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J'ai vu Sisyphe heureux



Description ajoutée par zaphrinamakichan 2020-09-27T19:28:27+02:00

Résumé

Une famille de pêcheurs dont le père disparaît en mer, un couple de gens modestes que la mort vient séparer, un homme seul qui abandonne maison, papiers d’identité et biens matériels pour vivre en vagabond sous les étoiles…Trois poèmes narratifs. Trois destins aux prises avec la vie. Trois histoires simples pour dire la fierté du peuple grec. Ce ne sont pas les héros des batailles homériques que chante Katerina Apostolopoulou dans ce premier recueil écrit en deux langues, le grec et le français, mais le courage des êtres qui placent l’hospitalité et la liberté au-dessus de tout, qui se battent avec les armes de l’amour et de la dignité, qui ont peu mais donnent tout. À l’heure de la crise économique et du concept de décroissance, une voix venue de Grèce nous invite à voir Sisyphe heureux.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

On était seuls

Dans un espace infiniment plus grand

Que le monde que l’on connaissait

« Regardez », a-t-il murmuré

Il a tendu les bras

Et la pleine lune

Énorme comme une orange bien mûre

Est apparue derrière la mer

On ne pouvait plus dire avec certitude

Si c’était la lune qui se levait

Ou la mer qui descendait

Pour la dévoiler

D’un seul coup

Hélène s’est levée

Elle est partie sans dire un mot

Comme si quelqu’un lui avait donné un ordre

Le lendemain

Elle m’a dit des larmes dans les yeux

Qu’elle avait senti la mer monter en elle

Que Fotis avait tout orchestré

La disparition de la ville

Le silence

Même le lever de la lune

Qu’il aurait même pu

Faire retomber la lune dans l’eau

Qu’elle s’y fondrait à jamais

Que le monde se briserait

Si elle était restée une minute de plus

M’a-t-elle dit

Elle n’aurait su comment marcher

Pour rentrer chez elle

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Commentaires récents

Argent

Ce fut une lecture en demi-teinte, et même si je ne suis pas sûre de savoir pourquoi, je vais quand même essayer de t’indiquer les points qui me paraissent être les plus importants.

Le premier est totalement de mon fait : Vu que c’était une recommandation chaleureuse, je n’ai pas vraiment lu le résumé de l’éditeur. Chose qui ne m’arrive jamais. Et donc, je n’ai pas vu que J’ai vu Sisyphe heureux n’était constitué « que » de 3 poèmes d’une longueur plus que respectable. J’ai donc été déstabilisée de voir que le premier durait des pages et des pages (une vingtaine je pense). C’est bizarre lorsque tu as l’habitude de lire un poème par page. Mais j’ai fini par comprendre que Katerina Apostolopoulou avait souhaité nous partager des nouvelles poétiques. Et à partir de là, j’étais partie.

Mais du coup, c’est vrai qu’il m’a manqué un peu de matière. Quand j’ai refermé le livre, je me suis presque dis « C’est tout ? » Mais là encore, je pense que c’est dû au fait d’être habituée à lire plusieurs dizaines de poèmes en un seul et même recueil. Alors qu’en réalité, la quantité doit être sensiblement la même.

J’ai en revanche été assez sensible à la notion de d’amour, liberté et d’émancipation qui représente le fil d’Ariane de J’ai vu Sisyphe heureux. Si je devais classer ces poèmes dans un ordre de préférence, je dirais 2-3-1.

Le premier, intitulé « Cette maison n’a besoin de rien », nous peint le quotidien d’une famille de pêcheurs dont le père vient de mourir en mer. La mère et ses enfants doivent alors affronter le travail de deuil, tout en retournant affronter les vagues qui leurs ont tout pris pour continuer à se nourrir, et en restant extrêmement dignes et fiers face à la compassion des habitants du village.

Le second poème, « Comme une grande journée d’été », retrace la vie d’un couple, de leur rencontre jusqu’à leur mort. J’ai particulièrement été touchée par ce récit qui nous démontre que la vie n’a pas à être faite d’incroyables aventures pour être magnifique : le quotidien et la simplicité suffisent. C’est quelque chose que je trouve encore trop rare dans la littérature.

