Commentaires de livres faits par marion13
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Commentaires de livres appréciés par marion13
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Trey et son Beta, Dante, échangèrent un regard exprimant leur absence d’étonnement que Nick n’ait tenu aucun compte de leur mise en garde.
— Cela ne te regarde pas, pesta Taryn.
Le Premier Lieutenant, Tao, hocha la tête en signe d’assentiment.
— Tout ce qui touche Shaya me regarde et me regardera toujours, déclara Nick, calmement mais fermement, une expression dure sur le visage.
Taryn se leva d’un bond en entendant ces propos. Si Trey ne l’avait pas retenue en l’empoignant par le pull, elle se serait jetée sur lui de l’autre côté de la table.
— Espèce d’enfoiré de connard de fouteur de merde ! »
– Clara.
Le son de sa voix me fait sursauter et j’en lâche mes chaussures. Mais ma surprise momentanée se transforme rapidement en sensibilité exacerbée. Je prends une grande inspiration et maudis mon traître de corps de réagir ainsi à la présence d’Alexander, qui me demande :
– Où étais-tu ?
Il me coince contre la porte dès que je m’en approche. Il a retiré son veston et ses manches de chemise sont retroussées sur ses avant-bras. S’il est vraiment très sexy en smoking, il l’est abominablement plus lorsqu’il n’en porte que la moitié. À sa vue, je suis prise d’une irrépressible envie de le toucher, mais je résiste à mon instinct. Je sais très bien ce qui se passera si je commence. Son regard cobalt est traversé d’un éclair de colère et je sens une rage à peine contrôlée émaner de lui, comme de la vapeur d’eau bouillante.
– Je marchais, dis-je trop fatiguée pour jouer à un petit jeu ou faire de l’esprit.
– Tu pars sans prévenir et ensuite tu rentres chez toi, à pied ? »
– Qu’est-ce que tu fais là ?
– Tu n’aimes pas les orages.
Confuse, je me suis tapé la tête du poing.
– Tu as fait un kilomètre et demi sous cette pluie parce que je n’aime pas les orages ?
Il a hésité une seconde en baissant le regard, sourcils froncés. Puis il m’a regardée et a dit tout simplement Oui. Puis il s’est tu. Son expression m’a fait de la peine.
– Je sais que je suis sans doute la dernière personne que tu veux voir en ce moment, mais je me suis dit que si je restais assis sur ton porche, tu n’aurais plus peur. Tu ne serais plus seule.
Oh Seigneur ! Je n’ai pu m’en empêcher, mon visage s’est chiffonné et je me suis mise à pleurer. Archer a fait un pas vers moi en hésitant, puis m’a demandé silencieusement la permission, en me regardant."
Je me fige.
Il y a un autre regard rivé au mien.
Pas celui de Silas, ni celui de Levi.
Celui de Carson.
Ses cheveux, assombris par la sueur, se dressent comme s’il venait d’y passer la main. Il se tient face à mon père, mais ses yeux d’un bleu d’acier sont vrillés sur moi.
Si j’en crois ses mâchoires serrées, et sa façon d’enfoncer son casque dans le sol, il est en colère.
Tous mes espoirs, toute ma détermination fondent comme neige au soleil. La brèche en moi devient un gouffre.
Mon père congédie l’équipe et Carson se relève. Soudain, la fureur déferle en moi comme un ouragan. Sans attendre mon père, sans attendre quoi que ce soit, je file. »
– Parce que… je ne crois pas que tu sois réellement esclave de tes pulsions. Je crois que tu peux les contrôler.
Il me regardait avec une telle intensité que je me suis mise à douter de ma réponse. J’ai tressailli lorsqu’il a frôlé ma joue de sa main glaciale. Au début, je ne comprenais pas ce qu’il faisait, mais il a replacé une mèche de cheveux derrière mon oreille et baissé le bras à nouveau.
– Tu es merveilleuse.
J’ai froncé les sourcils. On m’avait qualifiée de beaucoup d’adjectifs dans ma vie, mais « merveilleuse » n’en faisait pas partie.
– Pas comparée à toi. »
— Je fabrique un…
Il lève alors la tête vers moi.
Je ne sais pas s’il avait remarqué que j’avais retiré mon sweat-shirt, mais visiblement pas, parce qu’il me regarde avec un air surpris. Ses pupilles se dilatent et ses lèvres s’entrouvrent, oubliant leur rictus sévère. Je jurerais qu’il arrête de respirer pendant plusieurs battements de cœur.
— Je fabrique un machin pour faire croire que j’ai des ailes dans le dos, explique-t-il d’une voix basse légèrement enrouée, et veloutée, comme s’il disait un truc personnel. Ou comme s’il me faisait un compliment.
