Les Domestiques de Berthier, Tome 1 : Premières amours, 1766-1767

Non, non, non.

Ce livre a été très compliqué à lire pour moi. Je ne sais pas ce qui se passe mais il faut virer la personne qui a fait la traduction! Et si ce n'est pas la traduction, il faut que l'auteure se remette en question! C'est pas possible d'écrire comme ça! Ce n'est pas le style d'écriture qui est en cause. Il n'est pas mauvais du tout sans être trancanant. C'est l'abondance de mot en anglais balancé comme ça dans une phrase. Les Cuthbert sont anglais donc sauf exception ils parlent anglais. Pareil pour Julia. Mathilde, sa famille, les habitants ou encore Adele sont canadiens d'origine française donc ils parlent français. J'ai lu le livre en français donc pour moi tout le monde parle français. Mais l'auteure nous fait comprendre qu'il y a bien les deux langues qui se côtoient. Et pourtant on a des mots en anglais balancés dans une phrase en français comme ça pour aucune raison.

Exemple : Tout va bien dear brother. Pourquoi dear brother ?

Ou encore Mathilde! My love je vous aime.

Il y a aussi le fait que pour nous faire comprendre que Mathilde et sa famille sont des pauvres sans éducation elle parle comme ça : J'veux bien. ou J'suis bien contente etc etc OK je veux bien mais de l'autre Mathilde sort des phrases comme "Faites mon bon ami" Il faudrait savoir, c'est une plouc ou une poète ?

Si on oublie le problème de l'écriture, l'aspect historique est affreusement mal rendu. Julia, une femme non mariée et bien éduquée voyage tranquillou avec deux hommes sans aucun chaperon ou présence d'une autre femme. Les maître de maison passe leur vie dans la cuisine à tailler le bout de gras d'égal à égal avec les domestiques. Esther ressemble à une mondaine des années 20 et non à une fille bien nées de 1766. Mathilde prend carrément l'équivalent des congés payés quand sa mère est malade sans risque de perdre sa place et sans angoisse pour. Je veux bien que les Cuthbert soient des patrons très sympas mais à l'époque la classe sociale avait une importance énorme et conditionnait quasiment tout votre vie. Ne parlons pas du couple Henry-Mathilde qui n'a aucune crédibilité pour moi. Je ne comprends pas pourquoi il l'aime et encore moins pourquoi elle elle l'aime (il a de l'argent et il est beau c'est les seul truc que je vois). Toujours dans la crédibilité historique la mère de Mathilde qui l'encourage à aller vers Henry (le nombre de servant qui se sont fait engrosser par un riche seigneur avant de se faire jeter) sans aucune inquiétude, la réaction de l'entourage d'Henry à son amour pour Mathilde. Niveau réalisme historique c'est zéro. Ah et il y a un passage où Catherine refuse de boire de l'alcool parce qu'elle est enceinte. Les dangers de l'alcool ont été découverts 200 ans plus tard. Rien que ça résume bien le problème du livre.

Non vraiment très déçue par ce tome. Je m'attendais à quelque chose comme Downtown Abbey (on me l'a vendu comme ça) et ça ne m'a pas plu.

Les personnages sont plats (sauf Julia qui sort un peu du lot), il n'y a pas d'alchimie entre les personnages, l'écriture ne va pas, et c'est 0 pour la cohérence historique.

Bon un coup manqué mais ce n'est pas grave c'est aussi ça la lecture! On ne sait pas si un livre va nous plaire ou pas ;)

Le livre donne envie de lire la suite mais il y a peu de suspens, et des pistes pourraient être plus exploitées, le 2 est mieux. Cependant cela reste un livre avec une belle histoire qui Spoiler(cliquez pour révéler)rend tout le monde heureux !Un livre divertissant.

Belle surprise que ce livre : en plus d'une romance sympa, s'ajoute de nombreux éléments historiques concernant le Canada qui m'ont beaucoup intéressés.

J'ai énormément apprécié ce roman. Une lente et belle histoire d'amour, de celles qui vous réchauffent le cœur. Ce livre donne une bonne idée de ce que pouvait être le Québec à la suite de la conquête britannique.

Je viens de terminer ce magnifique roman les domestiques de Berthier. Julia élevée par les religieuses est engagée par le Seigneur James Cuthbert pour être dame de compagnie de son épouse. Julia est américaine et vous un dédain face au canadien quel qualifie de papiste et de gens paresseux. Lors de son arrivé au manoir elle fait la connaissance du beau Henry Cairns qui est le frère de la Seigneuresse et Julia le veut coûte que coûte. Mais la belle Mathilde Guillot servante de la maisonnée envoûte le capitaine Cairns au grand dam de Julia. Belle histoire tapissée de faits historiques véridiques et l'écriture magnifique de Mme Turcotte ne fait agrémenter cette belle histoire.