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Commentaires de livres faits par Althea

Extraits de livres par Althea

Commentaires de livres appréciés par Althea

Extraits de livres appréciés par Althea

http://altheainwonderland.blogspot.com/2019/04/the-wicked-deep-la-malediction-des-swan.html

Si vous appréciez les romans qui reposent en grande partie sur leur ambiance The Wicked Deep est clairement la lecture parfaite pour vous. Ce roman est proche du huit-clos tant l'atmosphère particulière de la petite ville maritime de Sparrow est figée hors du temps et apporte toute sa couleur à cette histoire de malédiction. On est plongé dès les premiers chapitres dans cet univers suffocant, voir malsain, et on se prend assez rapidement au jeu. On veut savoir qui les Swan Sisters ont choisi comme hôtes cette année et qui parmi les jeunes hommes présents en ville vont faire les frais de leur vengeance.

Le roman évolue entre action présente et flashbacks se déroulant à l'époque où les Swan Sisters ont couru à leur perte. Cela permet de mettre en perspective toute cette histoire de malédiction et d'offrir des bases à l'aspect fantastique du récit (aspect qui reste somme toute assez léger par ailleurs) sans lourdeurs ou longueurs.

Concernant les personnages ils sont sympathiques à suivre sans pour autant être plus marquants que cela. On apprécie suivre l'histoire naissante entre Penny et Bo, les relations que la jeune femme entretien avec certains autres habitants, etc. Néanmoins, à mon sens, le personnage le plus central de l'histoire reste la petite ville en apparence tranquille de Sparrow.

Bien sûr qui dit mystère dit dénouement et surprises. Pour ma part la surprise ne fut pas de la partie, malgré la promesse d'un twist final étonnant, puisque j'ai très rapidement deviné où l'auteure comptait nous embarquer. Il faut dire que des indices sont présents tout au long du récit, il suffit de prêter attention aux détails. Pour autant avoir deviné les intentions de l'auteure ne m'a pas complètement gâché la lecture, au contraire cela m'a permis de poser un œil avisé sur les événements qui se déroulaient au fil des pages.

Ainsi The Wicked Deep est un roman agréable à lire et qui nous embarque aisément dans l'ambiance si particulière et pleine de mystère de la petite ville de Sparrow. Entre mythes et réalités, on observe la malédiction des Swan Sisters s'abattre sur la tranquille petite ville côtière et les pages se tournent toute seule. Malgré tout j'aurais apprécié être un peu plus surprise par le dénouement, le final a beau tenir la route il aurait été exaltant qu'un petit grain de sable vienne enrayer les certitudes que trop d'indices disséminés dans le récit avaient solidifiées.
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date : 15-08-2018
http://altheainwonderland.blogspot.com/2018/08/7-lettres.html

Une petite précision avant de commencer à vous parler de 7 Lettres : l'auteure est australienne et l'histoire du roman se déroule donc en Australie. Gardez-le à l'esprit si vous comptez lire 7 Lettres, ça vous évitera bien des crampes au cerveau si, comme moi, vous tiquez en entendant parler de la remise des diplômes et de Noël dans le même mois (les années scolaires sont décalées chez nos amis australiens).

7 Lettres est un vrai jeu de piste qui nous entraîne aux côtés de son héros à la recherche de la vérité. Qui est responsable de la mort de Colton ? C'est cette question qui hantera Eliott au fil des pages et des lettres qu'il trouvera dans ses recherches. Le concept même de l'histoire est de ce fait automatiquement prenant et on se sent rapidement investis dans le récit.

Néanmoins je dois dire qu'il y a eu une petite déception en ce qui me concerne à cause du communiqué de presse qui était adressé aux partenaires Hachette et qui spoilait, par des comparaisons hasardeuses avec d'autres œuvres, carrément une grosse partie du dénouement. Heureusement que l'auteure nous réservait encore des surprises car le spoiler était tellement orienté que ça m'a un peu laissé en retrait de l'exaltation des recherches d'Eliott. J'avoue que j'ai l'habitude de me méfier des résumés et des chroniques (surtout sur Booktube où les gens veulent toujours faire des résumés de livres qui n'ont pas lu pour bien trop souvent répéter des spoilers qui ont malencontreusement vus sans s'en rendre compte), mais là je m'attendais pas à ce que ce soit le communiqué de presse qui lâche une partie de l'intrigue comme ça (fun fact -ou pas : j'ai revécu la même chose pas plus tard que le weekend dernier avec un autre éditeur, autant vous dire que j'étais encore une fois hyper blasée).

Quelque chose que par contre j'ai beaucoup apprécié, et qu'aucun spoiler n'aurait pu me gâcher, c'est l'absence de complications causées par les personnages. Ici avec Eliott on est pas face à un protagoniste qui fait 1 pas en avant pour ensuite en faire 2 en arrière, il n'a pas de réactions stupides qui compliqueraient sa quête pour rien, ou quoique ce soit du même acabit. Eliott est totalement conscient des enjeux après lesquels il court, il s'agit après tout de découvrir qui a fait du mal à son meilleur ami, et il n'a aucune hésitation dans sa recherche de la vérité. Cela rend donc le personnage encore plus attachant et l'histoire encore plus entraînante.

L'écriture de l'auteure est quant à elle simple mais terriblement efficace. Comme son héros elle ne s'encombre de fioritures et Olivia Harvard gère parfaitement son suspens et ses indices. Même en ayant été malgré moi aiguillée sur le dénouement, y'a beaucoup de moments où j'ai doutée et me suis posée beaucoup de questions sur les tenants et aboutissants de la disparition de Colton.

Ainsi j'ai énormément apprécié suivre le jeu de pistes qu'est 7 Lettres. L'histoire est passionnante, les personnages touchants, et le rythme du récit termine de nous captiver. Jusqu'au dernier moment ce thriller nous réserve bien des surprises et ce n'est clairement pas pour nous déplaire !
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date : 15-08-2018
http://altheainwonderland.blogspot.com/2018/08/awake.html

Awake est le troisième roman de Natasha Preston publié chez Hachette et le troisième que je lis. J'avais énormément apprécié La Cave et beaucoup aimé Le Week-end... Par contre ça l'a carrément moins fait avec ce troisième titre.

Ce qui m'avait le plus plu dans les romans précédents de l'auteure c'est les aspects thriller et psychologique de l'histoire et des personnages. Des aspects qui sont moindres et maladroits dans Awake.

En effet il n'y a quasiment aucun suspens tout au long de ces 375 pages ! Dès le début les seules questions concernent le passé de Scarlett... Des questions qui tournent bien vite court lorsque le secret est nonchalamment évoqué dans les pensées d'un autre personnage, comme ça sans pression. Y'a aucun secret non plus sur les tenants et aboutissants de ce secret, sur qui joue un double jeu ou pas, etc. Franchement on s'ennuie très clairement de ce point de vue.

Néanmoins lorsque la psychologie des personnages est bien développée, comme c'est le cas dans La Cave par exemple, le suspens peut se permettre de passer au second plan. Est-ce que la psychologie des personnages est bien écrite et passionnante dans Awake ? Loin de là ! Tout est complètement maladroit dans la manière d'appréhender les protagonistes et leurs secrets. D'ailleurs si l'idée du personnage de Noah, en ayant en plus son point de vue, était intéressante, elle tombe carrément à l'eau de ce fait.

Et, finalement, troisième élément qui pose problème dans Awake : l'écriture. Clairement j'ai trouvé ce roman très mal écrit, au point d'aller carrément voir la date de publication originale par rapport aux deux autres Natasha Preston que j'ai lu et qui étaient beaucoup mieux travaillés jusque dans leur prose.

Aini pour moi Awake a été un beau fail. Personnages maladroits, suspens inexistant, écriture laborieuse, y'a pas grand chose qui m'a emballée dans ce roman. Heureusement que l’héroïne est relativement attachante et que j'étais un minimum curieuse de voir comment elle réagirait confrontée à son passé sinon j'aurais abandonné bien avant la fin :/
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https://altheainwonderland.blogspot.com/2018/07/lanti-magicien-tome-1.html

Dès les premiers chapitres de l'Anti-Magicien on s'attache très vite au héros de l'histoire, Kelen. Ce dernier est le fils d'un des plus grands mages de la cité... malheureusement on ne peut pas dire que les pouvoirs aient été héréditaires dans son cas puisqu'il est particulièrement mauvais en magie. Il n'hésite donc pas à ruser et tricher pour tenter de cacher ses lacunes et cela lui apporte assez rapidement des ennuis dans le roman. En effet afin d'accéder au statut de mage, la première épreuve consiste à affronter un autre jeune de son âge en duel. Duel que Kelen arrive à emporter sur son adversaire, fils d'une famille ennemie à la sienne, en exploitant ses failles... sauf que son stratagème est bien vite découvert et que les choses n'iront que de mal en pis à partir de là.

C'est plutôt de touchant de voir avec quelle force Kelen se démène contre ses restrictions afin de faire honneur à sa famille. Après il faut bien avouer qu'en plus de ne pas posséder de vrais pouvoirs magiques notre héros est particulièrement poissard. A croire que tous les ennuis de la terre l'attendent au tournant, prêts à lui tomber dessus dès que l'occasion se présentera. Bien sûr ce ne sera pas sans déplaire au lecteur puisque de fait il se passe toujours quelque chose d'inattendu au détour des chapitres de L'anti-magicien.

Néanmoins si on est très investi dans les péripéties de notre héros, je dois dire que les autres protagonistes du roman restent globalement assez flous car pas assez développés. Le seul autre personnage qui m'a réellement intriguée est donc Furia, la vagabonde que Kelen ne cessera de rencontrer et croiser tout au long du récit. Pour le reste on ne sait pas trop quoi attendre des autres, certains promettent des choses intéressantes pour la suite ceci dit, mais l'histoire est assez dense en elle-même pour qu'on ait aucune sensation de manque.

Il faut dire que le style d'écriture de l'auteur est également très agréable et entraînant. On est vite embarqué dans les péripéties de Kelen mais pourtant l'auteur arrive également à nous familiariser avec son univers au fil des aventures de son héros. Le dosage est vraiment très bon entre aventure et découverte pour un cocktail final explosif !

Finalement L'anti-magicien est presque une gigantesque introduction au reste de la saga sauf qu'on ne s'en rend jamais vraiment compte lors de notre lecture. Le style dynamique de l'auteur et les péripéties haletantes de Kelen ont vite fait de nous passionner et on arrive à la fin de ce roman sans avoir vu les 464 pages passer. Vraiment un roman qui mériterait d'être plus connu !
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http://altheainwonderland.blogspot.com/2018/07/tant-de-raisons-de-saimer.html

Quand j'ai vu ce recueil proposé par NetGalley en accès direct lors de leur opé de Mai je l'ai automatiquement ajouté à mes futures lectures. Déjà car c'est toujours sympa de lire des romances légères avec l'arrivée des beaux jours, mais surtout car cela allait me permettre de découvrir les plumes de nombreuses auteures françaises que je n'avais jusqu'à présent jamais lu. D'ailleurs si il y a certaines de ces sept auteures dont des livres se trouvent dans ma PAL (notamment Louisa Méonis, que j'avais eu l'occasion de rencontrer à une séance de dédicace, ou encore Emily Blaine), je ne crois pas me tromper en disant que ça a été sept découvertes puisque je n'avais encore jamais lu aucun roman de ces auteures là.