Je me mords la lèvre pour rester concentrée. Il ne fait que me répondre. Je n’y peux rien, si sa voix est super sexy. »
Il ne réagit pas, au début, au point que j’envisage de reculer.
Mais il m’embrasse soudain avec avidité.
Ce baiser n’est pas celui d’un couple lors d’un premier rendez-vous ni celui d’un homme dominé par du désir pur. Il m’embrasse avec le désespoir d’un mourant persuadé que ce baiser renfermait la vie éternelle. Sa façon d’agripper ma taille et mes épaules, la pression de sa bouche, me désarçonne au point que je ne peux plus réfléchir.
La pression se relâche. Le baiser se fait plus sensuel.
Une chaleur troublante se diffuse de sa langue au plus profond de moi. Mon corps me donne l’impression de se fondre dans le sien. Je sens parfaitement les muscles de son torse contre mes seins, l’étreinte brûlante de ses mains autour de mes hanches et de mes bras, ses lèvres humides contre ma bouche.
Puis tout s’arrête d’un coup.
Raffe recule, puis inspire une bouffée d’air comme s’il remontait à la surface d’une mer agitée. Ses yeux sont deux puits d’émotions bouillonnantes.
- Allez, Sam ! dit-il fermement en prenant sa femme dans ses bras. Je sais que tu peux m’entendre, je sais que tu es là, quelque part, et que tu t’apprêtes à rejoindre la Mort. Mais je t’en conjure, au nom du lien qui nous unit, de n’en rien faire ! Je t’aime. Je t’aime depuis le premier instant, la première seconde, et je n’ai jamais cessé de t’aimer depuis ce jour. Tu m’aimes toi aussi, je le sais. Je le sens encore alors que tu es en train de m’échapper petit à petit. Alors tu vas suivre ce fil qui nous relie l’un à l’autre, ce fil qui n’existe pour nul autre que nous, le fil de notre Amour Absolu : de l’Unique. Tu vas le suivre et me revenir. Tu n’as pas le choix.
Seul l’océan peut apprivoiser le feu. Il en a toujours été ainsi. L’ange enroula doucement une mèche des cheveux de sa compagne autour de son index, comme il avait toujours aimé le faire. »
J’avais détaché chaque mot à la fin pour donner encore plus de crédit à ma déclaration. Cela n’avait rien à voir avec du bluff, je pensais tout ce que j’avais dit et mon honnêteté sur le sujet était indiscutable. J’avais beau avoir une conscience, celle-ci ne m’empêcherait pas de traquer et d’éliminer toute personne qui chercherait à nuire à la paix que nous espérions durement, mais réellement obtenir.
- Me suis-je bien fait comprendre ? dis-je en serrant le poing, ce qui eut pour effet de réduire en miettes l’une des chaises volantes de la pièce.
Xao Ling hocha frénétiquement la tête :
- Pardonnez-moi. J’ai… compris.
La prostituée s’agita.
— On y va ou pas, mon chou ? Parce que ça m’excite d’attendre comme ça.
Z découvrit ses canines et s’apprêta à mordre.
— Zsadist – non !
Le cri de Bella lui fit tourner la tête. Elle était là, au milieu de la ruelle, à cinq mètres de lui. Elle avait les yeux écarquillés d’horreur, la bouche ouverte.
— Non, répéta-t-elle d’une voix brisée. Je t’en prie. Ne fais pas… ça. »
Oh… Seigneur.
Le trio de l’enfer était plutôt à l’étroit, avec Gina entre les deux mâles. John lui embrassait les seins et Qhuinn la pelotait par derrière, les deux mains sous sa jupe.
Et Gina n’avait pas tellement l’air de travailler dur. Au contraire, elle paraissait prendre son pied version exponentielle.
Bon sang.
Heureusement que c’était Gina, pensa Xhex, le cœur lourd. Parce qu’elle n’avait aucune connexion particulière avec cette femme qui venait juste d’être engagée. En ce sens, John aurait aussi bien pu baiser n’importe quelle gonzesse anonyme racolée sur la piste de danse."
Sa proximité me fait tourner la tête. Il sait exactement de quoi je parle, il veut me l’entendre dire.
Et c’est si facile à dire, puisque pour une fois, cette pensée ne me rend pas nerveuse et ne m’effraie pas. En fait, elle m’excite.
— Nous.
Maintenant. C’est l’instant parfait que j’attendais. Situation, ambiance, timing, c’est ma chance. C’est ma prochaine fois.
Une main sur sa joue, j’attire son visage au mien, et je me lance. Je n’y pense même pas, je le fais, c’est tout. Je ferme les yeux et mes lèvres trouvent les siennes, en douceur. »
— Est-ce que… Je veux dire, voulez-vous vous marier? demanda-t-il. Avec moi?
