Éthique

Il m'a été très plaisant de relire "L'Ethique" de Baruch de Spinoza. Une interprétation de la divinité mais dépourvue des dogmes qui, précisément, donnent une certaine lourdeur aux religions de manière générale. "Deus sive Natura" : Dieu, autrement dit la Nature.

A l'être humain d'organiser ensuite ses raisons, ses passions et la gestion de leur importance... A relire.

Un livre à lire petit à petit afin d'assimiler pas à pas ce que le philosophe veut nous dire. Sa pensée est exprimée par réflexions, sur lesquelles il faut réfléchir, afin de pouvoir cerner l'auteur et son œuvre.

J'ai du lire ce livre pour mes cours de philosophie en terminal mais je ne l'ai pas apprécié plus que ça. Pour bien le comprendre il faut se concentrer car l'écriture et les explications sont loin d'être faciles mais cela reste quand-même un bon livre philosophique qui laisse place à la réflexion.

J'ai étudié ce livre en cours de philosophie. Ce n'est donc pas par choix que je l'ai lu. La philosophie n'étant pas vraiment ma tasse de thé, j'ai eu du mal à apprécier cette oeuvre. D'autant plus que je n'ai pas tout compris et que si je n'avais pas eu des cours dessus je pense que je n'aurais vraiment rien compris du tout. Spinoza est un très grand philosophe et l'Etique est l'une de ses plus grands oeuvres. Je ne doute pas que ce livre doit être très bien. Il n'est juste pas pour moi.

L' Éthique de Spinoza est un chef d’œuvre. On a affaire ici à de la très grande philosophie. La lecture est ardue. Je parlerai plutôt d'étude que de lecture. En parallèle les cours de Gilles Deleuze ou de Pierre François Moreau sont nécessaires pour espérer comprendre la portée ahurissante de ce monument intellectuel.

Le livre I de l''Ethique est parfaitement lisible ... par les scientifiques ! Son approche rationnelle de Dieu est intéressante et pose question, peut-être trop pour les croyants qui, à l'instar des docteurs qui au XIIIieme siècle ont remisé Aristote et Averroes dans les caves pour leur préférer la "sainte ignorance", réfutent l'usage de la pensée scientifique dans le domaine religieux ; mais c'est l'ouverture d'une nouvelle voie pour tous ceux qui n'ont pas peur de la conscience, qui considèrent que Dieu n'a pas peur de l'homme, ni la foi du doute.

A lire absolument... si vous êtes prêts, et avec un niveau de réflexion de terminale scientifique.

C'est l'un de mes maîtres à penser, avec sa fameuse formule : "l'homme n'est pas un empire dans un empire", autrement dit, l'homme fait partie de la nature, il en partage les mêmes lois (il n'est pas une exception extraordinaire, comme il est parfois dit dans les religions monothéistes. Au contraire, il y a un règne du déterminisme, et pour être libre l'homme doit connaître ces lois auxquelles il appartient comme tout être), et c'est pourquoi Spinoza se propose d'étudier les passions dans la troisième partie (probablement la plus importante et la plus abordable) de manière géométrique. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est l'aspect systématique de ce livre : tout s'imbrique parfaitement. Et en même temps, il y a des "scolies", qui proposent un complément essentiel aux propositions : elles montrent que la pensée de Spinoza ne se réduit pas à une métaphysique, mais celle-ci est toujours composée avec de l'expérience, en amont (celle de Spinoza), et en aval (car cette métaphysique est simultanément une démonstration de notre puissance d'agir dans le monde). Ce sont ces deux points de vue parallèles qui permettent de comprendre l'oeuvre. Spoiler(cliquez pour révéler)Un petit extrait de ce que j'ai retenu de ce penseur incontournable et inclassable :

- Il y a un parallélisme entre l'esprit et le corps, autrement dit, ce qui se passe dans le corps se produit également dans l'esprit, et réciproquement. Par conséquent, toutes les idées ont une portée pratique, elles ne sont pas abstraites, mais sont toujours en même temps une expérience. Par exemple, je peux avoir une idée de ce que c'est que nager, mais si je n'essaie pas, cette idée ne vaudra rien : elle n'est effective, réelle, seulement si j'agis d'autre part.

- L'homme est essentiellement désir, dont les deux polarités dynamiques, qui orientent sa direction, sont la joie et la tristesse. La joie est un accroissement de la puissance d'agir, et la tristesse, une réduction de la puissance d'agir. Or, pour que l'homme puisse plutôt être agité par la joie, il doit expérimenter des "mélanges" avec son milieu, afin de pouvoir tirer des expériences joyeuses et des expériences tristes, et ainsi pour l'avenir poursuivre ces premières, et fuir ces dernières. Autrement dit, l'homme doit composer avec son environnement, comme des expériences chimiques, pour trouver ce qui constitue son bonheur, son équilibre constitutif.

Si vous connaissez Nietzsche, avec sa pensée amorale, et vous l'avez apprécie, lisez alors Spinoza, qui en était un précurseur peut-être encore plus génial, peut-être moins attractif de par son langage hardu, mais certainement plus cohérent. Beaucoup de thèmes y sont traités : Dieu, l'esprit, le corps, les passions, le désir, etc.

J'ai étudié ce livre en cours de philosophie. Je n'ai lu qu'une partie cependant, tout simplement parce qu'il est trop compliquer pour mon niveau ... Je m'explique, c'est un excellent ouvrage ( ce que mon prof n'a pas arrêté de rabâcher tout au long de l'année ) certes, mais complètement incompréhensible sans explications. J'ai étudié l’appendice en détaille et j'ai relativement bien compris ce que Spinoza exposé. Je ne comprenais pas la différence entre le Dieu de la religion et celui des philosophes .. Ce que j'ai saisi maintenant.. Spinoza est un des plus grands philosophes qui a révolutionné la manière de penser de son époque, et son oeuvre influe encore sur notre société actuel. C'est donc un livre que je reprendrai surement dans quelques années.