Bien sûr le risque dans un recueil de nouvelles c'est de ne pas accrocher forcément à tous les récits et à tous les styles... Sauf que les histoires étant très courtes, même si on est pas forcément happé par l'histoire on peut se permettre de persister un peu pour arriver au bout. Honnêtement c'est un très bon moyen de découvrir un.e auteur.e avant d'investir dans un roman par exemple, de la sorte on peut voir si le style d'écriture est de ceux qui nous séduisent. Pour ma part le résultat a été assez mitigé sur ce point. En effet il y a deux nouvelles que j'ai adoré, une qui m'a beaucoup plu, deux qui m'ont été sympathiques sans pour autant m'emporter, et y'en a deux autres qui ne m'ont pas du tout plu et pour lesquelles je suis passée en mode "lecture en diagonale".

Parmi celles qui m'ont totalement séduite on retrouve Tombée pour toi d'Emily Blaine et Toi + moi = le compte est bon de Louisa Méonis. C'est d'ailleurs une aubaine car ce sont justement les deux auteures dont j'ai plusieurs romans dans ma PAL ! J'ai carrément accroché au style de ces auteures et surtout l'humour qui se trouvait dans ces deux nouvelles est carrément le genre d'humour qui me plait. Clairement ça a été un vrai plaisir de lire ces deux petites histoires et si je n'avais pas déjà des romans de Louisa et Emily dans ma PAL j'aurais couru m'en procurer.

Vient ensuite Là où ton cœur me porte d'Hélène Philippe qui sans s'approcher du coup de coeur a quand même été une super chouette lecture. Déjà ça se passe en Ecosse donc j'ai envie de vous dire que la moitié du travail était fait me concernant. De plus j'ai beaucoup aimé le style de l'auteure et honnêtement les seuls petits détails qui ne m'ont pas plu concernent des raccourcis pris dans le récit, cependant c'est inhérent à l'exercice de la nouvelle et à mon avis si cela avait été un roman complet j'aurais sûrement été encore plus séduite. Clairement je relirais cette auteure avec plaisir.

Les deux nouvelles qui m'ont quant à elle été agréables sans pour autant me transporter sont La fille qui m'a rendu fou de Juliette Bonte et Un homme comme lui de Charlotte Orcival. Si j'ai un reproche commun à faire à ces deux nouvelles, c'est à dire beaucoup trop de clichés et de prévisibilité, j'ai tout de même passé un bon moment avec les personnages et j'ai tout de même apprécié les plumes des auteures.

Par contre, on termine avec le sujet qui fâche, je n'ai pas du tout accroché à Avec toi, ailleurs, c'est ici de N.C. Bastian et Souviens-toi de cette nuit de Lucie Castel. La première m'a fait l'effet d'une fanfiction un peu trop fantasmée, quant à la seconde j'ai tout de suite senti que cela ne passait pas et j'ai eu beau tenter de persister on était parti du mauvais pied cette nouvelle et moi. Après je ne ferme pas la porte aux auteures et peut-être, si j'en ai l'occasion, lirais-je certains de leurs romans par la suite, par contre avec ces petits ratés je pense que j'essaierais de trouver des extraits à lire avant de m'engager dans des romans complets.

Ainsi je reste donc sur une note moyenne pour ce recueil de nouvelles car en faisant le bilan y'a eu plus de moyen ou mauvais pour moi que de très positif. Néanmoins je ne regrette pas de l'avoir lu car cela m'a conforté dans mon idée de lire certaines auteures et surtout ça m'a également permis de découvrir d'autres plumes qui m'intriguent et que je retrouverais avec plaisir dans des œuvres complètes.
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https://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/05/puisque-cest-ma-rose-tome-1-eclore.html

La première chose qui m'a attirée vers Éclore c'est, sans surprise, sa superbe couverture à la fois simple et terriblement efficace. Et puis à la lecture du résumé j'ai été un peu plus dubitative. Dubitative car ce dernier est assez clair sur le fait que des sentiments vont naître entre une adolescente et son prof de littérature et, personnellement, je ne suis pas du tout du genre à cautionner ce genre de relation. D'autant plus que c'est souvent fantasmé et poussé à l’extrême au nom des rebondissements et de la romance ce qui rend les choses encore plus délicates. Néanmoins j'ai décidé de laisser sa chance à Éclore et j'ai bien fait car j'ai énormément apprécié cette lecture.

Tout d'abord j'ai bien accroché à l’héroïne, Abélia. Si au début j'ai eu peur de tomber dans un cliché, celui de la bonne élève bien au dessus de ses camarades et qui a toutes les qualités possibles et inimaginables, j'ai rapidement pu constater qu'on était loin du compte et que Jade River nous proposait une protagoniste principale avec ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts, bref une jeune femme de 17 ans réaliste.

De plus, si l’héroïne est très agréable en elle-même, on ne peut qu'apprécier que ce réalisme se poursuive dans les relations que la jeune femme entretient. Il y a de jolies nuances dans les liens forts qu'elle entretient avec ses pères et c'est d'ailleurs super agréable de voir des parents avec des personnalités assez distinctes dans une romance avec un personnage principal adolescent. Trop souvent on a l'impression que les parents des ado sont de vagues silhouettes qui apparaissent une fois tous les cent ans histoire de ne pas avoir de problèmes avec les services sociaux (j'exagère à peine). Et la bonne surprise ne s'arrête pas là puisque les relations entre Abélia et ses amis sont également bien dépeintes, avec les hauts et les bas que ce genre de liens peuvent rencontrer à cet âge-là. C'est agréable d'être mis face à des relations amicales qui ne sont fantasmées mais qui sont fortes par les épreuves et les accrocs qu'elles traversent.

Mais, bien sûr, la relation qui rythme le plus ce récit est celle entre Abélia et son prof de littérature, M. Valverde. Clairement si j'avais bloqué sur cet aspect, peu importe que le reste soit génial, ça m'aurait directement sortie du livre. Et pourtant, malgré mes a priori, j'ai apprécié la manière dont ces deux personnages se rencontrent et apprennent à se découvrir. Leurs discussions sont intéressantes et passionnantes, sans tomber dans un côté leçon de littérature pour les nuls en perdant le lecteur en cours de route, et on comprend facilement pourquoi ils recherchent la présence l'un de l'autre. Rien n'est précipité et le poids du tabou de cette éventuelle relation, si elle sortait de l'amitié simple, n'est jamais dévalorisé.

J'ai également énormément apprécié le style de l'auteure qui rythme parfaitement bien ce roman. On est très aisément embarqué dans cette histoire et dans les péripéties de ces personnages. Le récit est fluide et Jade River jongle bien avec les discussions littéraires et les divers sujets complexes abordés. Mon seul petit bémol au final c'est qu'aucun des éléments de l'histoire en elle-même ne m'a réellement surprise. Y'a une petite révélation sur la fin du roman que personnellement j'avais vu venir de loin, j'ai tout de suite compris le schmilblick dès la première fois où ce point est évoqué et c'est assez tôt dans l'histoire, donc on ne peut pas dire que je sois tombées des nues ou quoique ce soit. Reste que c'est un tout petit détail à côté du reste !

Ainsi j'ai énormément apprécié ma lecture du premier tome de Puisque c'est ma Rose. Si j'avais quelques réserves après avoir lu le résumé, ces dernières se sont bien vite effacées et j'ai été conquise par ce roman. D'ailleurs j'ai déjà hâte de découvrir la suite !
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/05/mis-lessai-tome-1-le-sportif.html

Le Sportif et L'introvertie avait dès le début tous les éléments pour m'interpeller : deux personnages de milieux très différents, une héroïne introvertie, et une toile de fond tournée vers les médias et les réseaux sociaux. Et il y avait tout pour aussi me faire craindre des débordements avec un univers médiatique/réseaux sociaux idéalisé ou une héroïne éventuellement tournée au ridicule et à propos de laquelle les clichés s'accumuleraient... Bien heureusement ces débordements ne se produisirent et c'est vraiment une romance fort agréable qui nous est ici proposée par Penny Reid et L.H Cosway.

Tout d'abord j'ai beaucoup aimé le personnage d'Annie qui est loin des clichés habituels et est écrite avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité par les auteures. Oui c'est une jeune femme très réservée, qui n'est pas du tout à l'aise au contact des autres... Mais c'est également une battante, une personne avec beaucoup de forces et d'atouts. Des forces et des atouts que plusieurs protagonistes du roman sont capables de voir et d'apprécier, qu'il s'agisse de personnages de son entourage professionnel ou de Ronan, et c'est agréable de voir cela.

Concernant Ronan, j'avoue que là y'a parfois eu certains accrochages entre lui et moi. Globalement c'est un personnage intéressant, avec de belles intentions et tout ça... Mais y'a des passages où honnêtement il m'a bien moins plu par son attitude proche, principalement à l'encontre d'Annie. Ultimement il n'essaie pas de la changer, l'accepte telle qu'elle est, mais sur les débuts de leurs interactions il se permet certains gestes/remarques qui m'ont paru assez déplacés. Heureusement y'a une certaine évolution chez ce personnage et surtout ce sont des points qui reviennent parfois sur le tapis pour être discutés ouvertement entre Annie et lui.

Globalement j'ai d'ailleurs trouvé que la relation qui se tissait entre Annie et Ronan était assez bien gérée et dosée par les auteures. Cela ne va pas trop vite mais on ne tourne pas pour autant cent années autour du pot, nous sommes dans le juste milieu afin que le roman soit rythmé et qu'on soit entraîné par les péripéties amoureuses de nos protagonistes. Ceci en sachant qu'il n'y a pas de surprises de fous dans l'histoire non plus et que grosso modo tout ce à quoi on peut s'attendre se produit à un moment ou un autre (mais on ne fait pas de bonne romance sans un minimum de codes du genre me direz vous).

Après, personnellement, j'ai beaucoup, beaucoup, apprécié tout l'univers professionnel d'Annie. Que ce soit son boulot dans les relations publiques ou son identité secrète "Une cyber espionne" sur son blog, les deux aspects sont hypers originaux et intéressants. Je déplore un peu qu'ils n'aient pas été un peu plus développés car j'aurais aimé vraiment plus en substance comme la jeune femme travaillait, même si bien sûr j'entend bien que cela n'a pas grand intérêt pour la romance en elle-même.

Ainsi j'ai passé un chouette moment à la lecture de Le Sportif & L'introvertie. Je ne connaissais pas du tout les plumes des auteures mais à mon avis elles doivent bien se marier car je n'ai senti aucun décalage à la lecture, même si on alterne les points de vue des deux héros, et le roman est vraiment homogène. Elles ont également une manière très intelligence de parler de confiance en soi, des réseaux, de la célébrité, ou encore de la thématique de l'abandon, et cela apporte une vraie substance supplémentaire à la romance. Je lirais avec plaisir les tomes compagnons à venir selon les personnages qu'ils proposeront de mettre en lumière (apparemment on est parti pour faire toute l'équipe de rugby de Ronan et je ne suis pas du tout contre cette idée ^^).
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https://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/04/chroniques-de-la-lune-brisee-tome-1.html

L'étoile de Ren est clairement le genre de roman qu'on commence et qu'on sait déjà qu'on aura du mal à reposer avant de l'avoir terminé. Dès le début l'auteure sait exactement comment nous embarquer dans son récit et son univers, ce qui est assez rare pour un premier tome quand on se retrouve face à un univers inconnu. Généralement il faut un peu de temps pour apprivoiser l'univers avant que l'intrigue se lance complètement, or ici F.T. Lukens choisi de lancer son intrigue et de développer l'univers en parallèle de l'avancée de son personnage et clairement ça marche à 200 %. Le dosage est vraiment parfait, on a jamais l'impression d'être perdu mais on ne s'ennuie jamais non plus.