— Je… euh…
Je ne savais pas quoi dire.
— Si vous ne voulez pas, cela ne changera rien entre nous, répliqua Tove en vitesse. Je ne vous l’ai demandé que parce que cela me semble une bonne idée.
— Ouais, affirmai-je sans savoir comment continuer, jusqu’à ce que quelques mots finissent par m’échapper. Je veux dire oui. Je le veux. Je le ferai. Je le ferais… Je vous épouserai.
— Ouais? »
Mes yeux n’arrivent pas à faire le point. Il doit sentir ma raideur parce qu’il se met à me caresser les hanches. Il respire calmement, son parfum mentholé me captive, m’attire et me charme. Il approche ses lèvres de mon visage, jusqu’au coin de ma bouche. Là, il s’arrête.
— Laisse-moi t’embrasser, murmure-t-il.
Son souffle est chaud contre ma joue, plein d’appréhension.
— Mais tu es mon demi-frère… »
Que le château de sable s’effondre. Sur ses ruines, je construirai une forteresse que les vagues ne pourront jamais détruire. »
Une autre voix, masculine et exaspérée cette fois, faillit me crever le tympan gauche tandis qu’une pression savamment calculée sur mon estomac me coupa le souffle. La surprise et la douleur me calmèrent instantanément, les efforts que j’avais mis dans mes coups étant redirigés vers mes poumons pour les forcer à respirer à nouveau. Je voyais des points lumineux danser devant mes yeux, mes jambes menaçaient de céder sous mon poids. L’homme tatoué avait gagné.
- Pardonnez-moi mais vous ne m’avez pas laissé le choix ! Ça fait une heure que j’essaie de vous faire revenir parmi nous ! La douche était ma dernière option avant de devoir vous gifler !
Reconnaissant enfin le propriétaire de cette voix de velours quelque peu énervée, je redescendis définitivement sur terre.
J’étais dans une douche qui n’était pas la mienne, en petite tenue, étroitement serrée contre mon patron à qui j’avais décoché moult coups de poings et de pieds.
Je tournai la tête vers lui et…
Oh mon Dieu ! »
Ses yeux s’écarquillèrent et il se figea, comme s’il avait vu un fantôme. Un hématome lui défigurait le côté droit du visage mais le bleu de ses prunelles, parsemé d’éclairs, m’hypnotisait. Il était magnifique… et complètement perdu.
- C’est impossible. Tu n’existes pas.
Il avait sorti cela dans un souffle, comme pour se convaincre lui-même qu’il était en pleine hallucination. Il avait eu la même réaction lors de notre rencontre dans la chapelle et quelque part son hébétude me toucha, mais je n’avais que peu de temps devant moi avant le lever de Finn. Il me fallait des réponses, par conséquent je ne pouvais me permettre de le ménager.
- Qui êtes-vous ?
- Quoi ?
Il semblait toujours aussi choqué, mais le doute commençait visiblement à l’envahir.
- Répondez-moi.
- Sam ? C’est toi ? dit-il en avançant de quelques pas pour mieux m’observer. »
Parfois le courage c'est juste de serrer les dents contre la souffrance et de s'efforcer d'avancer au jour le jour lentement vers une vie meilleure.
– Je l’aime. Tu es très bien placé pour comprendre l’ampleur de cette déclaration. Elle est la femme que j’aime, et si jamais tu oses la toucher, tu peux être certain que je me retournerai contre toi. »
Elle ondula furieusement sous son corps et se mit à grogner.
— Va te faire foutre !
Il la regarda droit dans les yeux et s’efforça de parler avec plus de douceur.
— Pourquoi est-ce que tu résistes ? Pourquoi ?
— Parce que ce n’est pas réel, sanglota-t-elle presque.
— Tu as tort, ma belle. Tu ne trouveras jamais plus réel que moi.
— Je t’avais prévenu que je ne ferais pas toujours ce que veut ton loup !
— Il en a besoin, ma belle. Et moi aussi. J’en ai besoin, j’en ai envie.
Elle secoua de nouveau la tête, sachant qu’il ne pouvait pas comprendre ce qu’il demandait d’elle, ce qui risquait d’arriver. Il ne pouvait pas non plus comprendre qu’elle luttait autant contre elle-même que contre lui.
— Si je te marque, ça ne disparaîtra jamais !
— Je ne veux pas que ta marque disparaisse. Je veux la voir chaque jour en me regardant dans le miroir, je veux que tout le monde la voie.
— Tu veux que j’appose ma marque, tout ça pour qu’un jour une autre femme la recouvre ? Plutôt crever !
Trey haussa un sourcil moqueur.
— Tu n’aimes pas l’idée qu’une autre femme me marque[…] »