Quant au dernier poème, « Le centaure de notre enfance », il prône que l’on peut tout à fait se positionner en dehors de la société telle que nous la connaissons et être heureux. Celui-ci avait, encore plus que les autres, un joli goût de mythe, de légende difficilement explicable.

Et je crois qu’au fond, toutes ces histoires étaient en fait des petits contes qui avaient tous l’ambition de nous donner les clefs de philosophies de vie.

En revanche, et c’est peut-être là encore de ma faute, j’ai trouvé l’écriture un petit peu trop simple à mon goût. Mais étant donné que J’ai vu Sisyphe heureux a remporté le prix « Pépite Fiction Ados 2020 » au Salon du Livre de Paris pour la Jeunesse, je ne devrais pas être étonnée que la plume soit très narrative et limpide. Il n’y a pas vraiment d’images ou de figures littéraires qui auraient permis de laisser un peu plus libre court à notre imaginaire. Les vers n’avaient pas de rimes, et dans l’absolu ça ne me dérange pas. Mais je pense que tous ces éléments se sont accumulés pour se transformer en points gênants et faire de cette lecture quelque chose de légèrement fade.

Après, il est vrai que j’avais demandé aux Éditions Bruno Doucet un recueil qui permettrait d’avoir « une première expérience poétique ». Et à ce titre, il est vrai que cette oeuvre conviendrait très bien à de jeunes lecteurs voulant se familiariser avec le genre. Je pense simplement que J’ai vu Sisyphe heureux contrastait trop avec la profondeur, la maturité et la noirceur des recueils que j’ai déjà pu lire et te présenter sur le blog.

L'article complet est disponible ici : https://desrevesdanslamarge.com/katerina-apostolopoulou-jai-vu-sisyphe-heureux/

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Diamant

Je continue de découvrir cette maison d'édition avec ce titre. Je l'ai lu il y a quelques semaines avant la soirée poésie musicale. J'ai donc deux visions de ce recueil magnifique. J'ai toujours du mal à chroniquer de la poésie. Comment rendre ce que m'apporte un recueil? Je me dis que l'essentiel est de vous donner les émotions que j'ai ressenti à la lecture mais aussi à l'écoute lors de cette soirée.

J'ai lu ce recueil un samedi soir. Je voulais lire quelque chose de court. Petite précision : vous trouverez les poèmes en grec et en français. À la fin de ma lecture, j'ai posé le livre le sourire aux lèvres. Ça m'a fait un bien fou de lire trois histoires simples et efficaces. Il n'y a aucunes fioritures dans ces textes, juste l'humain dans toute sa beauté et sa simplicité. Et c'est ça qui apaise. Les personnages que Katerina met en avant ont choisi de vivre comme ils l'entendent même si ce n'est pas les normes de la société. Rien que ce livre présente pour moi ce que l'être humain devrait être.

Juste pour vous donner une idée, je vous propose l'extrait disponible sur le site de la maison d'édition :

« Vivre pauvre sans être rustre

Avoir peu et tout offrir

Garder le meilleur pour l’ami ou l’étranger

Reprendre tous les matins le même chemin

Savoir que toute la vie sera ainsi

Et en sourire

Moi

J’ai vu

Sisyphe heureux. »

Je n'ai pas écrit la chronique parce que je ne savais pas comment rendre l'émotion de ce livre. Finalement, j'ai bien fait d'attendre la soirée poésie musicale. Le fait d'écouter ces poèmes lus par la poétesse accompagnée à la harpe et la contrebasse donnent une autre dimension. Je savais que je passerai un bon moment. La voix de Katerina est très belle. Elle a lu les poèmes en grec et en français. Ce n'est absolument pas dérangeant. Au contraire, ça apporte bien plus. La musique nous emmène en Grèce et les poèmes nous raconte l'histoire de ces personnages. Je me suis laissée emporter sans lutter. J'en avais des frissons pendant et après.

En bref, ce recueil est une merveille que je ne peux que vous recommander. N'ayez pas peur de lire de la poésie et de laisser les émotions vous envahir. C'est le but premier de la poésie.

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