Le personnage principal de l'histoire, Ren, est également très attachant et dès le début les enjeux auquel il fait face parlent au lecteur. On est tout de suite investi dans son avancée contre le Baron et personnellement je me suis bien vite passionnée pour ses découvertes concernant les hôtes stellaires ou encore ses diverses rencontres tout au long de son périple. Le personnage dont la rencontre sera la plus déterminante est bien sûr Asher, son voisin de cachot et membre de la Division Phénix dont on comprend bien vite que c'est un groupe d'individus de prestige.

Si j'ai beaucoup aimé le personnage d'Asher en lui-même, j'ai surtout énormément apprécié la relation et la dynamique qui se créée entre Ren et lui. L'auteure évite d'ailleurs tous les clichés habituels à ce propos et le lien entre les personnages se renforce et évolue de manière très naturelle, sans sauter d'étapes. Et puis il faut dire que au-delà de ces deux protagonistes principaux, on rencontre notamment un équipage prometteur et dont les personnages vont sûrement être géniaux à découvrir encore plus en profondeur dans les suites.

De plus l'univers est vraiment riche et présage de superbes évolutions. Si on ne fait qu'en effleurer beaucoup de subtilités puisqu'il s'agit d'un premier tome, comme je l'évoquais en début de chronique le dosage est vraiment parfait ce qu'il fait qu'on en apprend bien assez pour être satisfait tout en étant demandeur et curieux de ce qu'on ne connait pas encore. Que ce soit pour l'univers ou les personnages, on comprend rapidement à la lecture de L'étoile de Ren que ce(ux) que l'on commence à apprécier dans ce tome 1 seront sûrement des favoris par la suite.

L'étoile de Ren est donc un premier tome du tonnerre ET prometteur. J'ai énormément apprécié tout ce que j'ai découvert dans cette lecture et j'ai déjà hâte d'en voir encore plus. Je ne connaissais pas encore l'auteure avant de lire ce roman mais si sa plume est toujours aussi entraînante et ses univers/personnages travaillés, je suis hyper curieuse de découvrir le reste !
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/02/eliza-et-ses-montres.html

Eliza et ses monstres, un roman qui parlera à ceux/celles qui ont grandi/évolué avec/sur internet. Un roman qui une fois de plus met en lumière, avec beaucoup de réalisme, toute une génération qui est plus souvent dépeinte d'un œil négatif. Clairement on voit beaucoup plus d'article sur l'addiction aux jeux vidéos et aux réseaux sociaux que d'articles sur l'incroyable richesse artistique qui prospère en ligne dans les communautés de fans. Néanmoins c'est un univers qui commence à se faire de plus en plus de place en young adult contemporain, notamment avec Fangirl, ou plus récemment avec des romans comme Geekerella (pas sorti en version française), et en tant que personne ayant passé beaucoup de temps à évoluer dans certains fandoms, particulièrement via la fanfiction, cela déclenche un vrai intérêt chez moi.

Eliza est une jeune fille qui partage son temps entre deux vies. Dans la vie réelle c'est une adolescente timide et renfermée, préférant la solitude plutôt que perdre son temps avec des adolescents de son âge avec qui elle n'a rien de commun. Sur internet elle est une personne totalement différente. Créatrice d'un webcomic aux milliers de lecteurs, elle se cache derrière le pseudo de LadyConstellation et peut compter sur deux amis fidèles qui sont les seuls à connaître sa véritable identité. Néanmoins les choses se compliquent pour Eliza lorsque un nouvel élève arrive dans son lycée fait entrer en collision sans le savoir ses deux mondes. Wallace est un des auteurs de fanfictions les plus connus du fandom de La Mer Infernale et une surprenante amitié va se créer entre lui et Eliza, qu'il prend pour une autre simple fan.

Plusieurs thèmes importants sont abordés au fil des pages et notamment la place et l'importance de l'amitié, même en ligne. Si avant l'arrivée de Wallace Eliza ne se mêle pas à ses pairs, elle a cependant la chance d'avoir deux amis qu'elle a rencontré sur un forum il y a plusieurs années : Emmy et Max. Ce sont deux personnes qui malgré les kilomètres la soutiennent dans la gestion de son webcomic mais également dans sa vie quotidienne et ses tracas d'adolescences. Francesca Zappia montre avec beaucoup de justesse la richesse qui peut se dégager d'amitiés s'étant crée sur une passion commune par des gens qui semble-t-il n'ont pas grand chose en commun. Emmy est une jeune prodige, quatorze ans et déjà à la fac, et Max est un jeune homme d'une vingtaine d'année qui est déjà dans la vie active. Dans la "vraie vie" ils ne se seront peut-être jamais parlé et pourtant en ligne ils ont su créer une amitié et s'apporter beaucoup les uns aux autres grâce à leurs différences.

Bien sûr Francesca Zappia aborde aussi internet sous ses angles les moins reluisants, après tout ce n'est pas pour autant le monde des Bisounours. Eliza va parfois devoir subir la pression de ses lecteurs, être confrontée à des trolls, et bien sûr à l'incompréhension de ses proches. Car, et c'est là qu'on peut parler de conflit des générations (et qu'on peut se rapprocher des articles qu'on lit trop souvent sur les communautés en ligne), les parents d'Eliza, et plus tard ceux de Wallace, sont complètement largués face à ce qui se passe sur internet. Si vous avez déjà eu des amis en ligne en étant adolescent/jeune adulte vous relirez certainement des scènes que vous avez déjà du vivre, notamment le fameux "mais t'es sûr.e que ton ami.e en ligne n'est pas en fait un prédateur" que quiconque ayant déjà évoqué ses amis en ligne avec des personnes plus âgées a sûrement entendu. Et je parle même pas de La Mer Infernale qui pour les parents d'Eliza est un petit hobby qui lui rapporte peut-être quelques dollars alors qu'en fait la jeune femme génère bien assez d'argent pour se payer elle-même ses années universitaires !

Au-delà de cela les personnages d'Eliza et Wallace sont très touchants et assez universels, même si le côté "double vie en ligne" ne vous parle pas forcément vous n'aurez pas de mal à vous attacher à eux. Après, et c'est un peu pour cela que ça n'a pas été un coup de cœur pour moi, je déplore que cette romance soit un peu convenue et se construise une fois de plus sur le même schéma que Fangirl par exemple. A croire qu'il faut absolument qu'une fille qui s'épanoui grâce à une vie en ligne riche finisse par s'ouvrir au monde extérieur en rencontrant un garçon... J'espère que cela ne va pas finir par devenir LE cliché pour tout les romans qui traitent de ce sujet, ce serait dommage que des romans qui proposent des réflexions si réalistes et originales finisse par s'enfermer dans une nouvelle problématique.

Bref j'ai passé un super moment en compagnie de Eliza et ses monstres. Les personnages m'ont beaucoup plus et la sensibilité et intelligence avec lesquelles Francesca Zappia traite son sujet m'a touchée. De plus le roman est jalonné par divers images du webcomic de Eliza, c'est un ajout appréciable et qui apporte une vraie plus-value à l'objet livre (d'ailleurs en cherchant quelques infos, il me semble avoir compris que c'était l'auteure elle-même qui avait dessiné toutes les planches).
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Chronique complète : http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/02/the-royals-tome-1-paper-princess.html

Un roman avec de nombreux aspects problématiques (abus divers et variés, harcèlement sexuel et scolaire, propos sexistes à la pelle, violence en tout genre, hommes des cavernes x100, etc) mais, presque malheureusement, très addictif. La plume des auteures est super efficace et c'est donc un roman super efficace quand on est d'humeur à lire quelque chose de pas prise de tête et un peu trash en mode telenovela littéraire. Néanmoins cela n'excuse pas le reste et donc je suis restée très mitigée par l'ensemble de cette trilogie, ça a beau être hyper efficace j'ai quand même été plus affligée qu'autre chose...
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/02/les-mille-visages-de-notre-histoire.html

Les mille visages de notre histoire c'est le récit de la rencontre entre Libby et Jack, deux adolescents qui ne semblent rien avoir en commun et pourtant...

Libby est une adolescente qui reprend au début de l'histoire une scolarité classique après plusieurs années de cours par correspondance, une adolescente en surpoids qui revient de loin puisqu'elle était il y a encore peu "la plus grosse adolescente d’Amérique". En effet après le décès brutal de sa mère, la jeune fille est entrée dans une spirale autodestructrice jusqu'à ne plus être physiquement capable de sortir de chez elle.

Jack est lui un adolescent qu'on a de prime abord l'impression d'avoir croisé des centaines de fois en YA dans le rôle du meilleur pote du héros. Il est populaire, sportif, et a toujours le bon mots pour se sortir de toutes les situations farfelues dans lesquelles il peut se fourrer. Sauf que la plupart du temps il ne se met pas dans ses situations par défi ou pour faire l'intéressant. En effet Jack a un lourd secret qu'il cache à tous, sa famille y compris : il est atteint de prosopagnosie. Qu'est-ce que la prosopagnosie ? Eh bien c'est un trouble de la reconnaissance des visages. Jack est en effet totalement incapable d'identifier et mémoriser les visages, le sien y compris. Si il se sert de différents éléments comme la coupe de cheveux ou les vêtements pour reconnaître les personnes de son entourage, il suffit que la personne décide de modifier un de ces repères pour que cela cafouille et donne lieu à des situations plus ou moins cocasses dont le jeune homme a l'habitude se sortir avec une pirouette.

Libby est vraiment une héroïne du tonnerre qu'on suit avec énormément de plaisir. Elle a un caractère très fort et affirmé, c'est une vraie leçon de courage de voir la façon dont elle tient tête aux moqueries et regards insistants. L'auteure parle de son surpoids avec beaucoup de finesse sans pour autant être dans des discours trop convenus qui ne prendraient pas de risques. Je pense que c'est la première fois que je lis un roman où le sujet du surpoids, voir carrément de l'obésité lorsque la jeune fille évoque son passé, est au cœur de l'intrigue et c'est un vrai bon pas sur le chemin de la diversité.

Mais personnellement le personnage qui m'a vraiment touchée c'est Jack. Parce que sous son apparence de gars léger qui suit bêtement les autres même quand ils ont tord, il y a tellement plus de combats intérieurs de par sa condition. Imaginez n'être pas capable de reconnaître vos parents et devoir chaque matin vous fier à des variables tellement changeantes pour resituer toutes les personnes qui vous entourent. Imaginez n'être sur que c'est vous que vous regardez parce que vous savez que vous êtes face à un miroir et non pas car vous vous reconnaissez. On sent très vite le poids de ce secret que le jeune homme porte et qui semble s'alléger sensiblement lorsqu'il se confie à Libby, la première personne à finalement vraiment le comprendre et donc le connaître. Y'a une scène qui m'a d'ailleurs particulièrement touchée, principalement car la souffrance du jeune homme est magnifiquement bien retransmise par la plume de l'auteure, lorsque Jack se retrouve face à un groupe d'enfants et n'est pas capable d'identifier son propre petit frère dont il est pourtant si proche. De tous les moments fort de son roman, et y'en a quand même quelques uns, c'est vraiment celui qui restera avec moi à chaque fois que je repenserais à Les mille visages de notre histoire.

