La Vie du bon côté
Auteur
- Keisuke Hada (Écrivain)
Classement en biblio - 18 lecteurs
extrait
Ce qu’il avait sous les yeux, c’était un vieillard qui souhaitait sincèrement mourir plus de trois cent trente jours sur trois cent soixante-cinq. Comment faire pour atteindre le plus rapidement possible le but délicat qui était le sien : voilà ce qu’il devait lui apprendre. Il eut l’illusion d’être devenu un parent pour son grand-père retombé en enfance.
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Sous des allures banales, ce roman aborde des sujets graves comme les relations intergénérationnelles, le vieillissement de la population et le droit à une mort digne et choisie. Caustique, cynique, drôle parfois, le ton oscille entre dérision et gravité sans verser dans le larmoyant ou le macabre. On est bien loin du respect dû aux anciens. Le grand-père est un poids pour Kento et sa mère et ils ne s'en cachent pas.
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Dans ce roman de la littérature japonaise, nous suivons la vie quotidienne de Kento, jeune chômeur vivant chez sa mère qui loge depuis quelques temps son père, le grand-père de Kento. Ce dernier a beau ne pas travailler, au côté de son grand-père sans s'en rendre compte il reprend goût à la vie en se donnant des objectifs (notamment à travers le sport pour ne pas finir tout vieux et rabougri comme son aïeul qui se plaint à longueur de journée d'avoir mal partout et de ne réussir à rien faire). Je m'attendais à une relation bienveillante, mûre, touchante et sereine au fil du récit, mais malgré le récit très fluide et bien écrit, j'ai été déçue de voir que le petit-fils ne cherchait qu'à abréger les souffrances de son grand-père et pas forcément par compassion. Ce n'est pas vraiment réjouissant et ce à quoi je m'attendais même si au final, si Kento continue à aller de l'avant, vers une nouvelle vie, un nouveau départ, c'est, d'une certaine façon indirectement, grâce à son grand-père.
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Déçue de ce livre qui a pourtant reçu le prix Akutagawa, le Goncourt japonais... Je m'attendais à des dialogues touchants entre le grand-père et le petit-fils, il n'en est rien.
L'histoire est très lente à se mettre en place et répétitive. A la moitié du livre il n'y a qu'une toute petite transformation de Kento : celui-ci a repris le sport. Tout ça pour ça... Quel dommage, j'aurais aimé assister à une relation drôle et émouvante entre un grand-père et son petit-fils mais au lieu de ça je me suis vraiment ennuyée...
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Date de sortie
La Vie du bon côté
- France : 2017-08-24 (Français)
Activité récente
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- 200ème Rentrée Littéraire août-septembre 2017 (49 participants)
Editeurs
Résumé
A vingt-huit ans, Kento habite encore chez sa mère, souffre de rhume des foins et n’est pas très vaillant au lit avec sa petite amie. Il traîne toute la journée dans l’appartement, guère plus actif que son grand-père qui partage leur vie et ne cesse de se plaindre.
Kento décide d’assister son grand-père dans son désir d’une mort digne et et paisible, mais cette tentative d’euthanasie douce se transforme en une double renaissance. Renaissance de Kento qui, frappé par la déchéance physique de son grand-père, se lance dans une reconstruction complète de son corps, cerveau compris, et voit s’ouvrir à lui de nouveaux horizons. Renaissance aussi de l’aïeul qui, fortifié par la sollicitude de son petit-fils, retrouve le courage de vivre.
Né en 1985 à Tokyo, Hada Keisuke a tout juste dix-sept ans lorsqu’il reçoit le prix Bungei pour son premier roman, Kokureisu (Eau sombre et glacée) . Diplômé de l’école de commerce de l’université Meiji, il quitte son emploi après un an et se consacre à l’écriture. La Vie du bon côté est son dixième roman.
(Source : Philippe Picquier)
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