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Nous sommes en 1917 dans une petite ville de province. Toute la société des notables est présente et tient son rôle. Le maire, le juge, le procureur, le flic, le médecin… tous font rouler depuis des années l’agréable train-train de la comédie sociale faite d’amicaux échanges. C’est curieux, même la Grande Guerre ne semble pas avoir bousculé les positions et les habitudes de chacun. Tout reste bien en place dans l’immuable tranquillité de la bourgeoisie sûre d’elle-même. Pourtant tout bascule lorsqu’une fillette de 10 ans est retrouvée morte dans l’eau. La petite Belle-de-Jour, comme on l’appelle. Tous la connaissent, elle servait au Rébillon, la seule brasserie restaurant du coin. "Bien, bien, bien…" reprend le juge, tout content d’avoir un meurtre, un vrai à se mettre sous la dent, un meurtre d’enfant en plus, et de petite fille pour couronner le tout. Dès lors, le soupçon gagne et rogne les âmes grises de nos notables. En premier lieu le procureur qui habite au château, juste à côté du lieu du meurtre…
Philippe Claudel possède un grand talent de conteur. Auteur de plusieurs romans, de récits, de chroniques, de nouvelles, il sait imposer d’emblée un ton particulier, soit une forme assez conventionnelle et classique de la composition mêlée à une plongée psychologique subtile et noire dans le fond de chaque être.
"….C'est ça la grande connerie des hommes on se dit toujours qu'on a le temps, qu'on pourrait faire cela le lendemain, 3 jours plus tard, l'an prochain, 2 heures après. Et puis tout meurt. On se retrouve à suivre des cercueils, ce qui n'est pas aisé pour la conversation."
J'ai trouvé ce roman très beau, comme les autres de Claudel que j'ai lu. J'ai lu le Rapport Brodeck aussi, et il semblerait que le titre puisse s'adapter aussi dans les deux cas. On dirait que tous les personnages de Claudel sont des âmes grises. Et c'est ça qui leur donne leur humanité. Il ne sont ni totalement des salauds, ni des anges. Ils ont tous leur coeur de noirceur, et à la fois, ils sont humains, et vivent comme ils peuvent les choses qui se passent.
Je n'ai pas trouvé que le récit soit lent, ennuyant, tout ça... Je pense qu'il ne faut pas prendre ce roman comme un roman policier avec une intrigue, un suspense, tout ça. Ce n'est pas pourquoi il est fait je pense (c'est pourquoi j'ai aimé la fin). Je n'étais pas pressé de savoir qui était le meurtrier, j'ai juste suivi le récit de ce type qui racontait simplement - tout simplement - l'Affaire, et le monde qu'il avait appris à connaitre durant toutes ces années. L'intérêt n'est pas dans l'histoire, mais dans les personnages, dans la vie et l'humanité qui se dégage du roman. Les descriptions des personnages, les attitudes, caractères, les réactions et comportements. La façon que chacun a de réagir à ce qui lui arrive, la façon dont l'humain se découvre face à certaines réalités, dont son âme se met à nu pour qu'on voie finalement que derrière le pire des salauds, il y a un humain, et que derrière l'humanité dans toute sa beauté, il y a des choses qu'on ne sait pas et qu'on ne saura jamais, le mal, la douleur, tout un monde. Que tous, finalement, nous portons nos propres âmes grises.
C'est un faux policier,en ce sens qu'en définitive l'identité du meurtrier a assez peu d'importance dans le déroulement du récit.
L'intérêt du roman réside davantage dans la description sombre et romantique à la fois d'une petite ville du Nord-est de la France durant la Première Guerre Mondiale et des personnalités de chaque personnage .
Un roman dans lequel j'ai eu du mal à entrer, de part le style et la mise en forme du roman. Je me suis parfois perdue dans les personnages qui ont tous des surnoms, qu'on utilise systématiquement au fil de l'histoire.
Nous suivons une trame classique du meurtre d'une petite fille du village, en plein milieu de la première guerre mondiale. Et l'histoire défile autour de ce meurtre finalement, sans chercher à le solutionner ni chercher à trouver le coupable.
Nous apprenons à connaitre chaque personnage et son histoire. C'est un roman noir, ou personne n'a une histoire qui fini bien finalement.
Au fil des pages j'ai fini par être beaucoup plus intrigué par les personnages, leur vie sur fond de guerre mondiale, les dérives de certains actes de certains personnages écœurant qui m'ont dégouté au plus haut point, d'autant plus que l'on sait tous que ce profil de gens à dû exister..