Reste que malgré ses personnages forts et attachants, ses sujets sensibles, et la plume délicate et percutante de l'auteure, Les milles visages de notre histoire n'a pas été un coup de cœur. La faute à quelques coïncidences un peu trop convenues qui personnellement m'ont semblé inutiles (je pense notamment à Dean, Sam, et Castiel, ceux qui auront lu le roman sauront certainement ce que je veux dire) et à une romance qui m'a semblé l'être encore plus. Honnêtement j'aurais trouvé que c'était tout aussi bien, si ce n'est mieux, si l'auteure n'avait pas choisi l'angle de cette "histoire d'amour rédemptrice" car elle tombe un peu comme un cheveux sur la soupe et manque d'alchimie. Ceci étant dit Les milles visages de notre histoire est un roman avec de jolies leçons, jamais moralisatrices en plus, sur la tolérance qui se lit avec énormément de fluidité et, surtout, avec beaucoup de plaisir.
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/03/leger-comme-une-plume-raide-comme-la.html

Ce qui m'a tout de suite attirée à la lecture du résumé de Léger comme une plume... c'est l'aspect thriller que promet l'histoire. Ceci étant dit j'étais un peu passée au dessus du sous-entendu qu'un autre aspect, plus ésotérique, était à attendre et ce même si pourtant le résumé évoque clairement certaines coïncidences qui semblent se rapprocher du fantastique. Reste que l'idée qu'il y ait un aspect fantastique, proche du « réalisme magique », ne m'a pas du tout gênée en découvrant cette histoire. Au contraire j'ai même trouvé que cela était prometteur et permettait de de développer le récit au-delà des convenances qu'on peut assez facilement attendre d'un thriller YA.

Concernant les personnages j'ai là encore appréciée ne pas me retrouver face aux clichés que je craignais. Après plusieurs déconvenues à propos de romans issus de la plateforme Wattpad, je m'attends maintenant plus facilement au pire qu'au meilleur. Ainsi même si le résumé de ce roman avait su captiver mon intérêt, je m'étais préparée à ce qu'une ribambelle de clichés vienne s'installer au milieu du reste. Pourtant Léger comme une plume... a encore une fois su agréablement me surprendre. Si la lutte de pouvoir au sein d'un groupe de filles laisse à première vue entrevoir un remake du film Mean Girls, l'auteure sait rester loin de ce cliché récurrent du groupe de filles invivables/gratuitement méchantes prêtes à tout pour maintenir/accéder à la popularité. De plus je dois dire que je me suis assez facilement attachée à l’héroïne McKenna, malgré certains défauts qui peuvent être agaçants, surtout au début de l'histoire, et au personnage de Trey qui prend de plus en plus d'importance au fil des pages.

Mais, au delà des personnages que j'ai apprécié et de la bonne surprise de l'aspect fantastique de ce thriller, ce qui a réellement terminé de me convaincre c'est le plume fluide et entraînante de l'auteure. En effet il m'a été quasiment impossible de reposer ce roman avant de l'avoir terminé. J'étais totalement captivée par l'histoire et je voulais absolument connaître les tenants et aboutissants du mystère... Et c'est d'ailleurs là que je suis malheureusement restée sur ma faim. Bien sûr il y a un second tome donc je ne m'attendais pas à avoir toutes les cartes en main dès ce premier volet, pourtant j'aurais aussi apprécié un minimum de réponses. On termine le roman dans le même flou qu'on l'a commencé et les derniers chapitres sont d'ailleurs un peu trop brouillons et précipités à mon goût. Peut-être que si sur la fin il y avait eu des rebondissements vraiment surprenants et quelques révélations chocs, j'aurais pu avoir un coup de cœur pour ce roman... c'est vous dire à quel point le reste m'avait convaincue !

Ainsi Léger comme une plume... a été une excellente surprise. Si mes dernières déconvenues concernant les romans Wattpad m'avaient un peu refroidie, cette lecture-ci a su rapidement me faire oublier mes réserves. J'ai énormément apprécié l'aspect thriller, et le côté ésotérique encore plus, de ce récit et je suis grandement curieuse de découvrir comment l'auteure rebondi après cette fin !
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/03/veline-tome-1-sexe-crime-therapie.html

Attention : Véline me semble clairement être le genre de roman qui divise car il est très marqué par son personnage principal, et sa narration, deux éléments bien loin des conventions.

Ce roman, écrit à la première personne du singulier, nous invite donc dans la tête de Véline Iliev, un flic pour le moins singulier qui après s'être fait attraper en mauvaise posture se voit obligé de jouer les flics infiltrés pour la crim. Et je peux vous dire que Véline c'est un sacré personnage ! Irrévérencieux et déjanté, le roman est totalement emprunt de son regard et de ses réflexions décalées et souvent salaces... Ce qui, honnêtement, pour moi a été autant un avantage qu'un défaut.

L'avantage c'est que ce roman se démarque à 100% de tout ce qu'on peut lire dans le genre policier grâce à son héros. Le fait qu'on ait affaire à un personnage si décalé permet un regard totalement différent sur cette infiltration dans un groupe thérapeutique pour individus souffrants de dérives sexuelles diverses et variées. Le personnage ne manque pas de nous gratifier de ses remarques déjantées tout au long de l'aventure et si cela apporte un vrai vent de fraîcheur, là où le sujet aurait pu être plus lourd, ça crée aussi un décalage qui n'est peut-être pas pour tout le monde.

Par exemple, personnellement j'ai eu parfois du mal avec cet écart entre l'aspect policier et la façon dont il était traité. J'apprécie clairement l'effort et trouve que l'idée est super, c'est totalement assumé et ça change de ce qu'on peut lire, okay. Après y'a des moments où cela m'a sortie du récit et là c'était un peu plus compliqué. Même si Véline m'a parfois fait rire, il m'a aussi exaspérée d'autres fois. J'ai beau avoir été assez rapidement intéressée par l'intrigue, j'en ressortais beaucoup trop facilement aussi et au final il m'a fallu facilement le triple de temps qu'il n'aurait du pour terminer cette lecture.

Bref vous l'aurez compris, Véline n'a pas totalement su me séduire et je pense que c'est parce que ce n'était pas vraiment le roman pour moi. C'est un roman qui a le mérite d'être original et rafraîchissant, ce qui n'est pas fréquent dans le genre policier, mais qui en contrepartie peut aussi être un peu clivant. Je ne peux que vous conseiller d'aller lire l'extrait que j'ai lié en début de chronique avant de choisir de lire ou non ce roman, ça me semble être un parfait compromis pour voir si vous accrochez à ce personnage haut en couleur et marginal.
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date : 04-04-2018
http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/03/liberation.html

Libération est mon premier roman de Patrick Ness, un auteur assez populaire dont j'entend très souvent parler (d'ailleurs sa série Le Chaos en Marche est dans ma wish list et sortira au cinéma l'an prochain). Eh bien je dois dire que cette première découverte de l'auteur est plutôt une réussite. "Plutôt" car y'a quand même eu un mais à un moment donné...

Dans Libération nous suivons Adam, dix-sept ans, fils de pasteur et gay. Le jeune homme est tiraillé entre d'un côté des attentes parentales étriquées et de l'autre sa sexualité. Sa vie amoureuse est compliquée, il n'arrive pas à se donner à 100% dans sa nouvelle relation puisqu'il n'arrive pas à se détacher des sentiments qu'il éprouve pour son ex, et son boss le harcèle. Bref la vie d'Adam est au bord de l'implosion entre faux-semblants et négations et c'est lors de ce samedi que nous allons suivre dans le roman que les choses vont changer.

Au fil des heures de cette journée, Adam va se confronter à ses peurs, ses angoisses, pour trouver sa voie et sa place. Qu'il s'agisse de sa famille qui ne veut pas voir son homosexualité, du harcèlement sexuel dont il est victime au travail et qui va arriver à son point culminant, de ses relations amoureuses compliquées, et teintées des a priori de communautés religieuses très fermées, ou encore de son angoisse viscérale de la solitude, le jeune homme sera mis à l'épreuve sans concession tout au long de Libération.

L'auteur n'hésite pas à aborder des thèmes divers et variés qui sont universels et parleront à tous. Personnellement j'ai été très touchée par le conflit d'Adam vis à vis de sa foi et des idées très étroites qui lui ont été martelées par cette famille où la religion est au cœur de tout. Cette peur de ne pas être accepté, voir carrément rejeté, par sa propre famille est très puissante et particulièrement bien restituée par Patrick Ness. D'ailleurs je dois dire que l'ensemble des épreuves traversées par Adam sont particulièrement forte et bien servies par la plume de l'auteur. On ressent avec beaucoup d'émotion sa peur de ne pas être cru et de ne s'attirer qu'encore plus d'ennuis alors qu'il est confronté au harcèlement sexuel, dont on sait que beaucoup de victimes se taisent par honte et parfois par une culpabilité créer par l’agresseur lui-même. Ses hésitations et tâtonnements dans ses relations amoureuses parleront également à beaucoup, au-delà même des aspects rendus encore plus chaotiques par une homosexualité parfois peu assumée. Bref le parcours initiatique d'Adam est universel et la plume délicate de Patrick Ness ne fait que le sublimer.

Néanmoins, et on en vient au fameux "mais" que j'évoquais en début de chronique, il y a un autre aspect à ce roman qui n'a décidément pas fait mouche en ce qui me concerne. Le résumé l'évoque d'ailleurs, il y a une partie du roman consacré à l'esprit d'une jeune fille assassiné qui s'éveille en quête de vengeance. Si vous vous demandez quel est le rapport entre cet esprit et l'histoire d'Adam, je vous rassure, après avoir lu le roman la question demeure. En effet, le seul lien entre les deux est la thématique de la libération, l'esprit recherchant la paix après une fin traumatique, et c'est tout. Toute cette partie autour du fantôme prend la forme d'espèce d'interludes qui jalonnent l'histoire, coupant le rythme du récit principal, avec en plus un changement narratif assez déroutant et brouillon. J'ai cru comprendre que Patrick Ness aimait bien apporter des petits aspects paranormaux de ce genre dans ses romans, je ne sais pas si c'est autant décalé dans ses autres livres ceci dit, mais en tout cas dans Libération les pièces s'emboîtent mal et cela devient la vraie faiblesse d'un récit qui tenait jusqu'alors particulièrement bien la route.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié Libération pour l'histoire d'Adam. Pour ce garçon criant de vérité, pour son parcours plein de vivacité et réalité, pour ses questionnements et ses doutes. J'ai aussi été transportée par la manière dont Patrick Ness nous emmène dans son récit et par les choix auquel il confronte son héros. Par contre j'ai été beaucoup moins convaincue par le côté surnaturel de l'esprit qui vient entacher une partition jusqu'alors sans fausse note. Si je comprend que l'auteur ait voulu illustrer la thématique de la libération sous un autre jour, je déplore la manière en demi-teinte dont il a choisi de le faire. Reste que, malgré cela, Libération parle surtout d'Adam et vaut bien la peine d'être lu.
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date : 12-01-2018
http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/11/54-minutes.html

54 minutes est un roman choc sur un sujet poignant qui est malheureusement encore et toujours d'actualité : les tueries de masse en milieu scolaire. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire pourquoi c'est un récit touchant et bouleversant en long, en large, et en travers. Toute personne étant capable d'un minimum d'empathie ne peut qu'être ébranlé face à une tragédie de cette ampleur. Bien sûr que la lecture de 54 minutes est dure, sûrement insupportable pour les plus sensibles, et que certains passages peuvent nous emmener au bord des larmes. Mais il y a aussi le reste, ce reste qui pour ma part est ce qui m'a empêchée d'être complètement embarquée dans cette histoire et a fait que 54 minutes n'a pas été un coup de cœur. Donc pour une fois, malgré la note très élevée que j'ai accordée à ce roman, je vais un peu plus appuyer et développer les éléments qui ont pêchés.

