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Tiohtiáke



Description ajoutée par Ti-Guy77 2021-10-30T18:00:52+02:00

Résumé

« L'air du square Cabot ne dégage aucune senteur. Pourtant, le vent l'a porté sur des milliers de kilomètres à travers Nitassinan. Il a traversé des forêts et des centaines de lacs et de rivières, mais il n'en a rien gardé. »

Élie Mestenapeo sort de prison après avoir purgé sa peine pour le meurtre de son père, un homme alcoolique et violent. Sa communauté innue de Nutashkuan l'a banni. Il débarque à Montréal et se retrouve dans la rue. Il y croisera des personnes d'autres nations, Inuit, Cris, Atikamekw, venues comme lui s'échouer dans la métropole, et il fera des rencontres déterminantes, qui l'aideront à se reconstruire.

Tiohtiá:ke, c'est aussi la réalité de tous ces Autochtones qui se regroupent dans les villes pour reformer la communauté qu'ils ont perdue. La seule chance de s'en sortir réside parfois dans l'attachement à des valeurs plus grandes que soi.

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Classement en biblio - 25 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par venzo 2024-01-11T12:21:00+01:00

C'est une feuille qui ondoie, portée par la brise d'automne. Le vent a pris tout son temps. Il l'a tourmentée depuis les premières chaleurs du printemps, quand elle n'était encore qu'un brin de verdure au bout d'une longue branche. Chaque jour, le vent faisait danser la fine tige. Insouciante.

Au fil des semaines, elle a pris des forces et son vert, de la profondeur. Chaque jour, le vent soufflait et la feuille s'amusait à lui glisser entre les doigts. Le vent savait que le temps était son allié. Toutes les choses vivantes finissent par plier devant lui. Rien ne lui résiste, même pas le roc le plus dur. Il se levait de jour comme de nuit, parfois brise douce et caressante, parfois bourrasque rageuse et menaçante.

La feuille a appris à vivre avec les humeurs du vent.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2024-01-01T18:51:39+01:00
Or

Pour bien commencer 2024 il me fallait un bon livre. Avec celui-ci j'étais sur d'être emportée, dans une histoire certes douloureuse, mais profonde.

Élie Mestenapeo a tué son père dans un accès de fureur. Un père alcoolique et violent. Par la justice des blancs, il a pris dix ans de prison. Mais la justice de son peuple est bien pire. Chez les Innus, pour un tel crime, c'est le bannissement à vie. Pas de rédemption, pas de pardon. Le jour de sa sortie de prison, il se retrouve seul au monde. Et moi ce que j'ai ressenti au moment de sa libération, c'est de la peur. Il m'a semblé que le monde était trop grand pour quelqu'un qui n'a plus personne, effrayant et bien plus dangereux que ce qu'il est pour tous ceux qui ne marchent pas seuls.

Il part à Montréal, vivre la vie des SDF appelés itinérants au Québec, et va rencontrer beaucoup d'autochtones. La dureté de la vie, la faim, le très grand froid, tout cela sera son quotidien. Mais il rencontrera aussi l'amitié, qui, dans la rue, est aussi rare que précieuse.

J'ai aimé ce que ça nous raconte, l'histoire des autochtones, spoliés par les Blancs. Cris, Atikamekw, Anishinabe, Innus, Inuit, Mikmaks, Mohawks, tous ces noms qui pour moi évoquent les grands espaces, la vie en harmonie avec la nature, sont ici l'écho de ce que l'homme blanc leur a fait. Voler leur terre, démanteler leur culture, disperser les familles, tenter de les effacer, envoyer les enfants dans des pensionnats tenus par des religieux pervers. Beaucoup d'autochtones en ont perdu le sens de leur existence, ont sombré dans l'alcool ou la drogue et parfois les deux, se sont souvent noyés dans ce monde de Blancs qui ne veut pas d'eux. C'est triste et révoltant. Michel Jean leur rend leur voix avec ce récit, basé sur une vie réelle, en nous montrant la terrible vérité de ce pays et le côté sombre de son Histoire.

