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Dans l'obscurité de la nuit



Description ajoutée par Gkone 2022-03-18T22:04:13+01:00

Résumé

« Toi et moi, ça n’arrivera jamais. Ni aujourd’hui, ni demain, ni dans cinq ans. Pas même quand un idiot te brisera le cœur. Je vais repousser tes limites, te briser, te faire pleurer et, à la fin... je te sauverai. »

Certaines personnes existent dans la lumière bénie du jour ; je ne suis pas l’une d’elles. J’existe dans le sombre gris d’un monde d’après crépuscule où la chaleur a disparu et où les ombres en apesanteur sortent pour jouer. Je ne serai jamais libre, parce que mon démon ne me quittera jamais. Il n’a pas toujours été là, mais quelque chose est arrivé, quelque chose de grave. Qui m’a volé un an de ma vie.

Peut-être que le démon, c’est lui : Nicholai Fell. Il réside dans l’horrible obscurité d’une nuit sans lune : tranquille, plein de mystère, complètement inaccessible. Sa profession consiste à sauver les gens, mais ça ne marchera pas cette fois-ci. Pas même lorsqu’il commence à enfreindre toutes ses propres règles.

Parce que peut-être que...

Peut-être...

Que le démon, c’est moi.

Attention, ce livre contient des sujets sensibles comme la dépression.

---

« Ce livre est incroyable, j'ai tout aimé, il est si bien écrit que j'ai été accrochée à l'histoire dès le premier chapitre, je n'ai pas pu le reposer. Washington sait vraiment écrire des rencontres tout en maintenant assez de secrets dans le livre, pour le garder beaucoup plus intéressant tout au long du chemin, j'ai adoré ! » - Carol

« Cet auteur sait comment me briser en mille morceaux et me remettre en place. Dans l’obscurité de la nuit est sombre et déchirant, mais il est plein d'espoir, de rédemption et de nouveaux départs. Il m'a fait ressentir tellement de sentiments intenses. J'ai lu ce livre d'une traite, car je ne pouvais pas vraiment le poser et y revenir, j'avais besoin de savoir ce qui allait se passer. » - Jemimah Zafoune

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par feedesneige 2018-08-15T15:38:38+02:00

1

MAYBE AND MIGHT

NICHOLAI

People used to tell me that everything would be okay. When they found Elspeth, she was blue in the face, with a belt tied around her neck. They told me that she was still breathing and that she would be okay. As they lowered her into the ground a week later, they all patted my back and told me that the worst was over. Her suffering was over. She was happy now; at peace.

The rest of us would be okay.

Except that the rest of us weren’t okay. My mother fucked everything up in her desperate attempts to feel okay. She confused all the advice: the pill scripts, the lists of activities to soothe her panic and anxiety. She mixed the wrong prescriptions and fell asleep in the relaxing bath that some idiot had told her to take.

I found her floating there several hours later, lavender-scented candle wax still ripe in the air, a teacup of diluted whiskey on the counter.

Things were never going to be okay. Not if people sat back and did nothing—hoping beyond hope and believing beyond rationality, writing their ‘odd jobs’ lists and mapping out their weight-loss goals while the whole world went to shit around them. You had to work hard to survive. To survive all of the pain and the fury that gradually built up with the full hellish spectrum of human experience.

I wasted the eight years after Elspeth’s death with my head thumping against a parade of textbooks, studies, and bound collections of statistics. I wanted to know everything there was to know about the science of saving people from themselves. I scoured every known study out there about abnormal disorders. I watched session tapes until my eyes were red. I skipped sleep, I refused to eat, and I drove my professors and supervisors crazy in my quest to fast-track my degree. Not a single professional—not the old philosophers, or the modern psychiatrists—could tell me what I should have done differently. What I could have done to save her. Them.

It’s not your fault. The same consolation over and over again. There’s nothing you could have done.

Eventually, I graduated from learning to practising, but it was all a waste, because I still didn’t know. I was still losing. I was losing friends, friends of friends, and complete strangers. I lost a student in my first six months of social work at the school. Around me, they were dropping like flies, and I was losing hope.

Maybe they were all right. There’s nothing I could have done differently, because the reality was that a person needed to save themselves, and there was nothing I could really do. Nothing any of us could really do. Our only hope was to stand by on the side-lines, waving our pathetic flags of support every day and fearing the shrill sound of the phone every night.

But …

There were times when I couldn’t accept that.

Like when she walked into my office.

Mika Grey.