54 minutes s'articulent autour de 4 personnages bien précis durant cette bulle temporelle où l'horreur se produit. Claire, Tomas, Sylvia, et Autumn. 4 personnes qui ont toutes des liens avec Tyler, le tireur. Claire est l'ex petite amie de Tyler. Tomas a eu bien des différents avec le jeune homme. Sa sœur jumelle, Sylvia, est en couple avec Autumn. Autumn qui est elle la petite sœur de Tyler. Bref ce sont quatre personnages qui ont gravités autour de Tyler bien avant cet événement et qui se retrouvent donc bien malgré eux impliqué entre peur, regrets, colère, et culpabilité dans sa folie vengeresse.

Honnêtement à la base c'était une assez bonne idée que de se concentrer sur différents personnages, qui vivent chacun l'histoire différemment car ils ne se trouvent pas tous dans l'auditorium, et surtout sur des personnages qui connaissent bien le tireur. Néanmoins Marieke Nijkamp a choisi d'apporter un peu trop d'eau à son moulin et on ne passe pas loin de la noyade. En effet TOUT les personnages évoqués ont des vies compliquées, beaucoup de problèmes, des passées lourds, bref aucun cliché n'est oublié et cela crée une distance qui n'a pas lieu d'être. C'est beaucoup trop et à mon sens cela enlève un peu au sujet principal de l'histoire qui est cette tuerie. L'auteure propose une vision beaucoup trop manichéenne de la problématique, on est dans du tout noir ou tout blanc, alors que ce regard aurait mérité d'être beaucoup plus nuancé, développé, et surtout avec bien moins de sensationnalisme gratuit.

Personnellement, au final, le point de vue qui m'a réellement prise aux tripes c'est celui de Claire. Pas pour le personnage en tant que tel. Mais parce qu'elle nous offre un regard extérieur à l'auditorium. Elle nous offre le point de vue des proches qui attendent à l'extérieur, rongés par l'angoisse et l'impuissance.

Outre ses défauts et ses exagérations, 54 minutes est tout de même un roman qui vaut le coup d'être lu ne serait-ce que pour ce qu'il défend. Et aussi parce qu'il se lit ultra vite. Une fois commencé, on est pris au piège de l'histoire et personnellement je ne m’imaginais pas le reposer avant de l'avoir terminé. Néanmoins si cette thématique vous interpelle, je ne saurais que vous encourager à lire Hate List de Jennifer Brown qui évoque le sujet avec plus de pluralisme, et de profondeur, sans prendre de raccourcis, et surtout sans tomber dans l'exagération.
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/12/la-trilogie-de-la-poussiere-tome-1-la.html

La Belle Sauvage c'est le lancement de la nouvelle trilogie de Philip Pullman qui se déroule une dizaine d'année avant son travail le plus populaire : A la Croisée des Mondes. De par sa qualité de prequel c'est donc un roman qui se veut accessible au lecteur lambda qui ne connait pas l'univers et voudrait se lancer... Vérification avec ma lecture puisque je n'ai pas encore eu l'occasion de lire les deux romans faisant suite à Les Royaumes du Nord que j'ai très récemment découvert.

Dans La Belle Sauvage, premier tome de la Trilogie de la Poussière, nous rencontrons Malcolm, un jeune garçon de 11 ans qui vit avec ses parents, propriétaires d'une auberge nommée La Truite. Malcolm est un garçon vif et curieux, très poli et travailleur, et qui fait preuve d'une grande maturité malgré son jeune âge. Il apprécie discuter avec les divers individus qui passent par l'auberge, voguer sur son bateau nommé La Belle Sauvage, et aide volontiers les Sœurs du prieuré voisin. C'est là qu'il va rencontrer Lyra, future héroïne de la trilogie A la croisée des mondes ici âgée de seulement six mois. Une petite Lyra à laquelle beaucoup de visiteurs de l'auberge semblent s'intéresser de trop près ce qui entraînera Malcolm dans des secrets bien plus grands que lui aux côtés de la spécialiste de l'aléthiomètre Hannah Relf. Jusqu'au jour où par un concours de circonstances lui et Alice, une jeune employée de l'auberge, seront contraints d'embarquer avec la petite Lyra dans une épopée à bord de La Belle Sauvage.

Si la première partie du roman, celle qui se passe avant que les deux adolescents embarquent sur La Belle Sauvage en compagnie de Lyra, peut sembler plus lente on ne s'ennuie pas pour autant. Philip Pullman se donne la peine de situer son récit et de définir son univers tel qu'il l'est à cette époque. Les aficionados d'A la croisée des mondes n'auront sûrement pas l'impression que c'est redondant et ceux qui découvrent l'auteur ne seront eux par perdus, chaque lecteur y est gagnant et a toutes les cartes en main pour apprécier sa lecture.

Néanmoins c'est bel et bien dans la seconde moitié que les choses s'emballent et que le récit devient totalement prenant. Arrivés à cette partie du récit on est très familiers du personnage de Malcolm déjà toutefois on prend enfin le temps de mieux découvrir Alice, une jeune femme qui n'était pas forcément présentée à son avantage les peu de fois où nous la croisons au début du récit, mais surtout le suspens et les révélations se succèdent. Le climat est lourd et beaucoup trop d'enjeux se jouent dans le plus grand des secrets pour nous laisser indifférent.

La Belle Sauvage est donc un roman dépaysant et passionnant. Les fans d'A la croisée des mondes apprécieront avoir plus de précisions et de contexte dans cet univers qu'ils connaissent si bien, quant aux néophytes ils ne manqueront pas d'être séduits et embarqués par la plume toujours aussi percutante et aux diverses interprétations de Philip Pullman. Ceci étant dit le second tome de la Trilogie de la Poussière, titré The Secret Commonwealth en version originale, se déroulera une dizaine d'année APRES A la croisée des mondes, une séance de rattrapage avant sa sortie semble donc toute recommandée. Rassurez-vous, la date de sortie de ce second tome n'ayant pas encore été actée vous avez le temps de potasser tout ça !
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2018/01/section-13-tome-1-jack-et-le-bureau.html

En ce qui concerne les romans jeunesse c'est toujours un peu tout ou rien pour moi. Soit j'adore, soit je m'ennuie vite face à la simplicité de l'intrigue. Eh bien, par chance, on tombe bien ici puisque Jack et le bureau secret est définitivement dans la catégorie "tout" et j'ai énormément appréciée ma lecture.

Jack est de passage à Londres avec sa mère et sa petite sœur Sadie afin de trouver des informations sur la disparition de son père lors d'un voyage d'affaire. Alors que Jack est censé surveiller sa cadette et ne surtout pas sortir de l'hôtel, le jeune garçon se retrouve perdu dans Londres après que la petite fille se soit enfuie, persuadée d'avoir aperçu leur père. C'est là que Jack atterri au bureau des objets perdus où il rencontre Gwen et découvre la vérité sur son héritage. Il descend d'une lignée de Traqueurs et ne doit pas se trouver là, la treizième génération étant bannie. Pourtant il est le seul à pouvoir espérer trouver son père et nous allons être embarqués dans ses péripéties au travers de Londres à sa recherche.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Jack. Il est plutôt pragmatique, pose les bonnes questions, et cela nous permet de mieux appréhender ce nouvel univers à ses côtés. Car, il faut être honnête, il y a beaucoup d'informations à emmagasiner en très peu de temps et le risque d'être vite perdu n'est jamais loin. Néanmoins le personnage de Gwen qui est un vrai pilier pour Jack dans sa quête en est également un pour nous afin que nous puissions naviguer le récit sans trop de heurts.

De plus l'histoire est très rythmée et il y a peu de temps morts. Le roman se déroule sur très peu de temps, une seule petite journée, et tout s'enchaîne facilement. Clairement on a peu de temps pour s'ennuyer entre les pérégrinations des personnages et toutes les informations qui nous sont proposées, de ce fait on a du mal à reposer sa lecture avant de l'avoir terminée.

Ainsi ce premier tome de Section 13 est une réussite. L'auteur met en place un univers riche et plein de promesses si bien que arrivé au bout on a qu'une envie : lire la suite afin d'aller au-delà de cette introduction et découvrir tous les secrets cachés au-delà du bureau des objets trouvés.
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date : 23-11-2017
http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/11/le-songe.html

Le concept de base qui est évoqué dans la quatrième de Le Songe m'a tout de suite interpellée et c'est vraiment ce qui m'a donné envie de me lancer dans cette lecture. Mais si c'est l'idée du songe qui m'a fait venir vers ce roman, c'est le personnage de Helena qui a terminé de me faire rester. J'ai tout simplement adoré ce personnage qui suite à ce petit événement déclencheur va vraiment se lancer en quête d'elle-même... et pas forcément en quête de Kit en mode "je te suivrais jusqu'à ce que tu m'aimes" comme pourrait le laisser croire la quatrième de couverture. Dans le roman Helena se décrit souvent comme "la fille beige", une jeune femme un peu entre deux eaux, qui suit par facilité la voie que ses parents ont choisie pour elle, qui se laisse écraser par une "meilleure amie" par loyauté mal placée, et qui ferme inconsciemment les yeux sur les petits détails qui pourraient faire dérailler sa vie bien rangée. Bref on comprend rapidement que Helena a passé beaucoup de temps à s'ignorer au profit des autres et c'est suite à ce rêve qu'elle va peu à peu prendre conscience d'elle-même et voir ceux qui l'entourent sous leur vrai jour.

J'ai particulièrement apprécié voir son rapport à son amitié avec Della changer au fil des chapitres. Malheureusement je pense qu'on est beaucoup à avoir rencontré des Della dans nos vies et à tomber victime de ces amitiés toxiques. Tarryn Fisher joue de la relation entre Helena et Della avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence, notre regard esur Della évolue sensiblement de la même façon que celui de Helena, et c'est assez instructif que d'avoir l'opportunité de voir les nuances que ce regard apporte sur différents événements.

