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le blanc va aux sorcières



Description ajoutée par Masa-le-loup 2012-08-03T21:14:33+02:00

Résumé

"Le blanc va aux sorcières, une couleur à porter de manière à ce que toutes les autres couleurs puissent vous pénétrer, que vous puissiez les utiliser." C'est une mystérieuse maison d'hôtes, sur les falaises, près de Douvres. Une maison vivante, magique, plus grande qu'on ne le croit, avec ses fenêtres comme de drôles d'yeux carrés, fatigués, son ascenseur déglingué, ses corridors, son escalier qui aboutit toujours dans la cuisine au clair de lune. Avec malignité, elle déploie ses charmes pour chasser ses habitants: Luc, le père et maître de maison depuis la disparition en Haïti de son épouse, la belle Lily Silver, plus précieuse que l'or; la Grand Anna à la chevelure très blanche qui dévalait en masse sur ses épaules; Sade, l'étrange gouvernante, gardienne des voix du passé; la teinte invariable des yeux gris de Miranda qui entretient un lien si fragile avec la réalité et son jumeau Eliot; enfin la belle et sensuelle Ore qui fait éclore le désir. Entre modernité et héritage classique, dans les pas des soeurs Brontë, d'Henry James ou d'Edgar Poe, Helen Oyeyemi, jeune auteur prodige, récompensée par le prix Somerset Maugham, nous offre avec Le blanc va aux sorcières un conte gothique et hypnotique, à la Tim Burton, et renouvelle le récit de la maison hantée, inscrivant les frissons qu'il provoque au coeur même de notre époque.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Cassis81700 2017-08-29T21:30:28+02:00

“Are you avoiding that brer? “I asked her.

“That… brer”, she said after me, looking inquisitive.

“The fellow you pulled in the pub,” I tried to stop, but couldn’t stop myself from adding : “The one who came yesterday, with the sunflowers.”

“Jalil.”

“OK. Yes, him.”

“His name is Jalil.”

“I know.”

“I’m not avoiding Jalil. Get the homework for me.”

“Are you not planning to go in tomorrow either, then?

“I don’t think school suits me at the moment,” Miri said.

She was holding on to side of the shelter so hard that her knuckles were white. She kept looking somewhere to the left of me. Her concentration was unflickering. The thing she was watching, whatever it was, moved from a point just behind my head to somewhere near my kneecaps, and by the time the thing (and her gaze) had reached the ground, I realized she wasn't watching anything, she’d lost consciousness. Almost as soon as she’d fallen, she opened her eyes again. “Don’t worry, don’t worry,” she said. I picked her up and carried her inside the house, worried by how little effort it took to lift her. She laughed. “Oh, are you actually carrying me? A I heavy? Eliot, you are such a gentleman---”

She threw her head back as if on a ride.

“I’ll drop you and see how you feel about that,” I warned her.

She whispered in my ear, suddenly serious. “I’m scared of those girls. They’re going to come after me.”

I set her on her feet in the lift. “Get some sleep. I’ll find out about the homework for you. And I’ll sort out the thing with Tijana.”

“Promise?”

“… I’m not in a boy band.”

The lift door closed on her smile.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Iesca 2023-03-20T00:20:07+01:00
Diamant

Voici un livre que j'aurais aimé écrire. Le thème de la maison hantée, un grand classique qui m'est cher, est ici revisité avec maestria. L'auteure est parvenue à s'élever au rang de ses aînés sans jamais les plagier, tant dans le fond que dans la forme. L'histoire aux contours qui pourraient apparaître comme familiers finit par prendre des allures de conte exotique, grâce à l'introduction d'éléments originaux tels que cette maladie étrange, Pica, et des croyances venues d'ailleurs. Le théâtre de cette malédiction familiale n'est qu'un prétexte pour aborder subtilement des sujets tels que le deuil, le racisme, l'immigration, l'homosexualité, la gémellité, la maladie (le Pica rappelle par certains aspects l'anorexie), l'acceptation de son corps, le passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte, la complexité du rapport à l'autre et l'héritage transgénérationnel.

La structure même du récit, une narration à plusieurs voix, vient dérouter intentionnellement le lecteur pour donner davantage de relief à l'un de ses principaux personnages. On se perd parfois dans ce roman, comme on pourrait se perdre en cette demeure peu accueillante à l'égard de ceux qui lui sont étrangers. Par moments, on ne sait plus qui parle avant de recueillir l'indice qui estompera le doute. Plus d'une fois, on ne saura plus à qui se fier, tout peut-être remis en question quand il s'agit d'une narration subjective et à plusieurs visages. On fait siens les soupçons de chacun à l'égard de l'autre. C'est une histoire qui est construite telle une maison justement, avec autant d'étages qu'il y a de points de vue sur les faits. Au final, le lecteur ne parvient pas à trancher. Tout en restant cohérent d'un bout à l'autre, ce livre ne nous permet pas de démêler l'illusion de la réalité et je m'en suis réjouie jusqu'à la dernière page. L'auteure aura réussi à redonner ses lettres de noblesse au fantastique, ce genre dont le propre est de rendre impossible le choix entre une explication surnaturelle ou rationnelle des évènements décrits. En effet, j'ai l'impression ces derniers temps que ce principe est de moins en moins respecté. Que l'on nous prémâche, voire que l'on nous impose, de plus en plus pour chaque histoire servie des hypothèses censées nous revenir et des conclusions qui brilleraient par leur absence dans ce type de littérature.

Les mots d'Helen ont ce quelque chose de touchant et témoignent d'une vision du monde qui nous entoure pleine de poésie et de délicatesse. Leur beauté et leur justesse révèlent un profond sens de l'observation et une certaine empathie de la part de l'auteure. A plusieurs reprises, j'ai eu envie de souligner certains passages. La plume d'Helen est des plus inspirantes. A travers elle, l'ordinaire et l'anecdotique du quotidien deviennent instantanément de merveilleuses rêveries ou de délicieux cauchemars (!) sur lesquels on prend plaisir à s'attarder. L'ennui n'a pas été invité à la table de ces descriptions ciselées avec une précision d'orfèvre. Absolument toutes servent l'intrigue et ses protagonistes. Je me suis ainsi attachée à Miranda et je n'en comprends que mieux le comportement de cette maison à son égard. Elle me manque déjà, alors que je viens juste de terminer le roman.

Le Blanc Va Aux Sorcières est pour moi un véritable coup de coeur et une révélation littéraire : Helen Oyeyemi mérite sa réputation de jeune prodige et fait désormais partie de mes auteurs préférés.

PS : Il pourra être utile de relire le petit prologue après avoir terminé le roman, pour une meilleure vue d'ensemble du puzzle à défaut d'une interprétation définitive ;) .

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Commentaire ajouté par ANGEL66 2016-02-25T14:22:45+01:00
Pas apprécié

Que dire de ce roman qui m'avait fait de l’œil dans ma librairie.

Pour moi se livre et un véritable casse-tête je me suis perdue et rien compris vraiment dommage j’avais tellement envie de le lire au vu d'un super résumé je suis déçu.

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Date de sortie

le blanc va aux sorcières

  • France : 2011-09-01 - Poche (Français)

Activité récente

Jax l'ajoute dans sa biblio envies
2023-10-30T16:41:01+01:00

Titres alternatifs

  • White Is For Witching - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 7
Commentaires 2
extraits 1
Evaluations 5
Note globale 7.5 / 10

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