Ces jours qui disparaissent

J'ai lu ce livre d'une traite et j'ai adoré ! Directement plongée dans cette histoire qui m'a mise assez mal-à-l'aise dans le sens où on peut facilement imaginer la détresse du "Lubin" du début qui se sent désemparé vis-à-vis de tout ça. La fin qui laisse planer le doute est tout aussi déstabilisante. Je recommande !

Une bande dessinée qui ne nous laisse pas indifférent... Elle questionne, elle chamboule, elle émeut. Timothée Le Boucher nous entraîne dans les méandres de l'esprit de Lubin Maréchal, un jeune homme qui voit, peu à peu, sa vie lui échapper.

À mesure que l'histoire avance, Lubin perd de plus en plus de temps, un temps précieux qui lui est volé par l'autre, celui qui habite son corps, et contre lequel il ne peut pas se battre.

Deux hommes, deux personnalités, deux vies, un seul corps.

Lequel est l'identité d'origine ?

Lequel est celui que le cerveau s'est créé pour se protéger ?

Lequel croire et lequel encouragé ?

On est perdu dans cette histoire, mais Lubin Maréchal reste, et de loin, celui qui nous retient, celui duquel on s'attache, et celui qu'on aimerait pouvoir aider.

Il est là, comme une feuille qui virevolte au gré du vent, mais qui ne peut choisir sa destination.

On est là, on aimerait souffler plus fort, mais Lubin s'échappe, nous échappe, et l'histoire suit son cours.

Ces jours qui disparaissent m'a profondément bouleversée, et il m'a fallu plusieurs jours pour m'en remettre. Tourner la page, et commencer un nouveau livre. Je ne peux que vous conseiller de le lire, mais attention à vous, car on en ressort rarement indemne...

J'ai adoré, cette BD est incroyable !

Un livre qui m'a totalement happé par son histoire, sa dureté, son implication j'ai été vraiment étonnée d'autant comprendre alors que je ne vis pas du tout la meme chose ! J'ai beaucoup aimé la véracité de l'histoire, sa credibilité et sa réalité ! Une véritable perle

Au début j’ai eue beaucoup de mal à apprécier l’histoire. Je me suis surtout demandé comment tous cela allé se terminé. Et je m’imaginai que cela allé être long et pénible.

En faite, non ! On s’attache rapidement à Lubin, à Tamara et à tous ses ami(e)s… Je me suis tellement attaché que j’ai trouvé l’histoire, enfin le déroulé du récit triste… Je ne vous en dirais pas plus sinon ça vous gâcherez tous les plaisirs que ce roman graphique m’a procuré.

Merci à Erik_ qui grâce sa critique m’a donné envie de m’offrir ce cadeau pour Noël…

Une histoire inattendu qui vous fait réfléchir au temps qui s’écoule et à toute ses journées perdus…

Les dessins sont de plus très agréable et finement fait, j’ai même oublié que je lisais une B.D, je me suis cru dans un film… où un dessin animée peu importe je fus transporté…

Bonne lecture !

Cette lecture m'a rendue extrêmement triste...

L'histoire est bouleversante et l'esthétique graphique captivante. Les illustrations débordent d'émotion. L'auteur parvient à explorer des thèmes profonds tels que l'amour, la perte et la résilience d'une manière qui va au-delà des conventions narratives... j'ai adoré tout en ayant détesté cette lecture, qui m'a profondément mise mal à l'aise... voir sa vie défiler de cette façon est peut être une métaphore des réseaux sociaux et du temps que nous perdons à avoir l'air d'être au lieu d'être tout simplement.

J'ai vu partout parler de ce roman graphique, et comme je cherche à m'y mettre en ce moment pour avoir des petites lectures rapides entre des gros romans, j'ai sauté le pas.

J'ai bien fait, une histoire qui se laisse lire d'une traite, on ressent la détresse du personnage face à son incapacité de garder une emprise sur sa vie, sa peur d'être oublié, abandonné, remplacé...