She had the same look about her. The one I’d seen on Elspeth’s face. I couldn’t shake the sick premonition that it was only a matter of time before the need to chase pain would start up inside her, driving her to change, to slip into that cupboard of psychology that flipped the world into a game of chance.

This might help.

This might change everything for the better.

You might survive this.

I might be able to save you.

The difference was that Mika didn’t have anybody. She wasn’t anybody else’s Elspeth. Nobody wanted her, and nobody was going to stop her when it started to happen. Maybe it was time to throw it all away: everything that I had learned. All the certificates, the university awards, the half-finished books and my clusterfuck of a thesis. Everything that I had wasted my life on, leading up to this moment.

To the one person that really needed me. The one person I might actually be able to save.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par AllieEarl 2023-12-27T09:06:10+01:00
Or

Un livre magnifique, poignant et qui fait réfléchir.

J’avoue qu’en commençant ma lecture, je ne m’attendais pas à ça. Peut-être est-ce la couverture qui m’a induite en erreur? Dans tous les cas, je ne pensais pas que l’histoire me bouleverserait à ce point.

Mika est une protagoniste imparfaite, criblée de défauts et pourtant, au fil des pages, on ne peut s’empêcher de s’attacher à elle, jusqu’à l’aimer du plus profond de notre cœur une fois le livre refermé.

« Dans l’obscurité de la nuit » est un livre qui aborde des sujets très difficiles, obligeant les personnages à faire face à des situations terribles et parfois inimaginables. Jane Washington réussit avec brio à parler et traiter des sujets complexes comme la perte, le deuil, la culpabilité et l’amour.

Une tres belle histoire qui me restera en tête encore longtemps.

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Or

Chronique de Diana : https://followthereader2016.wordpress.com/2022/07/28/dans-lobscurite-de-la-nuit-jane-washington/

J’étais très curieuse quand j’ai lu le résumé de ce roman dans le programme des partenaires. Je connais l’auteure par d’autres récits mais c’est souvent des histoires légères et des personnages un peu farfelus. Ici, c’est une autre ambiance mais ça démontre que Jane Washington peut nous surprendre et pas qu’un peu.

Mika Grey est une jeune femme que la vie a anesthésié, elle plonge dans une profonde dépression après un drame familial. On ne sait pas trop ce qu’il s’est passé au début mais elle a perdu ses parents et sa famille proche ne semble pas très heureuse de l’accueillir, elle va donc vivre dans un camping-car. Elle voudrait ressentir des choses mais la torpeur qui l’habite lui permet de faire son deuil ou du moins d’essayer de se reconstruire mais elle ne cesse de s’enfoncer dans un état d’indifférence totale. Sa rencontre avec le psy scolaire va pourtant faire resurgir en elle des émotions, elle déteste ça tout en provoquant encore plus Nicholai Fell.

Nicholai Fell, lui est un héros particulier, il va prendre des risques tout en essayant de poser des limites à cette jeune femme de 18 ans à la dérive. Mais c’est à lui qu’il posera le plus de limites au final. De part son métier, il sait se maitriser et prendre du recul. Cependant, son passé lui peut le rendre impulsif et borderline. Il agit très différemment de Mika mais n’est pas non plus si éloigné de notre personnage féminin.

C’est une véritable seconde chance, un slow-burn qui montre qu’il faut du temps pour accepter d’aller mal, du temps pour se reconstruire et espérer un avenir meilleur. C’est une très belle romance qui traite le deuil, la dépression avec justesse. Pas de mélo, juste des héros qui tentent de faire au mieux avec les cartes que la vie leur a distribuées.

J’ai été très surprise mais j’ai adoré. C’est très bien écrit, on a tendance à vouloir aider les personnages et parfois les secouer. Mais l’auteure n’omet pas de nous faire comprendre que les choix qui se posent à eux, ne sont pas simple et on en vient à se dire qu’aurait-on fait à leur place.

Ce n’est pas un récit larmoyant mais positif, un pas après l’autre, un jour après l’autre ; l’évolution et les étapes que les personnages traversent semblent concrètent et c’est justement en ça que cette lecture est addictive.

Il est possible que pour les lecteurs les plus sensibles, certains passages soient plus compliqués à lire que d’autres mais la construction du récit est bien faite et ça reste une romance contemporaine avec tous les codes du genre.

Une vraie réussite, n’hésitez pas.

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Date de sortie

Dans l'obscurité de la nuit

  • France : 2022-07-19 (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • I am Grey - Anglais

Les chiffres

lecteurs 5
Commentaires 2
extraits 1
Evaluations 3
Note globale 8.67 / 10

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