Le personnage qui nous raconte l'histoire est un flic. Nous suivons sa vie également, la fin m'a énormément peiné... Je ne saurais davantage expliquer ce court roman sans en dire trop et sans spoiler mais comme tout livre que je lis, je l'ai apprécié. Ce n'est pas un coup de cœur mais je suis ravie de l'avoir lu et je le conseille tout de même. Cependant, je précise que ce n'est pas pour moi un thriller ou un policier.
En pleine Première Guerre Mondiale une fillette est retrouvée assassinée dans un petit village de province. Cette affaire n'a cessé de hanter le narrateur - policier en charge de l'enquête à l'époque - au fil des années. S'il est question de 'l'affaire' pendant tout le livre, nous ne sommes cependant pas en présence d'un roman policier - pas d'enquête à proprement parler. Le narrateur se remémore toute cette période (le crime, la guerre, sa vie personnelle) et c'est surtout l'occasion de brosser les portraits de toute une galerie de personnages.Comme le titre l'indique, la tonalité du roman est sombre. Tous les personnages portent une part de malheur, de chagrin, et sont victimes de leur condition, des événements ou de la méchanceté des autres. C'est sombre, oui, parfois horrible aussi, mais c'est avant tout une belle lecture.
L'histoire se situe pleine guerre 14-18, dans un petit village français, un village en dehors de la guerre mais près du front.
C'est l'histoire d'un meurtre, celui de la petite « Belle de jour », une petite fille de 10 ans retrouvée étranglée, racontée par le policier qui doit résoudre l'affaire. Je pensais que le livre se concentrerait sur l'enquête, et donc permettrait de découvrir le coupable. Philippe Claudel nous raconte plutôt les états d'âme des gens durant cette période et leur quotidien dans cette bourgade française.
Le récit, rédigé des années plus tard, est narré par un inconnu, témoin et policier de « L'Affaire ». Bien que j'ai appréciée la qualité de l'auteur, je n'ai pas adhéré plus que ça à ma lecture, je suis sûrement passée à côté de l'histoire. Un livre que je relirais tout de même, il laisse un goût d'inachevé.
Une intrigue, où ça? il y a tellement de longueurs et de digressions qu'on ne la perçoit pas. On s'ennuie.On passe du coq à l'âne sans arrêt, ça n'avance pas et on se demande où on va. Les personnages sont tous gris et dépeints avec tristesse et emphase. Bref ! Lecture à éviter si on est un peu déprimé.
Ce livre raconte la vie à l'arrière au début de la 1° guerre mondiale sur fond d'enquête policière suite à l'assassinat d'une enfant. Le livre oppose ce crime individuel aux crimes de masse commis au delà d'une colline où se déroule la guerre et qui représente un autre monde pour les gens de l'arrière. Les personnages sont décrits sans concession mais chacun pourra y retrouver ses travers. Un roman jouissif qu'on lâche difficilement.
En fait tous les personnages sont soit des criminels soit des goinfres qui ne pensent qu'à manger et à boire. Cependant Philippe Claudel de par son style, son écriture, nous entraîne au-delà de la noirceur et nous décrit une populace bien humaine. La poésie, les descriptions de la nature, du village, de ses habitants plaque un décor comme un film. Le vice, le meurtre, le suicide semble finalement être chose naturelle.
Résumé
Nous sommes en 1917 dans une petite ville de province. Toute la société des notables est présente et tient son rôle. Le maire, le juge, le procureur, le flic, le médecin… tous font rouler depuis des années l’agréable train-train de la comédie sociale faite d’amicaux échanges. C’est curieux, même la Grande Guerre ne semble pas avoir bousculé les positions et les habitudes de chacun. Tout reste bien en place dans l’immuable tranquillité de la bourgeoisie sûre d’elle-même. Pourtant tout bascule lorsqu’une fillette de 10 ans est retrouvée morte dans l’eau. La petite Belle-de-Jour, comme on l’appelle. Tous la connaissent, elle servait au Rébillon, la seule brasserie restaurant du coin. "Bien, bien, bien…" reprend le juge, tout content d’avoir un meurtre, un vrai à se mettre sous la dent, un meurtre d’enfant en plus, et de petite fille pour couronner le tout. Dès lors, le soupçon gagne et rogne les âmes grises de nos notables. En premier lieu le procureur qui habite au château, juste à côté du lieu du meurtre…
Philippe Claudel possède un grand talent de conteur. Auteur de plusieurs romans, de récits, de chroniques, de nouvelles, il sait imposer d’emblée un ton particulier, soit une forme assez conventionnelle et classique de la composition mêlée à une plongée psychologique subtile et noire dans le fond de chaque être.
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