J'aurai pensé être un peu plus émue que ca au vu des retours, mais je pense qu'elle touchera énormément de monde.

J'apprécie qu'on nous laisse sur d'autres interrogations vers la fin de l'histoire.

Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire cette bande dessinée et j’ai enfin sauté le pas. J’ai été très agréablement surprise. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Lubin et j’ai été touché par cette histoire. Timothé Le Boucher a su retranscrire les sentiments, la détresse et les problèmes que rencontre le personnage principal dans sa perte de personnalité. Une lecture qui m’a fait me poser des tas de questions et que j’ai trouvé tellement addictive. Pour moi une belle découverte et j’ai hâte de retrouver l’auteur dans une nouvelle lecture.

Je connaissais l'auteur avec une autre de ses BD "le patient" que j'avais beaucoup aimé par son aspect dérangeant et intriguant, et une fois de plus, je n'ai pas été déçu. L'histoire est intéressante, on se laisse porter en se questionnant sur pourquoi le quotidien du personnage principal lui file entre les doigts. C'était vraiment intéressant de découvrir cette bande dessinée aux couleurs pastelles et à l'histoire sombre.

Imaginez un peu qu'un jour, après avoir reçu un coup sur la tête, vous ne viviez plus qu'un jour sur deux. Enfin, que votre personnalité pour être plus précis ne vive plus qu'un jour sur deux, tandis qu'une de vos personnalités latentes vit dans votre corps les autres jours.

C'est ce qui est arrivé à Lubin, il se réveille un matin sur deux sans jamais savoir ce qu'il a fait la veille. Une thérapeute lui explique son problème : il est atteint de troubles dissociatifs de la personnalité. Par le biais de vidéos, les deux Lubin communiquent et s'organisent afin que leur cohabitation corporelle se passe au mieux. Et si ça fonctionne un temps, les deux Lubin sont tellement différents qu'ils finissent par couper les ponts. Au fil du temps, Lubin (l'original) se réveille de moins en moins souvent, son "double" possédant son corps de plus en plus longtemps...

Il est des livres où l'on sait, avant même de les ouvrir, qu'ils nous marqueront. C'est le cas pour "Ces jours qui disparaissent", je savais que je n'en sortirai pas indemne. Non pas qu'il soit à fond dans les émotions, mais plutôt parce que traité en profondeur, tant dans la psychologie et la personnalité des protagonistes (du protagoniste principal essentiellement) que dans la dimension spatio-temporelle. J'ai rarement rencontré ça dans un livre graphique. Il est vrai que la question de personnalité et d'identité est au cœur de l'histoire, et il aurait été dommage qu'elle ne soit pas assez approfondie. En tout cas, c'est une réussite, à mon sens.

La vie est trop courte, c'est ce qu'on dit. Et c'est d'autant plus vrai pour Lubin qui ne dispose pas entièrement de toutes les journées que les lendemains lui offrent. Un autre "lui" s'impose et lui vole son avenir, sa vie. Profiter de l'instant présent, c'est tout ce qui lui reste, à défaut de projets d'avenir. Le monde continue de tourner pendant qu'il est en sommeil, et plus le temps passe, moins il le comprend, plus il se sent perdu, plus difficilement il y trouve sa place. Son histoire finit par nous bouleverser, tout simplement.

Au-delà de l'histoire romancée, l'auteur aborde des thématiques qui prêtent à réfléchir, comme les rapports entre le corps et l'esprit, les traits de caractère qui dominent notre personnalité et forgent notre identité. Il y est aussi question du temps qui passe, du temps perdu : il est important, de temps en temps, qu'on nous rappelle l'essentiel, à savoir de profiter de la vie et des gens qu'on aime, car on ignore combien de temps cela peut encore durer...

L'histoire est prenante, touchante. Elle s'harmonise avec des dessins très plaisants, fins, aux couleurs soft.

C'est un très bel album, tant par le fond que par la forme. J'en profite pour remercier @Erik_ dont le retour très enthousiaste m'a fortement influencée dans le choix de cette lecture.