Concernant le personnage de Kit j'ai parfois été plus mitigée mais je pense que cela apporte beaucoup plus de poids à l'histoire au final. Clairement au début il a l'air presque trop parfait pour être vrai, on n'a pas de mal à comprendre que Helena ait du mal à se débarrasser des sentiments laissés par son rêve alors qu'elle apprend à le connaître, mais Tarryn Fisher ne prend pas de raccourci là non plus et Kit s'avère être un personnage bien plus complexe, avec son lot de défauts et d'erreurs commises. Après on va pas se mentir, y'a des fois où j'ai eu envie de les claquer Helena et lui. Ils ont une fâcheuse tendance à se rendre compte que y'a un quiproquo entre eux mais à ne pas s'en reparler avant des mois et ça fait traîner les choses à rendre dingue, pourtant paradoxalement je crois que je n'aurais pas autant vibrée pour cette histoire si les choses avaient été plus simples. #fillecompliquée

En fin de compte j'ai quasiment tout apprécié dans Le Songe et c'est bien pour cela que ça a été un coup de cœur. On est embarqué dès les premières pages, le conflit intérieur de l’héroïne pour se trouver face au poids des convenances et de la pression sociale est universel, et il y a vraiment de belles leçons sur l'amitié, la loyauté, et l'amour. Honnêtement malgré toute les fois où j'ai grincé des dents et eu envie de secouer les personnages je ne changerais vraiment rien à ce roman !
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date : 09-11-2017
http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/11/le-puits.html

Quand j'ai vu ce titre dans le catalogue NetGalley je me suis tout de suite fait la réflexion que ça semblait être le titre parfait à lire pour Halloween. De plus cela faisait plusieurs mois que je voyais les titres de MxM Bookmark tourner sur la blogo et les réseaux sociaux et c'était donc l'occasion parfaite de découvrir cette relativement récente maison d'édition française. Quelques clics plus tard ma demande de lecture numérique était validée et fin Octobre j'ai donc pu me plonger dans Le Puits de Marie Sexton.

Le Puits alterne entre deux temporalité qui s'articulent autour d'un seul et même lieu : la maison Gustavson réputée hantée. Adolescents, Haven, ses cousines, et trois autres amis, s'y sont introduits pour une séance de spiritisme qui s'est terminée en drame puisque Elise, la cousine aînée du jeune homme, n'a plus jamais été revue après cette nuit. Adultes, Haven et deux des garçons, des jumeaux qui sont maintenant les stars de leur propre émission paranormale "Paranormal Hunters", reviennent sur les lieux pour tenter de faire la lumière ce qui s'est produit cette nuit-là. Se relaient donc les moments entre ce qui s'est déroulé avant la mystérieuse disparition d'Elise et le retour des garçons sur les lieux douze ans plus tard.

D'ailleurs j'ai particulièrement apprécié toute la partie qui se déroule dans le présent, en partie grâce à la vision du paranormal proposé par Marie Sexton. Elle arrive à faire évoluer son histoire sur la très fine ligne entre fantastique et réalisme avec beaucoup de succès et d'efficacité sans jamais basculer dans un quelconque travers. Il y a des réflexions très intéressantes sur le sujet au fil des pages et des discussion entre Haven et Pierce qui échangent beaucoup sur leurs visions de la problématique et sur la nuit de la disparition d'Elise.

Le personnage d'Haven est d'ailleurs très attachant et m'a beaucoup plu. Après je dois dire que c'est le personnage le mieux défini de l'histoire donc cela doit un peu jouer sur notre ressenti. En dehors de Heaven on voit seulement Pierce, Elise, ou Jordan, de manière plus ou moins répétées mais cependant pas assez pour se faire une idée de précise de leurs personnalités. Honnêtement puisque c'est un roman axé autour d'un mystère ce n'est pas un vrai problème et dans tous les cas c'est beaucoup plus intéressant de se concentrer sur les événements que sur les protagonistes dans ce genre d'histoire.

Ainsi j'ai beaucoup apprécié me lancer dans le mystère du Puits. Alterner entre cette nuit passée et le présent donne un rythme intéressant et l'angle choisi par Marie Sexton est non seulement original mais donne un certain poids à son récit. Si on ajoute à cela qu'il y a une jolie petite romance qui jalonne l'histoire, sans jamais lui voler la vedette, il y a vraiment tout dans Le Puits pour être totalement plongé dans les péripéties des héros au point de ne pas vouloir en ressortir avant de connaitre le fin mot de l'histoire.
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date : 18-10-2017
http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/10/mirror-mirror.html

Clairement j'étais pas parmi ceux qui attendaient particulièrement la sortie de Mirror Mirror. Les romans "écrits" par des célébrités ça n'a jamais été de très bonnes expériences en ce qui me concerne. Et puis j'peux pas m'empêcher de penser à l'auteur qui aura bossé en coulisse et aura une ligne vite fait dans les remerciements, ce qui me pose un problème de morale (même si le principe du ghostwriter ne date pas d'hier). Ceci étant dit sur la couverture même de Mirror Mirror le nom de la co-auteure est indiqué et, même si la charge de boulot ne doit vraiment pas être proportionnelle à la taille de police utilisée pour les noms, j'étais donc déjà un peu plus encline à découvrir cette histoire dont le résumé m'intriguait. Suffit que ça parle de kidnapping/disparition pour que je sois intriguée me direz-vous, je suis pas la fille la plus compliquée du monde à intriguer du coup.

Après je dois dire que si le roman a perdu un point sur sa note finale c'est à cause du mystère, ce qui semble paradoxal avec ce que je viens juste de vous dire. Parce que le truc c'est que moi j'étais là pour ça, à fond dès que les personnages évoquaient leur enquête, et j'étais donc super agacée quand cela se perdait au milieu de leurs pérégrinations et histoires d'ado. Je pense réellement que le roman aurait gagné a ce que le mystère soit un peu plus approfondi. Non seulement il aurait été plus prenant mais en plus cela aurait apporté un meilleur équilibre avec la vie quotidienne des personnages. Le mystère qui entoure Naomi et sa disparition est donc bien moins exploité qu'on peut le croire et vu sa résolution y'aurait vraiment eu de quoi faire quelque chose de bien plus percutant.

Ceci étant dit tout l'aspect adolescence est très bien écrit et développé dans Mirror Mirror. Les personnages de Red, Rose, et Leo, vivent tous des choses compliquées, et parfois un peu exagérées, mais qui sont traitées de manière réaliste et cela se voit notamment dans la façon dont ils y réagissent. Honnêtement si y'avait eu un peu plus de tours et détours dans l'enquête, j'aurais personnellement été bien moins frustrée par les disputes et idioties inhérentes à leur âge et j'aurais peut-être plus apprécié ce réalisme justement.

D'autant plus que les personnages sont tous relativement sympathique et que leur amitié est assez touchante. J'ai beaucoup aimé le personnage principal de Red, le sujet de son identité étant habilement et sensiblement développé par les auteures (je vous déconseille d'ailleurs de lire trop de chroniques sur le roman car certains lecteurs ont du mal à donner leur avis avec la même habilité), et celui de Ash, la sœur ainé de Naomi, qui est malheureusement bien trop peu présent dans l'histoire.

Et d'ailleurs un autre point qui a contribué à mon choix de ne mettre qu'un 4/5 à Mirror Mirror c'est l'écriture en elle-même. Le récit est fluide, on avance assez vite dans les chapitres qui sont courts, mais par contre le vocabulaire très familier est franchement pénible. Sans que les personnages adoptent pour autant un langage soutenu totalement en contradiction avec leur jeune âge, y'avait peut-être un juste milieu à trouver qui aurait rendu les dialogues plus agréables à lire. Le mélange d'argot et de verlan me donnait un peu envie de donner des coups de fougère à tout va durant certains passages.

Ainsi j'ai passé un moment de lecture agréable avec Mirror Mirror. J'ai apprécié certains des personnages principaux, la fluidité du récit permet d'être vite embarqué, et le réalisme brut et cru dont est empreint l'histoire m'a convaincue. Néanmoins il est dommage que le mystère n'ait pas été plus fouillé et soit vite relégué au second plan, et que la fin soit convenue et presque naïve, car cela déséquilibre certaines parties du roman et donne une petite impression de longueurs là où il n'y en a pourtant pas forcément.
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2016/08/harry-potter-et-lenfant-maudit.html

Aparté : Ceci n'est PAS le huitième tome de la saga Harry Potter. Ce n'est pas non plus une adaptation de la pièce de théâtre, c'est tout simplement le script des avant-premières. Ce n'est donc PAS un roman mais bel et bien une pièce. Comme indiqué noir sur blanc (ou du moins noir sur jaune) sur la couverture J.K. Rowling n'a PAS écrit ce script, elle a simplement plus ou moins participé en amont à l'élaboration de l'histoire (il a d'ailleurs été clairement dit, plusieurs fois, que Jack Thorne et John Tiffany sont à l'origine du projet, c'est plus flou sur le degré d'implication de l'auteure originale elle-même). Bref on est plus proches de la fanfiction validée par l'auteure que de la huitième histoire, mais faut pas être un as du marketing pour voir quelle formulation est la plus vendeuse !


Comme je suis sympa, je vais commencer avec le positif que j'ai tiré de ma lecture du script de Harry Potter et l'enfant maudit. Et le premier point positif réside sur le potentiel visuel évident de cette pièce. Toutes les parties descriptives de ce script démontrent qu'il y a énormément de place accordée aux effets spéciaux, au point que ce soit assez ambitieux pour une pièce. Je suis pas une grande amatrice de théâtre mais j'imagine bien que Harry Potter et l'enfant maudit doit vraiment se démarquer de tout ce qui se fait actuellement. Au final on doit avoir un ressenti beaucoup plus clément en voyant la pièce plutôt qu'en la lisant, après tout quand on s'en prend plein les mirettes on doit plus facilement fermer les yeux sur la pauvreté de l'intrigue (sur laquelle je reviendrais plus tard).

L'autre point vraiment positif que j'ai retenu à la lecture de Harry Potter et l'enfant maudit réside dans la coolitude de certains nouveaux personnages. Bon d'accord, en disant "certains" je veux surtout parler de Scorpius Malefoy, le fils de Drago. Le personnage est juste terriblement attachant, drôle, et adorable. J'avais limite envie de l'adopter. On a clairement pas le même temps et les mêmes facilités dans une pièce de théâtre que dans un roman pour développer de nouveaux personnages, pour le coup le travail des acteurs y est pour beaucoup et à la lecture on a pas cette valeur ajoutée, mais je dois dire que c'est pourtant admirablement bien fait ici. Parce qu'en plus de Scorpius, il y a aussi Albus qui est vraiment bien travaillé. Alors on va pas se mentir, il est super pénible. Même dans cette pièce Albus reste Albus, celui que JKR avait décrit comme "le plus semblable à Harry", et puisqu'il est en mode "adolescent incompris" à la Harry-dans-le-tome-5 il est plus agaçant qu'autre chose. Du coup je peux pas dire que je l'ai apprécié mais je peux quand même reconnaître qu'il est vraiment bien développé comme personnage, aussi casse-pied soit-il, et ça c'est donc agréable. Surtout que le seul autre nouveau personnage un minimum présent, Delphi, est une catastrophe de clichés en tout genre. Ça ne marche donc pas à tout les coups !

Sur ces entrefaites passons aux choses qui fâchent : le négatif. Hé oui, au delà du fait que ce soit sûrement très beau en vrai et que les deux protagonistes principaux soient bien travaillés, j'ai pas grand chose d'autre à dire de vraiment positif sur L'enfant Maudit. Au contraire.

