un roman qui parle de famille, de secrets qu’on traîne parfois sans les comprendre, et de la force qu’il faut pour affronter tout ça… et continuer à avancer.
Bref, une lecture comme je les aime : pleine d’émotion, d’espoir, et de chaleur humaine.
J'avais envie d'un livre léger et pour me distraire... c'est exactement ce qu'il me fallait ! Je ne m'attendais juste pas à une histoire sur la Seconde Guerre Mondiale, détails historiques qui m'ennuient dans mes lectures parce que cela ne m'intéresse pas. Dommage ! Les personnages sont mignons et attachants, on peut facilement s'identifier à eux et la fin m'a laissée une touche de surprise.
La plume de Clarisse Sabard est fluide et adaptée au genre, convenue et sans fioritures.
En résumé, c'est mignon et distrayant, à lire une fois, mais ce livre ne restera pas dans ma mémoire bien longtemps.
Une belle histoire originale et sensible portée par une écriture fluide et délicate. Les personnages sont attachants, ils tentent d'apprivoiser leur passé, au minimum de vivre avec, tout en allant de l'avant. Ce roman regorge de tendresse.
C'est le troisième livre que je lis de cette auteure et comme pour les précédents, sous la première impression de livre doux et tranquille, se cache des sujets forts et poignants. Ici, il est question de la guerre, du racisme, de l'homosexualité, de la maladie, des traumatismes de l'enfance et bien évidemment de la tolérance.
Nous cherchons avec le personnage de Lilou, ce qu'il a bien pu advenir d'Albert. Clarisse Sabard sait nous faire patienter jusqu'à l'épilogue pour nous faire découvrir le pourquoi-du-comment ces deux amoureux se sont perdus.
Si ce livre ne m'avait pas été offert à l'achat de deux poches, je crois que je ne l'aurais jamais lu et cela aurait été bien dommage !
L'histoire est douce et pleines d'émotions. Les personnages sont très attachants et on chemine avec eux dans leur bout de vie. Le mélange des deux époques apporte une autre identité à ce livre.
J'ai beaucoup aimé cette lecture au début douce et feel-good puis ce complexifie par les sujets abordés notamment la guerre, homosexualité, le racisme, la maladie.
Ce livre m'a happé ! Je voulais tellement savoir la suite de l'histoire d'Aurore et la reconstruction de Lilou. Cela m'a captivité !
L'histoire est en deux temporalités tout d'abord le présent avec l'histoire de Lilou cette femme douce et attentionné en quête de sérénité dans sa vie. Et Aurore qui nous raconte son histoire qui commence pendant la deuxième guerre mondiale avec ses combats et ses espoirs.
Les personnages sont tellement mieux décrit et travaillés. J'avais envie de tous les connaître et d'en apprendre plus sur eux notamment le papa de Lilou ou bien Mathias.
La fin est... Je ne m'y attendais pas du tout ! Ça m'a beaucoup touché et en même temps déboussolée... C'est la vie mais tellement bouleversant...
"Elle m'a appris à accepter ce que la vie a à m'offrir dans son ensemble, à ne plus croire que le bon va se transformer en mauvais.On se fabrique notre propre vie en fonction de ce qu'on décide. L'être humain a cette fabuleuse capacité de renaître et se réinventer, de ressortir plus fort des épreuves qu'il traverse. Cela s'appelle la résilience. C'est une belle façon d'envoyer le passé sur les roses et de décréter que l'avenir n'appartient qu'à nous."
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Cette lecture est très légère et sans prise de tête.
On suit Lilou qui déménage avec son fils. Elle veut un nouveau départ.
Aurore est une vieille dame qui a vécu les horreurs de la 2nd guerre mondiale. Elle attend son amour de jeunesse.
J'ai beaucoup aimé suivre ces personnages. C'était très divertissant et l'écriture nous emmène dans l'histoire très facilement.
Ce n'est pas mon préféré de Clarisse Sabard, je trouve que l'histoire manque de rebondissements, je me suis un peu ennuyée par moments. J'ai surtout apprécié la fin du livre où on découvre ce qui est arrivé à Albert et surtout le dénouement, j'avoue que je ne m'y attendais pas.
C'est toujours un plaisir de lire un livre de Clarisse Sabard.
La rencontre de deux femmes, Lilou qui décide de s'installer à Nice, avec son fils Marius. Elle s'en vient retrouver la mer et le sud de la France et une vieille dame, qui attend son amoureux, assise sur un banc,depuis soixante-cinq ans ...
Ceux qui voulaient voir la mer de Clarisse Sabard, éditions Pocket.
Une histoire poignante de 320 pages, un roman plein d'émotions. Clarisse Sabard nous offre une
histoire touchante et humaine, rythmée par des moments de joie et de tristesse. L'écriture est fluide et sensible, et les personnages attachants et réalistes. C’est une histoire avec un message universel. Ceux qui voulaient voir la mer est un roman qui parle à tous. Il nous rappelle l'importance de la famille, de l'amitié et de la persévérance. C'est une ode à la vie et à la beauté du monde qui nous entoure.
L'histoire : Lilou, une jeune femme célibataire, décide de quitter Paris avec son fils Marius pour s'installer à Nice. Souhaitant offrir une nouvelle vie à son fils et fuir un passé douloureux, elle espère trouver le bonheur sur la côte d'Azur. Mais leur arrivée dans le Sud ne se passe pas comme prévu. Face aux difficultés et aux épreuves, Lilou et Marius découvrent leurs histoires à travers le parcours d’Aurore. Au fil de la rencontre entre Lilou et Aurore et de leurs aventures, ils apprennent à se connaître et à se comprendre. Elles vont se soutenir mutuellement. La mer, omniprésente dans le roman, devient un symbole de liberté et d'espoir.
Je recommande ce roman, un voyage initiatique à tous ceux qui recherchent une lecture agréable et qui donne du baume au cœur.
Résumé
Chaque jour, elle se tient là, sur son banc habituel. À quoi rêvent les vieilles dames ? Celle-ci a beau être au crépuscule de sa vie, elle a pour nom Aurore. Et pour peu que Lilou, mère célibataire, veuille bien l’interroger, elle vous dirait qui elle attend. Son seul amour. Le grand. Il s’appelait Albert, lui a sauvé la vie. Rencontré dans le chaos d’une guerre qui voulait sa mort. Aimé à la folie. Parti en éclaireur, dans un lointain New York, et jamais revenu. Mais par quel contretemps, ou quel malentendu ? Soixante-cinq ans plus tard, elle l’attend toujours…
Verront-ils un jour enfin la mer ensemble ?
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