Rendez-vous au Colorado
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extrait
Il existerait au moins quatre modes de mémorisation :
• la mémoire dite "épisodique" ou "auto-biographique". Dans cette mémoire-là, nous conservons toute notre expérience vécue. Toute ? Oui, mais comme il est impensable de vivre au jour le jour avec une telle charge, la mémoire entassé et conserve. Le poids est comme au fond de l'eau, seuls des événements liés à des émotions fortes parviennent à le faire revenir à la surface ;
• la mémoire dite du "savoir", ni émotionnelle ni affective. Des connaissances d'ordre général, ce que nous apprenons au cours de nos études, mais aussi des codes, des chiffres, des numéros ;
• la mémoire dite "procédurale". Les procédures d'action que l'on met parfois du temps et de la peine à apprendre mais dont on dit : "Ça ne s'oublie pas." D'où la phrase : "C'est comme le vélo". C'est compliqué à apprendre, surtout au stade de l'enfance, mais cela ne se perd pas. Cela peut disparaître, s'atténuer, mais selon le besoin ou l'occasion, cela revient ;
• la mémoire dite du priming - jargon anglophile. Prime signifie premier, primordial, et il s'agit donc là du type de mémoire qui engrange parfums, couleurs, formes, la base de nos sens. Cette mémoire est capable de libérer des souvenirs plus ou moins nets, tous reliés cependant au domaine des sensations.
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Une sorte de voyage initiatique au sein de l'Ouest Américain, dans des terres chargées d'histoires et de souvenirs. Les grands espaces de nature sauvage, les immenses domaines, la ruée vers l'or à la fin du XIXe siècle, mais aussi le destin tragique des Indiens dont il ne reste presque plus que les légendes.
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Date de sortie
Rendez-vous au Colorado
- France : 2000-03-03 - Poche (Français)
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Résumé
«Qui ne cherche pas ne vit pas. Le chemin est plus important que le but. Santos-Montané l'a dit : "Tu ne réussiras ta vie que si elle est guidée par une recherche personnelle".
Pour moi, maintenant, alors que le pick-up conduit par Larry Luke, le métayer, m'emmène enfin au ranch dans le comté de Ouray, au pied des forêts et des montagnes, j'ose m'intituler "chercheur de bleu".
Chercheur de bleu, la belle expression. N'es-tu donc que cela, petit homme, et n'as-tu, toute ta vie, couru après cette couleur, c'est-à-dire cette sérénité et ce refuge ? Le bleu, tu l'as rencontré sous beaucoup de latitudes, en chaque endroit et chaque moment de ton activité incessante. Mais n'es-tu pas aussi, comme tout autre homme, chercheur de Dieu ? Le bleu, n'est-ce pas la couleur du surnaturel ?»
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