Le premier truc qui m'a VRAIMENT gênée à la lecture de la pièce de théâtre réside dans la caractérisation ratée de pas mal de personnages de la saga originale. Certains sont complètement hors-sujet au point que cela aie de quoi rendre fou. C'est dur de réellement développer sur ce point sans vous spoiler mais il y a des moments où personnellement j'ai eu beaucoup de peine en voyant la façon dont certains personnages étaient montrés. Alors vous allez me dire que ces personnes ont changés, qu'il s'est passé des choses, que Harry a une relation compliquée avec son fils et que c'est pas pour autant qu'il n'est pas fidèle au Harry qu'on connaît... Sauf que voilà, les problèmes dont je parle n'entrent même pas forcément dans cette ligne directrice, c'est ça le pire ! Je sais pas si ce pauvre traitement des personnages est de la facilité ou du fan-service maladroit, je penche pour un mélange des deux, mais c'est vraiment très décevant. Au final je suis bien contente qu'il y ait tant de personnages qui ne soient pas évoqués dans la pièce, au moins ils n'auront pas été souillés !

Mais alors le truc le plus mauvais et mal pensé de L'enfant Maudit c'est le scénario. Non seulement on nous sert une intrigue facile qui est juste un mix des deux gimmicks les plus utilisés/décriés des fanfictions Harry Potter, mais en plus c'est super mal emmené ! Sans parler des incohérences, plus ou moins grosses d'ailleurs, qui se baladent tout au long du récit et clashent avec des informations communiquées dans les livres ET avec d'autres ajoutées par JKR plus tard. Le ton de l'ensemble est aussi étrange et certains passages, voir carrément la façon dont Ron est écrit, auraient plus leur place dans A Very Potter Musical que dans Harry Potter en fait ! (Pour ceux qui ne connaîtraient pas AVPM c'est une série de trois spectacles musicaux PARODIQUES et c'est hilarant, c'est sur Youtube et je ne peux que vous conseiller de les regarder. En plus je crois que y'a des versions VOSTFR.) J'ai sincèrement du mal à comprendre comment ils ont pu se dire que c'était une bonne idée de partir sur ce genre d'intrigue, mis à part qu'en effet un des gimmick précédemment évoqué offre pléthore d'occasions pour des effets spéciaux du tonnerre. Au final je pense que l'intrigue a été sacrifiée au profit du spectacle et ça c'est vraiment moyen quand on sait qu'ils veulent nous faire gober cette pièce comme canon à l'univers Harry Potter.

Ainsi, pour moi, Harry Potter et l'enfant maudit est donc certainement une très belle pièce à voir mais un bien piètre ajout à la saga originale. En tant que fan on est forcément habitués au grand soucis du détail de J.K. Rowling, or ici on ne peut pas dire qu'il y ait un quelconque soucis du détail. Au contraire les incohérences sont légion, l'intrigue est faible, et les personnages de la saga originale sont loin d'être respectés. Pour moi cette pièce restera un dérivé non canon d'Harry Potter, une fanfiction plus clinquante que les autres, mais ne pourra JAMAIS prétendre à entrer dans la continuité de la saga de qualité qui me tient tant à cœur.
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/10/les-insurges-tome-1-conquete.html

Petite précision : si le roman est présenté comme une "dystopie romantique" je tiens à préciser que c'est surtout une dystopie érotique. Je pense qu'il y a une vraie différence entre la romance et l'érotisme, les lecteurs du premier genre ne sont pas forcément attirés par le second, de ce fait il est assez important de faire cette distinction avant de se lancer dans cette lecture. Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'érotique vous n'allez donc sûrement pas pouvoir apprécier Les Insurgés à son juste titre.

La saga Les Insurgés se déroule dans un univers dystopique où suite à une troisième Guerre Mondiale la planète a été ravagée. L'humanité s'est alors reconstruite sur la loi martiale où le pouvoir a été pris par un organisme appelé l'Ordre Mondial et où les rebelles, ceux qui contestent cette nouvelle société, sont nommés les Insurgés. C'est donc dans ce monde chaotique que vivent nos deux héros. Hudson a grandi au sein de la société en place, en son cœur même puisque son frère n'est autre que le dirigeant des Exécuteurs. Connor, lui, est le leader d'un groupe d'Insurgés et voue une haine particulièrement féroce au chef des Exécuteurs. Autant dire que ce sont deux personnages qui n'ont semble-t-il rien en commun et n'auraient jamais du se rencontrer. Sauf que Hudson s'est enfuie de la cité pour échapper à son frère et lorsqu'elle tombe sur la bande de Connor elle décide de s'imposer au groupe, consciente qu'elle ne pourra pas survivre bien longtemps par elle-même tout en continuant à esquiver son frangin.

J'ai beaucoup apprécié Hudson qui est une jeune femme pleine de ressources et de détermination. Elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, que ce soit par son sociopathe de frère ou par Connor et son côté alpha-mâle, et si elle parait parfois fragile ou inexpérimentée, elle est toujours consciente de ses actions, de ses choix, et en pleine possession de ses moyens.

En ce qui concerne Connor j'ai été un peu plus sur la réserve car l'alpha-mâle c'est pas forcément le genre de personnage masculin que j'apprécie le plus. Pour le coup j'ai été plus intriguée par d'autres membres de son groupe, qui j'imagine auront tous droit à leur tome à un moment ou un autre, mais je comprend pourquoi l'auteure a choisi Connor comme héros principal de son premier volet. Avec mon amie Séléna on se faisait justement cette réflexion à propos de sagas comme La Confrérie de la Dague Noire, et ça s'applique donc aux Insurgés aussi pour le coup, où généralement dans le tome 1 le leader de la bande trouve son âme sœur et y'a un espèce d'effet domino qui se produit où tome par tome tout le monde se case alors qu'ils étaient célibataires/pas intéressés par des relations sérieuses depuis des années (voir des siècles dans la Confrérie). Du coup comme dans Les Insurgés Connor est le chef du groupe, c'est logique qu'il mette en route l'effet domino... et comme souvent avec cet effet domino c'est pas le couple déclencheur qui me plait le plus, j'attend du coup de voir lequel ce sera par la suite (je mets déjà un petit billet sur Rylan) !

Maintenant pour l'histoire en elle-même, l'univers dystopique est très intéressant et j'ai vraiment apprécié tout cet aspect du récit. Il faut quand même se dire que c'est pas l'angle principal de l'histoire ceci dit, le roman est surtout focalisé sur la relation entre Connor et Hudson. Et particulièrement sur leur relation physique. Il y a beaucoup de scènes de sexe, le ratio avec les scènes d'action est clairement déséquilibré, et comme j'étais pas super fascinée par leur couple, que j'ai pas spécialement ressenti d'alchimie entre eux, ça a eu pour conséquence que je n'ai mis que 3/5 au roman.

Ainsi si je suis un peu mitigée concernant Conquête, je pense que Les Insurgés est une série dystopie érotique avec pas mal de potentiel. J'ai pas été emportée par le couple principal de ce tome, j'ai donc un peu survolé une partie des nombreuses scènes érotiques, mais je suis super intriguée par la perspective des autres romans et donc des autres couples. Honnêtement je pense que c'est une saga qui pourrait être une de celle que je suis toujours avec plaisir sur le long terme comme La Confrérie de la Dague Noire par exemple.
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date : 04-10-2017
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Le Jeu de la Confiance, voilà le nom de l'émission de télé-réalité qui fait fureur. Le gain ? 100 000€ et un vœu exaucé. Le but ? Trouver qui est l'intrus parmi les sept autres candidats. La règle ? Ne pas sortir du manoir durant 3 semaines... Et c'est la SEULE règle. Les lois qui régissent la société ? Envolées.

Depuis l'arrivé de la télé-réalité en France en 2001, les émissions du genre se sont multipliées au fil des ans et que celui qui n'en a jamais visionnée une seule, ne serait-ce que pas curiosité, jette la première pierre. Le genre est toujours omniprésent à la télévision, que ce soit sous sa forme première d'émission d'enfermement ou sous des formes plus arrondies via le prétexte d'un jeu quelconque ou d'un enrobage type docu-fiction, et avec un peu de recul on peut que se demander jusqu'où les limites peuvent encore être repoussées. L'intrus se place sur ce créneau en nous proposant un univers où un télé-réalité où les principes même de la société sont effacés et clairement ça a de quoi faire froid dans le dos.

Bien sûr dans L'intrus il y a la recherche de celui ou celle qui a été désigné pour être le traître qui prend beaucoup de place, que ce soit pour les personnages ou pour le lecteur. Personnellement j'avais arrêté mon choix sur deux personnages assez rapidement et je n'en ai pas démordu jusqu'à ce qu'il soit de plus en plus clair qu'un de mes suspects était le bon, j'ai donc pris beaucoup de plaisir à suivre les questionnement des personnages sur l'identité de cet intrus. En tant que lecteur on a assez de recul pour voir lorsqu'ils font fausse route et son piégés par les rouages du jeu et c'est vraiment très intéressant d'observer la façon dont ils réagissent à ces manipulations.

Mais ce qui m'a le plus plu c'est vraiment l'aspect enfermement du jeu et la disparation de toute loi. Qu'ils puissent aller jusqu'au meurtre sans être inquiété par la suite à quelque chose de morbidement troublant. On se retrouve face à des personnes à qui on impose plus aucune limite, si ce n'est celle de ne pas sortir, et les divers manières dont ils réagissent à cela sont vraiment fascinantes. Que ce soit le personnage qui n'arrive plus à rien voir au-delà de la seule interdiction de sortir, celui qui s'enferme dans l'obsession d'être observé par des milliers de gens, ou celui qui dérive lorsqu'il n'est plus contraint par la société, c'est complètement fou à observer. La psychologie de ce roman est magnifiquement bien écrite et développée, on en vient à être piégé par les événements qui se déroulent dans le récit et notre cerveau carbure à toute vitesse alors qu'on dévore les 256 pages du bouquin.

L'intrus met en lumière par son huit-clos certains des plus sombres instincts de l'Homme et la critique nécessaire de la télé-réalité via l'extrême Jeu de la Vérité est on ne peut plus acérée. Néanmoins si le roman est déconseillé aux moins de dix-huit ans, il n'est pas pour autant gratuitement violent ou ouvertement sombre. En fait Annabelle Blangier rend d'un réalisme troublant une création totalement imaginée et c'est vraiment bien ce qu'il y a de plus terrifiant.
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/08/terre-dombre-tome-2-esprit-de-sacrifice.html

Ayant terminé ma lecture du tome 1 plus tôt dans l'année sur un très bon ressenti, à vrai dire cela avait même été un coup de cœur, j'étais très excitée à l'idée de lire la suite des aventures de Lake et ses compagnons dans Esprit de Sacrifice. Je souhaitais vraiment de tout cœur que mon attrait pour cet univers continu et se renforce un peu plus, là où tant de saga m'ont déçue une fois arrivées au tome 2 quand souvent le soufflet a tendance à retomber, et je dois dire que si j'ai été inquiète les premiers chapitres mes doutes se sont bien vite envolés et j'ai une fois de plus adoré cette lecture.

