Le Petit Garçon
Auteur
- Philippe Labro (Écrivain)
Classement en biblio - 57 lecteurs
extrait
On descendait en province, et on montait à Paris; cette notion qui nous habita pendant toute notre enfance, au point que j'imaginais la France comme un pays composé d'une seule et gigantesque colline, dont l'unique sommet, l'épicentre, se situait à Paris.
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J'ai lu ce livre adolescente et ce récit d'enfance m'avait plu. Une plume fluide mais un style un peu convenu, si je me souviens bien. La suite (L'étudiant étranger) de cet opus m'avait également fait l'effet d'un livre "facile" à lire.
Philippe Labro raconte une enfance paradisiaque au sein d'une famille nombreuse et équilibrée, jusqu'à ce que leur quotidien bascule lorsque leur chère "Villa" se transforme en hôtel-refuge pendant la seconde guerre mondiale, sous l'Occupation. Toute une galerie de personnages, du plus drôle au plus mystérieux, défilera sous le regard naïf du Petit garçon. La place de son patriarche de père est également omniprésente, contre balancée par le rapport privilégié qu'il entretient avec sa mère...
(dès la 3e)
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Oeuvre autobiographique très touchante.
En dépit d'une plume assez sophistiquée, avec un champ lexical riche, la lecture est très fluide.
J'ai dévoré ce livre, sur l'enfance, sur la vie, sur le bien et le mal!
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C'est un très beau livre, où l'on suit l'existence plus ou moins paisible d'un petit garçon (d'où le titre) avec comme toile de fond la Seconde Guerre Mondiale. Regarder à travers les yeux innocents de l'enfance ces drames bien connus de l'Histoire nous propose une nouvelle façon de regarder ces événements. Selon moi, tout le monde devrait lire ce livre pour se détacher des leçons d'Histoire avec un regard externe et comprendre ce qu'il s'est vraiment passé au niveau émotionnel. De superbes personnages... Un coup de cœur pour l'Homme Sombre !
PS : une écriture magnifique et une éloge aux mots en général
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Prendre du recul pour ne pas être subjugué par les émotions de son propre passé à l'instar des souvenirs de Philippe Labro, certes romancés, mais où on peut desceller bien des évènements auto-biographiques également, est nécessaire pour ne pas tomber dans une nostalgie mélancolique
Il y découvre la vie avec tout ce que cela comporte, tant personnellement qu'historiquement, ainsi que politiquement
En effet, se souvenir de ce temps heureux qu'est l'enfance - qui pour certains eurent cependant des instants malheureux - avec une narration particulière qui enchante l'esprit, permet de se souvenir des mots d'autrefois plein d'emphase (pris en cette définition: mise en relief d'un des constituants de la phrase par l'intonation ou par l'ordre des mots)
Il est à noter qu'il m'a été nécessaire de prendre une feuille blanche pour inscrire tout mot et expression dont j'ignorais le sens, ce qui m'a permis d'enrichir mes connaissances
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Narré d'une façon, non pas simplette, mais légèrement soutenue pour un << petit garçon >>, l'histoire que présente ce livre, est sans doute l'une des plus sensibles et des plus communes, voire des plus réalistes, que j'ai jamais lu. J'en remercie l'auteur...
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es ce que quel qu'un peut faire un résumé du début a la fin de ce livre svp c'est très important
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Quel beau livre ! Quelle belle qualité d'écriture ! On vit vraiment avec cet enfants et on participe à toutes ses découvertes! J'ai envie de lire d'autres livres de cet auteur.
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Beau livre racontant la vie d'un petit garçon durant la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire est touchante et un peu nostalgique.
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J'ai apprécié ce roman empreint d'humanité et de nostalgie. On a tous un enfant qui sommeille en nous.
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Date de sortie
Le Petit Garçon
- France : 1990-08-28 - Poche (Français)
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Résumé
Résumé :
La Villa, à l'écart d'une petite ville du sud-ouest de la France, ressemble, avec son immense jardin, à un paradis où rien ne peut arriver. C'est bien ce qu'avait voulu le père, un homme juste et sage. Voyant approcher la guerre, il avait quitté Paris pour mettre sa jeune femme et leurs sept enfants à l'abri. Mais quand déferlent les années quarante, le malheur atteint les univers les plus protégés. Bientôt, la Villa se peuple d'étrangers jardiniers et cuisinières. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants traqués, en danger de mort. Puis les Allemands vont arriver et violer le sanctuaire. La paix revenue, le père sacrifie repos et confort ; il arrache ses enfants à leur paradis afin de mieux assurer leur avenir. Cette histoire est vue par un enfant. Il traverse des tragédies et rencontre des solitudes, il connaît l'enchantement de la découverte de la vie, la nature. Sur le même ton limpide de sincérité, l'auteur de L'étudiant étranger nous livre son portrait de la province, sa vision de la famille, le tableau nostalgique d'une enfance qui a peut-être été la sienne.
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