Au fil du roman, l'auteur nous raconte des existences, celles des personnes qu'Élie va croiser dans son errance au cœur de Tiohtiá:ke, les jumelles Inuit Mary et Tracy, Jimmy le Nakota, Geronimo le Cri, Mafia Doc ce drôle de personnage, "Caya" le Mohawk qui aime citer Vilain Pingouin qu'il connaît par cœur, Lisbeth, Kalina, Charlie, Lucien, Randy et tant d'autres. Beaucoup meurent dans l'indifférence du bon peuple. Des femmes disparaissent dans un silence total. Autant de vies auxquelles Michel Jean donne une consistance, une tribune, une réalité. Des personnages auxquels ont s'attache énormément.

Mais ce roman ne raconte pas que la rue. Il nous parle de grands espaces, de coutumes ancestrales perdues, de pèlerinage mais aussi d'entraide car il faut bien un peu de joie et d'espoir dans une vie ! Il nous dit que parfois il y a une lumière au bout du tunnel, qu'il faut savoir saisir sa chance, que rien n'est jamais définitivement foutu, que les apparences peuvent être trompeuses, qu'il faut savoir accepter les mains tendues. Ce roman nous dit surtout qu'en dépit de toutes ses douleurs, la vie offre des vrais moments de bonheur.

L'écriture de Michel Jean rend tout très vivant, très réel, et embarque le lecteur dès les premières lignes pour ne le lâcher qu'au mot Fin. C'est un plaisir infini que d'entrer dans une telle histoire. D'ailleurs, je l'ai lue d'une traite.

Et encore merci à @vleel qui m'a fait gagner ce livre.

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Commentaire ajouté par Liloulitdeslivres 2023-11-27T14:31:56+01:00
Diamant

J'avais très envie de lire ce roman et puis avec l'interview de Michel Jean sur Babelio c'est devenu une évidence. Partir à la rencontre des peuples autochtones, de leurs histoires, de Montréal et plus particulièrement du Square Cabot et de ses sans-abris. Ce sont les ombres de Montréal, ignorées des citadins.

Tiohtiá:ke c'est l'histoire d'Élie qui a purgé une peine de dix ans de prison pour le meurtre de son père et est banni à vie de sa tribu. Il a peur du monstre en lui et cache son secret, au gré de ses rencontres et avec un coup de pouce du destin nous découvrirons une belle personne.

Michel Jean raconte l'histoire de ces peuples du Canada, on leur a pris leur terre, leurs enfants, on a tué leurs chiens (ça je l'ignorais) pourtant ils sont toujours là, se reconstruisent, réapprennent leur mode de vie ancestral, font face à l'alcoolisme, aux piqueries et au racisme.

Dans Tiohtiá:ke, ils n'ont rien mais sont là les uns pour les autres, et c'est peut-être le plus important cette entraide.

C'est aussi un rapport à la nature omniprésent :

« du gris et du bleu. du roc et de l'eau. Entre les deux, là où le continent s'arrête, vivent six cents âmes dans un décor dantesque.

Démesurée, la nature déconcerte ceux qui viennent du sud. L'horizon prend de la distance, impose un silence à la fois beau et terrifiant. »

Et puis c'est l'écriture de Michel Jean empreinte de poésie, qui témoigne d'une dure réalité mais est porteuse d'espoir.

Merci aux éditions Seuil et à sa collection Voix Autochtones pour ce coup de coeur.

#Tiohtiá:ke # NetGalleyFrance

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Commentaire ajouté par Flaque2pluie 2023-11-09T21:05:34+01:00
Diamant

Ce livre parle des sans-abris d'une façon magnifique et vraie, c'est un genre de chef d'oeuvre. Il donne envie de prêter attention à toute vie, et particulièrement aux plus fragiles humains.

Merci à l'auteur pour cette force...

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Commentaire ajouté par marmotte-s 2023-11-08T16:47:37+01:00
Argent

Dans ce roman Michel Jean nous fait découvrir la vie des autochtones, qui, hors de leur réserve sont souvent laisser pour compte et finissent alcoolique et sans abri. J'ai été ému par l'histoire d'Elie ce jeune indien qui dès la sortie de prison essaye de se reconstruire et d'aider les siens. Les chapitres sont courts et sans fioritures ce qui rend la lecture agréable et sans prise de tête.

Bien que les personnages soient attachants et l’histoire émouvante il m’a manqué un petit quelque chose pour en faire un coup de cœur.

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