Le génie lesbien

intéressant d'avoir un pov intérieur du journalisme & de la politique fr par une femme lesbienne pleinement engagée dans ce milieu.

les sujets sont intéressants notamment la neutralité journalistique.

c'est pas révolutionnaire mais comme elle dit, si le livre & ses propos vieillissent c'est aussi le signe d'une évolution positive

Un savant mélange de faits, de chiffres, d'humour, de citations, de réflexions... J'ai adoré redécouvrir le monde au prisme du lesbianisme ! À mettre entre toutes les mains !

J'ai adoré ! Eclairant, motivant, soulevant la colère, ce livre était parfait :D

J'ai lu cet essai d'une seule traite ! Incapable de le lâcher.

Ce livre aborde de nombreuses thématiques, le male gaze, l'alcoolisme, l'absence du mot "lesbienne" et l'invisibilisation des lesbiennes dans la communauté Queer, les coming out des personnalités, la place des médias et du rôle des journalistes.

L'autrice construit son livre en lien avec ces rencontres avec des militants et militantes (principalement états-uniens) LGBTQ+ ce qui permet de découvrir toutes ces personnes et de ce plonger dans leurs actions et oeuvres.

Un très bon ouvrage à destination d'un assez grand public afin d'éduqué sur ces questions.

Un livre puissant, un ton qui n’en démord pas, je comprends que certains ne s’y reconnaissent pas mais je ne comprends pas la vague de haine et de violence qu’à entrainé cette parution. :/

Dans cet essai, Alice Coffin aborde des thèmes qui fâchent beaucoup de monde apparement comme la fausse neutralité journalistique, l’importance des coming-out et de la représentation ou encore le pouvoir et l’impact des lesbiennes dans les luttes pour les minorités.

Dans l’ensemble, c’est la réflexion sur la séparation sphère privée-sphère publique et sur une culture « à la française » qui m’a le plus marquée ! Ses comparaisons avec le traitement diffèrent de situations/événements relativement identiques suivant les pays sont toujours pertinentes et éclairantes.

Petit bémol : je ne suis pas une fan du style d’écriture d’Alice Coffin. J’ai parfois eu l’impression qu’il n’y avait pas de lien clair entre les paragraphes et que j’étais prise dans le « rush » de l’écriture.

C’est malgré tout une lecture que je recommande grandement, ne serait-ce parce qu’elle a été traînée dans la boue avec des extraits tronqué et qu’il est toujours bon de remettre l’ensemble dans son contexte et de se faire une idée par soi-même !

Un superbe essai qui aborde énormément de thématique en lien avec le lesbianisme et le féminisme. Le chapitre qui m'a le plus marqué est celui où elle s'interroge sur la rareté du coming-out des personnalités françaises, qu'elles soient sportives, politiques ou artistiques. Elle y développe une réflexion qui a mis en mot ce qu'intuitivement je comprenais, et ça fait beaucoup de bien. Mais ce livre regorge de passage essentiels, entre la mise en lumière de la prétendue neutralité journalistique (qui n'existe pas) et la mise en valeur de l'intérêt des lesbiennes pour le militantisme, et tout le bien qu'elles ont pu faire même lors de combats qui ne les concernaient pas.

Un livre à lire, même sans être lesbienne.

Un ouvrage complet et instructif sur le militantisme des lesbiennes dans les luttes féministes d'hier et d'aujourd'hui. Ainsi que sur la place extrême du regard masculin sur et dans les médias.

Un livre à mettre dans toutes les mains. Une très belle œuvre féministe.

C’est le premier essai contemporain que je lis. Je l’ai acheté parce qu’il y avait une « polémique » autour (ça fait vendre, hein) et que beaucoup de gens sur les réseaux sociaux semblaient critiquer l’auteure sans chercher à comprendre ou sans même avoir lu le livre avec des arguments du type « Gnegnegne elle déteste les hommes ». Je vais donc essayer de donner un avis objectif sans spécialement dire si je suis d’accord ou non avec le propos de l’auteure.

Intéressée par les thèmes du lesbianisme et du féminisme, je n’étais en revanche pas spécialement attirée par le propos de l’essai en lui-même. Le résumé décrit ce livre comme « Combattif et joyeux ». Je dirais combattif oui, joyeux bof bof.

Pour ce qui est du « combattif », oui, la description donnée dans cet essai est exhaustive, j’ai appris pas mal de choses sur les figures et mouvements féministes et lesbiens. Pour ce qui est de la thèse principale, je n’ai pas vraiment adhéré. Il y a une opposition assumée entre les « ils » et les « elles » dans ce livre, et c’est plutôt barbant. Selon moi, le problème du machisme était abordé de façon vraiment négative, presque sans espoir de réconciliation entre femmes et hommes, avec un recours forcé à la « guerre » (idéologique hein, pas avec des vraies armes et tout (enfin j’espère)) sans vraiment une volonté de pacification. Du coup, la thèse s’appuie vraiment sur un vocabulaire guerrier, et j’ai trouvé ça plutôt dérangeant, et bon, à force de répéter la guerre, la guerre, la guerre, j’en ai eu un peu marre aussi. Donc, un livre « joyeux », bof bof.

Ce n’était donc pas un livre vraiment agréable à lire parce qu’il contient pas mal de colère et de négativité. Je n’ai pas apprécié non plus la façon dont était écrite le livre, il y avait des sections thématiques, mais à l’intérieur de ces sections, c’était plutôt le fouillis, sans trop de fil conducteur. J’avais l’impression d’une énumération de faits personnels et/ou médiatiques avec rarement plus d’une dizaine de lignes pour discuter d’un fait en particulier.

La chose qui m’a le plus dérangée dans ce livre, c’est qu’il y a un gros manque de globalité, de représentation des « masses », dans la thématique lesbienne et militante. Certes, ce n’est pas une thèse sociologique, mais j’ai trouvé qu’on parlait trop de personnalités médiatiques, de militantes, sans vraiment faire mention des gens « ordinaires ». D’ailleurs, dans la définition que l’auteure donne du mot « lesbienne », elle retient une notion de militantisme franc, ce que j’ai trouvé plutôt déplacé. « Not all lesbians » je pourrais dire avec un peu de mauvais goût.

Néanmoins, cet essai aborde quelques sujets que j’ai trouvé intéressants et bien abordés : le coming out des personnalités, l’alcoolisme, la difficulté à dire ou écrire le mot « lesbienne », le manque de féminité « visible » chez certaines femmes et le fait d’être mégenrée pour ça. Ce livre reste aussi bien utile pour appréhender la culture lesbienne et féministe, en se focalisant sur certaines artistes/auteures/comédiennes/personnalités parfois. Les descriptions du monde du journalisme étaient très intéressantes, j'ai appris pas mal de choses et j'ai compris la vision de l'auteure. Enfin, j'ai aussi mieux apprécié les passages où l'auteure se racontait.

Au final, c’est un livre que je ne pourrais pas conseiller ou déconseiller, mais globalement, je l’ai trouvé assez désordonné.

Ce livre de la journaliste militante Alice Coffin a fait de nombreux débats. En lisant le livre, on réalise que ce sont réellement des détails qui ont émergé pour faire débat. Le fond est beaucoup plus pertinent, précis, justifié et sourcé.

Elle évoque son travail de journaliste média, de militante féministe et lesbienne, le mythe de la neutralité journalistique, les discriminations et l'invisibilisation des lesbiennes mais qui, à terme, touche l'ensemble des femmes.

Bref, lisez le.