Comme l'indique le résumé de cette suite, à la fin du tome précédent nous laissions Lake face à l'inconnu puisque cette dernière quittait alors Ceslaw afin de se rendre en Terre Gamma. Esprit de Sacrifice ne s'ouvrant pas sur une ellipse de temps, le premier tiers du roman est donc consacré au périple de la jeune femme, accompagnée de l'assassin de la cité Jaylan, afin de gagner Brivaël et de commencer sa quête. C'est donc avec ce premier tiers que je me suis posée pas mal de questions quant à la direction que prendrait cette lecture. Bien sûr même lors de ce voyage on ne s'ennuie pas, les problèmes semblent toujours trouver nos héroïne et la proximité forcée avec Jaylan lors de ce périple à deux nous permet d'apprendre à connaître ce personnage qui semblait si froid et sans cœur lorsqu'il était évoqué ou croisé dans Messagère, mais je me suis un temps demandée si finalement le voyage n'allait pas durer un peu trop longtemps à mon goût. Voyez-vous, et si vous avez lu mon avis sur le tome 1 je ne vous apprend rien, j'avais été particulièrement fascinée par la cité de Ceslaw, son univers complexe et ses intrigues, du coup là j'étais un petit peu déstabilisée et j'avais un sentiment de manque. Néanmoins comme je l'ai dis le voyage ne dure qu'une centaine de pages et une fois que les personnages sont arrivés à Brivaël j'étais comme une gamine le matin de Noël... et le cadeau ne m'a pas déçue !

J'ai tout d'abord était agréablement surprise de voir que Brivaël avait une atmosphère bien différente de Ceslaw mais que cette dernière se ressentait tout aussi bien. Une fois encore on découvre cette cité aux côtés de Lake et chaque petit détail nous permet d'en peindre une image un peu plus vive et claire. Mon cœur appartient toujours à Ceslaw, j'aime sa noirceur et ses complots (clairement car je ne suis que lectrice, si j'étais un personnage pas sûr que j'apprécierais tant y vivre), mais cette parenthèses à Brivaël m'a beaucoup plu et j'y serais même restée un peu plus longtemps.

Après, peut-être que Brivaël ne nous semble pas être une cité aussi vivante que Ceslaw, mais c'est surtout car pas mal de place est laissée au développement des divers personnages que Lake y rencontre. Et qu'est-ce qu'ils sont géniaux tout ces personnages ! En mettant les pieds à Brivaël Lake se retrouve entourée d'une famille, celle de Jaylan, et les interactions entre ses membres sont toujours cocasses et hautes en couleur. Cette unité entre les personnages apporte beaucoup d'humour mais aussi pas mal de douceur au récit... et au personnage de Jaylan.

En effet, au fil des chapitres on s'éloigne beaucoup de Jaylan de Sandorn "l'assassin de Ceslaw" pour trouver Jaylan de Brivaël. Alors que Lake elle-même apprend à connaître et à s'attacher à cet homme énigmatique, on la suit dans sa découverte et personnellement j'ai bien vite commencé à énormément apprécier le personnage. Et pour tout vous dire c'était pas gagné tant j'étais à la base septique et avais un peu peur du cliché de l'homme sans pitié et mystérieux qu'on pouvait entrevoir dans le tome 1. Bien heureusement V.I. Prates nous propose un personnage profond aux diverses facettes et nous permet de gratter bien au-delà de la surface grâce au contact prolongé avec sa famille adoptive alors que Lake et lui recherchent Jemmaline. Bref non seulement c'est un sans faute pour l'univers mais c'est aussi un sans faute avec les personnages !

Esprit de Sacrifice fut donc une super lecture ET une superbe continuation de l'histoire débutée dans Messagère. Encore une fois dès qu'on est plongé dans le récit on a du mal à en ressortir avant d'avoir lu la dernière ligne, mais en plus l'auteure réalise l’exploit de nous présenter des personnages qu'on adore encore que ceux du tome précédent, et ce n'est pas une mince affaire tant tous les protagonistes de cet univers sont géniaux ! Maintenant je vais faire ma capricieuse pas patiente pour deux sous et trépigner d'impatience jusqu'à la sortie du troisième tome qui s'annonce épique.
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/02/terre-dombre-tome-1-messagere.html

J'ai dévoré les plus de 300 pages de cette lecture totalement captivée par l'univers et les péripéties des personnages.

Ce qui m'a le plus plu à la lecture du tome 1 de Terre d'Ombre, ce qui a le plus contribué à me captiver, c'est l'univers développé par l'auteure. Plus particulièrement la cité de Ceslaw où une très grande partie de l'intrigue se déroule et qui m'a fascinée par ses subtilités et intrigues, c'est presque un personnage à part entière pour moi. Si vous lisez souvent le blog vous devez savoir que je suis loin d'être une spécialiste en Fantasy, je m'y met tout juste depuis quelques temps, donc ce n'est clairement pas moi qui vous dirait si le monde de Terre d'Ombre est particulièrement original. En plus je me fiche bien de le savoir pour tout vous dire, moi ce que V.I. Prates a imaginé me plait du tonnerre et ça me suffit largement !

Bien sûr il n'y a pas que Ceslaw qui m'a plu, j'ai également beaucoup aimé l’héroïne, Lake. Clairement au début j'étais un petit peu dubitative la concernant. Elle me semblait un peu naïve, passive et du genre à subir plutôt qu'agir, bref pas de quoi me plaire donc. Et puis finalement alors qu'elle est forcée de quitter le clan dans lequel elle a grandit et son petit village, elle s'affirme. Elle est consciente de ses faiblesses mais se révèle surtout au fil des aventures qu'elle vit beaucoup plus dégourdie que ce que je craignais. Concrètement elle m'a assez rarement agacée et je me suis beaucoup attachée à elle alors qu'elle se découvre elle-même.

Une héroïne n'est néanmoins rien sans soutiens et j'ai beaucoup apprécié les personnages qui gravitent autour de la jeune femme tout au long du roman. Domitian qui devient son mentor dans la cité est un personnage plein de facettes qui m'a beaucoup intéressée. Encore une fois j'avais un peu d'a priori le concernant au début, je m'attendais à ce qu'il nous joue le mentor mystérieux et un peu condescendant comme on en voit souvenant, or là encore l'auteure évite ce genre de travers. D'ailleurs Domitian n'est pas le seul personnage secondaire qui m'a plu et parmi tous j'ai particulièrement apprécié Joan et Farrès (malgré qu'on le voit globalement peu, ce qui arrive malheureusement trop souvent aux personnages légers et drôles qui font pourtant toujours leur petit effet sur moi).

Ainsi ce premier tome de Terre d'Ombre fut une superbe découverte. J'ai adoré l'univers, ses personnages, et en plus la plume de l'auteure très fluide et agréable est un autre point fort de ce roman qui en possède définitivement beaucoup. Je m'attendais pas à être autant transportée par cette lecture mais la magie a totalement opérée et maintenant je n'ai qu'une hâte : découvrir la suite des aventures de Lake et des complots qui rythment Ceslaw !
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date : 04-10-2017
http://altheainwonderland.blogspot.fr/2017/09/furious-rush.html

J'adore lire des romances. Ceci étant dit, j'ai parfois un peu du mal à les enchaîner pour la simple raison qu'il n'y a rien qui ressemble plus à une romance qu'une autre romance, et pour peu que j'en lise deux vaguement semblables coup sur coup je m’emmêle vite les pinceaux. Alors forcément quand je tombe sur une romance qui se déroule dans un univers que je connais peu je suis ravie et cela suffit à être l'élément déclencheur qui me donnera envie de la lire.

Je ne nous surprendrais donc pas en vous disant que j'ai énormément apprécié l'univers des courses de moto qui est en toile de fond de cette romance. Personnellement je suis une quiche en sport mécanique, je n'y connais vraiment rien et cela ne m'intéresse pas des masses, et c'est donc fort sympathique d'en apprendre un peu plus au fil des aventures de Kenzie et Hayden. Bien sûr cela reste très romancé et codifié mais c'est tout de même une vraie plus-value pour Furious Rush.

De plus j'ai énormément apprécié Kenzie, notamment grâce aux qualités que cet univers très macho met en lumière chez elle. C'est une jeune femme forte et déterminée à faire ses preuves dans un sport où non seulement les femmes sont d'emblée prises de haut mais où en plus son propre père a été une légende. Autant dire que prendre la suite d'un illustre paternel est déjà du genre à apporter son lot de commentaires, alors en ce qui concerne Kenzie l'enjeu est encore plus lourd. Et puis il faut bien dire que sa famille n'est pas d'un grand soutien. Son père, directeur de l'écurie dans laquelle elle court, est particulièrement exigeant et intransigeant avec elle, au point d'en devenir franchement détestable. Clairement il outrepasse son rôle de père ET son rôle de supérieur et sachant que Kenzie, dont la mère est décédée lorsqu'elle était enfant, recherche constamment son approbation, les relations entre eux sont donc très compliquées et tendues. Quant aux sœurs aînées de la jeune femme elles m'ont fait l'effet de deux écervelées pourries et gâtées par ce père qui semble très nettement leur porter une préférence. Très honnêtement je m'attendais à ce qu'un secret de famille finisse par éclater à un moment ou un autre tout le roman tant j'ai été frustrée par l'attitude du père de Kenzie.

En ce qui concerne Hayden, le héros masculin, je suis beaucoup plus réservée. Clairement c'est un personnage dont la personnalité n'est pas forcément super exploitée dans Furious Rush, il reste assez fade et unidimensionnel et outre le fait qu'il fasse bouillir le sang de Kenzie je ne lui ai rien trouvé de particulièrement intéressant. J'ai même été un peu dérangée par le fait que tout un chacun ne peu s'empêcher de lui faire remarquer à quel point Kenzie ressemble à son ancienne petite amie, ce qui est assez creepy je dois dire. Après la relation entre les deux personnages met pas mal de temps à se mettre en place et on peut pas dire qu'ils aient eu beaucoup de temps pour réellement faire si bien connaissance, y'aura certainement beaucoup plus d’exploration faite de ce côté-ci dans les tomes suivants.

Car oui, si comme moi vous pensiez que Furious Rush était un tome unique, il y aura au moins une suite puisqu'il s'agit d'un premier tome. J'ai commencé à me poser des questions sur sa qualité de one shot au milieu de ma lecture, il me semblait y avoir beaucoup de trous que je ne voyais pas être comblés d'ici la fin, et en allant sur Goodreads pour mettre le roman "en cours de lecture" j'ai donc pu constater qu'il y avait un second tome qui venait tout juste de sortir aux USA. L'idée d'un second tome ne me gêne pas car clairement il y a beaucoup de non-dits dans la relation entre Hayden et Kenzie qui méritent d'être explorés, sans compter ceux encore plus forts dans celle que la jeune femme partage avec son propre père. Par contre je suis beaucoup plus mitigée à cause de la fin du roman. Le cliffhanger est assez niais et j'ai un peu peur de sentir des trucs pas très jolis arriver pour la suite.

Ainsi Furious Rush est une jolie incursion dans les courses de motos qui permet de passer un bon moment. Le roman est servi par une héroïne au fort caractère et très attachante et on outrepasse donc assez vite ses petits défauts, notamment une histoire qui met du temps à vraiment se mettre en place et un héros enfermé dans son cliché de mauvais garçons dangereux. Si la suite promet quelques éléments qui s'annoncent problématique je dois dire que ce premier tome a suffisamment retenu mon intérêt pour avoir envie de connaître la suite des aventures de Kenzie et Hayden.
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